William Cullen Bryant
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William Cullen Bryant (3 novembre 1794 - 12 juin 1878) était un poète romantique et journaliste américain.
Il naquit à Cullington dans le Massachusetts, le deuxième fils de Peter Bryant, un médecin prestigieux ; son lieu de naissance, où il passait ses étés, est maintenant devenu un musée. Ses ancêtres, du côté de son père et de sa mère, sont venus sur le Mayflower. Éduqué au Collège Williams, il étudia le droit à Worthington et à Bridgewater et il fut admis au barreau en 1815.
Bryant était intéressé par la poésie depuis sa tendre enfance. Son premier livre de versification, The Embargo, fut publié en 1808. Il publia son premier poème dès l'âge de dix ans. À l'âge de dix-sept ans, Bryant commença son premier grand ouvrage, le Thanatopsis, qui parut dans la North American Review en 1817. Il fut amélioré et élargi au fur et à mesure que les années passèrent. Le sujet du Thanatopsis est la destinée commune et unificatrice de la mort pour l'humanité. Le Thanatopsis était un des poèmes les plus lus de son époque. Bryant a aussi écrit Lines To a Waterfowl. L'œuvre de Bryant, écrit dans le style romantique anglais, célèbre la ruralité de la Nouvelle-Angleterre. Elle fut bien reçue du public. Parmi ce poèmes les plus connus figurent The Rivulet, The West Wind, The Forest Hymn et The Fringed Gentian.
Il exerça le métier d'avocat à Northhampton, à Plainfield et à Great Barrington jusqu'en 1825 lorsqu'il se maria et déménagea à New York pour travailler au New York Review puis au New York Evening Post.
D'abord un rédacteur en chef adjoint, il devint rédacteur en chef en 1829 et conserva ce poste jusqu'à sa mort. Son journal était libéral et abolitionniste et il était farouchement opposé à l'esclavage.
Bryant était un partisan politique pendant toute sa vie, d'abord en faveur du Free Soil Party, puis ensuite partisan du Parti républicain. Il était un fervent supporteur de la candidature présidentielle d'Abraham Lincoln en 1860.
Aussi, Bryant fonda le Collège médical de New York en 1860.
Vers la fin de sa vie, Bryant se concentra à analyser et à traduire les classiques grecs et latins, comme l'Iliade et l'Odyssée de Homère.
Bryant mourut en 1878 des complications suite à une chute accidentelle.
La poésie de Bryant est tendre et gracieuse, remplie d'une mélancolie contemplative et d'un amour pour la solitude et le silence de la forêt. Bien qu'il fut élevé pour admirer Pope, et même l'imita dans sa jeunesse, il fut l'un des premiers poètes américians à exercer sa propre influence. Il avait un grand sens du devoir et était admiré par ses concitoyens.