Amiens

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Amiens
Blason d'Amiens  Logo de la ville
Pays
drapeau de la France
     France
Région Picardie
(Chef-lieu)
Département Somme
(préfecture)
Arrondissement Amiens
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 8 cantons
Code Insee 80021
Code postal 80000
Maire
Mandat en cours
Gilles Demailly (PS)
16 mars 2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Amiens Métropole
Coordonnées
géographiques
49° 54′ Nord
         2° 18′ Est
/ 49.9, 2.3
Altitudes moyenne : 30 m
minimale : 14 m
maximale : 106 m
Superficie 4 946 ha = 49,46 km²
Population sans
doubles comptes
136 000 hab.
(2005)
Densité 2 740 hab./km²
Aire urbaine 270 000 hab.
Carte de localisation de Amiens

Amiens (IPA : /amjɛ̃/) est une commune française, chef-lieu du département de la Somme et la préfecture de la région Picardie.

Ses 136 234 habitants s'appellent les Amiénois. Le nom jeté des habitants est les maqueux d'gueugue (les mangeurs de noix).

Sommaire

[modifier] Héraldique

Armes d'Amiens

Les armes d'Amiens se blasonnent ainsi : « De gueules au lierre d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or »

Devise : « Liliis tenaci vimine jungor », ce qui signifie « Un lien puissant m'unit au lis ».

En 1991, la nouvelle municipalité formée autour de Gilles de Robien a conçu un nouveau logo, reprenant la fleur de lis et la feuille de lierre présentes sur le blason, placées côte à côte de couleur rouge sur un fond gris ou blanc, selon l'utilisation.

[modifier] Géographie

Amiens, capitale régionale de la Picardie est traversée par la Somme, fleuve au cours généralement très paisible, sauf lors d'exceptionnelles crues de plusieurs semaines (comme celle du printemps 2001). C'est également la préfecture de la Somme, un des trois départements (avec l'Aisne et l'Oise) de la région.

Amiens doit une partie de sa renommée à sa cathédrale gothique, l'une des plus vastes du monde.

Amiens s'est développé au niveau d'un rétrécissement naturel des hortillonnages dû à la présence au nord de la côte Saint-Pierre sur le tracé du fleuve. Cette butte est toujours observable, la Citadelle fut construite dessus et la Rue Saint-Pierre était un chemin légèrement incliné qui permettait de sortir de la ville par le nord. Au niveau de ce rétrécissement, un réseau de canaux étroits a permis la construction de ponts et d'édifices dont des filatures au Moyen Âge. Le canal de la Somme ne date lui que du début du XIXe siècle et le pont situé au pied de la citadelle a été construit après la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est autour des quartiers Saint-Leu, Saint-Maurice et de la partie plus administrative et civile de l'actuel centre-ville que la ville s'est développée depuis l'Antiquité.

Amiens est un nœud d'axes de communications entre :

On peut y accéder par la route (Amiens est située au croisement de l'A16 et de l'A29), et le train (ligne Paris-Boulogne).

En superficie, elle est la troisième commune de la Somme, après Crécy-en-Ponthieu et Hornoy-le-Bourg.

[modifier] Administration

[modifier] Période contemporaine

Depuis le 16 mars 2008, le maire d'Amiens est Gilles Demailly ; il a été élu avec 56,21 % des voix. Il est également président de la communauté d'agglomération Amiens Métropole.

[modifier] Cantons

Amiens est divisée en 8 cantons :

  • Le 1er canton (Amiens-Ouest) est formé d'une partie d'Amiens et des communes de Dreuil-lès-Amiens et Saveuse (21 188 habitants) ;
  • Le 2e canton (Amiens-Nord-Ouest) est formé d'une partie d'Amiens et des communes d'Argœuves et de Saint-Sauveur (14 434 habitants) ;
  • Le 3e canton (Amiens-Nord-Est) est formé d'une partie d'Amiens et de la commune de Rivery (18 506 habitants) ;
  • Le 4e canton (Amiens-Est) est formé d'une partie d'Amiens et des communes de Camon et de Longueau (24 118 habitants) ;
  • Le 5e canton (Amiens-Sud-Est) est formé d'une partie d'Amiens et de la commune de Cagny (24 596 habitants) ;
  • Le 6e canton (Amiens-Sud) est formé d'une partie d'Amiens (17 113 habitants) ;
  • Le 7e canton (Amiens-Sud-Ouest) est formé d'une partie d'Amiens et de la commune de Pont-de-Metz (19 645 habitants) ;
  • Le 8e canton (Amiens-Nord) est formé d'une partie d'Amiens et des communes d'Allonville, Poulainville et de Bertangles (18 209 habitants).

[modifier] Juridictions

Amiens est une ville marquée par une forte tradition judiciaire, avec la présence historique de sa Cour d'appel, ainsi que de toutes les juridictions de premier et deuxième degré de l'ordre judiciaire. La cour d'appel d'Amiens a compétence sur les trois départements de Picardie, soit neuf tribunaux de grande instance.

Plus récemment, Amiens est devenue le siège  :

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[2])
1851 1936 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
52 149 93 773 84 774 105 433 117 888 131 476 131 332 131 872 135 501 136 000
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Icône de détail Article détaillé : Samarobriva.

La prospérité de la cité la désigne aux premiers assauts des barbares, Alains, Vandales, Burgondes, qui s'emparent successivement d'Amiens.

[modifier] Moyen Âge

Au Ve siècle arrivent les Francs sous la conduite de Clodion le Chevelu. Mérovée y est élu roi par ses compagnons d'armes et élevé sur le pavois en signe du pouvoir qui lui est conféré.

