Dijon
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Dijon | |
Pays | France |
---|---|
Région | Bourgogne (chef-lieu) |
Département | Côte-d'Or (préfecture) |
Arrondissement | Dijon (chef-lieu) |
Canton | Chef-lieu de 8 cantons |
Code Insee | 21231 |
Code postal | 21000 |
Maire Mandat en cours |
François Rebsamen (PS) 2008 - 2014 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Dijonnaise |
Latitude Longitude |
47° 17' 26" N 5° 02' 34" E |
Altitude | 220 m (mini) – 410 m (maxi) |
Superficie | 40,41 km² |
Population sans doubles comptes |
153 151 hab, Agglomération : 262 598 hab hab. (2007) |
Densité | 3731 hab./km² |
Dijon est une ville de France, préfecture du département de la Côte-d'Or et chef-lieu de la région Bourgogne. Ses habitants sont appelés les Dijonnais.
En 2005, la population de Dijon intra-muros était de 150 800 habitants selon les estimations de l'Insee, ce qui en fait la 18e ville la plus peuplée de France[1].
Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, « capitale des ducs de Bourgogne », Dijon est également touristique, gastronomique et commerçante, ville verte, avec une tradition de vie culturelle intense. C'est aussi une ville universitaire, d'affaires et de congrès et un centre économique au tissu diversifié, notamment dans le secteur des services.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
[modifier] Localisation
Dijon est la préfecture de la région de Bourgogne et du département de Côte-d'Or. La commune se situe sur la Côte des Vins de Bourgogne aussi nommée Route des Grands Crus (Dijon - Beaune).
Elle bénéficie d'une situation géographique privilégiée à 300 kilomètres au sud-est de Paris, 200 au nord-ouest de Genève et 180 au nord de Lyon. Devenue depuis la fin du XIXe siècle l’un des plus grands centres ferroviaires du pays (ligne Paris-Lyon-Marseille, bifurcations vers Besançon, Belfort, Nancy, la Suisse, l'Italie — par le Mont-Cenis et le Simplon), elle est aujourd'hui desservie par un des principaux nœuds autoroutiers français aux croisements des autoroutes A6, A31, A39 et A36.
[modifier] Climat
Le climat de Dijon est de type océanique à tendance semi-continentale .
L'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons (avec néanmoins un maximum en automne et un minimum en été) et un temps changeant. L'influence semi-continentale se traduit par une amplitude thermique mensuelle parmi les plus élevées de France (18°C contre 15°C à Paris), des hivers froids avec des chutes de neige relativement fréquentes et des étés plus chauds que sur les côtes, avec à l'occasion de violents orages. C'est cette influence semi-continentale qui rend possible la culture de la vigne en Côte-d'Or.
[modifier] Données climatiques élémentaires
Données climatiques[2] | Dijon | Moyenne nationale |
---|---|---|
Ensoleillement | 1831 h/an | 1973 h/an |
Pluie | 732 mm/an | 770 mm/an |
Neige | 25 j/an | 14 j/an |
Orage | 26 j/an | 22 j/an |
Brouillard | 68 j/an | 40 j/an |
[modifier] Températures
Mois | Janv | Fev | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures moyennes Dijon (°C) | 1,6 | 3,3 | 6,7 | 10,3 | 14,5 | 17,6 | 19,6 | 19,0 | 16,1 | 10,9 | 5,8 | 3,1 | 10,7 |
Températures moyennes Paris (°C) | 4,2 | 5,3 | 7,8 | 10,6 | 14,3 | 17,4 | 19,6 | 19,2 | 16,7 | 12,7 | 7,7 | 5,0 | 11,7 |
[modifier] Accès
La densité des réseaux autoroutiers et ferroviaires de Dijon donne des accès faciles et rapides aux principales métropoles européennes. En complément de la gare principale actuelle de Dijon-Ville, la future gare TGV Porte Neuve devrait permettre à terme de desservir encore mieux la ville. La construction de la Lino (rocade ouest) assurera une circulation plus aisée pour desservir la périphérie.
[modifier] Topographie
Dijon est traversée essentiellement par le canal de Bourgogne et deux cours d'eau naturels : l'Ouche et le Suzon, ce dernier étant aujourd'hui souterrain en zone urbaine. Le Raine qui passe par le jardin de l'Arquebuse se jette également dans l'Ouche.
Une des particularités topographique de l'agglomération est qu'elle s'est développée au point de rencontre de trois entités géographiques bien distinctes :
- Au sud, la Côte-d'Or qui s'étend de Dijon à Beaune sur 80 km, couverte de vignobles dont les feuilles prennent une couleur dorée en automne, ce qui a inspiré le nom poétique du département de la Côte-d'Or en 1790. C'est le long de cette côte, de Dijon jusqu'au sud de Beaune, que passe la célèbre route des Grands Crus.
- À l'ouest, s'étend le plateau, premier contrefort des plateaux calcaires bourguignons. L'altitude varie de 350 à 500 m. Le plateau est parsemé de nombreuses vallées étroites et profondes appelées combes ; la plus importante est la vallée de l'Ouche au nord-est du plateau. Des buttes résiduelles, ou tasselots, s'en détachent : les bourgs de Talant et de Fontaine-lès-Dijon s'y sont édifiés.
- À l'est, se dessine l'amorce de la plaine de la Saône. L'altitude varie de 170 à 240 m. La topographie est douce, malgré quelques collines qui altèrent le paysage avec notamment une avancée issue des plateaux langrois qui souligne le débouché du Suzon dans la plaine au nord, et à l'est les collines de Saint-Apollinaire et de Montmuzard.
