Antimaçonnisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'antimaçonnisme (ou antimaçonnerie) désigne la critique, ainsi que l’attitude de méfiance ou d’hostilité envers la franc-maçonnerie. Cette position ne révèle pas forcément de parti-pris idéologique ou doctrinal particulier. En ce sens, l’antimaçonnisme peut se manifester partout où la franc-maçonnerie est implantée.
Sommaire |
[modifier] Origines
L’antimaçonnisme naît de la méfiance envers le secret gardé sous serment, les serments "sous peine d'avoir la gorge tranchée", la défiance envers l'ésotérisme considéré comme un obscurantisme, les interventions dans la vie publique de groupement gardant leurs délibérations secrètes, l'affairisme qui serait favorisé par le voile du secret, le goût du mystère et la crainte plus générale des « sociétés secrètes ».
L’antimaçonisme résulte en partie de caractéristiques attribuées aux francs-maçons : leur élitisme, leur « discrétion », un système hiérarchique qui ne dévoile pas toujours ses membres les plus influents, et le système des « réseaux », qui s'oppose à des groupes de réflexion et lobbys faisant des propositions à visage découvert sur la place publique (think tank). Son idéologie principale y a toujours été les Lumières souvent mêlée de mysticisme ésotérique et de passion pour l'occulte. Certains y adhérent par sincère adhésion à cette idéologie décrite comme progressiste, par intérêt pour le symbolisme ou l'ésotérisme ; d’autres pour s’y faire des relations affairistes ou carriéristes, entrer dans un réseau afin d'en obtenir des privilèges. L'antimaçonnisme peut également être motivé par un militantisme pour un débat public transparent, non accaparé ou falsifié par des groupements occultes.
Cette attitude est parfois liée à une opposition aux idées progressistes et libérales issues du siècle des Lumières, époque où de nombreux philosophes de renom avaient adhéré à la franc-maçonnerie. À la suite des ouvrages de l’abbé Barruel qui défend la thèse que la Révolution française résulterait d’un complot maçonnique, l’antimaçonnisme devient progressivement une doctrine qui se développe dans les milieux catholiques ultramontains et chez les penseurs de la contre-révolution.
L’histoire de l’antimaçonnisme est souvent liée à l’Église catholique qui condamna à plusieurs reprises la Franc-maçonnerie en tant que telle. Au XXe siècle, la défiance envers la maçonnerie est reprise par l’extrême droite, parfois associée avec le discours antisémite (on a souvent dénoncé les complots « judéo-maçonniques », en particulier, durant l’affaire Dreyfus), soupçonnant l’existence d’un faisceau d’adversaires ou d’intérêts communs entre la communauté juive et les maçons, par exemple dans le cas de l’anti-cléricalisme.
[modifier] Antimaçonnisme par pays
[modifier] Allemagne
Les nazis ont interdit la franc-maçonnerie, forte à l’époque de 60 000 membres, d’autant plus facilement qu’elle fut largement consentante. Ils lui reprochaient son cosmopolitisme et son culte du secret. Ils l’accusaient de retarder l’émergence de « l’homme nouveau » et d’être instrumentalisée par les juifs. Près de 1800 Allemands payèrent de leur vie leur appartenance à la franc-maçonnerie[1].
[modifier] Canada
Deux «périls» selon l'expression du jésuite Henri Bernard menacent la vie intellectuelle montréalaise au début du siècle : l'un anglo-protestant et l'autre maçonnique[2].
Jusqu'au milieu du XXe siècle, jusqu'a la révolution tranquille, l'ensemble de la vie culturelle et sociale du Québec est régie par l'Église catholique. L'éducation et la santé sont des enjeux importants. Des humanistes dont plusieurs francs-maçons créent la ligue de l'enseignement en 1902, mouvement qui réclame des réformes en prônant l'enseignement de l'hygiène à l'école, l'inspection sanitaire des écoles, l'élaboration d'un programme d'éducation physique et l'examen médical des écoliers. Mais plus largement encore, des médecins, dont plusieurs sont francs-maçons, cherchent à s'insérer dans le réseau de responsabilités sociales. Pour les opposants, le but de la ligue est de soustraire le domaine de l'éducation à la mainmise du clergé en chassant les évêques du Conseil de l'instruction publique, afin de saper l'autorité de l'Église dans la société.
L'abbé Antonio Huot exprime la vive réaction du clergé dans Le fléau maçonnique publié en 1906. [3]
L’antimaçonnisme fut aussi représenté au Québec, par des abbés catholiques dont le père Thomas Couët et l’abbé Georges Panneton. L’influence supposée de la franc-maçonnerie fut également dénoncée par Adrien Arcand[4], chef de groupuscules fascisants durant les années 30 et directeur de plusieurs journaux antisémites. Des auteurs conspirationnistes comme René Bergeron et Serge Monast seront également des représentants de ce type de discours.
Au Canada anglais, le plus célèbre auteur d’écrits antimaçonniques et complotistes est William Guy Carr, dont les « documents » sur le Nouvel ordre mondial et les thèses sur le complot des Illuminati continuent d’influencer la littérature de complot. Carr a pris aux sérieux les canulars de Léo Taxil et il a contribué à perpétuer la réputation « sataniste » du maçon américain Albert Pike.
[modifier] Egypte
En 1952, quand le roi Farouk fut détroné par Gamal Abdel Nasser, la franc-maçonnerie fut interdite.
[modifier] Espagne
En 1925, Miguel Primo de Rivera interdit la franc-maçonnerie sous le régime du directoire.
En 1936, la phalange espagnole a lancé une proclamation suffisamment éloquente : « Camarade ! Ton devoir est de pourchasser les juifs, la maçonnerie, le marxisme et le séparatisme. Détruis et brûle leurs journaux, leurs livres, leurs revues, leurs propagandes » [5].
