Cayenne
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Cayenne | |
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Pays | France |
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Région | Guyane |
Collectivité | {{{collectivité}}} |
Département | Guyane (préfecture) |
Province | {{{province}}} |
Subdivision | {{{subdivision}}} |
Arrondissement | Arrondissement de Cayenne (chef-lieu) |
Canton | chef-lieu de 6 cantons |
Code INSEE | 97302 |
Code postal | 97300 |
Maire (mandat) | Rodolphe Alexandre (2008-2014) |
Intercommunalité | communauté de communes du Centre Littoral |
Latitude Longitude |
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Latitude Longitude |
4.93461 -52.33033 |
Altitude en mètres | min 0 max 105 (Mont Bourda) |
Superficie | 23,60 km² (2 360 ha) |
Population sans.. | 64 297 habitants (2007) |
Répartition éthnique |
{{{etnies}}} |
Densité | 2725 hab./km² |
Nom des habitants | cayennais, cayennaise |
Site(s) Web | |
Cayenne est une commune française, située dans la région d'outre mer Guyane. Les habitants de Cayenne sont appelés les Cayennais.
La devise de la ville (inscrite sur ses armes) est « Fert Aurum Industria », qui signifie « Le travail procure la richesse ».
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
Située sur la côte septentrionale de la Guyane. La ville a été construite sur un marécage sur la presqu'île de Cayenne formée par la rivière de Cayenne, la rivière du Tour de l'Isle et le Mahury. Elle se distingue par un plan de rue en damier, coupé par le canal Laussat.
De nombreux monts (Montabo, Baduel, Mont Lucas) dominent la ville. Les pointes (Buzaré, Les Amandiers, Saint-Joseph) s'avancent vers la mer. Cayenne forme avec Rémire-Montjoly et Matoury une presqu'île qui mêle monts, plages et forêt dense.
Cayenne est située à 253 km de Saint Laurent du Maroni, 60 km de Kourou, les autres agglomérations de Guyane. On trouve .
- Paramaribo, capitale du Surinam 342 km au nord-ouest.
- Macapá, capitale de l'état fédéral d'Amapá (Brésil) à 554 km au sud-est.
[modifier] Climat
Source: Météo France[1]
Le climat de Cayenne est de type équatorial humide. Sa position proche de l'équateur, ainsi que sa façade océanique lui confère une bonne stabilité climatique. On observe une grande régularité des vents et des températures au cours de l'année. Les seules variations sont celles des précipitations, c'est ce qui rythme les saisons à Cayenne. Le cycle des précipitations est lié aux mouvements saisonniers de la Zone intertropicale de convergence(ou Zone de convergence intertropicale).
[modifier] Les saisons
- Petite saison des pluies, de la mi-novembre à fin février.
- Petit été de mars.
- Grande saison des pluies, de fin mars à fin juin.
- Saison sèche, de juillet à novembre, le mois d'octobre étant le plus chaud.
[modifier] Les températures
La température annuelle moyenne est de 26°C, avec un minima de 22°C le matin et un maxima de 32°C l'après midi. En raison de sa position proche de l'équateur, et au bord de l'océan, la ville jouit de température stable tout au long de l'année. Les températures les plus élevées sont observées durant la saison sèche avec un pic en octobre.
[modifier] La pluviométrie
La pluviométrie moyenne est de 3000mm d'eau. Les plus fortes précipitations sont observées pendant la grande saison des pluies. Les pluies sont en général fortes et de courte durée, elles ont lieu souvent la nuit en saison sèche et à n'importe quel moment durant les saisons des pluies.
[modifier] L'ensoleillement
Malgré les fortes précipitations, l'ensoleillement est important, il atteint 6,027 heures par jour (soit 2 200h/an).
Ville | Ensoleillement | Pluie |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an |
Nice | 2 694 h / an | 767 mm / an |
Cayenne | 2 200 h/an | 3 000 mm/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an |
[modifier] Les vents
La ville est soumise au régime des Alizés, les vents sont faibles à modérés et ne dépassent pas 80km/h en rafale.