[modifier] Morphologie urbaine
[modifier] Quartiers
Les « quartiers sensibles » des Grésilles, Fontaine d’Ouche, et Bourroche, ainsi que les communes avoisinantes Chenôve et Longvic sont actuellement redessinés. Le quartier Junot, ancienne emprise militaire, accueille aujourd'hui 600 nouveaux logements après une longue phase de réhabilitation.
[modifier] Lieux-dits et écarts
- Les Bourroches
- Carnot
- La Colombière
- La Combe à la Serpent
- Fontaine-d'Ouche
- Fort de la Motte Giron
- Les Gènois
- Maladière
- Les Marcs-d'Or
- Mirande
- La Montagne Sainte-Anne
- Montchapet
- Montmuzard
- Les Péjoces
- Le Port du Canal
- Porte-Neuve
- Les Poussots
- Saint-Exupéry
- La Toison-d'Or
- Les Valendons
[modifier] Architecture
[modifier] Urbanisme
[modifier] Logement
[modifier] Projets d'aménagement
[modifier] Transport en commun
En termes de déplacements urbains, la municipalité favorise les transports alternatifs à la voiture avec la mise en place d’un nouveau réseau de bus en 2004 (Divia). La ville se dotera d'ici 2013, d'un réseau de transport en commun en site propre, vraisemblablement un tramway.
En outre, il existe un service de navettes gratuites en centre-ville (Diviaciti), ainsi qu'un service de vélos en libre accès, baptisé Velodi et opéré par Clear Channel Communications, lancé le 29 février 2008, avec à terme 400 vélos répartis dans 35 stations.
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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135 694 | 145 357 | 151 705 | 140 942 | 146 703 | 153 151 | 153 800 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Forte d'environ 153 800 habitants, Dijon s’étend sur 42 km². La ville exerce son influence sur un vaste espace entre Paris et Lyon. Elle évolue et se développe au cœur d'une agglomération de près de 250 000 habitants et d'un bassin de vie et d'emploi de 320 000 personnes.
[modifier] Histoire
[modifier] Héraldique
Héraldique de Dijon |
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Blasonnement |
De gueules, au chef parti : au premier d'azur semé de fleurs de lis d'or et à une bordure componée d'argent et de gueules, au deuxième bandé d'or et d'azur de six pièces et à une bordure de gueules. |
Projet:Blasons |
Armes de la ville de Dijon :
Les armes de la ville étaient de gueules plain jusqu'en 1391, date à laquelle fut ajouté le chef aux couleurs du duc de Bourgogne Philippe II le Hardi.
Lorsque la ville reçut la Légion d'honneur en 1899, la croix, sans ruban, fut placée dans le champ de gueules. À partir de 1962, la décoration fut placée sous le blason.
[modifier] Origines
Les premières traces d'habitat remonteraient au Néolithique (site des Lentillières).
[modifier] Antiquité
Une bourgade s'est d'abord développée avec la création, à la fin du Ier siècle, de la voie romaine dite d'Agrippa, qui reliait Chalon-sur-Saône à Langres. Au IIe siècle, cette agglomération prospérait déjà. Les vestiges retrouvés témoignent des activités commerciales et artisanales des habitants.
Au IIIe siècle, sous la menace des grandes invasions barbares, une étroite enceinte fortifiée, munie de trente-trois tours, fut construite pour protéger un périmètre très réduit de l'agglomération. Ce castrum gallo-romain de onze hectares protégeait sans doute certains édifices publics. Le nom Divio, d'où vient Dijon, apparaît tardivement, à l'époque mérovingienne. Il pourrait signifier, sans certitude, source sacrée, ou marché sacré.
[modifier] Moyen Âge
Au début du Ve siècle, les évêques de Langres s'installent à Dijon. Ils font élever des lieux de culte, notamment le monastère Saint-Bénigne sur le tombeau de ce saint. Au VIe siècle, dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours décrit cette ville comme un castrum aux solides murailles, élevé au milieu de terres fertiles. Il précise :
« Dijon a quatre portes, situées vers les quatre points du monde. Toute cette bâtisse est ornée en totalité de trente-trois tours ; les murs sont, jusqu’à la hauteur de vingt pieds, construits en pierres carrées, et ensuite en pierres plus petites. Ils ont en tout trente pieds de haut et quinze pieds d’épaisseur. J’ignore pourquoi ce lieu n’a pas le nom de ville : il a dans son territoire des sources abondantes ; du côté de l’occident sont des montagnes très fertiles, couvertes de vignes, qui fournissent aux habitants un si noble Falerne qu’ils dédaignent le vin de Châlons. Les anciens disent que ce château fut bâti par l’empereur Aurélien. »
Peu après l'an mil, l'abbé Guillaume de Volpiano fait élever dans l'abbaye de Saint-Bénigne, une rotonde abritant le tombeau de l'évangélisateur de la Bourgogne, qui suscite un pèlerinage important.
En 1031, le duc Robert Ier fait de Dijon la capitale du duché de Bourgogne.
En juin 1137, un grand incendie réduit Dijon en cendres. Les ducs reconstruisent alors une enceinte beaucoup plus large que la précédente, qui abritera la cité jusqu'au XVIIIe siècle. À la fin du XIIe siècle et au XIIIe siècle, Dijon s'orne de monuments de valeur : la Sainte-Chapelle, l'hôpital du Saint-Esprit, l'église Notre-Dame, etc.
Dijon connaît une période brillante sous les quatre ducs Valois de Bourgogne, qui règnent de 1363 à 1477. Elle est la capitale du duché de Bourgogne, ensemble d'États qui s'étendent jusqu'aux Pays-Bas. Le duc Philippe le Hardi fonde à Dijon sa nécropole dynastique, la chartreuse de Champmol, dont il fait un foyer d'art.
