Claude Reichman
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Claude Reichman, né à Metz le 12 mai 1937, est docteur en chirurgie dentaire de la faculté de médecine de Paris et un homme politique français. Il se définit comme un libéral-conservateur représentant de la société civile. Il revendique une parenté intellectuelle avec Raymond Barre, Bernard Debré et Charles Millon.
Ses thèmes de prédilection sont le poids de l'État, la diminution des prélèvements obligatoires, l'islamisation de la France et les problèmes de la délinquance. Il a surtout acquis sa notoriété en militant pour la fin du monopole de la sécurité sociale.
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[modifier] Parcours politique
En 1996, il crée, avec Alain Dumait, adjoint au maire du 2e arrondissement de Paris, le Parti pour la liberté (PPL) dont il prend la présidence. Ce parti politique de tendance libérale-conservatrice, à la notoriété très faible, revendique 10 000 adhérents, mais n'obtiendra aucun résultat électoral significatif.
En 1998, il est, avec Alain Dumait, l'initiateur d'une pétition intitulée Le Manifeste pour l'entente à droite par laquelle il appelle la droite parlementaire à « engager un dialogue public avec le Front national, en vue de constituer une alternative de gouvernement[1] ».
En 1999, il devient vice-président du parti de la Droite libérale-chrétienne, le parti de Charles Millon auquel il a adhéré le 3 octobre 1998[2].
En 2002, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle, mais n'obtient pas le nombre requis de signatures d'élus. Il envoya de nombreuses lettres aux maires proches de ses convictions mais n'obtint que peu de réponses favorables. Un maire lui a en l'occurrence répondu "Le Pen, enlève ton masque, on t'a reconnu."[réf. nécessaire]. Par la suite de cet échec, il mène des actions en justice contre l'État et les médias, les accusant d'une couverture médiatique insuffisante pour sa candidature.
En 2003, il fonde un nouveau parti : Droite de France, qui succède au PPL.
Fin 2005, il est l'un des initiateurs de la Révolution bleue, mouvement informel résumé par son slogan « Non à la chienlit, non au trop-plein d'impôts et de charges, non aux politiciens incapables ».
En 2007, il assiste au meeting du Front national à Lyon sans toutefois apporter un soutien appuyé à la candidature de Jean-Marie Le Pen. Il appelera à voter au second tour pour Nicolas Sarkozy, plus pour faire barrage à Ségolène Royal et pour mettre le candidat de l'UMP face à ses responsabilités que par réel enthousiasme pour ce dernier.
Claude Reichman est par ailleurs président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), président du Comité CSG, président du Syndicat retraite-action et président du Collectif vivre en paix à Paris (VEPAP).
Depuis une quinzaine d'années, Claude Reichman combat activement les monopoles étatiques, au premier rang desquels celui de la Sécurité sociale. Il se bat sans relâche pour diffuser auprès du grand public son interprétation des textes européens et français, selon laquelle la Sécurité sociale française aurait perdu sa position de monopole.
D'abord assistant de Serge de Beketch sur Radio Courtoisie, Claude Reichman se détache de ce dernier, le jugeant trop extrémiste, pour devenir lui même patron d'émission sur ladite radio à partir de 1994. Il a animé avec le journaliste Jean-Christophe Mounicq le libre journal de Claude Reichman. Après un conflit d'autorité avec le vice-président de la radio Henry de Lesquen, le conseil d'administration de la radio (dont la légitimité est contestée[3]) y a mis un terme définitif à sa collaboration le 15 novembre 2006. Depuis début 2007, il tient une chronique hebdomadaire sur la radio québécoise Rockik, met en ligne chaque semaine une nouvelle émission de télévision sur Internet Reichman TV, et collabore à la webradio Lumière 101, fondée en 2007 par Jean-Gilles Malliarakis.
[modifier] Claude Reichman et le monopole de la sécurité sociale
Depuis plus de dix ans, Claude Reichman et le Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), dont il est le président, militent pour obtenir la reconnaissance judiciaire de ce qui est selon eux une réalité juridique : du fait de l'application du traité de Maastricht, le monopole de la Sécurité sociale française aurait été aboli en 1994.
[modifier] Références
- ↑ Le texte du Manifeste pour l'entente à droite sur le site de l'hebdomadaire libéral Les 4 Vérités
- ↑ Source : France Politique
- ↑ Assignation en contestation du CA de Radio Courtoisie
[modifier] Publications
- Le Révolution bleue est en marche, Ed. François-Xavier de Guibert, 2006
- Le Secret de la droite, Ed. François-Xavier de Guibert, 2003
- Gloire à nos princes, Ed. Les belles lettres, 1997
- Sécurité sociale, le vrai mal français, Ed. Les belles lettres, 1995
- La Révolution des termites, préface de Raymond Barre, Ed. Albatros
- Une Histoire de cœur, entretiens avec le professeur Christian Cabrol, Ed. Les belles lettres
Théâtre :
- Des choses merveilleuses (jouée au théâtre Fontaine à Paris)
- M. Dehors (jouée au théâtre des Mathurins à Paris)
- La Révolution des Termites (jouée au centre culturel Vavin à Paris)