Chazé-sur-Argos

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Chazé-sur-Argos
Carte de localisation de Chazé-sur-Argos
Pays France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Arrondissement de Segré
Canton Canton de Candé
Code Insee 49089
Code postal 49500
Maire
Mandat en cours
Hubert Derouet
Intercommunalité
Latitude
Longitude
47° 37′ 07″ Nord
         0° 53′ 30″ Ouest
/ 47.6186111111, -0.891666666667
Altitude 27 m (mini) – 83 m (maxi)
Superficie 30,82 km²
Population sans
doubles comptes
841 hab.
(1999)
Densité 27 hab./km²

Chazé-sur-Argos est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune est traversée par l'Argos, petite rivière qui baigne le bourg. Le sol est généralement assez plat, mais des collines séparent Chazé d'Angrie à la limite sud.

[modifier] Histoire

Le village fut probablement construit à la place de la villa de Catiacum, mentionnée en 760 da&ns un diplôme de Charlemagne.

Chazé-sur-Argos fut d'abord appellé Chaziacus desuper Argoa (1072) puis Chaze super Argoe (1264).

Au Moyen Âge, une motte féodale est élevée à La Biscaye, elle est rasée en 1880.

L'église paroissiale Saint-Julien est construite au XIe siècle, comme le prieuré, fondé par l'abbaye Saint-Serge d'Angers en 1072.

Les deux familles nobles présentes sur la paroisse, à Raguin et à Bellefontaine se disputèrent la préeminence jusqu'à leur union au XVIIe siècle.

Pendant la Révolution, Chazé fait partie du district de Segré puis du canton de Vern.

L'église paroissiale n'est pas démolie au XIXe siècle, contrairement à la majorité des sanctuaires de Main-et-Loire. Elle est seulement remaniée de 1857 à 1859.

A la même époque, Chazé bénéficie de la ligne de chemin de fer qui relie Nantes à Segré, celle-ci est fermée à la fin du XXe siècle.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1995 Hubert Derouet
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
869 967 988 905 854 841
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Chazé-sur-Argos est un village très ancien et le territoire de la commune garde un patrimoine assez important.

  • Le monument le plus remarquable est sans doute le château de Raguin. Un manoir est mentionné pour la première fois en 1417, il est peu après remplacé par un château, modifié et agrandi du XVIe siècle au XVIIe siècle et au XIXe siècle. La pièce la plus intéressante est la Chambre des Amours, chambre nuptiale dont les murs décorés d'angelots dissimulent une chachette qu'utilisa le curé de la paroisse durant la Révolution. A proximité du château se trouve une ferme du XVIIe siècle. Le parc, qui conserve des traces de douves, est habité par des animaux exotiques. (Monument Historique).
  • Plus récent, le château des Peltrais, fut construit de 1850 à 1869 à l'emplacement d'un manoir. L'édifice mèle les styles Renaissance et Louis XIII.
  • L'église paroissiale Saint-Julien, dont le clocher et la croisée du transept sont du XIIe siècle, a été agrandie au XIXe siècle.
  • Autre édifices religieux, la chapelle Notre-Dame ou de la Croix-Marie date de 1640 et la chapelle de l'Espérance date du XIXe siècle.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Raguin est un des foyers de la famille du Bellay, dont le descendant le plus illustre, Joachim du Bellay, est né à Liré en 1522.
  • Esprit-Benjamin Bancelin, commandant de la garde nationale de Segré puis commissaire du district a vécu à Chazé sur Argos aux XVIIIe siècle et XIXe siècle.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Chazé-sur-Argos sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes

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