Le duc Philippe le Bon reconstruit l'hôtel ducal et institue en 1432 la chapelle de son palais comme siège de l'ordre de la Toison d'or.
Le duc Charles le Téméraire ne vit pas à Dijon ; il échoue dans sa lutte contre le roi de France et meurt en 1477, laissant Louis XI annexer le duché. Le roi fait alors construire à Dijon un château, à l'emplacement de l'actuelle place Grangier, pour surveiller les habitants.
[modifier] Temps modernes
Après la réunion du duché à la couronne, Dijon reste la capitale de la Bourgogne et le siège des États de la province. En septembre 1513, les Suisses viennent l'assiéger et le gouverneur Louis II de La Trémoille ne peut les faire partir qu'en leur promettant 400 000 écus. Cette délivrance inespérée est attribuée à l'intercession de Notre-Dame de Bon-Espoir, statue conservée à l'église Notre-Dame.
Le parlement de Bourgogne, transféré de Beaune à Dijon, fait de la cité une ville parlementaire, où la noblesse de robe édifie des hôtels particuliers. Après la Contre-Réforme, de nouvelles églises et chapelles de monastères sont construites. Un roi de France, peut-être Henri IV, aurait qualifié Dijon de « ville aux cent clochers ». La cité connaît une activité commerciale non négligeable liée notamment à l'exploitation viticole. Le XVIIIe siècle est une nouvelle période de prospérité pour Dijon, qui accueille en 1722 une faculté de droit. En 1731, la ville devient le siège d'un évêché.
[modifier] Époque contemporaine
La Révolution fait passer Dijon du rang de capitale provinciale à celui de chef-lieu de département. Plusieurs monuments remarquables sont détruits : chartreuse de Champmol, rotonde de Saint-Bénigne ; d'autres sont endommagés, comme Saint-Bénigne et Notre-Dame, dont les portails sont martelés. La Sainte-Chapelle disparaît en 1802.
L'exploitation du charbon et du fer au Creusot, l'achèvement du canal de Bourgogne en 1833 rendent à Dijon une certaine importance économique. En 1851 est inaugurée la ligne de chemin de fer reliant Dijon à Paris, Lyon et Marseille. Dès lors, Dijon se développe rapidement : le quartier de la gare se peuple ; les faubourgs se construisent.
Le 30 octobre 1870, soldats et mobilisés tentent de défendre la ville contre les Prussiens. Sans artillerie, ils doivent se rendre à la fin de la journée. Le 26 novembre 1870, Garibaldi, à la tête de « l'armée des Vosges », ne peut reprendre Dijon et doit faire retraite. Mais, du 21 au 23 janvier 1871, ses troupes défendent la ville avec succès, et un drapeau poméranien est même pris le 23 janvier.
La place du 30 octobre et l'avenue du Drapeau rappellent ces faits d'armes. En 1899, la ville reçoit la Légion d'honneur pour sa résistance.
Après la guerre, la place de Dijon retrouve un rôle stratégique : des casernes et un arsenal sont édifiés. La ville se développe en rasant ses remparts, remplacés par de grands boulevards. Le château construit par Louis XI est détruit lors de ces aménagements. De nombreux équipements publics et privés sont réalisés : écoles, grands magasins, grands hôtels, lieux de culte...
La Première Guerre mondiale ne cause pas de dommage architectural à Dijon. La ville reprend son essor dans l'entre-deux-guerres, durant lequel des quartiers résidentiels se construisent.
Occupée en juin 1940 par l'armée allemande du IIIe Reich, Dijon est libérée par les troupes françaises le 11 septembre 1944 et sort de l'épreuve sans destruction autre que celle de la gare.
Le chanoine Kir, maire de Dijon de 1945 à 1968, dote la ville d'un lac artificiel inauguré en 1964. Sous son mandat se crée également un vaste campus universitaire à Montmuzard, sur près de cent hectares. Avec l'essor économique des Trente glorieuses, la surface urbanisée de l'agglomération double.
[modifier] Économie
Quatre secteurs sont particulièrement bien représentés à Dijon, l’électrique-électronique, la mécanique, l’agro-alimentaire, et la chimie-pharmacie. La création du pôle de compétitivité Vitagora autour du goût, de la nutrition, de l’innovation alimentaire et de la santé, souligne la propension de Dijon à mettre en place des projets d’excellence aux débouchés réels. Une démarche dynamique et stratégique, issue d’un partenariat fort entre tous les acteurs économiques, la ville, le Grand Dijon et l’université.
L'université de Bourgogne regroupe près de 30 000 étudiants. C’est le premier employeur en recherche de la région, qui, avec ses 1 900 enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs et techniciens, est capable d'intervenir dans les secteurs les plus divers. D'autres écoles implantées au cœur de la ville disposent d'une solide réputation internationale, Sciences Po Dijon (antenne de la prestigieuse école parisienne), l’Établissement national d'enseignement supérieur agronomique de Dijon (ENESAD), l’École nationale supérieure de biologie appliquée à la nutrition et à l’alimentation (ENSBANA) et l'Ecole Supérieure de Commerce Dijon Bourgogne(ESC), toutes trois membres de la Conférence des grandes écoles, l’école nationale supérieure d'arts et métiers, l’école nationale des greffes, l’école de notariat, l’école nationale des Beaux-Arts ou encore le conservatoire national de musique, de danse, et d'art dramatique.