Durant les débuts de la guerre civile, le simple fait d’être franc-maçon fut considéré comme un « délit de lèse-patrie » ainsi que le relevait l’article phalangiste de Amanecer du 16 septembre 1936. Les francs-maçons « ne pouvaient échapper à un châtiment exemplaire ». Il fallait « en finir avec la Maçonnerie et avec les Maçons ». Le simple fait d’être reconnu comme tel était suffisant pour que des centaines de personnes soient passées par les armes immédiatement sans aucune forme de jugement.
Le 21 décembre 1938, le général Francisco Franco décréta que toutes les inscriptions ou symboles de caractère maçonnique, ou qui pouvaient être jugés offensants pour l’Église catholique, devaient être détruits et enlevés de tous les cimetières de la zone nationale dans un délai de deux mois.
[modifier] États-Unis
En 1826, le Parti anti-maçonnique fut fondé à New York en réaction contre les penseurs libéraux (et premiers hommes politiques modernes américains) qui avaient fait la Révolution de 1776 et surtout en réaction aux rumeurs d'assassinat par ses ex-frères de loge de William Morgan, un franc-maçon ayant décidé de quitter l’organisation et de révéler ses coulisses. Il eut une dizaine d'années d'activité puis ses membres rejoignirent le parti Parti whig.
[modifier] France
En France, l’antimaçonnisme s’accentue à partir de 1884 à la suite de l’encyclique Humanum Genus[6] du pape Léon XIII qui condamne les activités de la franc-maçonnerie. Leur dénonciation culmine avec les propos de Léo Taxil qui, avec son canular, va amalgamer la franc-maçonnerie et le satanisme, désignant le Baphomet à tête de bouc comme leur idole. Les années qui suivent voient une floraison de l’antimaçonnisme qui, avec l’affaire Dreyfus, se combine avec l’antisémitisme. C’est alors que se propage les dénonciations de complots judéo-maçonniques dans les milieux d’extrême droite et chez les nationalistes doctrinaires. De nombreuses revues se consacrent exclusivement à la dénonciation de la franc-maçonnerie et, en particulier, à l’implication du Grand Orient de France dans la vie politique de la Troisième République, comme dans l’exemple demeuré célèbre du député Henri Brisson.
L’Action française incluait l’antimaçonnisme comme doctrine officielle à travers les écrits de Charles Maurras sur les 4 états confédérés de la nation française à savoir les juifs, les protestants, les franc-maçons et les métèques) qu’il considérait comme trahissant les intérêts et la cohésion nationale.
Au tout début du XXe siècle la fameuse affaire des fiches, qui fit tomber le gouvernement d’Émile Combes, ne fit que renforcer cette tendance. Il s’agissait d’un espionnage des officiers de l’armée française pour savoir s’ils étaient catholiques ou athées, demandé par le général Louis André, franc-maçon anticlérical virulent. Ces fiches furent vendues au Figaro et publiées le 27 octobre 1904. Le scandale qui en découla amena la démission forcée quelques jours plus tard du fameux général.
En 1933, l'affaire Stavisky, donna lieu à un regain d'hostilité à l'égard de la franc-maçonnerie car différents députés maçons, dont le président du conseil Camille Chautemps, y étaient impliqués. Cette hostilité aboutit aux émeutes antiparlementaires d'une partie de la droite et de l'extrême-droite du 6 février 1934.
L’antimaçonnisme culmine en France avec le régime de Vichy qui dissout les sociétés secrètes (et ainsi la franc-maçonnerie) par la loi du 13 août 1940. Pourtant les parlementaires francs-maçons n’avaient pas été moins nombreux que les autres à voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain: parmi les 388 parlementaires qui avaient voté pour l’attribution des pleins pouvoirs le 10 juillet, 96 étaient francs-maçons, et parmi les 80 parlementaires qui votèrent contre, une vingtaine l’étaient[7]. En zone occupée, après avoir saisi ses biens et occupé ses locaux, les Allemands s’occupèrent assez peu de la franc-maçonnerie et se contentèrent de la politique anti-maçonnique du régime de Vichy. Le 11 août 1941, une deuxième loi anti-maçonnique, plus radicale, fut publiée. Elle décrétait la publication au Journal Officiel des noms des francs-maçons identifiés par le Service des Sociétés secrètes et leur appliquait le Statut des Juifs (sans toutefois leur interdire d’exercer un emploi du secteur privé). Charles Riandley, Grand Secrétaire de la Grande Loge de France, envisagea de faire renaître une maçonnerie d’État à Vichy, à la demande de Pierre Laval[8].
Bernard Faÿ, administrateur de la Bibliothèque Nationale, fut nommé chef du Service des sociétés secrètes basé rue Cadet, chargé de classer les archives saisies dans les loges, d'orchestrer la propagande anti-maçonnique et surtout de dresser des fiches afin de répertorier tous les anciens francs-maçons, de les surveiller et de les radier des professions libérales comme de la fonction publique. Il était secondé par Henry Coston et Philippe Poirson. Ce dernier, secrétaire de l'Union antimaçonnique de France, fut arrêté en 1943 par la Gestapo pour des raisons inconnues, et mort en déportation en Allemagne.
Lors de la Libération, les organisations antimaçonniques furent dissoutes et plusieurs de leurs membres traduits en justice. Le vice-amiral Charles Platon fut exécuté par des résistants et Jean Mamy, l’auteur du film Forces occultes fut fusillé en mars 1949 en tant qu’auxiliaire de la Gestapo. La franc-maçonnerie déplorait quant à elle la mort de 550 "frères" du Grand Orient de France et de 117 de la Grande Loge, la plupart fusillés ou morts en déportation non pas pour fait de franc-maçonnerie, mais pour faits de résistance[9].
En 1996, Dominique Setzepfandt a dénoncé dans son livre, Paris maçonnique, une certaine architecture et un certain urbanisme de Paris, qu'il pense être d'inspiration maçonnique, sur et en rapport avec l'axe du méridien de Paris selon une symbolique non-rationaliste et aux frais du contribuable qui en ignore la véritable signification, comme les grands travaux mis en chantier sous la présidence de François Mitterrand, en particulier la pyramide du Louvre ou l'Hommage à Arago.