[modifier] Histoire
[modifier] Des origines à la reprise de Cayenne par le vice-amiral du Ponant, Jean II d'Estrées ¹
L'actuelle site de la ville était occupé par les Amérindiens Galibi depuis longue date. Une expédition ordonnée par Henri IV et menée par La Ravardière s'installe sur l'île de Cayenne en 1604. Mais elle est détruite quelques années plus tard par les Portugais qui entendent faire respecter le Traité de Tordesillas.
L'histoire de la ville de Cayenne commence le 27 novembre 1643, avec la Nouvelle Compagnie de Rouen menée par Charles Poncet de Brétigny (lieutenant-général du roi Louis XIII). Avec 300 hommes, il accoste dans l'anse d'Armire (aujourd'hui Rémire-Montjoly). Après deux jours de marche, il arrive sur une petite butte sur la plaine littorale marécageuse, où vit une tribu d'amérindiens Galibi. Il en fait l'acquisition auprès de leur chef, Cépérou. Il y battit le Fort Cépérou, mais une révolte des amérindiens éclate, qui va provoquer l'extermination de la colonie et la mort de Poncet de Brétigny.
Le 29 Septembre 1652, les seigneurs de la Compagnie de France Equinoxiale tente de s'installer, ils débarquent avec 800 hommes. Ils y trouvent les survivants de la compagnie de Rouen. C'est à cette période que les premiers esclaves noirs sont introduits en Guyane. En 1654 les Hollandais occupent la région, ils introduisent la canne à sucre. En 1664 sous l'impulsion de Jean-Baptiste Colbert, une puissante flotte débarque et tente d'implanter une colonie, mais les Anglais attaquent en 1667 sans pour autant s'y installer. En 1674 les Français reprennent Cayenne.
Puis deux ans plus tard, le 5 Mai 1676, 11 navires de guerre hollandais sous le commandement de l'Amiral Synkes reprennent Cayenne, 400 soldats débarquent et tente de parfaire les défenses du fort Cépérou. Mais Louis XIV ne peut tolérer une telle humiliation. Il charge le vice-amiral du Ponant, le comte Jean II d'Estrées de reprendre Cayenne. Le 21 Décembre 1676, lors d'une bataille restée célèbre, Cayenne redevient française. Une période prospère s'installe sur la colonie. Les jésuites s'installent en Guyane en créant des plantations de cacao, de café, de coton et de manioc.
[modifier] De la période coloniale à aujourd'hui
Entre 1777 et 1821, le canal Laussat fut construit par la main d'œuvre pénitentiaire, en vue d'assainir la ville. En 1821, l'architecte Sirdey dessine le plan actuel de Cayenne, avec ses rues à angle droit orientées nord/sud, est/ouest. Cayenne devient une capitale coloniale moderne.
Suite au Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848, les plantations ferment et l'économie guyanaise s'effondre. Pour y remédier, Napoléon III met en place le bagne en Guyane. Cayenne accueilliera l'un de ces établissements pénitenciaire (voir : bagne de Cayenne) sur l'Anse du Chaton, non loin de la Pointe de Buzaré.
En 1855, un site aurifère est découvert sur l'Approuague, et c'est rapidement la ruée vers l'or qui s'achèvera avec la Seconde Guerre mondiale. Des milliers d'orpailleurs sont en activité dans la foret guyanaise. Cela permet une croissance de l'activité commerciale.
Le 15 Octobre 1879 la ville de Cayenne est officiellement créée. Le 11 août 1888, un gigantesque incendie détruit tout le "vieux Cayenne" de l'époque.
Le bagne sera définitivement fermé en 1946, sous l'impulsion d'Albert Londres et Gaston Monnerville, La Guyane devient alors un départemnent.
La création du Centre spatial guyanais en 1965 à Kourou change Cayenne, qui acquiert des infrastructures modernes, le port international de Dégrad-Des-Cannes et la modernisation de l'aéroport international de Rochambeau.