Ces atouts font de la métropole dijonnaise le premier bassin de vie et d'emploi en Bourgogne. L’implantation en 2005 de l’enseigne suédoise Ikea souligne l'attractivité du territoire dijonnais.
[modifier] Administration
[modifier] Vie politique
Histoire de la municipalité
La ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins, dès l’époque de la naissance de la féodalité. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu. A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle. Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants. En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Liste des maires de Dijon :
Quelques maires dijonnais célèbres :
- Hugues Aubriot : alors bailli de Dijon, il sera par deux fois imposé comme gouverneur de la ville en lieu et place du maire élu (1364 et 1366), avant de poursuivre sa carrière sous Charles V et de devenir prévôt de Paris (1367-1381).
- Guillaume Royhier et Jacques Laverne : maires élus plusieurs fois à la fin du XVIe siècle (la charge était alors annuelle) et Ligueurs résolus, ils agirent avec sévérité contre les citadins partisans du roi de Navarre, futur Henri IV. Laverne est décapité à Dijon en 1594.
- Bénigne Frémiot (1595-1597) : également président du Parlement, il soutient Henri IV lors des guerres de la Ligue.
- Marc-Antoine Millotet (1650-1651) puis (1652-1654) : maire soutenu par le peuple, mais en opposition avec le duc d'Épernon, gouverneur, qui refuse son élection, il finit par imposer son retour en 1652.
- Simon Fournier-Faucher : (1900-1904)
- Gaston Gérard : (1919-1935)
- Le chanoine Félix Kir : (1945-1968)
- Jean Veillet : (1968-1971)
- Robert Poujade : (1971-2001)
- François Rebsamen : depuis 2001
[modifier] Découpage administratif
Dijon est divisé en 8 cantons :
- Le 1er canton est formé d'une partie de Dijon et des communes de Bretigny, Brognon, Clénay, Orgeux, Ruffey-lès-Echirey, Saint-Apollinaire, Saint-Julien et Varois-et-Chaignot (29 512 habitants)
- Le 2e canton est formé d'une partie de Dijon et des communes d'Arc-sur-Tille, Bressey-sur-Tille, Chevigny-Saint-Sauveur, Couternon, Crimolois, Quetigny, Remilly-sur-Tille et Sennecey-lès-Dijon (37 848 habitants)
- Le 3e canton est formé d'une partie de Dijon (21 440 habitants)
- Le 4e canton est formé d'une partie de Dijon et d'une partie de Chenôve (18 956 habitants)
- Le 5e canton est formé d'une partie de Dijon et des communes de Corcelles-les-Monts, Flavignerot, Fleurey-sur-Ouche, Lantenay, Pasques, Prenois et Velars-sur-Ouche (28 960 habitants)
- Le 6e canton est formé d'une partie de Dijon (22 925 habitants)
- Le 7e canton est formé d'une partie de Dijon (23 163 habitants)
- Le 8e canton est formé d'une partie de Dijon (19 532 habitants)
[modifier] Enseignement
[modifier] Collèges
- Collège Gaston Bachelard
- Collège Carnot
- Collège Champollion
- Collège Clos de Pouilly
- Collège Roland Dorgelès
- Collège Henry Dunant
- Collège privé La maîtrise de la cathédrale
- Collège des Lentillères
- Collège André Malraux
- Collège Montchapet
- Collège du Parc
- Collège Marcelle Pardé.
- Collège Jean-Philippe Rameau
- Collège Gaston Roupnel
- Collège privé Saint-Francois de Sales
- Collège privé St-Joseph Ste Ursule
- Collège privé Saint-Michel
[modifier] Lycées
- Lycée privé Les Arcades
- Lycée Carnot
- Lycée Le Castel
- Lycée Gustave Eiffel
- Lycée Hippolyte Fontaine
- Lycée Charles de Gaulle
- Lycée des Marcs-d'Or
- Lycée Montchapet
- Lycée privé Notre-Dame
- Lycée privé Saint Bénigne
- Lycée et collège privé Saint-Joseph
- Lycée Simone Weil
[modifier] Santé
Dijon accueille un SAMU, un centre hospitalier universitaire et plusieurs cliniques : clinique Sainte-Marthe, clinique Drevon, et d'autres dans la proche agglomération. On trouve aussi dans les nouveaux quartiers un pôle médical comme le Point médical ou le futur centre de Valmy.
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Monuments et lieux touristiques
Dijon dispose de l’un des premiers secteurs sauvegardés de France, avec 97 hectares de monuments classés et remarquablement conservés. Reconnu internationalement, son patrimoine s'est bâti au fil des siècles, et continue de se construire aujourd'hui. Le « vieux Dijon » ou centre historique conserve d'innombrables maisons anciennes, hôtels parlementaires, maisons bourgeoises mais aussi demeures plus modestes qui donnent un charme incomparable aux rues du centre ville. La création d'un secteur sauvegardé, la réfection progressive de la plupart des demeures historiques et le développement d'une zone piétonne en constante extension depuis les années 1970, permettent aujourd'hui aux Dijonnais comme aux visiteurs d'un jour de profiter de ce riche patrimoine.
- Le Palais des ducs et des États de Bourgogne accueille aujourd'hui le musée des Beaux-Arts et la mairie.
- La cathédrale Saint-Bénigne, construite aux XIIIe et XIVe siècles, abrite dans sa crypte, seul vestige d'une rotonde romane détruite en 1792, le tombeau du martyr éponyme, évangélisateur de la Bourgogne. L'édifice, autrefois abbatiale, était entouré de bâtiments dont subsiste l'ancien dortoir des Bénédictins, qui abrite le musée archéologique.
