Épernon
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Épernon | |
Pays | France |
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Région | Centre |
Département | Eure-et-Loir |
Arrondissement | Chartres |
Canton | Maintenon |
Code Insee | 28140 |
Code postal | 28230 |
Maire Mandat en cours |
Françoise Ramond 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val Drouette |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 110 m (mini) – 165 m (maxi) |
Superficie | 6,43 km² |
Population sans doubles comptes |
5 498 hab. (1999) |
Densité | 855 hab/km² hab./km² |
Épernon est une commune française, située dans le département d'Eure-et-Loir et la région Centre. Ses habitants sont appelés les Sparnonien(ne)s ou Épernonien(ne)s.
Sommaire |
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | Françoise RAMOND | DVD | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Histoire
Le fils d'Hugues Capet fit élever les forteresses de Monfort et d'Épernon pour protéger le château de Saint-Léger, aux extrémités de la forêt d'Yveline (aujourd'hui, forêt de Rambouillet). La ville d'Épernon se forma aux pieds du château et s'étendit jusqu'à la rivière du Tahu (Guesle). La ville a eu comme noms successifs Sparro (1024), Sparnaïcum (1095), Esparnonium (vers 1120), et Espernonne (1450).
Henri III l’acquit en 1581 à son cousin le roi de Navarre, pour l'offrir, avec érection en duché-pairie à Jean Louis de Nogaret de la Valette. La seigneurie passera ensuite dans la famille des Goth de Rouillac, puis dans celle des Pardaillan-ducs d’Antin, enfin au maréchal de Noailles.
Le chemin de fer (ligne Paris-Brest) y arrive en 1849. Une piscine olympique y a été construite en 1935.
[modifier] Économie
Épernon fut un très grand centre carrier dès le XVe siècle puisque ses exploitations ont contribué à la construction de l'aqueduc de Maintenon. La pierre extraite pour les constructions est un grès particulièrement dur. Les exploitations de grès sommeillèrent ensuite jusqu'à l'ouverture de la ligne de chemin de fer, rendant possible l'envoi de pierres et de pavés vers la région parisienne. Les travaux haussmanniens furent de très grands consommateurs de pavés d'Épernon. On dénombra ainsi jusqu'à 31 exploitants carriers exploitant les bancs de grès, ceux-ci employant certainement plus de 500 ouvriers. Les carrières de pavé disparurent avec la crise économique de 1929, mais les reliquats furent commercialisés jusqu'en 1940.
Des bancs affleurants de pierre meulière (assimilable à une sorte de silex) furent également exploités dès le XIIe siècle sous diverses formes. Le nom de cette pierre dénote toutefois l'usage qui en fut majoritairement fait dès le XVIIIe siècle : constituer des meules de moulin. Encore une fois, l'arrivée du chemin de fer provoqua une forte demande de ces meules de qualité dont la diffusion était gênée par la masse importante. De nombreuses sociétés se créèrent à partir de 1858 afin d'extraire et de commercialiser les meules, dont certaines issues d'un autre important centre d'extraction meulière, La Ferté-sous-Jouarre, alors en déclin. On citera les plus importantes : société E. Chevrier, Société générale meulière, société Dupetit-Orcel. Ce seront ces mêmes entreprises qui représenteront la ville d'Épernon aux expositions universelles. L'importance de l'activité meulière provoqua l'installation d'une voie spéciale en gare d'Épernon en 1866 ainsi que la réorganisation d'un trafic afin de livrer les meules jusqu'en Russie et dans toute l'Europe.
Après 1930, il devint difficile de trouver des pierres suffisamment importantes pour constituer des meules entières, aussi les meules constituées de carreaux se généralisèrent. Une société fit son apparition en 1911 : L'Abrasienne, spécialisée dans les meules artificielles. Le succès de ces meules, nécessitant moins d'entretien que les pierres véritables, prolongea l'histoire meulière de la commune. La dernière société à commercialiser des meules en pierre véritable fut la Société générale meulière, dont la cessation d'activité date de 1951. L'Abrasienne existe toujours, mais son activité s'est diversifiée et a quitté Épernon.
[modifier] Personnalités
- Michel Chasles (1793-1880), mathématicien, né à Épernon
- Jean Louis de Nogaret de la Valette, duc d'Épernon (1554-1642), mignon de Henri III, amiral de France
- Jacky Lemée (1946), joueur de foot né à Épernon
[modifier] Maires de la ville
- Félix Le Roy (1er échevin) 1783 (10 juillet)
- François Perrot 1790 (26 février)
- Joseph, François Nicolas Vesque 1791 (14 novembre)
- Étienne de Gissey 1792 (3 décembre)
- Pierre François Roger 1794 (3 mai - 14 Floréal en III)
- Henry, Nicolas Ledier 1809
- Jacques Marechal 1813 (21 juillet)
- Michel, Guillaume Oudard 1815 (20 août)
- Jacques, Martin Pichon 1816 (28 septembre)
- Jacques Bosselet 1819 (5 janvier)
- Louis, Michel Poucin 1824 (21 mai)
- François Milsot 1833 (mort en 1845)
- Langlois Guerrier 1845
- Louis Corbiere 1847 (Maire provisoire)
- Louis-Joseph Niquet 1847
- Jean-Marie-Désiré Maillet 1861 (2 mars)
- Henri Preau 1895 (21 juillet)
- Georges Vernot 1904 (15 mai)
- Alphonse Desprez 1912 (11 février - Mort en juillet 1918)
- August Bougrat 1919 (10 décembre)
- Dr Félix Bruneau 1925 (17 mai)
- Dr André Gilles 1939 (29 janvier)
- Maxime Louvet 1945 (18 mai)
- Alfred Manceau 1947 (31 octobre)
- Dr François Gilles 1959 (20 mars)
- Émile Rabette 1965 (26 mars)
- Émile Rabette 1971 (24 mars)
- Robert Lhopiteau 1977 (20 mars)
- René Gallas 1983 (06 mars)
- René Gallas 1989
- René Gallas 1995
- Françoise Ramond 2001
- Françoise Ramond 2008
-
- (informations trouvées sur le site de la ville)
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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2417 | 3329 | 4200 | 4950 | 5097 | 5498 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |