Classe Typhoon
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Classe Typhoon ТРПКСН Projet 941 Akula |
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TK-202 part en patrouille | |
Histoire | |
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A servi dans : | Marine soviétique Marine russe |
Caractéristiques techniques | |
Type : | Sous-marin nucléaire lanceur d'engins |
Longueur : | 172 m |
Maître-bau : | 23,3 m |
Tirant d’eau : | 11 m |
Déplacement : | 23 200 t en surface, 32 400 t en plongée |
Propulsion : | 2 réacteurs à eau pressurisée OK-650b |
Puissance : | 100 000 chevaux |
Vitesse : | + de 27 nœuds en plongée, + de 12 nœuds en surface |
Profondeur : | + de 400 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement : | 20 RSM-52 (missiles stratégiques) 6 tubes lance-torpille de 533 mm |
Rayon d’action : | 120 jours en mer |
Autres caractéristiques | |
Équipage : | 160 hommes |
Chantier : | Sevmash |
Port d’attache : | Zapadnaya Litsa |
Le sous-marin de classe Typhoon (Code OTAN) est un SNLE russe. Développé par la société Rubin[1] (Léninegrad - St Petersbourg) sous le nom officiel de ТРПКСН 941 Classe Akula (ТРПКСН : Тяжёлые ракетные подводные крейсеры стратегического назначения - Croiseur Lourd sous-marin lanceur d'engins), il est de loin le plus gros sous-marin au monde. D'une longueur de plus de 170 mètres de long, 19 mètres de haut (avec le massif) et 24 mètres de large. Le tout pour un poids moyen supérieur à 25 000 tonnes en plongée. Ce sous-marin multicoques fut déployé dans les années 1980 dans la marine soviétique, puis russe. La classe Typhoon a compté six exemplaires construits. Les Typhoons étaient, pendant la période de la Guerre froide, le cauchemar des sous-mariniers américains. Rapides (25 nœuds en plongée), ils étaient à leur état neuf d'un silence presque parfait.
Il reste, en 2008, trois Typhoons en service dont un sert de banc d'essai pour le Bulava [2].
Il a été prévu de les remplacer par une nouvelle génération connue sous le nom de Projet n° 955 - « Borei », dont le premier exemplaire (Yuri Dolgoruky) est en cours de tests et de modifications opérationnelles (170 mètres de longueur, 10 mètres de diamètre, environ 12 000 tonnes en surface et 17 000 en immersion, plus de 25 nœuds, 130 hommes et équipé de missiles SS-N-30 Bulava).
Sommaire |
[modifier] Historique - La genèse du Projet 941
Dans le début des années 70, les U.S.A lancent un programme de recherche ambitieux pour se doter d'un nouveau missile (Le Trident) à propulsion par carburant solidifiée d'une portée de plus de 7000 km. Par la même occasion, ils créent dans le plus grand secret, un nouveau SNLE pouvant emporter 24 exemplaires de ce nouveau missile (Classe Ohio, 18 exemplaires construit sur 34 prévus). Ces nouveaux vecteurs de dissuasions surpassaient de loin les projets 667A-AM et 667B-BD (Yankee I et II puis Delta I et II). Les Leaders de l'Union soviétique ont demandés à leurs industries de fournir une réponse adéquate à cette nouvelle menace pour L'Union soviétique.
Les données techniques et tactiques spécifiées dans le cahier des charges pour le nouveau sous-marin lanceur d'engin, Projet 941 Akula, sont proposées au parti en Décembre 1972. Un an plus tard, le 19 Décembre 1973, le projet 941 est adopté par décret et un nouveau missile et mis en chantier. Le projet sera développé par le Bureau central de design Rubin sous la gestion du Designer Général L.D. Spassky sous la direction directe du designer en chef S.N. Kovalev avec la supervision de V.N. Levashov, Chef de la Marine.
Le développement de ces nouveaux missiles stratégiques naval est confié au Designer en chef V.P. Makeeva en 1971. Le travail sur les D-19 (version terrestre) et les R-39 (RSM-52) (version marine) commence en 1973. Les soviétiques savent que les américains ont une avance technologique importante dans la construction de fusée à combustible solide (beaucoup d'entre eux montrent une grande crainte face à l'avance indéniable de la technologie Américaine).
Le cahier des charges du Projet 941 se profile, il doit pouvoir se faufiler dans les glaces de l'arctique, percer des épaisseurs de glaces de plus de 2.5m, tirer ses missiles en plongée. Augmenter sa capacité de détection hydroacoustique. Le sous marin K-153 (Classe Golf) fût rénové en 1976 afin de mener une série intensive de tests conduisant à l'acceptation par la Marine en 1984 du missile R-39 (SS-N-20 Sturgeon).
