Bouée (Loire-Atlantique)
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Bouée | |
Pays | France |
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Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Arrondissement de Saint-Nazaire |
Canton | Canton de Savenay |
Code Insee | 44019 |
Code postal | 44260 |
Maire Mandat en cours |
Claude Rousseaux 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes Loire et Sillon |
Latitude Longitude |
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Altitude | 0 m (mini) – 28 m (maxi) |
Superficie | 21,34 km² |
Population sans doubles comptes |
661 hab. (1999) |
Densité | 31 hab./km² |
Bouée est une commune française, située dans la Communauté de communes Loire et Sillon, dans le département de la Loire-Atlantique (arrondissement de Saint-Nazaire) et la région des Pays de la Loire . La commune fait également partie de la Bretagne historique et plus particulièrement du Pays nantais.
Ses habitants sont appelés les Bouésiens et Bouésiennes ou les Bouéziens et Bouéziennes. Certaines personnes auraient préféré officialiser Bouéens mais l'usage n'a pas entériné cette forme.
Sommaire |
[modifier] Géographie
- Située à mi-chemin (38 km) de Nantes et Saint-Nazaire, Bouée se trouve située entre le Sillon de Bretagne et la rive nord de la Loire.
- Sa position en bord de Loire dans une zone non industrialisée en fait un lieu de passage privilégié pour les oiseaux migrateurs entre le Lac de Grand-Lieu au Sud et la Brière au Nord.
- La faune avicole sauvage est particulièrement riche au niveau des roselières en bord de Loire.
- Les marais entrecoupés de douves et d'étiers donnent à la commune un attrait particulier et en font un lieu particulièrement apprécié des randonneurs mais aussi des amateurs d'observation de la nature.
- Les communes limitrophes de Bouée sont Cordemais, Malville, Savenay et Lavau-sur-Loire.
[modifier] Étymologie
Bouée s'écrivait la plupart du temps Boué jusqu'au XIXe siècle ainsi que l'on peut le lire sur les cartes anciennes et les archives. C'est à ce jour la seule écriture plus ancienne connue.
Pour l'étymologie du nom il n'existe que des hypothèses, comme souvent en toponymie :
Mais un nom n'a jamais été donné par hasard, et faisait référence soit à la description du lieu (gué, colline...), soit à un personnage (seigneur, propriétaire...), soit à une fonction précise (moulin, lieu votif, terrain collectif...)
- On a supposé que l'origine du nom de Bouée pouvaient venir de bovata (pâturage à bœuf en latin) ou encore bawa (vase, limon en gaulois). Mais aussi bog (Fraslin) ou bauata.
- Plus logique, l'origine pourrait être Bonum Vadum, le bon gué, le bon passage du fleuve. Ce sens est attesté par un document de 1227 pour Boué dans l'Aisne et correspond bien à la situation de la commune. N'est-il pas question du bon port (en latin) sur le retable de l'église ? Vadum est courant dans les toponymes et signifie en latin: gué, banc de sable, passage d'un fleuve.
Le mot a souvent évolué en vez, wez, vas, vé.
- Il est peu probable que ce territoire ait été défini au Moyen-Âge comme pâturage à bœuf alors que l'aménagement des marais est récent qui a permis le développement de l'élevage. Alors que Bouée comme accès à la Loire est beaucoup plus plausible.
- Bouée est souvent confondue avec la commune de Bouaye dans le même département. Le rapprochement étymologique est effectivement tentant et peut-être pertinent mais la consultation des hypothèses, différentes pour Bouaye, ne conforte pas cela aujourd'hui.
En 1115, un document mentionne pour la première fois la paroisse de « BOIA », dont le nom « BOIACUM » deviendra le BOUAYE d'aujourd'hui (site de la commune de Bouaye). Même s'il est possible (probable ?) que bo peut venir de bon dans les deux cas ! D'autres hypothèses existent encore pour Bouaye : « boïa », outils pour la pêche ou « Boii », peuple celte .
- Le nom Bozeg est une traduction contemporaine en breton mais ne correspond pas à un usage local passé. Cette forme semble provenir de la technique de reconstruction utilisée par certains toponymistes modernes en se basant sur la linguistique comparée, ce qui aboutit au gaulois boudi (victoire, avantage, profit), nom courant en onomastique celtique.
[modifier] Histoire
- Historiquement la commune est située en Bretagne . On y parlait le gallo, parler roman d'oïl de la Haute-Bretagne. Plusieurs toponymes de la commune pourraient être d'origine bretonne (Rohars, Couëbas, Rochoux...) ([1])ce qui fait supposer à certains que le breton a été parlé à Bouée au Moyen Âge . Le breton était en voie d'extinction dans la partie occidentale de l'évêché de Nantes au début du XIIe siècle ([2]).