Eric de Montgolfier, procureur de la république, a critiqué l'influence des réseaux maçonniques affairistes à Nice dès sa prise de fonction en 1999[10] et déclaré dans son livre de 2006 le devoir de déplaire, qu'il valait mieux pour un magistrat désireux de préserver l'indépendance de la justice, d'éviter d'adhérer à une loge[11].
En 1999, l’avocat Bernard Méry a dénoncé l’interventionnisme des fraternelles maçonniques dans la magistrature. Il a ensuite été radié de l’ordre des avocats, qui sera lui-même condamné en 2007 à lui verser des réparations[12].
En 2002, Christian Cotten et son mouvement, politique de vie, ont réclamé « la séparation de l'État et de l'Église maçonnique », soutenant que l'exercice d'une fonction dans la magistrature était incompatible avec l'appartenance aux loges[13] en posant la question de l'adéquation de la magistrature française avec le droit européen[14].
[modifier] Grande-Bretagne
En 1698 parut un pamphlet anonyme, imprimé à l'usage d'un gentleman nommé Winter, mais adressé « à toutes les personnes pieuses de Londres ». La Maçonnerie y était qualifiée de « secte diabolique » et ses membres de « sectateurs de l'Antéchrist ». La raison donnée est déjà l'argument classique: « si ces hommes ne font pas le mal, pourquoi s'assemblent-ils en secret et ont-ils des signes secrets ? ». Il faut noter que le terme d'Antéchrist servant couramment chez les réformés à désigner le pape, certains érudits ont conjecturé que les francs-maçons furent soupçonnés d'être des cryptocatholiques. [15]
Vers 1721 l'érudit anglais Lionel Vibert à dénombré jusqu'à quinze divulgations, comme celles d'être des ivrognes, s'assemblant dans le mystère pour boire entre eux seuls, ou des homosexuels, motif pour lequel ils n'admettent pas les femmes. En plein Londres, des anti-maçons organisent même des processions burlesques de personnages vêtus de tabliers et ornements maçonniques.
Le principal représentant de l’antimaçonnisme anglais fut John Robison, contemporain et concurrent de l’abbé Barruel dont il s’est inspiré pour défendre, lui aussi, la thèse que la Révolution française aurait résulté d’un complot maçonnique. Au XXe siècle, l’essayiste Nesta Webster a consacré plusieurs ouvrages conspirationnistes dénonçant la franc-maçonnerie.
De nos jours, les nouveaux magistrats anglais sont tenus de déclarer leur appartenance à la franc-maçonnerie avant leur prise de fonction[16].
Environ un cinquième des magistrats de sexe masculin seraient francs-maçons[17].
[modifier] Iran
En 1978 la Grande Loge d'Iran comptait 43 loges et 1035 membres. Avec la Révolution islamique, la maçonnerie irannienne disparut rapidement. A partir de juillet 1987, un loi fut promulguée par le Conseil Suprème de la Révolution Culturelle où figurait des critères qui interdisaient aux maçon de participer à la vie publique sans qu'ils ne soient directement désignés comme tels, mais la précédente mouture de la loi les désignait nommément[18].
[modifier] Italie
Sous le régime fasciste, le grand conseil fasciste, le 13 février 1923, a déclaré l'incompatibilité du militantisme fasciste et de l'appartenance à la maçonnerie. Le 19 mai 1925, la chambre de députés approuva une loi régissant les associations, présentée par Mussolini, et dirigée surtout contre la maçonnerie.
L'affaire de la loge maçonnique P2 (Propaganda 2), interdite en 1981, provoqua un grave discrédit de la franc-maçonnerie italienne.
Le Conseil supérieur de la magistrature italien a interdit depuis 1993 aux magistrats d'appartenir à une loge maçonnique.
Depuis l'inauguration en 1986 de la sculpture en bronze dédiée au Pape Paul VI à Sacro Monte di Varese exécutée par le sculpteur Floriano Bodini sur demande de l'archiprêtre Pasquale Macchi, l'organisme catholique traditionaliste Chiesa Viva a dénoncé l'oeuvre comme maçonnique à cause de la symbolique visible et géométrique particulière présente[19]. Sur place des tractages de boites aux lettres furent organisés pour dénoncer l'oeuvre[20]. Ces accusations se ratachent aux nombreuses accusations d'infiltration maçonnique dans l'Eglise catholique émanant de ses milieux, vues comme ayant provoqué le concile Vatican II.
[modifier] Jordanie
Le 9 juillet 1999, le ministre de l'intérieur de Jordanie, Nayef al-Qadi a confirmé que son ministère ne permettra pas que se tienne une quelconque activité maçonnique sur le territoire jordanien. Ce fut une réponse à l'annonce de l'intention de réaliser un acte d'investiture maçonnique dans la capitale, Amman[21].
[modifier] Palestine
Le 18 août 1988, le Hamas publie son programme où figure de nombreux articles qui définissent et justifient ses actions. La franc-maçonnerie y est mentionnée 3 fois en étant définie comme une ennemie de l'islam et alliée du judaïsme[22].
[modifier] Portugal
En 1928, lors de l'arrivée de António de Oliveira Salazar au poste de ministre, la franc-maçonnerie fut déclarée illégale.
[modifier] Serbie
Une grande exposition antimaçonnique (Serbe: Antimasonska izložba) s'ouvrit à Belgrade le 22 octobre 1941. Cette exposition faisait partie d'une campagne de propagande de la part de collaborationnistes serbes à l'occupation allemande dont l'objet prétendait « démasquer le franc-maçon juif et la conspiration judéo-communiste qui est derrière les maux de notre société ». Cette exposition fut financée par la ville de Belgrade et des timbres commémoratifs furent édités à cette occasion en 1942. L'exposition aurait accueilli quelque 80,000 personnes[23].
[modifier] Suisse
Le 8 septembre 1744, les seigneurs syndics du petit et du grand conseil interdisent la Franc-maçonnerie à Genève[24].