859 : la ville est pillée par les Normands.

882 : nouvelle attaque des Normands qui prennent la ville et incendient la cathédrale.

Amiens bénéficie, vers 1095, d'une ébauche d'organisation municipale ; la commune est jurée en 1113 avec l’accord de l’évêque, et reconnue par la suite par le roi de France[3]. D’autres villes de la région (Beauvais, Cambrai, Laon, Noyon, Saint-Quentin) l’ont devancée sur le terrain des libertés municipales. Le dimanche des Rameaux 1115, le roi Louis VI le Gros est présent à Amiens, pour soutenir l'évêque Geoffroi et les habitants contre le comte Enguerrand de Boves qui refuse de reconnaître l'institution communale.

Réunie à la couronne en 1185, puis donné à la Bourgogne par le Traité d'Arras (1435), Amiens est acquise par Louis XI en 1477.

En 1218, La foudre détruit les archives de l'évêché et celles du chapitre, et anéantit la cathédrale qui avait été reconstruite après l'invasion des Normands.

Le 23 janvier 1264, Saint Louis rend un arbitrage, le Dit d'Amiens, dans un conflit opposant le roi d'Angleterre Henri III à ses barons révoltés.

En 1597 (11 mars), les Espagnols attaquent par surprise grâce à une technique proche du Cheval de Troie : les soldats du comte de Fuentes sont entrés dans la ville, déguisés en paysans. Ils s'emparent de la cité. Après six mois de siège, Henri IV reprend la cité, mettant fin à son autonomie de gestion.

[modifier] Époques moderne et contemporaine

[modifier] Jusqu'au XXe siècle

Amiens est réputée au XVIIIe et XIXe siècle pour ses textiles dont le célèbre velours d'Amiens. La famille Cosserat est alors une des plus grandes familles de l'industrie textile amiénoise.

Le 25 mars 1802, le Royaume-Uni et la France signent à la mairie d'Amiens un traité de paix qui met un point final à la deuxième coalition européenne contre la France.

Durant le XIXe siècle siècle, Amiens tire profit du développement de l'industrie. La ville s'étend et se modernise. Les remparts sont démontés pour laisser place à de larges boulevards qui ceinturent le centre-ville. Sur les parcelles des Hospices d'Amiens, éloignés des faubourgs de Saint-Honoré et Saint-Acheul, nait le quartier Henriville. La rue de la République est créé est devient la rue du pouvoir et du savoir, avec l'érection de la bibliothèque municipale et du musée de Picardie, ainsi que l'installation de la Préfecture.

La première ligne de chemin de fer passant par Amiens est construite en 1848 : elle permet de relier la ville à Boulogne-sur-Mer. Certains anciens fossés jouxtant les remparts sont utilisés pour le passage de voies de chemin de fer. Ce progrès modifie la géographie de la ville, qui tourne désormais le dos à la Somme, à l'instar de l'Hôtel de ville qui transfère son entrée de la place au fil, vers l'actuelle rue des Trois cailloux.

En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la Somme est envahie par les Prussiens, et Amiens occupée, tandis que la citadelle résiste quelques jours de plus.

[modifier] le XXe siècle

En 1906, la CGT y tient un congrès historique, qui élabore la Charte d'Amiens.

[modifier] La première guerre mondiale

Amiens connaît des dégâts lors des deux guerres mondiales. Ville de l'immédiat arrière-front en 1914-1918, la ville subit une courte occupation en septembre 1914. De 93 000 habitants à l'entrée en guerre, la population passe à 110 000 pendant le conflit du fait de la présence des troupes alliées. Population et industries subissent de lourdes privations (gaz, charbon, pain…), qui engendrent plusieurs grèves, vingt-cinq rien que pour l'année 1917. Face aux bombardements réguliers, la municipalité met en place dès 1915 la protection des monuments historiques, comme la cathédrale. Fin mars 1918, une vague de bombardements intense détruit la gare du Nord, les Nouvelles Galeries et la Halle aux blés, entraîne l'évacuation de la population, et de la municipalité qui se réfugie à Neufchâtel-en-Bray. À la fin de la Première Guerre mondiale, on dénombre 7 000 maisons détruites et 3 000 endommagées, auxquelles s'ajoutent les pillages[4].

Un plan de reconstruction est engagé par Louis Duthoit, remplacé en 1921. L'État rejette en 1924 la demande de la municipalité de dommages de guerre. Une reconstruction moins ambitieuse débute en 1925, dont témoignent quelques façades art déco.

[modifier] La seconde guerre mondiale

La reconstruction du centre-ville, déjà fortement touché en 1918, n'est pas terminée, que la ville est à nouveau rasée par les nombreux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, en 1940. Le quartier bourgeois d'Henriville, le pittoresque quartier populaire de Saint-Leu, aujourd'hui réhabilité, et la cathédrale sont épargnés. En 1942, les premiers plans de reconstruction sont échafaudés par les gradés allemands, et par Pierre Dufau. En 1944, l'aviation britannique vise la prison lors de l'opération Jéricho, puis les voies ferrées. Amiens sort du conflit détruite à 60 %.

[modifier] L'après-guerre

La ville est reconstruite sur les plans de Pierre Dufau : son plan de reconstruction et d'aménagement est adopté dès juillet 1942. Il repose sur la volonté d'améliorer la circulation par l'élargissement des rues et la densification des îlots. La place Gambetta est aménagée par l'architecte Alexandre Courtois, la place de la gare est conçue par Auguste Perret, comprenant sa fameuse Tour, Dufau se concentrant quant à lui sur la place du Marché et la place de la cathédrale[5].

