Bengale-Occidental
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Bengale-Occidental | |
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Administration | |
Pays | ![]() |
Statut | État |
Capitale | Kolkata |
Langues | Bengalî |
Géographie | |
Superficie · Totale · % Inde |
Classé 13e 88 752 km² 7 25 % |
Démographie | |
Population · Totale (2001) · % Inde |
Classé 4e 80 176 197 hab. 7 81 % |
Densité | 903,37 hab./km² |
Alphabétisation (2001) · Ensemble · Hommes · Femmes |
Classé 18e 69 22 % 77 58 % 60 22 % |
Le Bengale-Occidental est un État de l'Inde du nord-est. Sa capitale est Calcutta (Kolkota en bengali). La langue officielle de l'État du Bengale-Occidental est le bengali.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Le Bengale passe sous contrôle musulman durant le XIIIe siècle et devient une région d'industrie et de commerce prospère à l'époque de l'Empire moghol au XVIe siècle. Les marchands européens s'installent à partir de la fin du XVe siècle puis les Britanniques domineront la région à partir de la fin du XVIIIe siècle. C'est depuis le Bengale qu'ils finiront par étendre leur pouvoir sur l'Inde entière.
Lorsque l'Inde accède à l'indépendance en 1947, le Bengale est partagé en deux, la partie est majoritairement musulmane devenant le Pakistan oriental - aujourd'hui le Bangladesh - et la partie ouest majoritairement hindou le Bengale-Occidental indien.
Pour l'histoire de la région avant 1947, voir : Bengale
[modifier] Subdivisions
Le Bengale-Occidental est divisé en 19 districts :
- Darjeeling
- Jalpaiguri
- Cooch Behar
- Uttar Dinajpur
- Dakshin Dinajpur
- Malda
- Birbhum
- Murshidabad
- Bardhaman
- Nadia
- Purulia
- Bankura
- Hooghly
- North 24 Parganas
- Paschim Medinipur
- Howrah
- Kolkata
- South 24 Parganas
- Purba Medinipur
[modifier] Politique
Depuis 1977, l'État est dirigé par le Left Front, qui a remporté à plusieurs reprises et démocratiquement toutes les élections. Le chef de l'exécutif (Chief Minister) est Buddhadev Bhattacharya, et le gouverneur est Viren J. Shah.
[modifier] Résultat des élections législatives de 2004
- CPM-communistes 38,57%
- Régionalistes 21,04%
- INC-centristes 14,56%
- BJP-nationalistes 8,06%
- RSP-socialistes révolutionnaires 4,48%
- CPI-communistes 4,01%
- AIFB-gauche 3,66%
[modifier] Géographie
Le Bengale-Occidental est bordé par le Népal et le Sikkim au nord-ouest, par le Bhoutan au nord, l'Assam au nord-est, le Bangladesh à l'est, le golfe du Bengale au sud, l'Orissa au sud-ouest et le Jharkhand et le Bihar à l'ouest. À la frontière du Sikkim et du Bengale-Occidental s'étend l'arête de Singalila, dont les plus hauts sommets sont le mont Sandakfu, plus haut point de l'État du Bengale-Occidental à 3 636 m, suivi du pic Falut, qui culmine à 3 595 m.
[modifier] Climat
Le Bengale-Occidental est situé en climat tropical. La région est constituée principalement de plaines, excepté le nord qui fait partie de l'Himalaya. Darjeeling, dans le nord est célèbre pour son thé. Au sud, le delta Sundarbans sur le Gange est une des composantes du plus grand delta de rivière du monde (l'autre partie est au Bengladesh). Cette région est célèbre pour le tigre du Bengale.
[modifier] Économie
Le Bengale-Occidental est la troisième puissance économique (2003-2004) en Inde après le Maharashtra et l’Uttar Pradesh. En terme de revenu par habitant, il se place à la douzième place (2003-2004).
[modifier] Démographie
L'immense majorité des habitants du Bengale-Occidental sont des Bengalis. Il existe une minorité de Biharis dispersés à travers l'État, et les Sherpas sont regroupés autour du Sikkim. Les Gorkhas de Darjeeling parlant népali militent pour un État séparé, et ont obtenu l'autonomie au sein du Bengale dans le Darjeeling Gorkha Hill Council.
Il y a enfin des groupes qualifiés de "tribaux", comme les Garo, les Marma et les Mru, qui parlent des langues sino-tibétaines, et les Chakma, qui parlent une langue du même sous-groupe dit "bengali-assamais" de la branche indo-aryenne des langues indo-européennes que le bengalî.