En 1937, le colonel Arthur Fonjallaz, lança une Initiative populaire pour l’interdiction de la franc-maçonnerie[25] ; elle fut rejetée par 515 000 non contre 235 000 oui. Le canton de Fribourg, où l’influence de l’Église catholique était écrasante, est le seul à l’avoir acceptée. En dépit de cette victoire politique, après la Seconde Guerre mondiale la maçonnerie suisse a perdu la moitié de ses effectifs, en tombant d’environ 5 000 membres en 1935 à environ 2500 en 1945.
Gerhard Ulrich, président d'"Appel au peuple", association désirant venir en aide aux victimes des dysfonctionnements de l'appareil judiciaire suisse, a dénoncé la double appartenance à la franc-maçonnerie et à la magistrature en publiant sur internet des liste de tout les magistrats et avocats en exercice de Suisse accompagné de commentaires sur leur fonction et, s'il y a lieu, de leur appartenance à la franc-maçonnerie[26],[27]. Il a été condamné à une peine de prison ferme pour diffamation et est en fuite depuis lors[28].
Marc-Étienne Burdet, candidat aux élections du gouvernement du canton de Vaud en 2003 et en 2004 sur la liste du "Défi vaudois" [29] a comparé la structure du pouvoir maçonnique avec celle d'une mafia et l'a dénoncé comme étant incompatible avec la démocratie, [30] argumentant que les loges se déclarent comme souveraines et qu'elles appliquent leur propre constitution[31]. Il a proposé une initiative constitutionnelle pour y remédier [32].
François de Siebenthal, citoyen suisse et Consul général honoraire de la République des Philippines en Suisse, candidat aux élections du gouvernement du canton de Vaud en 2004 sur la liste "Union-ch.com", a dénoncé l'appartenance à la franc-maçonnerie de certaines personnalités politiques[33] via le site internet qu'il anime en s'inspirant d'une rhétorique catholique traditionaliste [34].
Éric Bertinat, député du canton de Genève, et secrétaire général de section de l'Union démocratique du centre confie à l'Express en 2004 la responsabilité évidente de la franc-maçonnerie dans l'agenda de la vie politique, notamment sur les questions de l'euthanasie, de la libéralisation des drogues, du Pacs[35]. Ces déclarations ainsi qu'un article dans le journal le Temps, lui vaudra des remontrances de son parti, la section genevoise de l'UDC[36]. Ainsi la fraction UDC du municipal de la ville dénoncera unanimement l'hostilité d'Éric Bertinat envers la Franc-Maçonnerie[37]. Il répondra alors rester perplexe devant un lien maçonnique qui semble être supérieur à celui qui devrait unir au sein d'un même parti[38].
[modifier] Turquie et Empire Ottoman
Après que le pape Clément XII ait excommunié la maçonnerie en 1738, la communauté chrétienne influente de l'Empire Ottoman firent pression sur le sultan turc afin qu'il interdise la maçonnerie par l'accusation d'athéisme, ce qui fut fait.[réf. nécessaire]
Le sultan Abdülhamid II subit un coup d'état en 1908, les séditieux furent accusés d'appartenir à la franc-maçonnerie. [réf. nécessaire]
[modifier] Antimaçonnisme religieux
Les critiques d'origine religieuse sont très diverses selon les pays puisqu'elles dépendent des pratiques religieuses et maçonniques spécifiques à chacun d'entre eux. Il est cependant possible d'identifier quelques grandes lignes communes.
[modifier] Antimaçonnisme catholique
La principale opposition religieuse date des origines de la franc-maçonnerie et provient de l'Église catholique qui considère qu'elle propage le relativisme en matière religieuse, c'est-à-dire l'idée selon laquelle aucune religion ne serait supérieure à toutes les autres.
« (Pour le franc-maçon), la ferme adhésion à la vérité de Dieu révélée dans l'Église devient une simple appartenance à une institution considérée comme une forme particulière d'expression, à côté d'autres formes d'expression, plus ou moins également possibles et valables par ailleurs, de l'orientation de l'homme vers ce qui est éternel. [39] »
La première condamnation de la franc-maçonnerie par l'Église catholique tombe en 1738 avec la bulle du pape Clément XII In eminenti apostolatus specula . Elle est reprise par plusieurs de ses successeurs: par le pape Benoît XIV dans l'encyclique Providas, dans la Lettre apostolique Quo graviora de Léon XII (1826), dans l'encyclique Qui pluribus de Pie IX (1846), par Léon XIII dans l'encyclique Humanum Genus, dans l'Encyclique Vehementer nos (1906) et Une fois encore (lettre à la France) de saint Pie X (1907), dans la Constitution apostolique Servatoris Jesu Christi de Pie XI (1925), la Constitution apostolique Per annum sacrum de Pie XII (1950), les Actes du Synode romain promulgué par le Pape de Jean XXIII (1963).
Par ailleurs, quelques auteurs catholiques du XIXe siècle, se basant sur l'existence de pratiques théurgiques dans quelques rites rares de la franc-maçonnerie et imaginant peut-être que ces pratiques étaient représentatives, ont également condamné l'ensemble de la franc-maçonnerie à ce motif. C'est dans le même contexte qu'est apparu le célèbre canular de Taxil, dont certains[40] continuent aujourd'hui à penser qu'il disait, en fait, la vérité ou au contraire que Léo Taxil avait été manipulé par les maçons eux-mêmes pour discréditer l'anti-maçonnisme[41].
En 1917, le code de droit canonique déclare explicitement que l'appartenance à une loge maçonnique entraîne l'excommunication automatique. Et si, sous le pape Jean XXIII une tentative de compréhension du phénomène maçonnique est entreprise, elle ne lui survit pas. Le code révisé de 1983 ne cite plus explicitement la franc-maçonnerie parmi les sociétés secrètes condamnées par la loi canonique. Toutefois, le 26 novembre 1983, une déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi alors dirigée par Joseph Ratzinger (devenu depuis le pape Benoît XVI) a réaffirmé l'interdiction faite aux catholiques de rejoindre la maçonnerie sous toutes ses formes ou tendances. Cette déclaration a été approuvée par le pape de l'époque, Jean-Paul II, et elle est toujours valable à ce jour.