[modifier] Administration
La mairie de Cayenne se situe sur l'avenue de Rémire. Le commissariat de police se trouve sur l'avenue du Général De Gaulle, non loin de la mairie. La caserne des pompiers se situe sur le boulevard Jubelin.
Liste des maires | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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2008 | 2014 | Rodolphe Alexandre | Divers Gauche | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | 2008 | Jean-Claude Lafontaine | Parti socialiste guyanais | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1975 | 1995 | Gérard Holder | Parti socialiste guyanais | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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[modifier] Économie
Cayenne est la capitale régionale de la Guyane. L'administration régionale, départementale et préfectorale possèdent de nombreux sièges dans la ville ainsi que les représentations régionales des organismes européens. Les sièges régionaux des entreprises nationales sont aussi présents à Cayenne.
Cayenne possède également une activité commerciale importante. Les produits agricoles et de transformation de la région sont vendus dans son marché et les produits de la pêche sont vendus sur le marché de la mer. En effet Cayenne est le centre d'une importante industrie de crevette et d'exportation de riz.
Avec le port de commerce de Dégrad-Des-Cannes, Cayenne est la plate forme d'import-export de la Guyane. Tous les produits de la production locale guyanaise passent par Cayenne pour être exportés en France métropolitaine, aux Antilles et à l'étranger.
Le secteur du BTP est en croissance, en effet, la demande en logement est soutenue depuis 5 ans en raison de l'accroissement démographique.
Depuis 1976, Cayenne est devenu le siège du bataillon de Guyane qui redeviendra en 1992 le 9e régiment d'infanterie de marine.
Cayenne est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Guyane. Elle gère l'aéroport international de Rochambeau et le port de commerce de Dégrad-Des-Cannes, le port du Larivot, le port de plaisance de Cayenne.
[modifier] Démographie
Cayenne est la plus grande ville de Guyane et la 114 ème ville de France derrière Meaux en 1999 (sa population estimée en 2007 la classerait directement 71 ème derrière Aubervilliers), Cayenne et sa communauté de communes (communauté de communes du Centre Littoral) regroupent plus de la moitié de la population totale du département. La croissance démographique de l'agglomération est importante, elle a été de 37,8% entre 1990 et 1999.
En revanche la population de Cayenne n'augmente pas autant que son agglomération, en effet le manque de terrains, et l'augmentation des loyers obligent les habitants à se loger dans les communes proches comme Matoury, Rémire-Montjoly et depuis peu Macouria. Cayenne est paradoxalement, la commune ayant la plus faible superficie de la Guyane, avec 2360 hectares.
1974 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007(*) | |||||||||||
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30461 | 38091 | 41067 | 50594 | 64297 | |||||||||||
Nombre retenu à partir de 1974 : Population sans doubles comptes
(*)estimation du 1er janvier 2007 Source World Gazetter[2] |
[modifier] Quartiers de Cayenne
- Centre ville : composé des quartiers De Gaulle, Buzaret, Amandier, Palmistes.
- Les Cités du Sud : Mirza la première cité de Cayenne, Anatole, Mango, Thémire, Eau Lisette, Bonhomme, Galmot et village chinois (surnommé Chicago), Leblond et Cabassou. Ce sont les quartiers les plus peuplés de la ville.
- Les quartiers Est : Chatenay, Montabo, Zéphir, Troubiran-Bourda (site du Pôle Universitaire Guyanais)
- Baduel et Mont Lucas
- La Madeleine et zone d'activité Collery
[modifier] Paysage Urbain
On observe depuis quelques années la rénovation des vieilles cases créoles du centre ville, cette opération est menée par la municipalité de Cayenne, avec l'aide de fonds européens et l'Etat.