- L'église Saint-Philibert de Dijon, aujourd'hui en très mauvais état structurel, est située à quelques pas au sud-est de la cathédrale. Elle est reconnaissable par son clocher en pierre.
- L'église Notre-Dame, du XIIIe siècle, chef-d'œuvre du gothique bourguignon, est unique dans l'architecture gothique française. Elle abrite la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir, ancienne Vierge noire. Sa façade occidentale est ornée de nombreuses gargouilles décoratives restituées au XIXe siècle par sept sculpteurs parisiens. L'amorce de sa tour sud supporte le Jacquemart, horloge à quatre automates[3]. La chapelle de l'Assomption toute proche abrite l'Assomption de Jean Dubois, mais n'est pas ouverte au public. Les Dijonnais ont coutume de caresser la chouette sculptée sur le contrefort d'une chapelle de Notre-Dame.
- L'église Saint-Étienne de Dijon est le plus ancien lieu de culte du castrum dijonnais. Abbaye de chanoines réguliers au Moyen Âge, cathédrale en 1731, désaffectée à la Révolution, elle est aujourd'hui occupée par la chambre de commerce et le musée Rude.
- La chapelle de l'hospice de la charité possède un autel à dais de présentation qui est une magnifique composition baroque en bois doré due au sculpteur Jehan Maitrier.
- De l'ancienne Chartreuse de Champmol subsistent le puits de Moïse, sculpté par Claus Sluter à la fin du XIVe siècle, et le portail de la chapelle.
- La porte Guillaume, située place Darcy, s'élève à l'emplacement d'une porte fortifiée des remparts de la ville. Elle fut érigée en 1788 par Caristie en l'honneur du prince de Condé. Le rempart de Dijon a laissé malheureusement peu de traces : le train passe sur l'ancien rempart dit "de la Miséricorde". Rue de l'Hôpital, on voit encore (en bien triste état) le bastion de Guise, qui constituait l'angle sud-ouest du rempart ; rue de Tivoli et rue Berlier, deux pans de murs sont également encore préservés.
- Les toits bourguignons originaux, composés de tuiles vernissées multicolores, égayent plusieurs bâtiments du centre ville (hôtel de Vogüé, maison Aubriot notamment).
- L'église du Sacré-Cœur de Dijon date des années 1930.
- Les méridiennes, indiquant le midi solaire vrai. L'une se trouve rue de la Liberté, une autre sur la façade du Palais des Ducs, une troisième à l'intérieur de la tour Philippe le Bon. On peut observer le midi solaire vrai sur ces méridiennes aux heures légales données par le tableau ci-dessous[4] :
Heure du midi vrai à Dijon | Janv | Fev | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc |
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le 1er | 12h43 | 12h54 | 12h52 | 13h44 | 13h37 | 13h38 | 13h44 | 13h46 | 13h40 | 13h30 | 12h24 | 12h29 |
le 10 | 12h47 | 12h54 | 12h50 | 13h41 | 13h36 | 13h39 | 13h45 | 13h45 | 13h37 | 13h27 | 12h24 | 12h33 |
le 20 | 12h51 | 12h54 | 12h48 | 13h39 | 13h36 | 13h41 | 13h46 | 13h43 | 13h33 | 13h25 | 12h26 | 12h38 |
- Dijon est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs avec distinction Grand Prix en 2007 au concours des villes et villages fleuris.
[modifier] Culture
Dijon œuvre à la valorisation et à l’enrichissement de son patrimoine. La ville a consacré en 2007 environ 54 millions d'euros à la culture, sur un budget total avoisinant 250 millions d'euros[5]. L’auditorium à l'acoustique exceptionnelle, les huit musées – entièrement gratuits – dont celui des Beaux-Arts, qui se classe dans les premiers de France de par l'importance de ses collections[6], les théâtres et salles de spectacle, les structures comme La Vapeur, dénicheuse de nouveaux talents, les galeries d'art, les cinémas – bientôt un nouveau multiplexe –, les bibliothèques municipales, le conservatoire national de musique, les parcs et jardins – 745 m² de verdure soit 49 m² par habitant –, un planétarium et une nouvelle médiathèque interquartiers sont autant d’éléments qui participent à la mise en valeur et à la richesse de la cité.
[modifier] Musées
- Le musée des Beaux-Arts de Dijon est installé dans le Palais des ducs de Bourgogne. Dans la « salle des gardes » sont exposés les tombeaux des ducs Philippe le Hardi et Jean sans Peur, provenant de la chartreuse de Champmol. Les autres salles renferment des collections de peinture et de sculpture allant du Moyen Âge à l'époque contemporaine.
- Le musée archéologique occupe une partie des anciens bâtiments de l'abbaye Saint-Bénigne et détient des pièces provenant des fouilles régionales. La collection lapidaire gallo-romaine et les bois provenant du sanctuaire des sources de la Seine sont de tout premier ordre.
- Le musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin renferme des reconstitutions de scènes quotidiennes et d'anciens magasins dijonnais. Une partie est réservée aux enfants célèbres de Dijon.
- Le musée d'art sacré, installé dans l'ancienne église des Bernardines, présente d'intéressantes collections liturgiques et un morceau de sculpture magistrale : la Visitation, provenant du couvent du même nom, aujourd'hui détruit.
- Le musée Magnin occupe l'ancien hôtel Lantin. Il renferme une magnifique collection de tableaux et de meubles réunie par les Magnin, une famille d'amateurs.
- Le musée François Rude, situé dans le transept de l'ancienne église Saint-Étienne, abrite les moulages de diverses statues de François Rude, et donne accès à l'abside de l'église ; on peut y observer des restes de l'ancien castrum, enceinte gallo-romaine de Dijon.