En mars 2007, Mgr Gianfranco Girotti, un franciscain, a redit l'incompatibilité qu'il y a a être dans l'Église catholique et dans la Franc-maçonnerie. Il a rappelé la critique de la conception mystique de celle-ci et dénoncé le naturalisme rationaliste qui inspire ses projets et ses activités contre l'Église, tout en mettant en garde contre le climat de secret qui la caractérise et que les frères s'exposent à devenir les instruments d'une stratégie qu'ils ignorent. Il a encore rappelé que la congrégation pour la doctrine de la foi interdit l'adhésion à une loge et que les catholiques qui passent outre sont en état de péché grave et ne peuvent avoir accès à l'eucharistie[42].
En France, la ferme opposition de l'Église catholique à la franc-maçonnerie s'explique également par le rôle joué par la Franc-maçonnerie sous la IIIe République. La laïcisation de l’État et la loi de 1905 sont largement influencées par la franc-maçonnerie, très présente dans le monde politique du début du XXe siècle.
[modifier] Antimaçonnisme protestant
Certaines Églises protestantes s'opposent également à la franc-maçonnerie. L'une des raisons avancées par les fondateurs d'une nouvelle Église, l'Église méthodiste libre en 1860, était qu'ils soupçonnaient l'Église méthodiste d'être influencée par les francs-maçons et les membres d'autres sociétés secrètes. L'Église méthodiste libre continue d'ailleurs à interdire à ses membres d'en faire partie. Récemment encore, la Southern Baptist Convention, la plus importante association baptiste des États-Unis, a déclaré elle aussi que l'appartenance à la franc-maçonnerie était incompatible avec ses croyances.
[modifier] Antimaçonnisme musulman
Les critiques musulmanes à l'encontre de la franc-maçonnerie sont rares et historiquement récentes. Mais elles n'en demeurent pas moins épisodiquement virulentes. À ce titre, le 15 juillet 1978, une fatwa[43] est prononcée en Égypte par le Collège islamique de l'université El-Azahar du Caire. Celle-ci prohibe formellement l'initiation aux musulmans.
[modifier] Antimaçonnisme politique
[modifier] Antimaçonnisme nazi
Si les principales victimes des exterminations nazies furent évidemment les juifs, les tziganes, les handicapés, les homosexuels et les chrétiens (protestants, catholiques), les Témoins de Jéhovah, les archives actuelles du Reichssicherheitshauptamt (RSHA, bureau du haut commandement des services de sécurité), démontrent que des persécutions de francs-maçons furent également organisées.
Le nombre de franc-maçons tués à l'époque nazie n'est pas connu actuellement, mais il est estimé entre 80 000 et 200 000[44].
Toutefois, les historiens estiment que la plupart de ceux pour lesquels les persécutions allèrent jusqu'à la déportation furent envoyés à la mort pour un ensemble de motifs (dont le plus souvent leur engagement dans les mouvements de résistance ou leur appartenance aux peuples exterminés par les nazis), et très rarement seulement au motif exclusif de leur appartenance maçonnique[45].
La loge belge « Liberté chérie » est connue pour avoir été fondée à l'intérieur du camp de concentration d'Esterwegen et y avoir fonctionné pendant environ un an.
En 1948, le myosotis, cette petite fleur bleue appelée en anglais forget-me-not (« ne m'oubliez pas ») fut adoptée comme emblème par la Grande Loge Unie d'Allemagne à l'occasion de sa première conférence annuelle. Souvent représentée sous la forme d'un pictogramme, elle rappelle dans ce contexte particulier le souvenir de tous ceux qui ont souffert au nom de la franc-maçonnerie, spécialement durant la période nazie [46].
[modifier] Antimaçonnisme communiste
La vingt-deuxième condition de Moscou, réservée aux dirigeants de l’Internationale communiste, interdisait la double appartenance à la franc-maçonnerie.
Pour Léon Trotski, les temples maçonniques favorisent la collaboration de classe, qu'il juge nécessairement contre-révolutionnaire : « La franc-maçonnerie est une plaie sur le corps du communisme français, qu'il faut brûler au fer rouge »[47]. La direction du Parti communiste français donne donc l'ordre à ses adhérents maçons de quitter leurs loges : « La dissimulation par quiconque de son appartenance à la franc-maçonnerie sera considérée comme une pénétration dans le parti d'un agent de l'ennemi et flétrira l'individu en cause d'une tache d'ignominie devant le prolétariat »[48]. C’est ainsi que Marcel Cachin et André Marty quittent le Grand Orient en 1922[49].
[modifier] L’antimaçonnisme aujourd’hui
La culture du secret et l’existence d’obédiences maçonniques de type ésotérique continuent d’alimenter les soupçons et l’imaginaire du complot, bien que les Constitutions (The Constitutions of Freemasons, 1723) de James Anderson - qui servent encore de référence aujourd’hui - insistent sur la fraternité, l’obéissance à la « loi morale » et la tolérance mais se sont vues infirmées par la participation des maçons à la vie politique sans obligation de révéler leur appartenance. Le concept de loi morale est aussi sujet à controverses puisque il est soutenu que la conception maçonnique de ce terme prime la loi écrite, le droit. La fraternité, elle, est vue comme étant dirigée envers ses frères maçons en priorité, ce qui ouvrirait les portes à toutes les collusions. Quand à la tolérance elle ne serait qu'un paravent, un décor Potemkine, dans un milieu très hiérarchisé et ordonné.
Moins virulent qu’avant, bien qu’ayant trouvé sur Internet un nouveau média de diffusion de masse, l’antimaçonnisme existe toujours aujourd’hui dans certains milieux :
Certains composants dans la société civile, inquiète des possibles collusions [50] au sein du pouvoir politique ou judiciaire[51] et d’une possible dérive sectaire[réf. souhaitée][52]. Ceci dans les loges ou au sein des fraternelles : il s’agit d’associations de francs-maçons d’une même profession ou ayant des intérêts entre eux, parfois soupçonnées de corruption[53]. Ces milieux critiquent le fait que la maçonnerie se déclare apolitique par définition mais laisse toute latitude à ses membres de s'y engager sans révéler publiquement leur appartenance.