Le faible nombre de ces éventuels toponymes bretons amène à cette conclusion : Bouée est bien en territoire gallo, en Haute-Bretagne et la population n'a jamais pratiqué la langue bretonne. Du reste Bouée se trouve au centre d'une zone allant de Nantes à Donges dont les toponymes sont exclusivement francophones ([3]). Si quelques noms peuvent laisser à penser qu'ils sont issus du breton c'est que des possédant, créateurs de lieux ont pu pratiquer cette langue. Mais il ne s'agit que de 4 ou 5 toponymes sur environ 70.
Le patois local des anciens est issu du gallo-roman. Les toponymes et les patronymes sont, quasiment tous issus du français ou du gallo. Aucune trace non plus de la langue bretonne dans les archives.
Rochoux vient certainement du rocher sur lequel est construit le moulin, Roc'hou, rochou, ces noms désignent effectivement des rochers en Bretagne.
Couébas est connu sous la forme Couestas dans un aveu de 1449, peut être du breton koet, "bois" ou du vieux français "coue" issu du latin cauda, c’est-à-dire la queue, Autre nom de lieu de Bouée dérivé du breton koet, Coësby (toponyme ?),est attesté sous la forme Coetbic en 1387. Le sens en est "le bois de la pie". Citons également les toponymes Magouet, du breton magouer, muraille (du latin maceria)(toponyme ?), ainsi que que Le Catuellant, du nom d'homme vieux-breton Catu-Uualon. La forme actuelle de ce toponyme, très proche phonétiquement du vieux-breton, prouve (?) sa grande ancienneté : là où le breton a été parlé plus tardivement qu'à Bouée, ce nom a évolué en Cavalan, Cavalin ou Cazalan. Toponyme tiré d'un homonyme peut être propriétaire du terrain à une date indéterminée.
L'origine bretonne du nom de Rohars n'est qu'une hypothèse parmi d'autres et issue du dictionnaire de La Villemarqué. Un traité de navigation écrit au XVeme siècle par Ferrande signale entre Lavau et Cordemais des Roches qui vont hors, le nom Rohard n'étant pas précisé. Ces rochers, dangereux, étant plusieurs fois signalés comme étant la caractéristique du lieu.
Toutefois de nombreuses formes anciennes antérieures à Ferrande attestent l'ancienneté de ce nom : Rohart 1211, Rahart 1224, Rohart 1330 et 1440 (sources ?) . Des découvertes récentes ont montré que Rohars qui s'écrivait Rohard encore au XIXe se retrouve écrit Rochart en 1503 dans un acte de vente de terrain et peut-être Roar en 1075 dans le cartulaire de Saint Cyprien de Poitiers. Rohars était orthographié Rohard jusqu'à la fin du XIXe siècle. Toutes ces formes anciennes évoquent le nom du rocher, roc'h. Mais d'autres hypothèses existent.
Dans ce cartulaire et à propos de dons de terres il n'est pas fait mention de Bouée, qui n'existait pas encore, alors que Lavau-sur-Loire est désignée : Parrochia de Vallis.
En effet Bouée était avant la Révolution une trève, paroisse-fille, fillette, feillette ou feuillette de la paroisse de Savenay. Cette trève n'existe que depuis la fin du Moyen Âge et il est fort probable que jusqu'au début du deuxième millénaire Bouée n'existait pas comme véritable entité identifiable. La caractéristique du lieu était essentiellement de permettre l'accès à la Loire. L'essor de Rohars, la construction de châteaux, manoirs et maisons bourgeoises ont amené petit à petit la population à se découvrir une véritable sentiment d'appartenance à une communauté tournée vers le fleuve.
Mais peut être pas avant le XIVe ou XVe.
- ANCHORA BONI PORTUM, l'ancre du bon port, peut-on lire inscrit sur l'autel de l'église édifié en 1873 et aussi ANCHORA SALUTIS, l'ancre du salut. Comment mieux rappeler la vocation fluviale et portuaire de Bouée ?
A rapprocher de l'étymologie possible : Bonum vadum. Le bon port, le bon gué, ces définitions sont parfaitement cohérentes.
- C'est une commune essentiellement rurale, au deux tiers recouverte de marais qui furent aménagés aux XVIIIe et XIXe siècles ce qui lui permit de développer son élevage.
- Le port de Rohars connut à partir du Moyen Âge une activité importante comme tous les petits ports du bord Loire pour l'embarquement et le débarquement des bêtes, du roux (roseaux), du foin, du bois etc. L'activité de ces ports d'estuaire fut primordiale dans les échanges nord-sud ainsi que dans le commerce en direction de Nantes et ce jusqu'au XIXe inclus.
