Clocher porche de Mimizan
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Nom local |
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Ville | Mimizan | |||
Pays | ![]() |
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Région | ![]() |
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Département | Landes | |||
Culte | Catholique romain | |||
Type | Église de prieuré | |||
Rattaché à | Ordre de saint Benoît | |||
Début de la construction |
Xe siècle | |||
Fin des travaux | ||||
Style(s) dominant(s) |
Roman | |||
Classé(e) | Monument historique |
En 982, le comte de Gascogne Guillaume Sanche donne à l’abbaye bénédictine de Saint-Sever l’église du prieuré de Mimizan.
Sommaire |
[modifier] Origines
La charte de 1009 fait état pour la première fois de la ecclesia Sanctae Mariae de Mimisan. Des moines détachés de l’abbaye viennent s’y installer et fondent une sauveté, délimitée géographiquement par « pyramides » en garluche hautes de 4,50 m, surmontées à l’origine d’une croix. La fondation de la sauveté permet en effet d’attirer et fixer une population nouvelle, garante de l’essor économique d’une région ingrate. Mimizan s’impose rapidement comme une étape importante sur la voie littorale du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
[modifier] Présentation
Le clocher-porche est le seul élément restant aujourd’hui de l’ancien prieuré de Mimizan, qui fut peu à peu menacé par l'avancée des sables puis détruit tour à tour à la fin du XVIIIe siècle et début du XXe siècle. Le chœur comportait treize autels, possédait une nef centrale à ogives primitives et deux bas-côtés transversaux. En 1770, un ouragan renversa le grand clocher.
Ayant miraculeusement échappé à la démolition, le portail reste le seul élément témoignant du passé. Sa conception et grande finesse en font un des fleurons du patrimoine médiéval du Sud-Ouest de la France. Les statues polychromes et peintures murales des XIIIe et XVe siècles présentent une grande originalité : d’une part, l’adoration des rois Mages dans le champ du tympan ; d’autre part, dans les voussures internes, Vierges Sages et Vierges Folles de part et d’autre de la Jérusalem céleste. On retrouve également les signes du Zodiaque et les occupations des douze mois de l’année.
Il abrite également la première représentation française de l’apôtre Saint Jacques le Majeur en habit de pèlerin, témoignage de l’importance de Mimizan sur la voie littorale du chemin de Saint-Jacques. Le site est classé monument historique en 1905 et inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en 2000.
[modifier] Dicton
Le clocher de l'église était célèbre. Quand la tempête mettait les bateaux en difficulté en les entraînant dangereusement vers le rivage, les marins voyaient alors surgir le clocher de derrière la dune. D'où le vieux dicton gascon du XIIe siècle :
"Que Diu preserva'ns deu cant de la serena, de la coda de la baleia e deu campanèr de Mamesan." [Qué Diou preserba's dou can de la serene, de la coude de la baleye et dou campaner de Mamesan.] (Que Dieu nous préserve du chant de la sirène, de la queue de la baleine et du clocher de Mimizan.)
[modifier] Galerie
[modifier] Voir aussi
▼ Articles et cartes ▼
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[modifier] Lien externe