On trouve également des critiques de la maçonnerie au seins de l’extrême gauche qui déplore son idéologie colonialiste passée au prétexte d’universalisme des valeurs issues des Lumières, par exemple dans les propos et actes du frère maçon Jules Ferry.
Les milieux nationalistes prétendant faire passer les intérêts particuliers après les intérêts collectifs du peuple et de la Nation, le bien commun, dénoncent l’appartenance à la franc-maçonnerie, qui est secrète et constitue pour eux un intérêt particulier cherchant à primer l’intérêt général. Ces milieux critiquent le serment maçonnique qui, selon eux, prime tout autre serment fait par un de ces membres, y compris le fait de prêter serment devant un corps de l’État comme la magistrature, le parlement, la police ou l’armée, etc., une critique renforcée par le fait que les loges se réclament comme souveraines et feraient primer leur conception de la loi morale sur la loi écrite (le droit).
Dans les milieux conspirationnistes il se développe un discours affirmant que l’idéologie progressiste mise en avant ne serait qu’un prétexte fallacieux, une fausse fenêtre, visant à légitimer l’existence de réseaux d’influences fondamentalement anti-démocratiques car ultra-hiérarchisés et secrets, gnostiques car fondés sur un corpus idéologique hermétique et non-soumis à la critique ainsi que mondialistes de par sa prétention à l’universalisme. Ces critiques décrient et font rejoindre la franc-maçonnerie, parfois amalgamée avec les Illuminati, considérés comme représentant le pouvoir agissant au-delà des 33 degrés traditionnels de la maçonnerie, avec la mise en place supposée d’un gouvernement mondial ou global popularisée par le terme Nouvel Ordre Mondial, qui correspond à l’idée d’une communauté internationale de plus en plus puissante et avide de contrôle, qui se cacherait derrière les meilleures intentions au monde.
Ce concept trouverait son incarnation dans l’impérialisme américain utilisant le prétexte humaniste des droits de l’Homme et le prétexte universaliste de la démocratie représentative pour imposer un nouvel ordre mondial comme fond, avec l’ONU comme faire-valoir. À noter que cette organisation est vue comme une construction maçonnique, exemple en est habituellement donné de sa symbolique comme son emblème : la mappemonde partagée en 33 segments (33 étant un chiffre clé de la maçonnerie).
La critique des nationaux-catholiques provient de ce qui est généralement considéré comme l’antimaçonnisme traditionnel, puisqu’elle associe en les opposant le pape et le Vatican contre la franc-maçonnerie.
Celle des catholiques traditionalistes en revanche, amalgame pape et Vatican considérés comme infiltrés par la franc-maçonnerie (les « francs-macs ») dans un ensemble parfois même labellisé comme satanique depuis le concile Vatican II[54].
Ces deux derniers courants déplorent la laïcité de notre société en général et critiquent cette valeur maçonnique en particulier. De plus ils dénoncent les rituels maçonniques comme des pratiques relevant de l’occultisme, ce qui est démenti par les loges qui parlent de pratiques relevant du spiritualisme.
Selon le maçonnologue Robert Cooper, les attaques contre la franc-maçonnerie seraient devenues aujourd'hui un passe-temps habituel pour de nombreuses personnes qui sont plus motivées par la haine des francs-maçons eux-mêmes que par la critique du mouvement maçonnique. C'est pourquoi il recommande de manière générale, mais particulièrement aux maçons, l'emploi du mot « maçonnophobie » au lieu d'antimaçonnisme[55].
[modifier] Allégations ou accusations présumées ou avérées d'interventions maçonniques dans l'histoire
La question d'une intervention maçonnique dans l'histoire ou les événements est posée quand deux parties ou les personnes les représentant, censées s'affronter de manière classique, quelque soit l’enjeu et les moyens à disposition, sont toutes 2 membres d'une obédience maçonnique ou quand la majorité d'une partie en opposition avec une autre est composée de membres de loges.
[modifier] La bataille des Plaines d'Abraham à Québec
La bataille des Plaines d'Abraham en 1759 dura exactement 17 minutes, sans doute un record quand on sait que le siège de la ville de Québec dura trois mois. Or les généraux français Louis-Joseph de Montcalm et anglais James Wolfe, qui moururent tous deux lors de cette bataille, étaient probablement tous deux francs-maçons [56]. Certains auteurs de blogs conspirationnistes se demandent aujourd'hui si le résultat de la bataille aurait pu être discuté ou arrangé entre frères ou confié à l'arbitrage d'une supposée « plus haute autorité maçonnique »[57].
[modifier] La Révolution française
[modifier] L’affaire Réveillon
Le 27 avril 1789, 8 jours avant l'ouverture des Etats généraux, une émeute révolutionnaire qui aurait été fomentée par les hommes de main du duc d'Orléans[réf. nécessaire], grand maître du Grand Orient de France, se déroula dans une rue de Paris. Pillage et incendie d'une manufacture royale de papier-peints s'ensuivit[58], le lendemain la troupe tira sur la foule, accentuant le fossé entre le peuple et la monarchie.
[modifier] La charge de Pickett durant la bataille de Gettysburg
En 1863, à la fin de la bataille de Gettysburg que les historiens considèrent comme le tournant de la guerre de Sécession, un assaut mal conçu du général Lee contre les positions nordistes bien retranchées provoqua des pertes très importantes dans les rangs sudistes[59]:
- Attaquants sudistes: Environ 13 000 hommes engagés, 2 500 tués, environ 5 000 prisonniers, dont 2 500 blessés.
- Défense nordiste: 5 750 hommes engagés, 2 220 tués ou blessés, 112 disparus.
