Almont
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Almont | |
Photo souhaitée - Merci | |
Longueur | 42 km |
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Débit moyen | 0.9 m3.s-1 mesurés à Melun |
Surface du bassin | 313,3 km2 |
Régime | pluvial océanique |
Se jette dans | la Seine |
Bassin collecteur | la Seine |
Pays | France |
Cours d’eau - Hydrologie |
L' Almont est une rivière française qui coule dans le département de Seine-et-Marne (77). C'est un affluent de la Seine en rive droite. Elle prend le nom d'Ancoeur de sa source au parc du Château de Vaux-le-Vicomte, puis devient l'Almont.
Sommaire |
[modifier] Géographie
L' Almont prend sa source entre Nangis et Rampillon, sur le territoire de cette dernière localité, située dans le département de Seine-et-Marne. La Banque Hydro, banque de données hydrologiques lui donne le nom de Rû d'Ancœur. Elle rejoint la Seine à Melun.
[modifier] Communes traversées
- Grandpuits-Bailly-Carrois (rû d'Ancoeur)
- Nangis (rû des Tanneries)
- Rampillon (rû de Courtenain)
- Fontains
- Fontenailles (rû des Effervettes)
- La Chapelle-Rablais (rû de Villefermoy)
- Saint-Ouen-en-Brie
- La Chapelle-Gauthier
- Bréau
- Bombon
- Saint-Méry
- Champeaux
- Blandy-les-Tours (Château de Blandy-les-Tours)
- Moisenay
- parc du Château de Vaux-le-Vicomte (c'est à cet endroit que l'Ancoeur devient l'Almont)
- Maincy
- Voisenon (rû du Jard)
- Rubelles (rû du Jard)
- Melun
[modifier] Hydrologie
L' Almont est une rivière fort peu abondante comme la plupart des cours d'eau du centre du bassin parisien, zone de faibles précipitations annuelles et d'évaporation estivale assez importante. Son débit a été observé sur une période de 25 ans (1982-2007), à Blandy, petite localité du département de Seine-et-Marne, située malheureusement à une bonne dizaine de kilomètres de son confluent avec la Seine, ce qui escamotte les sous-bassins de plusieurs de ses affluents (ref :[1] ). Le bassin versant de la rivière à cet endroit est de 181 km² soit un peu moins de 60 % de sa totalité .
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Blandy est de 0,553 m³ par seconde.
L' Almont présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, à l'inverse de la Voulzie voisine par exemple. Les hautes eaux surviennent en hiver et au début du printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 0,93 et 1,24 m³ par seconde, de janvier à avril inclus (avec un maximum très net en janvier et février). Les basses eaux ont lieu en été, de juin à début octobre, et s'accompagnent d'une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,081 m³ par seconde au mois d'août (81 litres par seconde). Mais les fluctuations sont bien plus amples sur de plus courtes périodes et selon les années.
À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,002 m³ par seconde, en cas de période quinquennale sèche, soit 2 litres par seconde, le cours d'eau tombant ainsi presque à sec (voir note [2] ).
Quant aux crues, elles peuvent être relativement importantes compte tenu de la faiblesse de la rivière et de l'exiguïté de son bassin versant. Ainsi les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 8,2 et 13 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 17 m³ par seconde, le QIX 20 de 20 m³ et le QIX 50 de 24 m³ (voir note [3] ).
Le débit instantané maximal enregistré à Blandy a été de 23,9 m³ par seconde le 9 avril 1983, tandis que la valeur journalière maximale atteignait 18,5 m³ par seconde le 26 février 1997. En comparant ces chiffres aux valeurs de la table des QIX de la rivière, il ressort que la crue d'avril 1983 était d'ordre cinquantennal et donc assez exceptionnelle, destinée à ne se répéter que tous les 50 ans en moyenne.
Au total, l' Almont est une rivière très peu abondante, fort peu régulière et en danger de tomber à sec régulièrement. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 96 millimètres annuellement, ce qui est très faible, parmi les plus faibles de France, plus de trois fois inférieur à la moyenne d'ensemble du pays, et surtout largement inférieur à la moyenne de la totalité du bassin de la Seine (240 millimètres environ). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) n'atteint dès lors que le petit chiffre de 3,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
[modifier] Notes et références
- ↑ Banque Hydro - Station H3923010 - Le Rû d'Ancœur à Blandy (option Synthèse)
- ↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
- ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.