- Au XVIe siècle des navires espagnols de la compagnie des Senores du Sauf Conduit y étaient établis.
- Au début du XXe siècle l'envasement de la Loire, naturel au départ fut aggravé par la pose de pierres d'endiguement à partir de 1903. Le creusement du chenal et son recul fit perdre à Rohars son caractère portuaire. Les petits ports du bord de Loire furent tous abandonnés à leur sort après 1900.
[modifier] Légendes locales
- Les envahisseurs normands sont à l'origine de la destruction du couvent Saint Hilaire, voilà ce qui est affirmé quelquefois...
Fraslin en parle et Jean Roland l'écrit dans son Histoire de Savenay : les ruines du couvent St Hilaire sont le témoignage du passage des normands venus envahir la Bretagne...
Or les invasions des Normands ont débuté en 843, année où ils ont pillé la ville de Nantes et, selon la tradition, tranché la tête de l'évêque Gohard au pied de l'autel de la cathédrale le 24 juin après avoir massacré les habitants qui y avaient trouvé refuge.
Ces invasions perdureront au IXe et Xe siècle jusqu'à ce qu'Alain de Barbetortre chasse les envahisseurs et fonde le duché de Bretagne en 936. Il est évident que cette région n'a sans doute pas été épargnée par les pillards remontant l'estuaire de la Loire mais à une époque où ni l'Abbaye de Blanche Couronne et encore moins le Prieuré du Tertre n'existaient.
Le Prieuré a du être créé au début du XIIIe siécle ou tout au plus à la fin du XIIe soit au moins 350 ans après la première invasion normande et en 1469 les bâtiments du prieuré était encore en intacts.
D'ailleurs dans un acte de 1669 il est bien précisé que la destruction du prieuré est due « aux inondations de la Loire ».
- L'île Pipy tire son nom parce que Napoléon y a fait... pipi !
Une histoire circule à Bouée et ailleurs qui prétend que le nom aurait son origine dans un besoin pressant et naturel que Napoléon aurait assouvi en 1808 lors de sa visite de l'estuaire en demandant d'être débarqué pour cela sur l'île.
Il semble assez peu probable que l'on puisse arrêter un navire de guerre près d'une île, de plus très marécageuse à l'époque, uniquement pour permettre à un passager, même illustre, de satisfaire un besoin naturel.
Ceci dit le voyage de Napoléon est historique, c'est même à cette occasion qu'il décida de faire de Saint Nazaire le port avancé de l'estuaire pour compenser l'ensablement et l'envasement de la Loire.
Or, l'île était déjà nommée Pipy au XVIIIe sur certaines cartes ce qui tord le cou à cette fable.
Et sur d'autres cartes du XVIIIe - 1746 (BNF) et 1754 (AM Nantes) l'île est nommée Îsle MISSISSIPI !
On peut raisonnablement supposer que c'est le nom d'origine. Même si l'île Pipy a été appelée longtemps l'île neuve par les bouésiens et nommée ainsi sur certaines cartes comme celle de Cassini (Isle Neuve).
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1790 - 1791 | Jean-François Roulland | bourgeois | |
1791 - 1796 | André Berranger | laboureur | |
1800 - 1805 | Joseph Courant | bourgeois | |
1805 - 1812 | Pierre Viaud | cultivateur | |
1812 - 1815 | Vincent Magouet de La Trémelotrie | bourgeois | |
1815 - 1830 | René Chevalier | cultivateur | |
1830 - 1851 | Pierre Viaud | cultivateur | |
1851 - 1854 | Jean-Baptiste David | cultivateur | |
1854 - 1881 | Pierre Viaud | cultivateur | |
1881 - 1897 | Joseph Maugendre | propriétaire | |
1897 - 1919 | Pierre Viaud | ||
1919 - 1935 | Pierre Cocaud | commerçant | |
1935 - 1944 | Pierre Pageot | herbager | |
1944 - 1959 | Emile Viaud | ||
1959 - 1977 | Emile Begnaud | cultivateur | |
1977 - 1989 | Emile Viaud | agriculteur | |
1989 - 2001 | Alain David | artisan-plâtrier | |
mars 2001 | Claude Rousseaux |
Maire : Claude Rousseaux
- 1 maire, 4 adjoints et 10 conseillers municipaux
[modifier] Démographie
- 1856 - 924 habitants seuil le plus haut connu
- 1901 - 800 h
- 1926 - 638 h
- 1946 - 569 h
- 1962 - 525 h
- 1968 - 455 h
- 1975 - 435 habitants seuil plancher après l'exode rural
- 1982 - 571 h
- 1990 - 618 h
- 1999 - 661 h
- 2006 - 807 h, dernier recensement, ce qui donne une progression d'environ 80% en 30 ans.
