Cournonterral
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Cournonterral | |
Pays | ![]() |
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Région | Languedoc-Roussillon |
Département | Hérault |
Arrondissement | Arrondissement de Montpellier |
Canton | Canton de Pignan |
Code Insee | 34088 |
Code postal | 34660 |
Maire Mandat en cours |
M. Thierry Breysse 2001-2008 |
Intercommunalité | communauté d’agglomération de Montpellier |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 29 m (mini) – 320 m (maxi) |
Superficie | 28,62 km² |
Population sans doubles comptes |
5 069 hab. (1999) |
Densité | 177 hab./km² |
Cournonterral est une commune française, située dans le département de l'Hérault et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Cournonterralais.
Cournonterral se distingue notamment par sa Fête des Pailhasses, célébrée chaque mercredi des Cendres.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Situé à 15 km de Montpellier, à 20 km de Sète et à 12 km de la plage des Aresquiers, entre vignes et garrigues, Cournonterral est construit au bord du Coulazou, une rivière au cours irrégulier qui prend sa source à la Boissière et se jette dans la Mosson. Le village fait partie du canton de Pignan avec Cournonsec, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Saint-Georges-d'Orques et Saussan.
[modifier] Histoire
Cournonterral ainsi que les territoires de sa commune sont habités depuis des millénaires. Des hommes préhistoriques y ont laissé des traces de leur passage. Pour preuve un grand nombre de grottes, un tumulus, des poteries ainsi que du mobilier de l’époque néolithique ont été découvert. Plus tard ce sont les romains qui laissèrent de leur passage des vestiges de villas et de multiples poteries.
C’est en Août 1181 qu’un seigneur céda tous ses droits sur la « Marquerose » dans son testament. La « Marquerose » (fief de diverses communes comprenant Cournonterral) fut cédée à un subordonné au roi de France : l’évêque de Maguelone.
Grâce à la forte ténacité et à leur personnalité bien trempée, les Cournonterralais, habitant de Cournonterral, s’affirmèrent face aux seigneurs (aux XIIIe et XIVe siècles) sur des sujets tels que les impôts, le four, le consulat… C’est ainsi qu’en Novembre 1238 les co-seigneurs capitulent et se résignent à ne plus recevoir une contribution (dite du « Treizième ») jusque là payée par tous les habitants hommes et femmes. Il s’agit alors de la première victoire officielle remportée par les bourgeois de Cournonterral sur leurs seigneurs.
C’est en 1299 que cette lutte entre villageois et seigneurs, revint au devant des affaires publiques pour des histoires de four à pain. Ne souhaitant désormais plus cuire leur pain dans les fours seigneuriaux, les habitants décidèrent de construire leur propre four ouvert à tous. De cet acte osé pour l’époque, s’ensuivit la colère des seigneurs, qui poussèrent le juge et le Bayle du village à décider de sa destruction. C’est alors qu’une requête est adressée puis retirée à l'évêque de Maguelone et au Sénéchal de Beaucaire par le ministère des syndics de la communauté de Cournonterral. Au terme de la procédure, le recteur de Montpellier prescrivit la reconstruction du four local. Cette seconde victoire sur la seigneurie marque dans les esprits le début de l’indépendance de la population, qui n’aura dès lors de cesse de s’affirmer de plus en plus : agrandissement de l’église, droit de lignerage, de dépaissance, etc. Les consuls sont peu à peu sollicités en tant que représentants légaux et officiels, pour faciliter les négociations. En 1344, Philippe IV de Valois, roi de France à ce moment là, accorde aux Cournonterralais le droit de consulat au prix de 500livres tournois et un cens annuel de 15 sous tournois. Malgré les six 6 conseillers et les trois consuls nommés pour un an, les seigneurs résistent et s’opposent au consulat. Les habitants dès l'âge de 14 ans sont alors appelés à se prononcer sur sa création : 175 personnes sur les 234 présentes se prononcent POUR. C’est d’ailleurs à cette occasion que pour la première fois on a idée de la composition du village. La victoire est populaire. À présent il faut payer : durant 4 ans, la communauté décide de s’imposer au onzième des récoltes. Malgré l’acharnement de la communauté à vouloir se gouverner soi-même, les seigneurs n’acceptent toujours pas de reconnaître le consulat. Et ce jusqu’au 24 juin 1353 date à laquelle cette reconnaissance est officiellement acceptée, après il faut avouer bon nombre d’appels et d’argent dépensé. Cournonterral est alors ville affranchie.