Le vent de contestation qui souffle sur la France et dans le monde à la fin des années 1960, touche également Amiens. D'abord, une manifestation opposée à la Guerre du Vietnam est organisée le 21 octobre 1967. Ensuite, alors que la Maison de la Culture avait accueilli le ministre de l'Éducation nationale Alain Peyrefitte en mi-mars 1968, à l'occasion d'un colloque sur l'éducation, les étudiants amiénois emboitent le pas des événements parisiens en défilant les 6 et 7 mai. Les ouvriers de la Somme rejoignent le mouvement de contestation le 17, tandis que le lendemain, les cheminots de Longueau bloquent les aiguillages. Les ouvriers de Férodo occupent leur usine à partir de 20 mai pour cinq semaines. Sans connaître d'affrontements comparables aux nuits parisiennes, la ville est rapidement paralysée : l'absence de collecte des déchets ménagers donne aux rues des odeurs nauséabondes, et le département est à court d'essence à partir du 22. Face à ce mouvement de gauche, l'extrême-droite ne reste pas absente : alors que des militants avaient lancé un engin explosif sur la permanence communiste de la ville le 23 décembre 1967, des membres d'Occident s'opposent aux étudiants le 21 mai, devant le cinéma Picardy. Dans la nuit du 27 au 28 mai, les étudiants tentent de prendre la Maison de la Culture. Au lendemain de l'allocution de De Gaulle, ses partisans amiennois défilent le 31 mai, tandis que la reprise s'engage la semaine suivante. La Loi Faure promulguée, l'Université d'Amiens est créée le 26 octobre suivant[6].

[modifier] Depuis les années 1970

Dans les années 1970, la ville achète peu à peu les maisons du quartier Saint-Leu et le rénove dans les années 1980. Dans les années 1990, le parc Saint-Pierre est réaménagé et une partie l’université de Picardie s'installe dans de nouveaux bâtiments, au pied de la cathédrale, tandis que le quartier nord fait l'objet d'aménagements importants. Ces quinze dernières années, la ville s'est également développée à travers le quartier de la Vallée des vignes.

En 2008 est toujours en cours un vaste programme de réaménagement du quartier de la gare, initié en 2006[7].

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Autres personnalités liées à la ville

[modifier] Le tourisme à Amiens

Vue d'Amiens du rond-point de Grace. Outre la cathédrale, on remarque le beffroi ainsi que l'église saint Germain sur la gauche.
Vue d'Amiens du rond-point de Grace. Outre la cathédrale, on remarque le beffroi ainsi que l'église saint Germain sur la gauche.

La position d'Amiens en fait une destination intéressante pour un week-end ou quelques jours, depuis Paris, Lille ou Bruxelles. D'autres touristes profitent de visiter la ville en même temps que la baie de Somme. Amiens bénéficie du label des « Villes et Pays d'Art et d'Histoire » depuis 1992. Dans ce cadre, l'animateur du patrimoine organise un certain nombre de visites guidées à thèmes destinées à un public adulte mais aussi aux enfants, avec des ateliers pédagogiques. Un circuit balisé permet une visite indépendante de la ville : des panneaux commentent les lieux et les édifices remarquables, à travers des explications et des illustrations fonctionnelles. Les principales curiosités qui suscitent un intérêt touristique sont la cathédrale, le centre-ville, la Maison de Jules Verne, la Tour Perret, le Musée de Picardie, ainsi que les quartiers Saint-Leu et Saint-Maurice.

[modifier] Architecture

[modifier] Habitat

La maison traditionnelle des faubourgs est l'amiénoise, en brique et à un étage. L'amiénoise simple comprend une fenêtre au rez-de-chaussée et à l'étage, la double deux fenêtres à chaque niveau. Elle est construite sur une parcelle de quelques mètres de large mais est en revanche très profonde, formant des cœurs d'ilots verts et des quartiers peu denses.

Dans la basse ville, les façades utilisent largement le bois, en colombages ou en bardage. Les bâtiments officiels ou hôtels particuliers utilisent régulièrement des façades en brique sur un socle en grès, agrémentées de pierre pour les encadrements de fenêtres et de portes. Le quartier des chanoines présente des façades exclusivement en pierre.

[modifier] Monuments et bâtiments remarquables

[modifier] Notre-Dame d'Amiens

Cathédrale d'Amiens
Cathédrale d'Amiens
Icône de détail Article détaillé : Notre-Dame d'Amiens.

La ville est réputée pour sa cathédrale Notre-Dame, la plus vaste de France par ses volumes intérieurs (200 000 m³). Elle est deux fois plus vaste que Notre-Dame de Paris. La cathédrale mesure 145 m de long pour 112 m de haut, et les voûtes de la nef centrale culminent à 42,30 mètres. Datant du XIIIe siècle, sa construction est due à la richesse de la ville au Moyen Âge et à l'incendie de la cathédrale romane qui s'y situait auparavant. Trois architectes, dont Robert de Luzarches se sont succédé pour mener le chantier à bien. La cathédrale est inscrite depuis 1981 au patrimoine mondial de l'UNESCO. Un spectacle de restitution de la polychromie originelle[8] des façades, découverte suite au nettoyage par laser de ces dernières, est donné tous les ans gratuitement en fin d'année et pendant la période estivale. Le spectacle est une projection sur la façade de diapositives en couleur.

La statue de l'Ange Pleureur sur un tombeau sculpté par Nicolas Blasset et les bas reliefs sur Saint-Firmin et Saint-Jean, sont quelques-uns des ouvrages notoires de la cathédrale. Au sol se situe un labyrinthe intact de 234 m de long.