[modifier] Culture
La poésie bengalie contemporaine : Poètes du Bengale, ils sont de ce pays du Nord-est de l’Inde, parcouru par les innombrables bras du Gange et du Bramhapoutre, pays du delta le plus vaste du monde où vit l’une des plus fortes concentrations humaines du globe. Région turbulente que les Anglais ne réussirent pas à partager mais les convulsions qui accompagnèrent l’indépendance ont détaché le Bengale occidental du Pakistan oriental devenu en 1971 l’état indépendant du Bengladesh. C’est de la poésie du Bengale occidental qu’il s’agit ici, dans sa période récente, c’est-à-dire celle des poètes du XXe siècle, nés entre le début des années 30 et le début des années 70, période où s’affirme l’indépendance de l’Inde et qui verra la déchirure de la patrie bengalie en deux états distincts. Leur langue est héritière d’une tradition venue du somptueux sanskrit, elle n’a pas la complexité de la grammaire ancienne et elle a reçu tout au long de son histoire les apports d’autres langues comme le perse, l’ourdou, l’arabe, aussi les dialectes des différentes tribus, plus tard l’anglais, le portugais, le français. Elle recèle autant de richesses que le sanskrit avec la fluidité d’une langue moderne et ouverte. Si les plus anciens textes en bengali datent d’avant le Xe siècle, en revanche c’est au XIVe qu’apparut véritablement une littérature populaire sous la forme de milliers de poèmes à la gloire de Krishna. Grâce à des érudits et des militants intellectuels qui luttaient pour un nouveau Bengale à l’époque du colonialisme et aussi grâce à certains missionnaires européens, la grammaire bengalie fut composée. Les milieux cultivés et modernistes du Bengale s’en emparèrent et, s’inspirant des formes littéraires occidentales contribuèrent à la renaissance bengalie dont Rabindranath Tagore, prix Nobel en 1913, fut le représentant le plus éminent. Après Tagore sont apparus des poètes importants et qui parfois s’éloignent de la tutelle du maître prestigieux comme Jivanananda Das, Buddhadev Basu, Premendra Mitra, Vishnu Dey, Suhindranath Datta, Samar Sen, Subhas Mukhopadhyay, etc. La génération qui est présente ici est celle des poètes qui s’affirment dans les années soixante, soixante-dix et au-delà. Comme leurs lecteurs, ils sont concernés par Mao, Che Guevarra, le Biafra, le Bangladesh, etc.…ils ont lu Maïakowski, Neruda, Lorca, Aragon, tant d’autres : Proust, Kafka, Joyce, Valéry, Steinbeck, Camus, Pasternak, Michaux… Leur poésie a la couleur des travaux et des jours, il y souffle un vent majeur qui attise les braises et les valeurs de la vie. Aussi écrivent-ils souvent ce que d’autres n’osent pas, au risque parfois de la platitude, au ras des proses, selon les articulations communes du quotidien. Ici la beauté n’est pas de marbre mutilé, elle est celle du combat de tous pour vivre mieux. La politique n’est pas pour eux un élément impur, étranger à une poésie qui puise une part de sa force dans l’histoire qui se fait. Parfois, souvent même, il y a dans leurs poèmes quelque chose d’insensé, de primesautier, non pas tant dans le balancement des mots (si tant est qu’on puisse le percevoir d’une langue à l’autre alors que les systèmes linguistiques sont radicalement différents) que dans le face-à-face des aspirations à l’idéal et du réel blessant : les vers venus des lointains d’une histoire ancestrale, « depuis longtemps rêvés » comme disait Baudelaire, sont tout mêlés à l’implacable présence de la réalité. Mais on y peut tout aussi bien lire des confidences, des aveux échappés. On y entend battre le cœur profond du temps. Quelques noms importants, incontournables, de ce domaine : Lokenath Bhattacharya, Kabita Singha, Teveny Shankhya Ghosh, Shakti Chattopadhyay, Sunil Gangopadhyay, Samarendra Sengupta, Purnendu Potri, Nabanita Debsen, Amitabha Dasgupta, Alokranjan Dasgupta, Tushar Chowdhury, Joy Goswami, Subodh Sarkar, Mallika Sengupta, Taslima Nasreen, Bhaskar Chakraborty, Subroto Sarkar, Yashadhara Roychoudhury, Mandakranta Sen…
[modifier] Tourisme
[modifier] Divers
Enclaves de l'Inde et du Bangladesh
[modifier] Liens externes
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