Les soviétiques savent que pour le nouveau projet 941, le silence donc l'invulnérabilité est un donnée capitale. En effet, grâce à l'indiscrétion de la part de quelques marins de L'U.S. Navy et de leur famille, ils savent que les américains arrivent sans trop de problèmes à traquer pendant de longues périodes les SNLE soviétiques de classe Yankee. Par ailleurs, ils savent aussi que les barrières SOSUS ont été renforcées et qu'elles permettent aux Américains d'estimer les routes tactiques que vont emprunter les sous-marins sortant des Ports de la mer Blanche ou de la Baltique. Il deviens alors nécessaire d'opérer des ajustements dans la doctrine nucléaire de l'Union soviétique. Deux axes majeurs sont proposés :
- Augmenter les portées des missiles stratégiques afin de rapprocher les zones de patrouilles des SNLE le plus près possible des eaux territoriales de l'Union Soviétique;
- Lancer la troisième génération de SNLE et de SNA, plus rapide, plus silencieux.
Il semblerait que l'Union soviétique était plus intéressée par une doctrine défensive que ce que les USA ont voulu faire croire. En effet le nombre de missile stratégiques en mer répond pratiquement à un ratio de 1 pour 3, ce qui portait à plus de 3000 têtes nucléaires américaines embarquées dans la flotte de leur SNLE à la fin des années 80.
1219 personnes vont travailler sur la construction de TK-208, plus de 1000 entreprises vont être mises à contributions pour la fournitures des pièces, des ensembles et des éléments de conception du projet.[3].
Lorsque le projet fût décidé, Léonid Brejnev à déclaré lors du XXVIè congrès du PCUS : "Les américains viennent de lancer leurs sous marin Ohio et leur missiles Trident ! Nous leur répondront avec notre Typhoon !"[4].
Brejnev a volontairement nommé le projet "Akula" typhoon afin de dérouter les occidentaux sur les projets des sous-marins de troisième génération.
[modifier] Descriptions Générales
Le design des sous-marins de classe Akula/Typhoon consiste en deux coques de 7.2m de diamètres mis côte à côte horizontalement. La structure ressemble à un catamaran. Il y'a deux capsules de sauvetages pouvant accueillir l'ensemble de l'équipage et elles se trouvent de chaque côté du massif. La chambre des torpilles et le PCNO servent de zone de jonction entre les deux coques. Chaque coque est en liaison avec l'autre par des coursives les reliant. Avec un total de 19 compartiments étanches, les zones de vie et de mission sont clairement délimitées. La coque interne du PCNO et de la chambre des Torpilles est réalisée en alliage de titane pour plus de résistance et de discrétions magnétique grâce au savoir-faire accumulé depuis les projet 705 et 661. Les barres avant s'escamotent dans la coque tandis que la forme des barres arrières a été étudiée pour augmenter la stabilité du sous-marin.
Contrairement à ce que pensaient les américains, les soviétiques ont développés une technique d'écoute sonar similaire à celle présente sur les Ohio grâce aux ALR (Antenne Linéaire Remorquée) permettant ainsi au Typhoon de traquer les sous-marins au delà des perturbations provoquées par son sillage (bafle) rendant ce sous-marin beaucoup moins sourd que les SNLE de génération précédente.
Beaucoup d'installations dans le sous marin ont été pensés pour le bien être de l'équipage (fini les installations frugales des projets 658). Cabines spacieuses pour les officiers, deux mini-piscines de 2m de profondeurs, salle de détente avec télévision et air conditionné, salle pour fumeurs, sauna, solarium, petite boutique, salles de sport. Le projet 949A a lui aussi ce même genre d'équipement pour l'équipage. Ce genre d'installation permet à l'équipage de garder toute son efficience durant les missions de longue durée (plus de 90 jours).
Bien que les Soviétiques aient prévus dans le cahier des charges la possibilité de faire des missions de longues durée avec le Typhoon (plus de 120 jours) en réalité les missions de plus de deux mois ont été rare. En effet, les soviétiques n'aimaient pas trop l'idée de confier à un commandant et son équipage des sous-marins aussi longtemps sans un retour à la base et un contrôle politique. Néanmoins, les cycles opérationnels des Typhoons est remarquable.
Ils emportent 20 missiles balistiques R-39 (RSM-52) (code OTAN : SS-N 20 Sturgeon) d'une portée de 11 000 kilomètres. Le R-93 (RSM-52), missile mer-sol, possède 10 têtes à vecteur indépendant (chaque tête peut viser une cible différente). Chacune des têtes a une puissance explosive de 100 kilotonnes (environ 6 fois la bombe atomique d'Hiroshima).
Les missiles sont logés à l'avant du massif, ce qui en fait un sous-marin unique, car tous les autres types de SNLE portent leurs missiles à l'arrière du massif.