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] Place des Palmistes
Au départ il s'agissait d'une place, aménagée pour aérer la ville depuis la démolition des murailles en 1810. La place étant occupée par des herbes, elle se nommait donc place de la Savane. Plus tard on y planta des palmiers royaux de Guisanbourg, et elle devint la Place des Palmistes. En 1880, on y éleva une colonne de bronze portant le buste de la République commémorant la prise de la Bastille. Sous le gouverneur Gerville-Reache transforma la place en jardin anglais, avec collines artificielles , massif de fleurs et plantes ornementales. En raison des pluies, la place était régulièrement inondée, c'est pourquoi le gouverneur Chanel en 1925 la borda d'un réseau de canaux cimentés que l'on retrouve encore de nos jours. On y trouve une statue de Félix Eboué, illustre personnage guyanais, à la place de la fontaine Merlet. Aujourd'hui c'est un lieu de vie, de rencontre des Cayennais.
[modifier] Bâtiments administratifs
Les anciens bâtiments coloniaux autour de la Place des Palmistes et la Place de Grenoble ont été requalifiés en bâtiments administratifs. Il ne reste que l'ancien hôpital Jean Martial, un chef d'œuvre d'architecture coloniale créole, livré à l'abandon.
[modifier] Immeuble Franconie
L'immeuble fut bâti entre 1824 et 1842 à côté de la Place des Palmistes, il fut cédé en 1884 au gouvernement de l'époque par Gustave Franconie, ancien député de la Guyane issu d'une famille de commerçants ayant réussi en Guyane. Il accueille une bibliothèque et un Musée Départemental.
La bibliothèque qui fut inaugurée en 1885 prit le nom d'Alexandre Franconie (père de Gustave Franconie) en l'honneur de ce célèbre commerçant ayant fait fortune en Guyane.
Le Musée fut fondé le 18 Septembre 1901 par arrêté. Appelé alors 'Musée Local' l'essentiel de la collection de l'époque provient des objets recceuillis conservés par les anciens Comités locaux d'exposition, des collections revenues du pavillon de la Guyane au palais du Trocadéro, et de dons de particuliers (dont Victor Schoelcher). Lors de son inauguration le 15 Octobre 1901, le gouverneur Mewart invitait les plus notables habitants de la colonie, les humbles coureurs de bois, chasseurs ou pêcheurs qui trouveraient un objet curieux (animal, plante ou pierre) de le donner au Musée. La collection s'enrichie ainsi de nombreuses oeuvres encore exposées au Musée aujourd'hui.
Le Musée est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis le 8 Mars 1986.
[modifier] Direction des ressources humaines du Conseil général
Ce bâtiment d'architecture créole borde la Place des Palmistes. Il fut construit au XIXe siècle en tant que siège de l'Institut d'Etudes Supérieures de la Guyane(I.E.S.G) jusqu'en 1991. Date à laquelle l'I.E.S.G fut transféré au Campus universitaire Saint Denis. Le bâtiment a été réhabilité et abrite aujourd'hui le siège de la Direction des ressources humaines du Conseil général.
Il est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques depuis le 8 Mars 1986.
[modifier] La Cathédrale Saint-Sauveur
En 1823, le Révérend Père Nicolas Guiller et le Baron Pierre Bernard Milius Administrateur de la Guyane décidèrent de remplacer l'ancienne église de Cayenne, l'église Saint-Nicolas. Les travaux commencés en 1825 furent achevés en 1833.
Elle fut consacrée en tant que cathédrale le 9 Novembre 1834 par Monseigneur Courtay, premier évêque de Guyane. En 1852, elle fît l'objet d'un agrandissement, au cours des travaux les ouvriers trouvèrent une cassette de plomb enchâssée contenant 21 pièces de monnaies et 20 sceaux divers. Le maître-autel, la chaire et le confessionnal de la chapelle du pénitencier de l'Ilet la Mère furent transférés à la cathédrale en 1876. La Cathédrale Saint-Sauveur de Cayenne a été récemment rénovée.
[modifier] Îles du Salut
Bien que les Îles du Salut se situent au large de Kourou, elles appartiennent au territoire de la ville de Cayenne. Elles furent baptisées ainsi par les survivants de l'expédition de Kourou de 1763 qui y trouvèrent refuge, le Salut.