Ces chiffres sont à rapprocher des pertes de l'ensemble de la bataille[59]:
- Armée nordiste: 5 291 tués, 12 529 blessés et 5 365 disparus.
- Armée confédérée: 19 000 blessés ou tués, 5 425 prisonniers.
Cette erreur, dont le général Lee admit la responsabilité, fut à l'origine de controverses; on[Qui ?] parla même de sabotage. Toutes sortes de spéculations sur les enjeux de la bataille virent le jour, entretenues par le fait que la franc-maçonnerie fit par la suite de cette bataille un symbole de son unité en dépit des conflits à travers un monument (le Friend to Friend Masonic Memorial) commémorant le soutien apporté à l'issue de la bataille par le frère maçon nordiste, le capitaine Henry H. Bingham, à autre frère maçon, le général sudiste Lewis Addison Armistead, qui était mourant et qui lui transmit ses dernières volontés[60],[61].
Le général Robert E. Lee fut également présumé appartenir aux loges mais cette affirmation ne fut jamais prouvée[62]. En revanche l'appartenance maçonnique de l'officier commandant l'un des trois détachements massacrés, le Major General George E. Pickett, est établie[63].
[modifier] La crise de 1988 en Nouvelle-Calédonie
En 1988, la guerre civile menace en Nouvelle-Calédonie. Le premier ministre Michel Rocard envoie alors sur place une délégation composée de Christian Blanc, de monseigneur Guilerteau, de Roger Leray, l'ancien grand maître du Grand-Orient, du conseiller d’État Jean-Claude Périer, du sous préfet Pierre Steinmetz et du pasteur Jacques Stewart. Cette mission permet alors au RPCR et au FLNKS de renouer les fils du dialogue et, le 15 juin 1988, en présence du Premier ministre, Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, qui sont tous les deux francs-maçons, acceptent de se rencontrer pour la première fois depuis cinq ans. Des négociations s'ouvrent, qui aboutiront aux accords de Matignon[64].
[modifier] L’antimaçonnisme dans la culture populaire
Caricatures, chansons, films, littérature… l'antimaçonnisme; au fur et à mesure qu'il se répandait dans le corps social, a engendré de nombreuses réactions culturelles.
- Meurtre par décret de Bob Clark, film reprenant les théories de Stephen Knight sur l'appartenance de Jack l'éventreur à la maçonnerie.
- From Hell bande dessinée d'Alan Moore reprenant en partie la thèse du complot royalo-maçonnique de Stephen Knight dans l'affaire Jack l'éventreur.
- From Hell (film), inspiré du roman graphique d’Alan Moore, ce film explore l’arrière-plan psychologique de la légende de Jack l'éventreur et la thèse d’un complot ourdi par les plus hautes instances du pouvoir impliquant la Franc-maçonnerie.
- Ride the Goat, chanson satirique américaine ayant la forme d'une comptine enfantine où l'on décrit des enfants se moquant de leur père récemment introduit en loge.
- Mon oncle Sosthène de Guy de Maupassant, contant la conversion d'un franc-maçon par un jésuite.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
[modifier] Ouvrages antimaçonniques ou critiques
- Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, 1911.
- Henry Coston, Les Mystères des francs-maçons, Publications Henry Coston, 1994.
- S.J., Mgr, Léon Meurin, La Franc-maçonnerie, synagogue de Satan, Paris, V. Retaux et fils, 1893.
- A.G. Michel, La Dictature de la franc-maçonnerie sur la France, Paris : Éditions Spes, 1924.
- Frabato le Magicien, 1979, de Franz Bardon et d’Otti Votavova, sa secrétaire. Roman ésotérique dénonçant un certain type de loges maçonniques, vues comme liées au satanisme.
- La conjuration antichrétienne. le temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'église catholique, Mgr Henri Delassus, 1910.
- Mafia ou démocratie, de Christian Cotten, publié par Louise Courteau, éditrice.
- Dominique Setzepfandt, Paris maçonnique, Faits et documents, 1996.
- Claudio Jannet, La Franc-Maçonnerie au XIXe siècle. Étude d'Histoire contemporaine., Avignon, Seguin Frères, (1880).
- André Baron, La Franc-Maçonnerie et la Terreur, 1904.
[modifier] Ouvrages sur l’antimaçonnisme
- A. Dierkens (éd.), Les Courants anti maçonniques hier et aujourd’hui, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 1993.
- Jean-Pierre Laurant & Émile Poulat, L’Anti maçonnisme catholique. Les francs-maçons, par Mgr de Ségur, Paris, Berg International, 1994.
- Jacques Lemaire, L’Anti maçonnisme. Aspects généraux (1738-1998), coll. Encyclopédie maçonnique, Paris, Éditions maçonniques de France, 1998.
- Jacques Lemaire, Les Origines françaises de l’anti maçonnisme, Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, 1985.
- Jérôme Rousse-Lacordaire, Anti maçonnisme, coll. B.A-BA, Puiseaux, Pardès, 1998.
[modifier] Articles connexes
[modifier] Personnalités anti-maçonniques
- Jacques Ploncard d'Assac
- André Baron
- Abbé Barruel
- Augustin Cochin (historien)
- Paul Copin-Albancelli
- Henry Coston
- Jules Doinel
- Ernest Jouin
- William Guy Carr
- Jules Guérin
- Léo Taxil
- Serge Monast
[modifier] Événements
[modifier] Autres articles
- Franc-maçonnerie
- Théorie du complot
- Société secrète
- Grand Occident de France
- In eminenti apostolatus specula
[modifier] Liens externes
- Site anti-maçonnique suisse de la société civile
- Site anti-maçonnique de tendance catholique traditionnaliste
- (en) Réponses de la Grand Lodge of British Columbia à de nombreuses questions sur l'anti-maçonnisme nord-américain. (Consulté le 15 mars 2008)
[modifier] Notes et références
- ↑ L’Histoire, 2001, p.70.