- Le muséum - jardin des Sciences, dont les bâtiments se trouvent parmi les collections botaniques du jardin de l'Arquebuse.
- Le musée de la moutarde de Dijon, situé sous l'usine Amora, appartient au groupe Unilever.
[modifier] Salles de spectacles
Les principales salles de spectacle de Dijon sont un Zénith jaugeant 7 800 places au maximum, l'auditorium, une merveille en terme d'acoustique et de design intérieur, qui compte 1 600 places assises et le grand théâtre, construit au début du XIXe siècle sur l'emplacement de la Sainte-Chapelle. De nombreuses salles de moindre taille existent, comme la Vapeur (600 places environ), le Parvis Saint-Jean qui occupe l'église Saint-Jean désaffectée, le théâtre Mansart près du campus universitaire, l'Atheneum au cœur du campus ou encore le théâtre des Feuillants. De petites structures privées couvrent en outre de nombreux styles de théâtre et de musique.
[modifier] Cinémas
La ville de Dijon compte cinq cinémas, plus un multiplexe dans l'agglomération.
Au centre ville :
- Le Darcy : 6 salles
- L'ABC (5 salles) est un cinéma qui a pour spécificité de diffuser des programmes pour enfants.
- L'Olympia : anciennement cinéma Gaumont (6 salles), racheté par le groupe qui possède déjà Le Darcy et l'ABC. Rouvert depuis le 5 décembre 2007 en multiplexe de 10 salles. Cette extension a été possible grâce au rachat d'un autre cinéma situé à proximité (La Grande Taverne) fermé depuis plusieurs années.
- L'Eldorado est un cinéma qui a pour spécificité de diffuser des films d'art et d'essai. Autre spécificité : les diffusions en VO.
- Le Devosge, 5 salles. Diffusion en VO
À Quetigny (dans l'agglomération dijonnaise) :
- Le Cap-vert est un multiplexe de 12 salles, dont le propriétaire possède également le Devosge.
[modifier] Bibliothèque municipale
La ville de Dijon comporte 8 bibliothèques principales:
- La bibliothèque d'Étude
- La bibliothèque Adultes Centre-ville
- La bibliothèque Enfants Centre-ville
- La médiathèque Champollion
- La bibliothèque de Fontaine-d'Ouche
- La bibliothèque de la Maladière
- La bibliothèque Mansart
- La bibliothèque du Port du Canal
Dijon possède aussi un bibliobus qui se déplace tous les jours de la semaine dans la ville.
[modifier] Dijonnais célèbres
[modifier] Politique
- Jean sans Peur (1371-1419), duc de Bourgogne de 1404 à 1419 ;
- Philippe le Bon (1396-1467), duc de Bourgogne de 1419 à 1467 ;
- Charles le Téméraire (1433-1477), duc de Bourgogne de 1467 à 1477 ;
- Charles Gravier, comte de Vergennes (1717-1787), homme d'État, secrétaire d'État aux affaires étrangères sous Louis XVI ;
- Louis-Bernard Guyton-Morveau (1737-1816), chimiste et homme politique sous la Révolution ;
- Le chanoine Kir (1876-1968), maire de Dijon de 1945 à 1968. Il est né et repose à Alise-Sainte-Reine. Issu d'une famille d'origine alsacienne, il a marqué l'histoire dijonnaise de sa forte personnalité ;
- Gaston Gérard (1878-1969), homme politique ;
- Robert Poujade (Moulins, 1928), maire de Dijon de 1971 à 2001 et ministre de l'Environnement ;
- François Rebsamen (1951), maire de Dijon depuis 2001.
- Voir aussi la liste des maires de Dijon.
[modifier] Religion
- Bernard de Clairvaux (1090-1153), saint Bernard, moine fondateur de l'ordre cistercien de Clairvaux. Il est né à Fontaine-lès-Dijon, dont son père était seigneur ;
- Jeanne-Françoise Frémyot, dite Jeanne de Chantal (1572-1641), fondatrice de l'ordre de la Visitation ;
- Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), écrivain et orateur sacré, évêque de Meaux (dit "L'aigle de Meaux"), né dans une maison de l'actuelle place Bossuet.
[modifier] Littérature et philosophie
- Bernard de La Monnoye : poète et homme de lettres, né rue du Bourg ;
- Hilaire de Longepierre : XVIIe siècle auteur dramatique ;
- Prosper Jolyot de Crébillon : XVIIe siècle auteur dramatique ;
- Gabrielle Suchon : XVIIe siècle philosophe et moraliste ;
- Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), orateur, écrivain ;
- Charles de Brosses : (1709-1777) parlementaire et homme de lettres ;
- Alexis Piron : XVIIIe siècle auteur dramatique et poète, né rue Piron ;
- Edme Beguillet : XVIIIe siècle avocat, écrivain (mort en 1786) ;
- Aloysius Bertrand : (1807-1841), originaire du Piémont, poète ;
- Stéphen Liégeard (1830-1925), écrivain, avocat, sous-préfet, créateur du terme Côte d'Azur ;
- Maurice Blondel : (1861-1949), philosophe ;
- Henri Vincenot : (1912-1985), écrivain ;
- Chantal Gevrey : (née en 1942), écrivain ;
- Camille Laurens : (née en 1957), écrivain.
[modifier] Art
Architectes
Peintres
- Jean-Baptiste Lallemand (1716-1803) ;
- Charles Balthazar Julien Fevret de Saint-Memin (1770-1852) portraitiste au physionotrace ;
- Claude Hoin (1750-1817) ;
- Paul Jourdy (1805-1856) ;
- Alphonse Legros (1837-1911) ;
- André Claudot (1892-1982) ;
- Jean Bertholle (1909-1996) ;
- Maurice Boitel (1919-2007).
