Charles Rabou
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Charles Félix Henri Rabou est un écrivain et un journaliste français né à Paris le 6 septembre 1803 et mort à Paris le 1er février 1871.
Fils d'un sous-intendant militaire, il étudie au collège Henri IV , avant de suivre des cours de droit à la Faculté de Dijon. De retour à Paris, son diplôme d'avocat en poche, il se détourne du barreau pour la littérature. D'abord journaliste, dans La Quotidienne, Le Messager des Chambres, Le Nouvelliste, Le Journal de Paris, La Charte de 1830 il tient des chroniques politiques et littéraires,puis il lance en 1832 La Cour d'Assise, qui paraîtra jusqu'en 1834.
Directeur de la prestigieuse Revue de Paris dont il est un des fondateurs[1], il se lie d'amitié avec Honoré de Balzac, qu'il publie dans les pages de son journal. Leur confiance mutuelle est telle que Balzac lui confiera la tâche de terminer après sa mort Le Député d'Arcis 1854, Le Comte de Sallenauve 1855, La Famille Beauvisage 1855, Les Petits bourgeois de Paris 1856-1857 quelques romans inachevés, tâche dont Rabou s'acquitta honnêtement, mais que la critique accueillit avec froideur.[2]
On l'a injustement accusé d'être le nègre de Balzac. Charles Rabou continua pourtant à produire des ouvrages de littérature fantastique qui gagnent à être redécouverts.
[modifier] Œuvres
- 'Contes bruns (avec Honoré de Balzac et Philarète Chasles) (1832) :
- Sara la danseuse
- Tobias Guarnerius
- Les Regrets
- Le Ministère public
- Tobias Guarnerius, (1832)
- Le mannequin
- L'Allée des veuves, (1845)
- Le Cabinet noir , (1849)
- La Fille sanglante , (1857)
[modifier] Bilbliographie
- Histoires de fantômes , Pocket
- La grande anthologie du fantastique . Coll. Omnibus, 1996.
[modifier] Notes et références
- ↑ Dictionnaire universel des contemporains de Gustave Vapereau (éd. de 1858, p. 1423)
- ↑ Dictionnaire historique des littératures Larousse,1985, tome II,ISBN 2-03-508301-X