Chapelle des Pénitents blancs
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Ville | Marignane | |||
Pays | France | |||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |||
Département | Bouches-du-Rhône | |||
Culte | Catholique romain | |||
Type | Chapelle | |||
Début de la construction |
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Fin des travaux | ||||
Style(s) dominant(s) |
La chapelle des Pénitents blancs est une chapelle située dans le centre de Marignane
[modifier] Histoire
Bâtie probablement sur l’emplacement d’une chapelle plus ancienne datant du IXe siècle, cette chapelle était le lieu d’exercice d’une confrérie de pénitents blancs (Frères barbus ou disciplinés en Provence) depuis au moins le début du XVe siècle, ce qui en fait une des plus vieilles chapelles de pénitents connues. En effet dans le rapport de visite pastorale de 1429 par l'archevêque d'Arles il est déjà fait mention des Pénitents blancs à Marignane. Elle fut visitée à nouveau le 30 juin 1555 par Pierre de Bisqueriis, évêque titulaire de Nicopolis, le 6 avril 1601 par Horace Montano, chanoine de Saint-Pierre de Rome et par l'évêque Gaspard du Laurens en 1607, 1610, 1612, 1619, 1624, 1628 et 1630.
Les inventaires de la Révolution nous donnent son contenu : cercueil, autel, tableau de la « Décollation », vaisselles..., en fait, il ne s’agit pas d’une décollation mais d’une circoncision et ce tableau qui décorait le retable de la chapelle, avait tout simplement attribué au Titien! Il s'agit en réalité d’une œuvre de Castagnier de 1624.
Les archives paroissiales détiennent un règlement de 1846 de ces pénitents du «saint nom de Jésus sous le patronage du saint et immaculé cœur de Marie », d'une valeur remarquable pour l'histoire sociologique du XIXe siècle. Sa destruction partielle au XIXe siècle est le résultat d'un long affrontement avec les autorités de l'église voisine.
D'après Marcel GERMAIN, "Marignane - Inventaire du patrimoine", Editions Prolégomènes, 2007