Sculpteurs
- François Rude (1784-1855) ;
- François Jouffroy (1806-1882) ;
- Mathurin Moreau (1822-1912) ;
- Georges Diebolt (1816-1861), qui a sculpté au pont de l'Alma à Paris, le Zouave et le Grenadier, cette dernière statue ayant été transportée à Dijon, au bord du lac Kir ;
- Auguste Moreau (1834-1917) ;
- Hippolyte Moreau est un sculpteur français, né à Dijon en 1832.
Acteurs
Musiciens
- Jean-Philippe Rameau (1683-1764), compositeur, organiste, théoricien et claveciniste, né rue Vaillant ;
- Yves Jamait (né en 1961), chanteur, auteur, compositeur de variété française. Rend hommage à Dijon dans la chanson éponyme ;
- Damien Saez, chanteur, compositeur de rock et chanson française. Il a passé une grande partie de sa jeunesse à Dijon. Le titre J'veux m'en aller serait inspiré par le Lycée Carnot ;
- Vitalic (alias Pascal Arbez, né en 1976) ainsi que son label, Citizen Records, qui siège rue de Bel Air ;
- Hubert-Félix Thiéfaine, auteur-compositeur-interprète de rock et chanson française, gravite depuis les années 1980 entre le Jura et la capitale bourguignonne et les bureaux de ses sociétés de production et management sont basés à Dijon.
[modifier] Science
- François Chaussier : XVIIIe siècle célèbre médecin ;
- Claude Navier : XVIIIe siècle ingénieur et physicien ;
- Gustave Eiffel : XIXe siècle ingénieur et industriel métallurgiste ;
- Pierre Clerget : XIXe siècle pionnier de l'aviation ;
- Henry Darcy : XIXe siècle hydraulicien ;
- Félix Billet : XIXe siècle doyen de la faculté des sciences ;
- Hippolyte Fontaine: XIXe siècle industriel et inventeur avec Zénobe Gramme de la dynamo ;
- Jules Richard : XIXe siècle, professeur au lycée de Dijon, auteur du paradoxe du même nom (1905) en théorie des ensembles.
[modifier] Militaire
- Jean-Baptiste Vaillant (1790-1872), ministre, maréchal de Napoléon III;
- Albin Roussin (1781-1854), amiral, ministre de la marine, sénateur.
[modifier] Sport
- Jean-Marc Boivin : alpiniste français ;
- Stéphanie Bouvier : patineuse de vitesse, championne d'Europe 2007 ;
- Assia El Hannouni : athlète handisport (1981) ;
- Jérôme Golmard : joueur de tennis ;
- Sophie Moniotte et Pascal Lavanchy : patinage artistique ;
- Philippe Raymond : marathonien ;
- Virginie Razzano : joueuse de tennis ;
- Véronique Rolland-Pecqueux : handballeuse emblématique de l'équipe de France féminine, championne du Monde 2003 ;
- Mathias Lageneste : vice-champion de France de natation synchronisée en 2004, champion de France 2006 ;
- Matthieu Aubry : joueur de tennis ;
[modifier] Médias
- Denis Brogniart : journaliste sportif sur TF1. Présentateur de Koh-Lanta et de Formule 1 ;
- Simon Astier : acteur et scénariste ;
- Alban Lenoir : acteur et scénariste ;
- Laurent Grivel : auteur, parolier, scénariste. Instigateur du projet de chaîne bourguignonne touristique par satellite TR7. Ancien membre du groupe Les Abonnés, il a été dans le courant des années 80 (85 et 86) le boyfriend d'une célèbre chanteuse française.
[modifier] Gastronomie
- Dijon se veut une capitale de la gastronomie, avec sa foire internationale et gastronomique qui se tient chaque année à l'automne, et dont un pays est hôte d'honneur et la Biennale internationale des arts culinaire (BIAC).
- Dijon est la capitale administrative d'une des régions vinicoles les plus connues au monde, la Bourgogne. C'est toutefois Beaune qui est la capitale du vin de Bourgogne.
- Dijon est la capitale de la moutarde, dont la qualité est due au sol calcaire de la région, qui produit des graines de moutarde particulièrement fortes. Le verjus de Bourgogne, qui entre dans la fabrication de la moutarde de Dijon, permet aussi de développer l'essence et le piquant de la graine.
Spécialités gastronomiques :
- Le pain d'épices
- Les escargots de Bourgogne
- La truffe de Bourgogne
- Le bœuf bourguignon
- La fondue bourguignonne
- Les oeufs en meurettes
- Le poulet à la Gaston Gérard
- Les vins de Bourgogne
- Le cassis de Dijon avec lequel est fabriquée la crème de cassis.
- Le Kir (apéritif blanc cassis)
[modifier] Jumelages
Du fait notamment de sa situation au carrefour de l'Union Européenne, Dijon bénéficie d’une longue tradition d’échanges:
- Cluj-Napoca (Roumanie)
- Dallas (États-Unis)
- Mayence (Allemagne) depuis 1957
- Opole (Pologne)
- Pécs (Hongrie)
- Reggio nell'Emilia (Italie)
- Skopje (République de Macédoine)
- Volgograd (Russie)
- York (Royaume-Uni)
[modifier] Sport
Les sportifs disposent de nombreuses infrastructures, stades, gymnases, courts de tennis, piscines – dont bientôt une piscine olympique – patinoire, bowlings, parcours de santé dans les parcs péri-urbains, circuit automobile de Dijon-Prenois, golfs ou encore centres hippiques. Des lieux d’entraînement et de compétition à la hauteur des résultats sportifs des Dijonnais, que ce soit en football avec le DFCO, en basket avec la JDA, en rugby avec le Stade Dijonnais (SDCO), en hand-ball avec le CDB mais également en gym, en hockey avec le CPHD, en athlétisme avec le DUC, en badminton avec le BCD, etc.