[modifier] Modifications
De nombreuses modifications ont été apportés pendant tout la vie des six sous-marins, des modifications acoustiques, des modifications permettant une astro-navigation des missiles. Une amélioration des systemes de tir, amélioration des tirs balistiques GLONASS pour le tir multi-cibles (Projet 941-U).
Les dernières grandes modifications ont été apportées par la version 941-UM. Pour le moment seul TK-208 Dmitry Donskoï en bénéficie, mais le retard pris dans le développement du Projet 955 Boreï laisse à penser que TK-17 et TK-20 vont eux aussi (ou subissent) ces modifications.
[modifier] Armes et systèmes
Le projet 941 est doté de systèmes qui même encore aujourd'hui n'ont pas à rougir des installations occidentales (c'est encore plus vrai suite à la refonte du TK-208 Dmitry Donskoï). Afin de rendre la partie nucléaire du sous marin la plus compact et faciliter sa maintenance, il fut décidé de mettre deux réacteurs Eau/Eau OК-650 d'une puissance nominale de 190MWt.
Deux turbines à vapeurs permettent de générer l'électricité et la force propulsive dont le Typhoon à besoin. L'ensemble de la structure supportant les machines ont été placés sur vérins et cylindres block afin de réduire le bruit et les vibrations transmissent à la coque. Une autre condition demandée par les autorités concerne l'augmentation des exigences concernant les protocoles de sécurité des réacteurs (contrôle du niveau d'énergie, failsafe, triple système de secours, bouclier anti-radiation). On trouve aussi quatre turbogénérateurs de 3200kW connectés aux lignes d'arbres et deux génératrices diesel DG-750. Deux propulseurs d'étrave (un au centre à l'arrière et un devant sur le côté droit) comportent chacun un moteur électrique d'une puissance de 750kW. A la création du projet 941, beaucoup d'effort ont été déployés pour réduire sa visibilité acoustique. Une insonorisation accrues de toutes les parties du sous marin (y compris les cuisines et les poulaines). Il en résulte, selon certains analystes, une discrétion acoustique semblable aux Ohio Américain. Le projet 941 est équipé, en autre, d'un nouveau système de navigation "symphonie", d'une station hydroacoustique MG-519, de système de navigation sous la glace MG-518, d'un complexe radar MRKP-58 "Buran", d'un système de surveillance vidéo de tout le bâtiment MTK-100, d'hydrophones acoustiques digital Scat-KS avec quatre stations sonar pouvant traquer simultanément jusqu'à 12 cibles, deux périscopes, (attaque et conventionnel), de deux ALT (antenne linéaire tractée) de plus de 150m chacune permettant la réception radio sous la glace, de deux sonars linéaire tracté (seulement sur TK-208, TK-17 et TK-20).
20 missiles R-39 pouvant être lancé à une profondeur de 55 mètres avec un intervalle très court (moins de 70 secondes selon certains analystes) sans aucunes préoccupations de l'état de la surface ni du temps. La porté dépasse les 10000Km, chaque R-39 possède 10 têtes nucléaires de 100kT chacune et possède un système inertiel de rentré dans l'atmosphère. Elles possèdent une précision de 500m. L'armement du Typhoon passe par 6 tubes lance torpille de 533mm avec système de chargement rapide. La plupart des armements soviétique sous marin peuvent être lancé y compris la très dangereuse torpille SHKVAL.
[modifier] Programme de construction
La construction des Typhoons à eu lieu dans la base navale de Severodvinsk (GCC n°402). Pour les construire, un nouveau bâtiment à été construit, le plus grand dock couvert au monde.
Le premier de la classe a été lancé le 12 Décembre 1981. Chaque nouvelle version, a bénéficié d'améliorations technologiques. Le problème qu'a posé ces sous-marins au coût exorbitant fut discuté de façon très énergique, il fût donc décidé de limiter à 7 puis 6 exemplaires la construction de cette classe. Mais ce n'est pas seulement à cause de son coût qui a mis en péril le projet 941 mais l'avenir même du Typhoon a été si discuté, car sa taille gigantesque pose de très gros problème d'organisation et d'intendance et l'empêchait de rejoindre les ports stratégiques en mer Blanche. Entretenir ces engins, et leur armements plus qu'impressionnant nécessita d'entreprendre des chantiers pour créer des infrastructures colossales que beaucoup estimaient inutiles. De plus la gestion des Missiles R-39 rendait les déplacements des éléments très délicats.