Sur le coté nord de la cathédrale se trouve l'ancien Palais de l'Évéché d'Amiens occupé par l'École supérieure de commerce d'Amiens - Picardie.

[modifier] Le Beffroi

Le beffroi d'Amiens
Le beffroi d'Amiens

Son origine remonte à l'établissement de la commune d'Amiens par Louis le Gros. Il est mentionné pour la première fois dans une sentence arbitrale rendue par le Chapitre d'Amiens en 1244.

Symbolisant l'indépendance de la commune, il servait autrefois aux réunions des notables de la ville, puis de salle d'archives, de magasin d'armes et de prison. Un guetteur surveillait alentour les arrivées et prévenait la population des dangers extérieurs.

Le beffroi sonne chaque heure de la journée. À l'abandon et dépourvu de toiture depuis la Seconde Guerre mondiale, le monument a été restauré en 1989. Depuis juillet 2005, le beffroi d'Amiens (inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques) est, tout comme la cathédrale, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Au cours du Moyen Âge, le bâtiment fut à maintes reprises la proie des flammes.

Ce beffroi est constitué d'une base en pierre de taille blanche, construite au XVe siècle entre 1406 et 1410, d'une superstructure en pierre servant de clocher édifiée à partir de 1749 avec des volutes de style baroque à sa base, et d'un dôme recouvert d'ardoises puis d'une flèche et d'une girouette arborant une renommée. À l'époque, une énorme cloche de 11 tonnes est installée à l'intérieur, celle-ci sera détruite ainsi que le dôme (suite à la fonte du cuivre le constituant) dans le bombardement et l'incendie de la ville le 19 mai 1940. La hauteur du beffroi est de 52 mètres.

Situé sur la place au Fil, vieille place centrale de la ville avant l'arrivée du train et l'essor de la rue des Trois-Cailloux, le beffroi jouxte les Halles et l'arrière de l'Hôtel de ville.

[modifier] Le Cirque municipal

Le cirque d'Amiens en 1912, lors de la fête de la Saint-Jean
Le cirque d'Amiens en 1912, lors de la fête de la Saint-Jean
Cirque Municipal d'Amiens
Cirque Municipal d'Amiens

En 1845, la traditionnelle foire de la Saint-Jean, qui se tenait place René-Goblet, est transférée place Longueville, grande esplanade prenant la place du bastion Longueville, depuis la démolition des remparts de la ville au début du XIXe siècle. Chaque année, un cirque éphémère était mis en place à cette occasion.

En 1865, une société du Cirque voit le jour pour réclamer un cirque en dur, qui sera édifié en bois par l'entrepreneur Schytte en 1874. Mais l'entretien onéreux incite la municipalité à envisager la construction d'un nouveau bâtiment. Décision est prise en 1886 sous l'impulsion du maire Frédéric Petit. Les travaux commencent alors.

L'architecte en chef de la Somme, Émile Ricquier, élève de Gustave Eiffel, est chargé de sa construction. Il s'inspire du Cirque d'hiver de Paris, mais choisit une ossature métallique en fonte, plus fidèle à Eiffel, complétée par la brique du pays. Mais l'architecte des bâtiments civils, Charles Garnier, réclame que les armatures soient cachées avec un enduit imitant la pierre. La conception « moderniste » de Ricquier, choisissant d'afficher la structure, et de privilégier le matériau local qu'est la brique, est visible à l'arrière du monument.

Avec sa forme polygonale à 16 côtés, d'un diamètre de 44 mètres, il intègre loges et stalles dans son enceinte. Moderne, il accueille deux machine a vapeur dédiées à l'éclairage entièrement électrique et au chauffage central. Il s'agit également du premier cirque qui intègre dès sa construction un buffet et une buvette, permettant de rentabiliser une édification dont les coûts ont finalement atteint le double des prévisions.

En 1888, le nouveau conseiller municipal chargé des fêtes et célébration, Jules Verne, est chargé du suivi des travaux, et c'est lui qui l'inaugure le dimanche 23 juin 1889, pour l’ouverture de la foire et le centenaire de la Révolution française.

« Le nouveau cirque est une œuvre d'art que votre administration municipale a voulu doter de tous les perfectionnements de l'industrie moderne. C'est le plus beau, sans conteste, c'est aussi le plus complet par ses aménagements et son outillage qui a été édifié en France et à l'étranger. »[9]

La toiture fut endommagée par un obus en 1916. Le cirque servit de décor à Federico Fellini pour Les clowns (1971), et au film de Jean-Jacques Beineix, Roselyne et les lions (1989), avec Isabelle Pasco pour actrice principale.

Plus vaste des cirques de province avec ses 3 000 places, cet édifice acquiert une utilisation pluridisciplinaire puisqu'il accueille depuis des décennies des spectacles de théâtre, de danse, des concerts, des galas sportifs et des réunions publiques.

Rénové en 2003, il porte désormais le nom de Cirque Jules Verne. Après avoir accueilli les représentations du Cirque Rancy, très populaire en Picardie, il héberge en résidence le cirque Arlette Gruss.

[modifier] La Tour Perret

Icône de détail Article détaillé : Tour Perret (Amiens).

En face de la gare du nord, dont le quartier a été reconstruit après avoir été rasé en 1944, se situe la tour Perret (du nom de son architecte Auguste Perret). Haute de plus de cent mètres, c'est un des premiers gratte-ciel construits en Europe, et longtemps le plus élevé.

