Cuisine azerbaïdjanaise
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La cuisine azerbaïdjanaise est une des plus riches du monde. Elle ne comprend pas que la préparation des repas, mais elle synthétise aussi la culture culinaire, son histoire, sa philosophie, ses habitudes et une certaine poésie de la cuisine.
Le climat joue un rôle important dans la formation de la cuisine et l’Azerbaïdjan possède neuf zones climatiques. Grâce à cette variété la cuisine azerbaïdjanaise est très colorée et riche[réf. nécessaire]. Les notes des voyageurs étrangers visitant l’Azerbaïdjan, montrent que les gens cultivaient le blé, le riz, le sésame, la betterave, la vigne, les pommes, le tabac, le coton, le coing et produisaient de la viande (surtout ovine), du caviar et pratiquaient la pêche. Y.D. Angabadzé et N.Q. Volkova dans leur livre l’Ancien Tiflis écrivent : « Les Azerbaïdjanais apportaient des fromages qu’ils vendaient aux marché de Tiflis. La truite de Goydjé est très délicieuse. »
La cuisine azerbaïdjanaise a beaucoup influencé les cuisines russes, bulgares et yougoslaves[réf. nécessaire].
Les noms des repas nationaux trouvent leurs origines dans la technique de leurs préparations et rappellent les régions d’où ils viennent. Par exemple, le nom du dolma vient de deux mots : doldurmaq signifie « remplir » et dolamaq signifie « rouler ».
Dans la cuisine nationale azerbaïdjanaise la viande de bovins et de moutons est très utilisée. Les archives prouvent que la viande de cheval et de chameau étaient aussi utilisées. Les Azéris préfèrent la viande des animaux de montagne. On utilise aussi la graisse, les abats et les tripes des animaux dans la cuisine azerbaïdjanaise. Grâce à la variété des fleuves et des rivières la cuisine azerbaïdjanaise contient beaucoup de plats de poisson. Les goûts des poissons rôtis, farcis et les chachliks (brochettes) de poisson sont très appréciés[réf. nécessaire]. Parmi les produits volaillers les œufs sont très utilisés dans notre cuisine nationale. Les omelettes aux oeufs (sebzi kuku), le poulet aux œufs (çığırtma) sont des mets courants très appréciés. Les Azéris aiment utiliser les produits laitiers dans leur cuisine : atlama, dovğa, doğramac, ayranaşı. Les Azerbaïdjanais respectent beaucoup le pain[réf. nécessaire]. Différentes sortes de pain comme lavache, yuxa, sengah, xamrali, tendir coreyi, décorent les tables azerbaïdjanaises. Dès qu’il y a le pain sur la table, le repas commence on commence à manger[réf. nécessaire].
Les pâtes occupent une place importante dans la cuisine azerbaïdjanaise. Il est souhaitable de noter que les pâtes sont spécifiques pour toutes les cuisines turques. Dans la cuisine azerbaïdjanaise les repas préparés avec la farine comme duchbéré, gurzé, horra, xechile, xengel, etc sont plutôt mangés en hiver.
Les pâtisseries sont omniprésente dans cuisine azerbaïdjanaise. Auparavant les paysans cultivaient les betteraves sucrières, ils produisaient du miel et ils l’utilisaient dans leur cuisine. Les Azéris sont fiers de leurs baklavas, chekerbouras, halvas, etc. Les différentes confitures sont apparues grâce à la production locale du sucre. La production de sucre raffiné en Azerbaïdjan a commencé au Xe siècle. Les confitures de coings, de cornouilles, de raisins, de figue, de noix et autres fruits sont très délicieuses et sont servies avec du thé. Les sorbets préparés avec des fruits et du sucre sont servis avec des pilafs.
La cuisine nationale azerbaïdjanaise est aussi riche par ses boissons. Les vodkas (araq en Azéri) faites à base de cornouilles et de mûres sont surtout utilisées comme traitement de certaines maladies. Auparavant les Azéris préparaient une boisson appelée buzé, apparentée à la bière.
Le thé a une place très importante dans la vie quotidienne azerbaïdjanaise.
La variété de la cuisine azerbaidjanaise a été appréciée par les étrangers. Le voyageur anglais du XV-XVIe siècle Antonio Djenkinson écrit que pendant le dîner au palais d’Abdullah Khan Oustachli, comme entrée, on a servi 140 plats nationaux et 150 plats principaux.