Cet engouement pour le sport s'est même traduit par la troisième place de Dijon au classement des villes les plus sportives de France, établi par L'Équipe magazine, dans son supplément du 6 octobre 2007, après Toulouse et Montpellier. Les cinq thèmes qui ont prévalu au classement étaient le haut niveau, le sport accessible à tous, les équipements, la volonté et le budget.
[modifier] Vie militaire
La place de Dijon
Au lendemain de la défaite traumatisante de 1870-1871, Dijon est choisie pour constituer une place militaire de deuxième ligne dans le système défensif "Séré de Rivières", entre celles de Langres et de Lyon, en arrière de celle de Besançon. Un ensemble de 6 forts ceinture donc l'agglomération dijonnaise entre 1875 à 1883 auxquels s’ajoutent quelques redoutes et batteries mais aussi, à l’intérieur même des limites communales, un arsenal et des poudrières. Jamais véritablement étoffée, cette position n'a pas servie comme elle le devait lors des deux derniers conflits mondiaux. Aujourd’hui, les différents sites de cet ensemble ont perdu leur usage militaire : ils sont pour la plupart en cours de réhabilitation.
Les casernements et autres bâtiments militaires
Au cours des deux derniers siècles, Dijon a abrité plusieurs casernements, dénommés "quartiers" ou "casernes" selon les unités militaires occupantes. Souvent installée à l'origine dans d'anciens monastères du vieux Dijon, puis, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, dans des lieux édifiés spécifiquement ("Avenue du Drapeau"), la garnison dijonnaise a été touchée par la réorganisation contemporaine des armées. Aujourd'hui, la plupart des bâtiments ont été réaffectés à un autre usage. Seule la caserne Vaillant conserve une activité conséquente. L'État-Major, lui, a longtemps été logé dans un ancien hôtel particulier du centre-ville : l'Hôtel d'Esterno. L'arsenal, les subsistances (Manutention) et des poudrières intégrées au système défensif de la ville (cf. "Place de Dijon") étendaient l'emprise militaire au sud de la commune. La gendarmerie, autrefois hébergée au centre, occupe maintenant le quartier Joffre au nord-est de la commune. Enfin, on signalera l'ancienne présence de l'hôpital militaire Hyacinthe-Vincent.
- Hôtel d'Esterno
- Caserne Vaillant
- Quartier Heudelet
- Quartier Junot
- La Manutention
- ...
Unités ayant tenu garnison à Dijon :
- État-Major de la 8e Région Militaire, 1939
- État-Major de la 15e Division d'Infanterie Motorisée, 1939
- État-Major de la 32e Brigade Contre-Avions, 1939
- 27e Régiment d'Infanterie, 1906, 1939
- 26e Régiment de Dragons, 1906
- 1er Régiment d'Artillerie, 1906
- 6e Régiment d'Artillerie Lourde Tractée, 1939
- 602e Régiment de Circulation Routière, ? - 1993
[modifier] Festivals et manifestations
[modifier] Culturels
- Salon Européen du Livre
- Salon des antiquaires de Dijon
- Salon de l'habitat
- Salon des Loisirs Créatifs
- Salon de l'étudiant
- Florissimo
- Entreprissimo
[modifier] Gastronomique
- Foire internationale et gastronomique
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
Éducation
- Université de Bourgogne
- École supérieure de commerce de Dijon
- Master GRH Dijon
- Établissement national d'enseignement supérieur agronomique de Dijon
Religion
Sport
- Dijon Football Côte d'Or
- Ducs de Dijon
- Circuit automobile de Dijon-Prenois
- Jeanne d'Arc Dijon Bourgogne
[modifier] Liens externes
- (fr) Ville de Dijon
- (fr) Office du tourisme de Dijon
- (fr) Le Grand Dijon
- (fr) Plan de Dijon
- (fr) Le Bestiaire du Square Henry Darcy, en 2004
- (fr) Site de Photos sur Dijon et ses alentours
- (fr) Historique de Dijon, photographies, biographies, hôtels, manifestations, cartes postales et forum.
- (fr) Collection de cartes postales anciennes sur Dijon de 1900 à nos jours
- (fr) Dijon en 1900
[modifier] Bibliographie
Ouvrages généraux sur Dijon
- Henri Chabeuf, Dijon. Monuments et Souvenirs, Dijon, 1894.
- Eugène Fyot, Dijon, son passé évoqué par ses rues, Dijon, 1928.
- Pierre Gras (ouvrage collectif), Histoire de Dijon, Privat, 1987, (ISBN 978-2708947238).
- Jean-François Bazin, Le Tout Dijon, Editions Cléa, 2003, (ISBN 978-2877475952).
[modifier] Notes
- ↑ Voir Grandes villes de France
- ↑ Dijon (Côte-d'Or - 21000) : climat
- ↑ Détails sur le Jacquemart
- ↑ Claude Garino, Cadrans solaires de Bourgogne, Éditions de l'Armançon, 2004, (ISBN 2844790666)
- ↑ Cf. le budget de la ville présenté par la section locale du PS
- ↑ Voir la fiche consacrée au Musée sur le site de la ville.