[modifier] L'Église Saint-Leu

Cette église a été construite à la fin du XVe siècle, sur le modèle des églises-halles, elle est dédiée, comme son quartier, à Saint Leu, évêque de Sens du VIIe siècle, puis exilé dans le Vimeu. Elle possède trois nefs. Un portail flamboyant orne la base du clocher. Ce dernier, frappé par la foudre, dut être refait au début du XVIe siècle. Les abouts de poutres sont sculptés. Les statues de pierre et de bois datent du XVIIe siècle. Le chœur abrite la gloire des frères Duthoit.

[modifier] Autres bâtiments ou monuments intéressants

[modifier] Antiquité

De nombreuses fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges de l'époque proto-historique à l'époque romaine. Deux puits percés place Gambetta permettent d'observer quelques vestiges du forum alors que les vestiges importants d'un grand théâtre gallo-romain mis au jour début 2007 lors des travaux de réaménagement de la place Alphonse Fiquet ont été détruits en mars 2007.

Le jardin archéologique de Saint-Acheul témoigne de la présence humaine dans la vallée de la Somme il y a 450 000 ans. Une coupe stratigraphique, classée monument historique depuis 1947, permet de visualiser les strates successives de la Vallée de la Somme.

[modifier] Moyen-Âge

  • L'église St-Germain, désaffectée mais où se tiennent régulièrement des expositions sur la colorisation la cathédrale, et le quartier St-Germain, concurrent historique du quartier St-Leu. L'animosité entre les populations de ces deux quartiers a marqué l'histoire d'Amiens. Cette église possède une tour élevée et curieusement penchée. Touchée par les bombardements de 1940, elle a été rendue temporairement au culte en octobre 1965 après une minutieuse restauration.
  • Les vestiges de l'Hôtel-Dieu. (quartier Saint-Leu, entre le CRDP et la fac de science)
  • Les moulins Passe avant et Passe arrière (à Saint-Leu)

[modifier] Renaissance

  • La façade renaissance de la Maison du Sagitaire. (déplacé pour jouxter le Logis du Roy)
  • Le Logis du Roy. (faculté des arts jusqu'en 2003)
  • La Citadelle : D'abord ravelin, érigé au nord de la porte Montrescu, la forteresse est aménagée en 1531 par F. di Giorgio sous l'ordre de François 1er (porte François Ier, avec salamandres sculptées). Après la prise par les Espagnols et sa reprise par Henri IV (1597), Jean Errard reçoit la charge de reconstruire les défenses de la cité.

[modifier] XVIIe et XVIIIe siècles

L'Hôtel de ville
L'Hôtel de ville
  • L'Hôtel de ville (en partie XVIIIe, en partie XIXe siècle). Style régional de pierres et briques, avec soubassement de grès, et pavillons en pierre. Sur le fronton on retrouve les statues du roi Louis VI le Gros et de l'évêque Geoffroi, qui ont octroyé la liberté à Amiens en 1115.
  • La façade de l'ancien théâtre (actuellement une banque). Elle fut déplacée de 4 mètres pour l'alignement de la rue des Trois-Cailloux.
  • La façade de la caserne Stengel (actuellement immeuble d'habitation)
  • Le château d'eau et les fontaines d'Amiens (1753)
  • Abbaye de Saint-Acheul (XVIIe et XVIIIe siècles) et l'église (bâtie en 1760 sur le caveau de saint Firmin)

[modifier] XIXe siècle

Palais de justice d'Amiens
Palais de justice d'Amiens
Monument à Jules Verne à Amiens
Monument à Jules Verne à Amiens
  • Le Palais de Justice : le Palais de Justice d'Amiens fut construit de 1865 à 1880. À son emplacement s'élevait l'Abbaye Saint-Martin-aux-Jumeaux de 1073 à 1634 ( établie à l'endroit supposé de l'épisode du partage du manteau de Saint-Martin) puis le couvent des Célestins de 1634 à 1781. Les Célestins, dont l'ordre fut supprimé en 1778, quittèrent les lieux en 1881[10].
  • Le quartier Henriville, dont l'hôtel Acloque (style néo-Louis XIII), et l'église Saint-Martin (néogothique, construite par Louis Antoine en 1874).
  • La maison de Jules Verne, qui a été rouverte après rénovation, à la mi-mars 2006, présente notamment la salle à manger néogothique et le bureau d'époque. La tour a été couverte d'une sphère armillaire commandée à l'artiste François Schuiten, qui signe également la fresque murale prolongeant le jardin imaginaire d'antan. Autre endroit qui concerne Jules Verne, dans la métropole, le cimetière de la Madeleine, où se trouve sa tombe. Celle-ci a pour particularité de symboliser la résurrection puisque son monument représente Jules Verne soulevant la dalle qui la recouvre pour en sortir.
  • L'horloge Dewailly, par Émile Ricquier (entièrement refaite en 1999), complétée par la statue de "Marie sans chemise" d'Albert Roze, initialement la place Gambetta, puis déplacée non loin.
  • Ancienne Maison des Assurances, rue Marotte, édifié par Ricquier en 1893 (aujourd'hui bar).
  • Le Musée de Picardie fut bâti de 1835 à 1869 par la Société des antiquaires de Picardie qui organisa à cette fin trois loteries. Le Prince Louis Napoléon en posa la première pierre. L'accès aux galeries de peinture du premier étage se fait par un escalier monumental dans un cadre consacré aux célèbres compositions murales de Pierre Puvis de Chavannes. Le Musée de Picardie abrite de riches collections de peinture (œuvres notamment de Fragonard, Chardin, Quentin la Tour et Millet).
  • Bibliothèque Louis Aragon, rue de la République, construite par François-Auguste Cheussey en 1823. Style néoclassique, péristyle à colonnes à fûts toscans.
  • Le monastère des Visitandines, construit entre 1839 et 1841 par Herbault
  • La Palais de Justice, des nouveaux bâtiments édifiés par Cheussey en 1834 et 1846.
  • Cathédrale d'Amiens renovation par Cheussey 1816 à 1848
  • La Place Saint-Denis (aujourd'hui Place René Goblet) est conçue en 1839 par l’architecte François Auguste Cheussey
  • Église paroissiale Saint-Firmin-le-Martyr (Cheussey 1843)

