Conseil œcuménique des Églises

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Le Conseil œcuménique des Églises (COE ou CŒE) est une organisation non gouvernementale à intérêt social et à caractère confessionnel. Elle se veut une « communauté fraternelle d'Églises qui confessent le Seigneur Jésus-Christ comme Dieu et Sauveur selon les Écritures et s'efforcent de répondre ensemble à leur commune vocation pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. » (Constitution du COE, art. 1 – caractères gras ajoutés). Il a été fondé en 1948 à Amsterdam et siège à Genève (Suisse).

Il compte aujourd'hui 342 membres de presque toutes les traditions chrétiennes, notamment protestantes, anglicanes et orthodoxes.

L'objectif du COE est l'harmonie entre les chrétiens au travers de réalisations concrètes communes. Il n'a pas vocation à devenir une super-Église.

Sommaire

[modifier] Critères d'admission

[modifier] Critères théologiques

  • Dans sa vie et son témoignage, l'Église professe la foi dans le Dieu trinitaire selon les Écritures, et telle que cette foi est reflétée dans le Symbole de Nicée-Constantinople.
  • Il existe dans cette Église un ministère de proclamation de l'Évangile et de célébration des sacrements selon la conception de sa doctrine.
  • L'Église baptise au nom du seul Dieu, « Père, Fils et Saint Esprit », et reconnaît la nécessité d'aller vers la reconnaissance du baptême d'autres Églises.
  • L'Église reconnaît la présence et l'activité du Christ et du Saint Esprit en dehors de ses frontières propres et prie pour que toutes reçoivent de Dieu la sagesse de prendre conscience du fait que d'autres Églises membres croient aussi en la Sainte Trinité et la grâce salvifique de Dieu.
  • L'Église reconnaît dans les autres Églises membres du COE des éléments de la véritable Église, même si elle ne les considère pas comme « des Églises dans le vrai et plein sens du terme » (Déclaration de Toronto).

[modifier] Critères d'organisation

  • L'Église doit prouver l'autonomie permanente de sa vie et de son organisation.
  • L'Église doit avoir la possibilité de prendre la décision de poser officiellement sa candidature et de continuer à appartenir à la communauté fraternelle du COE sans devoir obtenir l'autorisation d'un autre organisme ou d'une autre personne.
  • En règle générale, une Église candidate doit compter au moins cinquante mille membres. Pour des raisons exceptionnelles, le Comité central peut renoncer à appliquer ce critère et admettre une Église qui n'y satisferait pas.
  • Une Église candidate comptant plus de 10 000 membres mais moins de 50 000, à laquelle n'a pas été accordée la qualité de membre pour des raisons exceptionnelles aux termes de l'article I.3.b)3) du Règlement, mais qui satisfait à tous les autres critères d'admission, peut être admise comme membre aux conditions suivantes : (a) elle n'aura pas le droit de participer à la prise de décisions à l'Assemblée ; (b) elle pourra participer avec d'autres Églises au choix de cinq représentants au Comité central, conformément à l'article IV.4.b)3) du Règlement. À tous autres égards, cette Église est considérée comme une Église membre appartenant à la communauté du COE.
  • Les Églises doivent reconnaître l'interdépendance essentielle des Églises membres appartenant à la communauté du COE, en particulier celles de la même confession. Elles doivent faire tout leur possible pour entretenir des relations œcuméniques constructives avec d'autres Églises du pays ou de la région. Cela suppose normalement qu'elles soient membres du Conseil national des Églises ou d'un organisme similaire et de l'organisation œcuménique régionale ou sous-régionale.

[modifier] Églises membres

[modifier] Église catholique

L'Église catholique romaine n'y est qu'observatrice, mais dès 1964 fut mis en place un processus de constitution d'un « Groupe mixte de travail » entre l'Église catholique et le Conseil œcuménique des Églises. Ce groupe a, entre autres, publié en 2005 une étude sur la nature et objet du dialogue œcuménique[1].

Depuis 1968, des théologiens catholiques siégent, comme membres à part entière, à la commission Foi et constitution, le Département théologique du Conseil œcuménique des Églises.

L'Église Catholique entretient des relations régulières avec Conseil œcuménique des Églises, notamment par le Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.

Pour la définition catholique du mot Église, voir l'article subsistit in. L'Église catholique se définit comme une Église eucharistique avec Jésus-Christ en son centre (les Églises issues de la Réforme ont développé leurs conceptions particulières de la présence réelle dont certaines ne sont pas sub specie aeternitatis, voir article détaillé "consubstantiation").

[modifier] Secrétaires généraux

Les secrétaires généraux successifs du COE ont été :

  • Le Néerlandais Willem Visser’t Hooft (1948-1966)
  • L’Américain Eugene Carson Blake (1966-1972)
  • Le Caribéen Philipp Potter (1972-1984)
  • L’Uruguayen Emilio Castro (1985-1992)
  • L’Allemand Konrad Raiser (1993-2003)
  • Le Kényan Samuel Kobia (depuis janvier 2004)

[modifier] Notes et références

  1. Nature et objet du dialogue œcuménique, Une étude du Groupe Mixte de Travail entre l’Église Catholique et le COE (2005).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

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