- ↑ Henri Bernard, La Ligue de l'enseignement : histoire d'une conspiration maçonnique à Montréal, Notre-Dame-des-Neiges-Ouest, 1903 (p. xiii)
- ↑ Desjardins, Rita (2001) Ces médecins montréalais en marge de l'orthodoxie. Canadian Bulletin of Medical History / Bulletin canadien d'histoire de la médecine, 18 (2). pp. 334. ISSN 08232105
- ↑ Voir : À bas la haine, Adrien Arcand, 1965.
- ↑ José A. Ferrer-Benimeli Université de Saragosse, La franc-maçonnerie face aux dictatures L’Obsession Antimaçonnique des totalitarismes [1]
- ↑ Texte sur le site du Vatican
- ↑ Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre: Les Frères invisibles, Albin Michel, 2001, p.77
- ↑ Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, Les Frères invisibles, 2002.
- ↑ (L’Histoire, 2001, p. 71.)
- ↑ Archives
- ↑ Éric Montgolfier, le devoir de déplaire
- ↑ Commentaires sur l'arrêt de la Cour d’appel de Versailles par Bernard Méry sur son site.
- ↑ Séparer l'État et l'Église Maçonnique - Christian Cotten - 13 10 02
- ↑ Politique de Vie pour l'Europe -- profession de foi
- ↑ Alec Mellor, Dictionnaire de la Franc-maçonnerie et des francs-maçons, page 65, Belfond 2005, ISBN 2-7144-4158-0
- ↑ "House of Commons Hansard Written Answers for 21 Jul 2005 (pt 69) ", UK House of Commons, 21 juillet 2005, (en) accédé le 2 octobre 2007
- ↑ Les Frères invisibles, p.419
- ↑ Amnesty International
- ↑ (it) Chiesa Viva, A Paolo VI un monumento massonico
- ↑ (it) VareseNews, Al Sacro Monte un monumento massonico e satanico, 07/06/2007
- ↑ [Masonic activities banned in Jordan, ArabicNews, Sep 6/99]
- ↑ Article sur le Hamas
- ↑ http://www.helsinki.org.yu/authors_singletext.php?lang=sr&idteksta=340
- ↑ Plaquette "Le genevois, journal radical", Radicaux, francs-maçons et vieux-grenadiers, p. 31, par Bernard Cuénod, août 2005
- ↑ Zurich's freemasons go public, Katalin Fekete, 10.12.2004, consulté le 16.3.2008
- ↑ Appel-au-Peuple
- ↑ Appel-au-Peuple
- ↑ Gerhard Ulrich, Martyre, www.swissjustice.net
- ↑ Election complémentaire dans le canton de Vaud
- ↑ www.marcburdet.ch :: F R A N C - M A C O N N E R I E ::
- ↑ :: R E G L E S - L O R S - D ' E L E C T I O N S ::
- ↑ :: M E N U - P R I N C I P A L ::
- ↑ la résistance aux corruptions
- ↑ la résistance aux corruptions
- ↑ Coup de barre à droite - L'Express
- ↑ Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004
- ↑ "Vous manquez cruellement du devoir de réserve que vous devez respecter et vous n'êtes pas sans savoir que parmi nos membres plusieurs d'entre eux appartiennent à des loges maçonniques. À notre connaissance il n'y a rien de déshonorant à être franc-maçon d'autant plus que ce genre d'activités est plus ouvert qu'il y a quelques années", cité dans Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004
- ↑ cité dans Noyautées par les franc-maçons?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004
- ↑ Osservatore Romano, Traduction : La documentation catholique, 5 mai 1985
- ↑ Par exemple certains groupes proches de la Fraternité Saint Pie X [2]
- ↑ Il s'agit d'un ouvrage intitulé Le Mystère de Léo Taxil et la vraie Diana Vaughan, publié en 1930 par la Revue Internationale des Sociétés Secrètes (RISS) en 1930, dont l'existence est mentionnée par Jack Chaboud in La Franc-maçonnerie, Librio, p.36
- ↑ http://www.golias.fr/spip.php?article1330 Eglise/Franc-maçonnerie : le retour des vieux démons, 9 mars 2007.
- ↑ selon l'article de C.LAYIKTEZ Freemasonry in islamic world
- ↑ Christopher Hodapp, Freemasons for Dummies, Wiley Publishing Inc., Indianapolis, 2005, p. 85, sec. « Hitler and the Nazi ».
- ↑ Dominique Rossignol, Vichy et les Francs-Maçons, J.C. Lattès, Paris, 1981
- ↑ The True Story Behind This Beloved Emblem of the Craft in Germany (en), consulté 28/08/2007
- ↑ [http://www.trotsky-oeuvre.org/22/11/221125.html Texte «les Cahiers Communistes» du 25 nov. 1922.
- ↑ texte extraite des «Quatre Premiers congrès de l'I.C.» [pp195-198, republié en russe et en anglais dans «Les Cinq premières années de l'I.C.»., 2 déc. 1922
- ↑ Quid.fr
- ↑ :: M E N U - P R I N C I P A L ::
- ↑ Justice
- ↑ La Franc-Maçonnerie, une secte pas comme les autres ?
- ↑ DENONCIATION.com : Franc maconnerie, Franc macon : denonciation civique.
- ↑ http://www.barruel.com/infiltrations-maconniques-eglise.html Site anti-maçonnique de tendance catholique traditionnaliste
- ↑ Source: (en) Cracking the Freemason’s Code. A Scottish perspective
- ↑ The Three Battles of Quebec (en)
- ↑ Le complot contre le Quebec
- ↑ Dominique Setzepfandt, Paris Maçonnique, Faits et documents, p.54.
- ↑ a b Source: The Mistake of All Mistakes (en) Consulté 30 août 2007
- ↑ [http://www.huntingtonnews.net/state/070328-staff-war.html Huntington News
- ↑ masonicworld.com
- ↑ William R. Denslow et Harry S. Truman, 10,000 Famous Freemasons from K to Z, Kessinger Publishing, 2004
- ↑ Masons at Gettysburg
- ↑ Source : Congrès de la Nouvelle-Calédonie