[modifier] XXe siècle

  • L'Hôtel Bouctot-Vagniez (siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie), construit par Louis Duthoit en 1909, rare bâtisse amiénoise d'art nouveau
  • Le quartier anglais, situé sur la route de Longueau, indiqué notamment par une cabine téléphonique britannique. Un îlot londonien au cœur d'Amiens.
  • L'ESIEE
  • Ensemble d'immeubles art déco rue Cauvin, ainsi que les garages Gueudet (rue des Otages)
  • L'Église Saint-Honoré, reconstruite entre 1957 et 1961, par Paul Tournou, sur les plans du pavillon pontifical de l'exposition universelle de Paris de 1937
  • L'Église Saint-Pierre, détruite en 1940, et reconstruite en 1949 par Evrard, en béton vitré, avec un clocher en brique.
  • La Maison de la Culture, inaugurée le 19 mars 1966 par André Malraux, construite par Jean Duthilleul
  • Stade de la Licorne, construit en 1999 par les architectes Philippe Chaix et Jean-Paul Morel
  • L'Hôtel Vagniez-Renon (siège actuel du Tribunal administratif) : ancien hôtel particulier d'Henriville, il abrite une salle d'hydrothérapie de style mauresque, conçue par Émile Ricquier
  • Courrier Picard : le siège du quotidien d'Amiens, d'abord Progrès de la Somme, offre une illustration d'Art déco.

[modifier] Espaces verts

[modifier] Les Hortillonnages

Près du centre-ville, des marais s'étendent sur 300 hectares, découpés en jardins par des « rieux » (canaux). Ce sont les « hortillonnages » (hortillon signifie en picard maraîcher, qui dérive de hortillus, « petit jardin » en latin). On y circule en barque à fond plat, autrefois appelée « barque à cornet », du fait de l'avant très relevé, permettant d'accoster facilement sur les berges fragiles des parcelles cultivées. C'est au port d'Amont, situé au pied de la cathédrale que se tient toutes les semaines le marché sur l'eau, bien que l'arrivée en barque des maraîchers ne s'effectue qu'une fois l'an, en été. Ce marché se tient toujours achteure.

Hortillonages d'Amiens, l'île aux fagots
Hortillonages d'Amiens, l'île aux fagots
Visite des hortillonages d'Amiens
Visite des hortillonages d'Amiens


[modifier] Parcs et jardins

  • Le parc Saint-Pierre, entre le quartier Saint-Leu et les Hortillonnages.
  • Le jardin de l'évêché, au pied de la cathédrale.
  • Le jardin des plantes.
  • Le parc de la Hotoie et son zoo.
  • Le Clos Alexandre, jardin floral et paysager
  • Le Jardin archéologique de Saint-Acheul

[modifier] Quartiers et villages

[modifier] Le quartier Saint-Leu

Canal dans le quartier Saint-Leu
Canal dans le quartier Saint-Leu
Quai Bélu
Quai Bélu

Au pied de la cathédrale, parcouru de canaux, ce quartier pittoresque a été en grande partie réhabilité pendant les années 1990. Il s'étend jusqu'au canal de la Somme situé plus au nord au pied du coteau Saint-Pierre sur lequel la forteresse de Jean Errard, sobrement appelée Citadelle, a été construite. Historiquement, il s'agissait du quartier pauvre de la ville, où se regroupait tanneurs, bouchers et teinturiers.

La faculté des sciences, présente depuis les années 1960 a été pour l'occasion rénovée et agrandie. La faculté de droit et d'économie a été également transférée au milieu des années 1990 depuis le campus universitaire (excentré au sud de la ville) vers sa nouvelle situation au pied de la cathédrale. Le parking à ciel ouvert qu'elle remplace était une « fracture » dans le paysage datant de la Seconde Guerre mondiale. Il permettait toutefois d'avoir une vue dégagée de la cathédrale[11]. La plupart des bâtisses ont été rénovées et transformées en logement dont une grande partie pour les étudiants, nombreux dans le quartier.

Ce quartier est devenu le cœur des soirées amiénoises. On se retrouve la nuit venue dans les nombreux bars, le centre nocturne se trouvant place du Don et quai Bélu, de l'autre coté de la Somme. On trouve rue Saint-Leu l'église du même nom, située juste entre la faculté des sciences et celle de droit-économie.

Deux théâtres sont établis dans le quartier, celui des Cabotans et la Maison du Théâtre, au pied de l'église Saint-Leu.

[modifier] Le quartier Saint-Maurice

Situé à l'ouest de la Citadelle et à l'est du cimetière de la Madeleine, ce très ancien quartier populaire d'Amiens, haut lieu industriel du XVIIIe siècle, est en cours (2006) de réhabilitation avec la construction et la rénovation de nombreux logements.

Bordé par le canal de la Somme, il offre une escale pour les plaisanciers, qui doivent y passer une écluse.

