Cordemais
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Cordemais | |
Pays | France |
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Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Arrondissement de Nantes |
Canton | Canton de Saint-Étienne-de-Montluc |
Code Insee | 44045 |
Code postal | 44360 |
Maire Mandat en cours |
Joël Geoffroy 2003-2008 |
Intercommunalité | Communauté de Communes Cœur d'Estuaire |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 0 m (mini) – 91 m (maxi) |
Superficie | 37,15 km² |
Population sans doubles comptes |
2 515 hab. (1999) |
Densité | 67 hab./km² |
Cordemais est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. On peut lire Cordemes en 1060 dans le Cartulaire de Redon.
Les habitants de la commune se nomment les Cordemaisiens et Cordemaisiennes.
Sommaire |
[modifier] Géographie
- La commune de Cordemais se situe à 34 km à l'ouest de Nantes et 36 km à l'est de Saint-Nazaire.
- La partie sud-est de la commune longe l'estuaire de la Loire.
- Les communes limitrophes de Cordemais sont Bouée, Malville, Le Temple-de-Bretagne, Vigneux-de-Bretagne et Saint-Étienne-de-Montluc
[modifier] Histoire
- Cordemais viendrait du gaulois Corbilo.
- Cordemais, qui daterait des années 1040-1051, se trouve en bordure de la Loire et sa position semble se confondre avec celle de Corbilo, port gaulois du IIe siècle.
- Une première église, dédiée à Saint-Jean, aurait été édifiée sur le territoire de Cordemais en 370 par l'évêque Eumélius, tandis que des documents historiques de 1051 mentionnent une deuxième église à l'emplacement de l'église actuelle. L'église Saint-Jean-Baptiste de Cordemais est mentionnée dès 1051 dans la donation de Matz à l'abbaye de Redon.
- Le seigneur du lieu est alors Tutual de Cordemais. Vers 1050, sont mentionnées des rivalités entre Eschomar de Lavau, Tutual et les moines de Savenay pour la possession de terres. Les moines de Redon obtiennent un fief au nord de l'église. Sur ce terrain, ils bâtissent le prieuré de Saint-Samson qui va subsister jusqu'à la Révolution. Il n'en subsiste aujourd'hui qu'une croix et le pré voisin dans lequel se trouvaient jadis la chapelle et le cimetière, le tout encore entouré de murs appelés "murs aux moines".
- Le château de Tutual devait se trouver sur la hauteur où l'on voit maintenant un calvaire à l'entrée de Cordemais. Cet édifice existait encore au XVIe siècle et appartenait à la famille d'Acigné qui avait tout à côté ses fourches patibulaire (situées à la Sénéchalais) et son moulin. Un autre château, appartenait à la famille des Rohan, c'était Guémené-Guingamp sur le sillon de Bretagne où l'on voyait encore quelques vestiges aux XIXe siècle au village de la Hurette.
- Au point de vue féodal, Cordemais dépendait de la Vicomté de Donges et parmi les fiefs il y avait celui du Vicomte, ceux d'Acigné pour le bourg, de la Bessardaie et de la Mériais.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1900-1911 | Louis Mabilais | |||
1911-1916 | Narcisse Rousseau | |||
1916-1928 | Louis Chevallier | |||
1928-1939 | Pierre Simon | |||
1939-1947 | Francis Champeil | |||
1947-1971 | Louis Fairand | |||
1971-1989 | Jean Doucet | |||
1989-2003 | Jacques Fairand | |||
février 2003 | Joël Geoffroy | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|
1360 | 1439 | 1817 | 2004 | 2374 | 2515 | 2704 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
- La centrale thermique d'EDF fonctionnant au charbon et au fioul. Elle domine la Loire du haut des 220 m de sa plus haute cheminée.
[modifier] Personnalités liées à la commune
L'artiste Jules Paressant, le peintre Serge Doceul, le peintre Yvon Labarre.
[modifier] Jumelage
La ville est jumelée avec:
- Gomboro au Burkina Faso depuis 1987.