Comité national olympique et sportif français

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Comité national olympique et sportif français

Sport Omnisports
Création 1894
Président Henri Sérandour
Siège Paris
Site internet Site officiel du CNOSF
Consultez la documentation de ce modèle

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) est à la fois le représentant du Mouvement Sportif français auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports, le fédérateur des fédérations sportives françaises et le représentant national (l'unité propre à la France) du Comité international olympique (CIO).
A ces titres, et conformément à la loi (le Code du sport notamment), le CNOSF est considéré par le ministère de la Jeunesse et des Sports comme une fédération, agréée, délégataire de « mission de service public ».

Sommaire

[modifier] Histoire

Le Comité olympique français est fondé en 1894 par le Baron Pierre de Coubertin. Le président de la République Félix Faure en est le président d’honneur. Ce Comité où domine l'USFSA n'est pas permanent et se reforme à l'occasion de chaque olympiade. Cette situation perdure jusqu'en 1911. En s'appuyant sur le Comité national des sports créé par l'USFSA le 23 mai 1908, le comité olympique français devient permanent. Jusqu'en 1925, le président du CNS est également celui du COF. Lorsque Jules Rimet devient président du CNS, Justinien de Clary reste en poste comme président du COF. Les deux organismes restent toutefois très liés mais en 1952, le CIO demande au comité olympique français d'assurer son indépendance. La fusion entre les deux comités a lieu le 22 février 1972 et donne naissance au CNOSF moderne. En raison de statuts non conformes avec la charte du CIO, c'est toutefois encore l'ancien COF qui reste le seul interlocuteur officiel du CIO jusqu'au 28 mars 1973.

[modifier] Présidents successifs

[modifier] Fonctionnement

Le Comité national olympique et sportif français est une association de type sportif constituée selon la loi dite de 1901. Conformément au Code du sport, le CNOSF a vocation à représenter le sport français auprès du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Étant une association, le CNOSF est donc constitué de membres acquittant cotisation et ce conformément à la réglementation. Par vocation, et conformément à ses statuts, les membres du CNOSF sont des Fédérations sportives agréées délégataires. Conformément aux us et à la jurisprudence, l'adhésion à une association ne peut être obligatoire. Le Comité national olympique et sportif français se voit donc chargé par l'État français de représenter les intérêts non seulement de ses membres, mais aussi ceux des quelques fédérations délégataires non-encore adhérentes au CNOSF, ainsi que les fédérations agréées mais non titulaires d'une Délégation de Mission de Service Public.

[modifier] Grandes orientations

Représentant en France le Comité International Olympique, le CNOSF se doit d'y promouvoir les valeurs universelles de l'olympisme. Par ailleurs, l'État, le Code du sport et le ministère de la Jeunesse et des sports commandent au CNOSF de s'intéresser prioritairement à certaines directives, conformément à son agrément et à sa "Délégation de Mission de Service Public".

[modifier] L'Agenda 21

« L'Agenda 21 du Sport français en faveur du développement durable… est une déclinaison de l'Agenda 21 du CIO adapté au contexte français » (Henri Sérandour, octobre 2003). Son adoption par le CNOSF est, notamment, l'officialisation de la place grandissante des sports de nature dans les pratiques sportives des Français, ainsi que du rôle d'"acteur majeur" que le sport a dans l'aménagement du territoire en France.

Une des applications pratiques découlant de l'adoption par le CNOSF de l'Agenda 21 est d'arriver à la mise en place d'un plan départemental des espaces, sites et itinéraires (PDESI) dans chaque département français. Ces plans départementaux, et les "Commissions départementales des espaces, sites et itinéraires" (CDESI) ont notamment vocation à concilier les intérêts des usagers des espaces naturels et ceux de la défense de l'Environnement.

[modifier] Le sport au féminin

[modifier] Sport et handicap

[modifier] La lutte contre le dopage

[modifier] Fédérations sportives reconnues par le CNOSF

[modifier] Fédérations olympiques

[modifier] Fédérations sportives nationales

[modifier] Fédérations multisports ou affinitaires

[modifier] Fédérations scolaires ou universitaires

[modifier] Membres associés

    • Association française du corps arbitral multisports
    • Fédération sportive des ASPTT
    • Fédération française des clubs alpins et de montagne
    • Fédération française des clubs omnisports
    • Associations française des collectionneurs olympiques et sportifs français
    • Fédération des internationaux du sport français
    • Fédération nationale des joinvillais
    • Fédération française des médaillés de la jeunesse et des sports
    • Comité français Pierre de Coubertin
    • Fédération sportive de la police française
    • Fédération Française de la Retraite Sportive
    • Union nationale des centres sportifs de plein air

[modifier] Commission spécialisée équitation

Début 2006, pour des raisons de non-conformité de ses statuts, la Fédération française d'équitation (FFE) a perdu l'agrément et la délégation du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative.

Conformément à l'article L.131-19 du Code du sport et suite à l'arrêté du même ministère du 29 septembre 2005, le Comité national olympique et sportif français récupère les prérogatives perdues par la FFE et met en place la Commission Spécialisée Equitation (CSE). Son rôle est notamment d'organiser dans un certain nombre de disciplines les compétitions à l'issue desquelles sont délivrés les titres internationaux, nationaux, régionaux et départementaux en sports équestres.

La FFE ayant retrouvé sa délégation le 21 décembre 2006, la Commission spécialisée équitation a cessé de se réunir après sa dernière séance du 4 décembre 2006.

[modifier] Lien externe

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)