Le quartier abrite l'ancienne teinturerie d'Amiens, transformée pour accueillir l'École Supérieure d'Art et de Design (ESAD) et la faculté des Arts. Non loin, se trouve l'École supérieure d'ingénieurs en électronique et électrotechnique (ESIEE). Le Jardin des Plantes dit « le Jardin du Roi » intra muros appartient aussi au quartier.

[modifier] Henriville

Le quartier d'Henriville nait au XIXe siècle, après la démolition des remparts de la ville. On y trouve des maisons bourgeoises, avec une prédominance de la brique, mélant les styles néoclassique, troubadour et néogothique. S'y trouvent également des hôtels particuliers, comme celui de Acloque et la maison Jules Verne.

[modifier] Quartiers populaires

Amiens, comme d'autres grandes villes, possède ses grandes barres HLM. Tout d'abord

  • au nord de la ville les quartiers  : du Pigeonnier, Mozart, Berlioz, Fafet-Brossolette-la Cité, Balzac, Léo Lagrange-Schweitzer… ;
  • au sud-est de la ville : Victorine Autier, Philéas Lebesgue, Condorcet, Pierre Rollin ;
  • à l'ouest : Étouvie, Montières.

Les quartiers nord ont été le théâtre de violentes émeutes en 1994, 1999 et 2000 (affrontement entre plusieurs quartiers de la ville puis entre les quartiers d'Amiens et les quartiers de Creil) et tout récemment 2006 et 2008 (suite aux incidents en banlieue parisienne)[réf. nécessaire].

[modifier] Saint-Acheul

Ce quartier « existait » avant Amiens puisque les hommes y vivaient dès la préhistoire. Les recherches archéologiques ont donné le nom d'Acheuléen à une période de la préhistoire. Un jardin archéologique peut y être visité librement.

C'est aussi le quartier des hortillonnages, de l'église Saint-Acheul, d'une nécropole militaire de 1914-1918 et de l'ancienne École Normale d'Instituteurs devenue le Lycée Robert de Luzarches. Une partie du quartier comprend des maisons au style purement anglais, d'où son nom de « Quartier Anglais ».

[modifier] Médias

[modifier] Culture

[modifier] Festivals

  • Festival international du film d'Amiens.
  • Festival International de Jazz.
  • Les rendez-vous de la BD d'Amiens.
  • Les montreries (la briqueterie).
  • FILMED.
  • Le Picardie Mouv'. Le Festival des Musiques Actuelles. (Assecarm et Région Picardie)

[modifier] Musées

  • Le Musée de Picardie : grande collection d'archéologie, sculptures et objets d'art médiéval, ...
  • Musée de l'hôtel de Berny. Fermé pour travaux jusqu'en 2012.
  • Galerie du Vitrail : Vitraux religieux du XIIe au XIXe siècles.
  • Maison de Jules Verne : retour sur les traces de l'écrivain dans sa demeure amiénoise.
  • Maison de la Culture (MCA ou MACU)
  • Fond Régional d'Art Contemporain (FRAC)

[modifier] Théâtres

[modifier] Cinémas

[modifier] Salles de Concert

  • Mégacité
  • Zénith
  • Maison de la Culture
  • Cirque Jules Verne
  • Lune des Pirates

[modifier] Fêtes en extérieur

  • La Fête dans la ville (mi-juin). Festival international des arts de la rue
  • La rèderie d'Amiens (foire à la brocante) qui voit venir chaque année de plus en plus de monde, aussi bien des professionnels, français et étrangers, que de simples promeneurs curieux. Elle se déroule 2 fois l'an, au printemps et à l'automne et accueille plus de 2000 exposants professionnels et particuliers

[modifier] Culture régionale

  • Chés Cabotans d'Amiens (Les cabotins en picard) : Fondé en 1933, il s'agit d'un véritable petit théâtre de marionnettes traditionnelles picardes. Lafleur, le héros, est né vers 1811 à Saint-Leu, il parle exclusivement picard. Habillé traditionnellement d'un costume de laquais (velours rouge coiffé d'un tricorne), Lafleur est gai, dynamique, indépendant et débrouillard. Sa devise en dit long sur son caractère: « Bien boire, bien manger et puis ne rien faire ».

[modifier] Musique

[modifier] Spécialités gastronomiques

[modifier] Transport

[modifier] Routier

La ville d'Amiens est desservie par les autoroutes A16 & A29.

Le Viaduc Jules Verne, long de 943 m, franchit la Somme à l'Est de la ville.

[modifier] Aérien

L'Aéroport d'Amiens - Glisy se situe à 10 km à l'est de la ville.

[modifier] Ferrovaire

Il existe 2 gares :

toutes deux situées sur la ligne Paris-Boulogne.

Une troisième gare, très excentrée (45 km), la gare TGV Haute Picardie permet l'accès au réseau TGV.

[modifier] Transport en communs

Une motrice du tramway d'Amiens, au début du XXe siècle
Une motrice du tramway d'Amiens, au début du XXe siècle

Le réseau de bus est pris en charge par la société d'économie mixte Amétis, dont le réseau couvre Amiens Métropole (la ville même et les villes alentours). La mise en place de voies de bus en site propre a débuté en 2006. L'ancien maire, Gilles De Robien avait envisagé la création d'un tramway ; le choix d'une circulation de bus en site propre a été préférée pour des raisons de rapport coût / fréquentation.

En février 2008, la municipalité a lancé le Vélam, service de vélos partagés adaptation du système Cyclocity géré par JCDecaux, similaire aux Vélo'v lyonnais et Velib' parisiens.