En 1346, une bataille opposant les habitants d’Aumelas à ceux de Cournonterral pour une histoire de bois mort, est a l’origine des Pailhas (tradition carnavalesque typique du village). L'épouvantail humain inventé par le Bayle Pailhas à la demande du seigneur Guillaume de Cournon donna la victoire aux gens de Cournonterral.
En 1365 et 1373 Charles V accordent des Lettres de sauvegarde aux Cournonterralais. Il les prend "en sa spéciale protection et sauvegarde" et leur permet d'apposer "les armes du Roy, fleurs de lis et panonceaux royaux dans les lieux et endroits où ils seront troublés".
En 1395, le village est définitivement réuni à la couronne de France. La Réforme (1560-1598), qui les a entraînés dans les luttes de religion, fait sont entrée officielle au village en 1561.
En 1609, Cournonterral devient vassale des évêques de Montpellier.
Au XVIIIe siècle, ils combattent avec succès de 1772 à 1793 pour sauver leur patrimoine collectif de l'avidité d'un notable.
Au XIXe siècle, ils mèneront une véritable offensive pour défendre la viticulture.
Cournonterral a longtemps été le pôle attractif commercial des communes du S-O de Montpellier grâce à l'organisation de foires importantes sur sa grande esplanade. Ce village, très attaché à ses traditions a su rester très dynamique.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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Mars 2001 | Thierry BREYSSE | Socialiste | ||
1994 | Mars 2001 | Jean REGINARD | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1887 | 2088 | 2460 | 3062 | 4095 | 5069 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre : Construite en 1819 sur l'église du XIVe siècle, comprend la nef centrale, à gauche : les fonts baptismaux, les chapelles de Sainte-Philomène (1879) et du Sacré-Cœur, à droite : les chapelles de Saint-Roch (Saint-Agapi), de Saint-Joseph et de la Vierge et au fond un maître-autel baroque typique du XIXe siècle.
- La place de l'église: Occupée autrefois par un îlot de maisons situé à l'intérieur du château féodal, elle fut ouverte au XIXe siècle. La colonne de la Vierge fut bénie en 1870 et les arbres plantés en 1876.
- L’hôtel de ville: Situé sur le rempart médiéval, à l'emplacement de l'ancienne tour de l'Horloge démolie en 1868. Les travaux ont débutés en 1870 par la construction de la halle pour s'achever en 1891 par la construction du fronton avec horloge et aménagement des dépendances de la mairie.
- La chapelle des Pénitents blancs : Telle qu'on la voit ce jour, elle fût bâtie au XVIIIe siècle mais cette confrérie existait à Cournonterral depuis 1600. Des pénitents reposent encore dans sa crypte. En 1943, la chapelle fut cédée à l'association diocésaine de Montpellier.
- Le temple: Il fut construit entre 1818 et 1820. Le clocheton de l'horloge qui surmonte le clocher est celui de l'ancienne tour de l'Horloge récupéré et réinstallé.
- Le parc : Situé entre le torrent du Coulazou et les remparts. Il s'agissait d'une ancienne terre seigneuriale. Les officiers du seigneur y lisaient les proclamations de leurs maîtres.
- Les remparts : L'enceinte des remparts de 1344, réparée et fortifiée en 1393 avait 6 tours et 2 tourelles. Au XVIIe siècle, l'ouverture d'une porte provoqua l'effondrement du rempart au nord et à l'est.
Le Trou des remparts fut percé en 1656 pour que les habitants puissent amener les troupeaux et aller prendre librement de l'eau à la fontaine du Théron.
- Le château Mallet : Il date du XVIIIe siècle.
- Le pont de l'Intérêt local : Il date des années 1870.
- La tour Sarrasine : La construction de ce dernier vestige du château féodal, débuta au XIe siècle pour ne s'achever qu'au XIIIe.
- Le Théron : Il coulait, avant l'affaissement du rempart, sous la voûte de la tour du Théron située au sud-est du parc et arrosait le parc, terre seigneuriale.
- L'Esplanade: Il s'agit d'un ancien champ de foire. Il abrite aujourd'hui les bâtiments de l'école primaire publique datant des années 1880.
- La mare du Ramassol: Elle fut créée au XIVe siècle pour recueillir les eaux pluviales. Elle devint par la suite un abreuvoir public pour les troupeaux de moutons et les chevaux.
[modifier] Personnalités liées à la commune
Christian Dedet auteur de La Mémoire du fleuve.
Robert Lassalvy dessinateur de presse et de bandes dessinées.
[modifier] Sport
Le Tambourin club Cournonterralais défend les couleurs de Cournonterral en Championnat de France de balle au tambourin.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la ville de Cournonterral
- Cournonterral sur le site de l'Institut géographique national