Par la suite les Îles du Salut changent de réputation, pour devenir le « triangle maudit », le Second Empire y instaure le bagne en 1854 . Alfred Dreyfus (1894) et Guillaume Seznec (1923) en furent les prisonniers les plus célèbres.
[modifier] Enseignement
[modifier] Lycées
Les lycées de Cayenne sont:
- Centre de Formation des Apprentis(CFA) de la Chambre des Métiers.
- Lycée Général Externat des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny
- Lycée Général et Technologique Félix Eboué
- Lycée Polyvalent Anne-Marie Javouhey
- Lycée Polyvalent Melkior-Garré
- Lycée professionnel Jean Marie Michotte
- Lycée général et technologique Léon Gontrand Damas
[modifier] Études supérieures
Le campus Saint-Denis regroupe la majorité des composantes de l'Université Antilles-Guyane :
- I.E.S.G. : Institut d'Enseignement Supérieur de la Guyane (Site officiel)
- I.U.T. : Institut Universitaire de Technologie, avec un unique département Technique de Commercialisation.
- école d'infirmière (IFSI: Institut de Formation en Soins Infirmiers).
- Depuis 2006, le campus accueille, dans la salle Frédégonde, les étudiants guyanais en première année de médecine (PCEM1). Les cours, diffusés en visioconférence, sont communs avec la Martinique et la Guadeloupe.
L'I.U.F.M. (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) de la Guyane est un établissement autonome, issu de l'éclatement de celui des Antilles et de la Guyane en 2002 qui donna naissance également à l'I.U.F.M. de Guadeloupe et l'I.U.F.M. de Martinique. À noter que l'académie de la Guyane existe quant à elle depuis 1996.
En 2008, le Pôle Universitaire Guyanais (Site officiel) ouvrira sur le site de Trou Biran, près du centre ville. Cette université remplacera l'actuel campus Saint-Denis en y intégrant toutes les composantes décrites ci-dessus.
Il existe des organismes privés de formation, pour des niveaux allant jusqu'au Bac+2.
[modifier] Culture
En ce qui concerne la culture, il existe l'École Nationale de Musique et de Danse de Cayenne et d'autres écoles de danse de bonne réputation.
La ville accueille un festival de jazz depuis 5 ans, le kayenn jazz festival (Site officiel) qui invite de nombreux artistes internationaux.
[modifier] Administration
Cayenne est divisée en six cantons:
- le Canton de Cayenne-nord-ouest
- le Canton de Cayenne-nord-est
- le Canton de Cayenne-sud-ouest
- le Canton de Cayenne-centre
- le Canton de Cayenne-sud
- le Canton de Cayenne-sud-est
[modifier] Personnages célèbres
Bien que ce soit une petite ville française dans un petit département français, Cayenne a vu naître de nombreux personnages célèbres qui ont marqué l'histoire nationale. On surnomme souvent la Guyane de "politique".
- Félix Eboué, grand homme de la nation, aujourd'hui enterré au Panthéon de Paris
- Gaston Monnerville, avocat et homme politique, il a été Président du Sénat, membre du Conseil Constitutionnel
- Léon Gontran Damas
- Justin Catayée
- Léopold Heder
- Henri Salvador
- Hector Riviérez
- Christiane Taubira, femme politique, député de la Guyane
- Antoine Karam, homme politique, président du Conseil régional de Guyane
- Florent Malouda
- Samuel Lubin, dit Edgar Nibul pharmacien et musicien
- Jean-Claude Darcheville
- Malia Metella
- Jean Galmot, Rhum - L'aventure de Jean Galmot
- Louis Sankalé
- Édouard Montoute
- Edith Lefel
- Élie Castor
[modifier] Jumelages
[modifier] Références
1 : article publié dans Maisons Creoles n°19, écrit par Carole Le Gall Darcissac[3]
[modifier] Liens externes
- Journal de navigation de M. d’Ecoyeux dans la rade de Cayenne en 1752 sur histoirepassion.eu
- Site du conseil Général de la Guyane