[modifier] Économie

Les éditeurs philatéliques Yvert et Tellier (catalogues de cotations) et l'Écho de la timbrologie (magazine) ont leur direction à Amiens, même si elles ont plusieurs de leurs services en région parisienne. Le groupe Gueudet, l'un des plus importants distributeurs automobiles en France, est implanté à Amiens depuis 1918.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une bonne partie de l'économie de la ville était liée à l'équipement automobile avec des sociétés comme Valeo, les pneus Goodyear et Sumitomo-Dunlop. En 2003, Dunlop est rachetée par l'Américain Goodyear, ces deux sociétés traversent fin 2007 et début 2008 une crise profonde, le siège central, aux états-unis, ayant « proposé » aux ouvriers une modifications de leur temps de travail et du nombre de poste, qui fut refusé par le personnel à un fort pourcentage.

Depuis le milieu des années 1990, la ville essaye de se convertir à l'économie d'Internet et de la téléphonie. De nombreux centres d'appels ont ouvert principalement grâce à des aides de la ville, de la région ou de l'État.

Amiens est le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Picardie. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Amiens. Elle gère l'Aéroport d'Amiens - Glisy.

[modifier] Enseignement

Amiens compte plus de 26 000[12] étudiants et regroupe toutes sortes de formations supérieures, notamment :

  • L'université de Picardie Jules Verne (UPJV) qui a son siège à Amiens et comprend des enseignements dans de nombreux domaines
    • Facultés de médecine et de pharmacie ,
    • Facultés de droit, de sciences-politiques et d'économie (au pied de la cathédrale),
    • Faculté de sciences (dans le quartier Saint-Leu),
    • IUP MIAGE (Méthodes informatiques appliquées à la Gestion des Entreprises),
    • Facultés de sciences humaines, de lettres, de langues et STAPS (au Campus d'Amiens Sud),
    • IUT Gestion des Entreprises et Administrations, Informatique, Génie Mécanique et Productique, Génie Civil, Génie Biologique et Tech de Co (au Campus Sud),
    • Faculté des arts au site de la Teinturerie (centre-ville),
    • Formation Continue et e-learning (centre-ville).
  • Classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques (Maths SUP MPSI, PCSI et Maths SPE MP, MP étoile, PC, PC étoile, PSI au lycée Louis Thuillier, TSI au lycée Édouard Branly), économiques voie scientifique(ECS), classe préparatoire économique voie économique au lycée Madeleine Michelis et classe préparatoire économique option technologique au lycée Edouard Gand, bio-veto et littéraires (hypokhâgne et khâgne) au lycée Louis Thuillier ;
  • ESIEE : École supérieure d'ingénieurs en électronique et en électrotechnique ;
  • École supérieure de commerce (Sup de Co) ;
  • ISAM : Institut supérieur d'administration et de management (rattachée à la précédente) ;
  • ESAD : École supérieure d'art et de design.
  • BTS audiovisuel au lycée Robert de Luzarches
  • École de Technicien en Analyses Biomédicales (IFTAB) ;
  • Écoles d'infirmières et d'infirmiers ;
  • École de sages-femmes ;
  • École de masseur-kinésithérapeute.
  • Ecole normale d'instituteurs d'Amiens
  • Ecole de manipulateurs en électroradiologie.
  • IUFM

[modifier] Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Amiens:

[modifier] Jumelages

[modifier] Sports

Grâce à sa forte population étudiante, Amiens s'est vu décerner le titre de la ville la plus sportive par le journal L'Équipe en 2001.

Amiens accueille depuis le 29 avril 2006 la Fédération française de hockey sur glace créée lors de la coupe du monde de Hockey sur glace du groupe B (antichambre de l'élite mondiale) organisée à Amiens à la même époque.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Amiens.

[modifier] Articles de Wikipédia

[modifier] Liens externes

[modifier] Filmographie

[modifier] Lire

  • Quartier Nord, 2003 par François Ruffin raconte les pérégrinations de ce journaliste dans le Pigeonnier.
  • Amiens et le pays de Somme, 2007 par Pascal Lando et Emmanuelle Poiret, éditions Déclics

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Code de la sécurité sociale, art. R. 143-16, issu du décret no 2003-614 du 3 juillet 2003
  2. Amiens sur le site de l'Insee
  3. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p
  4. Amiens pendant la guerre 1914-1918, Albert Chatelle
  5. Joseph Abram, L'Architecture moderne en France. Du chaos à la croissance, 1940-1966, éd. Picard, 1999, pp. 28-31
  6. Antoine Caux, Jean-Christophe Fouquet et Nicolas Lejeune, « 2008, souvenirs de mai », JDA Métropole no487 du 28 mai 2008.
  7. lien vers la plaquette de présentation
  8. Contrairement à la plupart des cathédrales de France, Notre-Dame d'Amiens a conservé la quasi-intégralité de ses statues et ornements d'origine, ce qui permet, encore aujourd'hui, d'admirer certaines des couleurs employées au Moyen-Âge.
  9. Jules Verne, extrait du discours d'inauguration du 23 juin 1889.
  10. Le Palais de Justice
  11. les travaux avaient d'ailleurs été retardés, car d'aucun voulaient « préserver la cathédrale », alors que la situation était donc exceptionnelle
  12. ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/atlas2006/atlas2006.pdf Atlas régional des éffectifs d'étudiant, Ministère de l'éducation nationale
  13. composée du 4e régiment de spahis marocains et du 6e régiment de spahis algériens
  14. composé du 7e régiment de chasseurs, des 6e et 7e groupes d’automitrailleuses

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