[modifier] Statut en 2008
Les six sous-marin de la classe Typhoon ont été réunis dans une division de la flotte du Nord. Leur base se trouve à Nerpichaya Bay. Cette basse à entièrement été reconfigurée en 1977 pour accueillir le centre stratégique de commandement de la division Typhoon. De nouveaux quais ont été assemblés pour pouvoir y amarrer les Typhoons, la construction d'un véhicule de transport des missiles R-39, ainsi que d'un complexe de maintenance rapide (dock flottant) et des bâtiments hébergeant les équipes de maintenance au sol.
Comme les sous-marins occidentaux, chaque Typhoon est sous la responsabilité de deux équipages. Les Typhoons ont le plus haut taux d'efficience de la Flotte du Nord. En effet chaque Typhoon faisait en moyenne trois à quatre patrouilles de trois mois par an !
En 1989, la construction du septième Typhoon TK-210 est annulée et il est démantelé avant que le chantier soit terminé. Pour certains c'est à causes des problèmes financiers de la Russie qui a été déterminant dans ce choix curieux, pour d'autres ce sont les traités de désarmement bilatérale SALT I et SALT II qui ont été à l'origine de ce choix. Il est vrai que la situation politique de la Fédération de Russie entre 1990 et 2000 a laissé la Flotte du Nord, en particulier, meurtrie. Avec un budget de fonctionnement insuffisant pour maintenir opérationnelle la grande majeur partie de la flotte. On peut noter que depuis la tragique incident du Koursk en 2001, la Flotte recommence à trouver un niveau d'efficience qu'elle possédait au début des années 1990.
Suite aux traités de désarment et à la situation financière, TK-202 puis TK-12 et enfin TK-13 ont été retirés des listes des bâtiments actifs de la marine. Actuellement deux d'entre eux ont été complètement démantelés.
[modifier] Spécifications (non exhaustif)
TK-208, Tk-202, TK-13 : 170 m
TK-12, TK-17 : 172,6 m
TK-20 : 173,1 m
Hauteur : 28m
Largeur : 23,3m
Tirant d'eau : 11m
Déplacement :
Surface : 21.600 Tonnes* / plongée : 32.400 Tonnes*
Propulsion :
12-14 noeuds en surface / 24-27 noeuds en plongé
Deux hélices de 5,40m de diamètre
Techniques :
2 réacteurs Nucléaires OK650b d'une puissance 380MWt
2 Turbines vapeurs d'une puissance totale de 100000Ch (73500kW).
4 Turbogénérateurs de 3200kW chacun
2 Génératrices Diesel DG-750 de 800kW chacun
Profondeur :
Courante : 400m*
De destruction : 600m*
Endurance :
120 jours en patrouille, peut être étendu selon certaines sources à 160 jours.
Armement :
20 missiles mer-sol balistique stratégique R-39 (SS-N-20 Sturgeon)
8 missiles surface-air 9K310 / 9K38 (SA-14 "Gremlin" / SA-16 "Gimlet")
6 tubes lance torpilles de 533mm
20 torpilles lourde de 533mm PLUR-83-R Waterfall
10 Shkval II-III
ou 40 mines marine
Equipement radio-électronique :
Système de navigation : "Omnibus"
Détection Radar : MRKP-58 "Buran"
Deux ALR VLF
...
(*valeurs estimées)
[modifier] Liste des navires
- TK-208 Dmitry Donskoy : entré en service en 1981, modifié en 2003 en Projet 941-UM, depuis 2005 de plate-forme d'essai du SS-N-30 Bulava qui est opérationnel depuis 2006
- TK-202 : entré en service 1983 et retiré en 1999
- TK-12 Simbirsk : entré en service 1984 et retiré en 1996
- TK-13 : entré en service 1985 et retiré en 2004
- TK-17 Arkhangelsk : entré en service 1987, actif, Possibilité de modification en projet 941-UM
- TK-20 Severstal : entré en service 1989, actif, Possibilité de modification en projet 941-UM
- TK-210 : jamais terminé.
[modifier] Anecdote
- Cette classe de sous-marins a été rendue populaire par le film À la poursuite d'Octobre Rouge tiré d'un roman de Tom Clancy.
- Le Président V. Poutine à invité l'équipage de TK-17 pour ses 57 ans (7 Octobre 2007).
- L'eau des deux piscines est pompée directement en mer à une profondeur minimal de 250m et elle est renouvelée toute les six heures.
[modifier] Modèles Radiocommandés
Un très beau Kit
La construction de TK-17 sur une coque modifiée Engel
[modifier] Références
- ↑ (en) Site du Bureau D'Etude Rubin
- ↑ (en) Russian nuclear forces, 2007
- ↑ (ru) 25 Ans et de nombreuses récompenses pour les constructeurs, 2007
- ↑ «НЕ БОЛИТ «БУЛАВА» У ДЯТЛА», П. Фельгенгауэр, «Новая Газета», novgaz.ru. Consulté le 18.09.2007
[modifier] Voir aussi