Charles Saint-Martin-Valogne
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Charles Saint-Martin-Valogne ou Charles Vaissière de Saint-Martin-Valogne, né au château de Combret, près de Saint-Sernin (Aveyron), le 9 octobre 1750, mort à Millau (Aveyron), le 25 septembre 1807, député de l'Aveyron à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents.
Son père faisait partie de la noblesse et servit au grade de capitaine au régiment du Vermandois. Après des études de droit, Saint-Martin devient avocat au parlement de Toulouse et, au moment de la révolution, il est devenu conseiller à la cour des comptes de Montpellier et membre de l'Académie des sciences de Turin.
Il est élu maire de Millau en 1791 et, le 6 septembre 1792, député de l'Aveyron à la Convention nationale, le second sur neuf, où il siége parmi les modérés.
Lors du Procès de Louis XVI, il vote pour la culpabilité du roi, pour la ratification du jugement du peuple, pour la réclusion pendant la guerre et le bannissement à la paix, et pour le sursis. Le 13 avril 1793, il vote pour la mise en accusation de Marat et le 21 mai,il devient membre et secrétaire de la Commission des Douze, pour la recherche des complots de la commune de Paris. Le 28 mai, il s'oppose au décret qui a cassé la Commission des Douze la veille, en votant pour qu'il soit rapporté.
Le 2 juin 1793, sur proposition de Legendre, il échappe à l'arrestation avec Boyer-Fonfrède, parce que, membre de la Commission des Douze, il auraient été d'avis contraire à ses mandats d'arrêts. Le 18 juin 1793, il devient membre suppléant du Comité des finances. Le 12 juillet, Chabot l'accuse de menées anti-constitutionnelles dans le département de l'Aveyron, mais il s'en défend ardemment.
Le 4 brumaire an IV, il est élu au Conseil des Cinq-Cents, qu'il quitte le 1er prairial an V. Nommé, en 1797, receveur général des finances à Avignon, il exerça ces fonctions jusqu'à sa mort.