Colette Magny
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Colette Magny | |
Nom | Colette Magny |
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Naissance | 31 octobre 1926 Paris, France |
Pays d’origine | France |
Décès | 12 juin 1997 Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) |
Profession(s) | Auteur-compositeur-interprète |
Genre(s) | Protest song Jazz Free jazz Blues Rock progressif |
Instrument(s) | Piano Guitare |
Années actives | 1962 – 1997 |
Label(s) | Le Chant du Monde, CBS |
Site internet | Centre National du Patrimoine de la Chanson (Le Hall de la Chanson) |
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Entourage | Catherine Ribeiro Francesca Solleville |
Colette Magny, née le 31 octobre 1926 à Paris et décédée le 12 juin 1997 à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), est une chanteuse et auteur-compositeur-interprète française.
Elle vécut les dernières années de sa vie à Verfeil sur Seye et y fonda l'association culturelle Act'2, dont le festival Des Croches et la Lune a fêté ses 20 ans en 2007.
Une salle de concert porte son nom dans le 1er arrondissement de Lyon.
Sommaire |
[modifier] Une femme engagée
Par son allure, son style, ses textes rebelles et ses engagements, Colette Magny est un personnage singulier de la chanson contemporaine. Trop souvent délaissée par les médias, elle a trouvé la notoriété, dans les années 1960, avec un répertoire souvent inspiré par le blues et surtout grâce à sa chanson à succès, Melocoton (1963).
Appuyant sa voix grave sur des textes engagés, elle s'est très souvent préoccupée des problèmes de ce monde : album "Vietnam 67" à une période contestataire, "Kevork" en 1991 où elle dénonce les injustices, les inhumanités et le péril écologique avec poésie et mélodie, mais sans apaisement dans la force de ses textes et paroles.
Une artiste exceptionnelle!
[modifier] L’insoumise[1]
« Dans la famille coup de poing, Ferré c’est le père, Ribeiro la fille, Lavilliers le fils. Et moi la mère !, disait Colette Magny.[2] Elle est partie jeudi dernier. Ferré l’avait précédée. Lavilliers voyage. Ribeiro chante Magny.
Le Forestier, qui chante Brassens, se souvient sans doute de l’enregistrement partagé il y a vingt et un ans avec Colette et sa copine Mara, Chili, un peuple crève. Se souvient-il aussi avoir dansé, quelques années plus tard, avec le « pachyderme de sexe féminin » sur la scène du Théâtre de la Ville ? Une plume de Télérama, Jacques-André Bertrand, aujourd’hui écrivain, enlaça aussi la dame lors de ses concerts…
Journalistes et lecteurs, on a toujours aimé Magny, ici. Quand Télérama a relayé l’appel à souscription de la chanteuse pour réaliser l’album Kevork, vous avez été nombreux à répondre. On a toujours aimé Colette Magny pour ses combats irréductibles. Civiques : sa tempétueuse solidarité avec toutes les minorités, tous les minorisés ; artistiques : son timbre blues, allié au jazz et au free-jazz, qui incendiait ses chroniques-collages (articles, tracts, poèmes), ses interprétations de Louise Labé, Rimbaud, Artaud, Billie Holiday… , ses chansons à elle, inventives, insoumises.
Kevork, c’est la saga de la pintade, volatile venu d’Afrique, volaille d’élevage qui peut, en s’échappant, redevenir sauvage. Magny, jamais domestiquée, a gardé son chant libre. L’entendons-nous ? »
[modifier] Discographie
[modifier] Albums
- Melocoton (Colette Magny)
- Les Tuileries (Victor Hugo - Colette Magny)
- Monangamba (António Jacinto - Colette Magny)
- Rock me more and more (J. Davis - A. Carven)
- Chanson de la plus haute tour (Arthur Rimbaud - Colette Magny)
- La Terre acquise (Colette Magny)
- Saint-James Infirmary (Irving Mills alias « Joe Primrose »)
- Any woman's blues (Traditionnel américain)
- Heure grave (Rainer Maria Rilke - Colette Magny)
- J'ai suivi beaucoup de chemins (Antonio Machado - Colette Magny)
- Didn't my Lord deliver Daniel (Traditionnel américain)
- Chanson en canot (Victor Hugo - Colette Magny)
- Richard II Quarante (Louis Aragon - Colette Magny)
- Co-opération (Colette Magny)
- Inédits 91 - 1 CD Scalen Disc (1991) :
- Rap'toi d'là que je m'y mette (Colette Magny - Michel Précastelli)
- Love me tender (Vera Matson - Elvis Presley / Ken Darby)
- La Terre acquise (Colette Magny)
- Chanson de la plus haute tour (Arthur Rimbaud - Colette Magny)
- Les Tuileries (Victor Hugo - Colette Magny)
- 900 miles (Woodie Guthrie)
- Melocoton (Colette Magny)
- Richard II Quarante (Louis Aragon - Colette Magny)
- Heure grave (Rainer Maria Rilke - Colette Magny)
- Saint-James Infirmary (Irving Mills alias « Joe Primrose »)
- La parole doit sortir du cœur (Colette Magny - Michel Précastelli)
- L'eau, c'est la souffrance des femmes (Colette Magny - Michel Précastelli)
- Le Ventre blanc du corbeau (Colette Magny - Michel Précastelli)
- J'ai le tournis (Colette Magny - Michel Précastelli)
- La Vie antérieure (Charles Baudelaire - Colette Magny)
[modifier] Bibliographie
[modifier] Biographie
- Sylvie Vadureau : Colette Magny Citoyenne-Blues, Les Éditions Mutine, 1996, ISBN 2-911573-00-5
[modifier] Voir aussi
- (fr) Chronique de l'album Feu et rythme sur www.sefronia.com
- (fr) Colette Magny
- (fr) Discographie complète
- (fr) Artistes disparus de la chanson francophone
- Portrait
- Act'2