- À ce titre Bouée est un exemple type de commune qui après l'exode rural connait depuis la fin du XXe siècle un accroissement spectaculaire de sa population du à l'arrivée de néo-ruraux ce qui n'est pas sans poser de problèmes d'intégration et d'équipements communaux.
- Le tissu associatif, très présent à Bouée, permet de créer un sentiment d'appartenance à une communauté de village indispensable pour sauvegarder une bonne qualité de vie et d'entente entre tous les habitants.
[modifier] Lieux et monuments
- Église Notre Dame construite à partir de la chapelle primitive datant très probablement du XIVe (aujourd'hui sacristie). Elle fut agrandie à deux reprises et terminée en 1606. La date de 1550 précisée par Fraslin dans sa monographie pour la sacristie est erronée. C'est 1530 en réalité qui est inscrite sur un retable sculpté de style Renaissance mais peut être postérieur à la chapelle primitive.
- Port relique de Rohars où l'on peut voir la chapelle Sainte-Anne en cours de restauration, dernier vestige du Prieuré de Rohard de l'ordre de Saint Augustin dépendant de l'Abbaye Sainte Marie de Pornic et établi au moins depuis le XIVe.
- Le moulin de Rochoux, XVIe siècle porte les armes du seigneur du Châtelier et est inscrit Monument historique en 1982.
- Moulin restauré du Haut-Chemin.
- Château de la Cour de Bouée, qui appartient à la famille Bès de Berc, bâtiments aujourd'hui du XIXe, mais il existent encore une chapelle, un puits et une fuie (pigeonnier) qui sont plus anciens.
- Manoir de la Bessardais XVIIIe.
- Manoir de la Rostannerie construit par les d'Espinose, famille noble d'Espagne.
- Château du Châtelier, encore intact au XVIIe. Laissé sans entretien par la suite, il ne reste plus que des dépendances.
- Grandes maisons bourgeoises, en particulier dans le bourg.
- Prieuré bénédictin Saint Hilaire du Tertre en bord de Loire dont il ne reste plus rien aujourd'hui. Il dépendait de l'Abbaye de Blanche Couronne et fut établi au XIIe ou au au début du XIIIe. Les bâtiments furent délaissés au milieu du XVIe.
- Nombreuses croix dont la croix curviligne des Margats, souvent définie à tort comme croix celtique, certainement très ancienne mais non datée. Une croix du Margat est bien signalée dans un aveu de 1469, mais on ne sait pas s'il s'agit de la même.
- Stèle gauloise du second âge du fer, au village de la Gautrais, abusivement identifiée quelquefois comme borne de voie romaine, souvent appelée le menhir de Rudesse.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Yvon Labarre (1943-2008), artiste peintre né à Bouée où il avait installé son atelier en 1978. Expositions nationales et internationales
- Anne-Georges-Augustin de Monti, frère cadet de Louis-Claude-René de Monti (1750-1826) dernier seigneur de la Cour de Bouée. Il fut second de Jean-François de La Pérouse sur la Boussole. Il périt en 1788 au large de l'île Vanikoro au terme de l'expédition Lapérouse.
[modifier] Ils ont écrit sur Bouée
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- Fraslin, instituteur et secrétaire de mairie écrivit en 1881 une monographie sur Bouée intitulée
Histoire de Bouée - Notes géographiques, historiques et statistiques
Fraslin n'était pas véritablement un historien, et d'ailleurs ne prétendait pas l'être. Mais les archives communales qu'il compulsa et les statistiques qu'il réalisa font de son ouvrage un outil précieux sur la connaissance de Bouée à la fin du XIXe . À noter une étude intéressante de l'historique de l'enseignement et de l'école à Bouée, sujet qui lui tenait évidemment à cœur. Il obtint une médaille de bronze pour cette monographie au Concours géographique tenu à Nantes en 1886.
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- D. Barthélémy, Une cité ignorée de la Loire Inférieure : La Ville de Rohars- Bulletin N°65 de la Société archéologique de Nantes - 1925
Si on excepte l'introduction assez fantaisiste, (l'auteur a transformé un menhir en borne milliaire de voie romaine est-il écrit dans la Carte Archéologique de la Gaule...), l'article publié en 1925 par Barthélémy est bien documenté sur Rohars. Il découvrit, par exemple, aux archives municipales de Nantes la liste des bateaux espagnols établis à Rohars au XVIe.
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- Georges Durville, L'ABBAYE DE BLANCHE COURONNE et ses prieurés
Cette étude archivistique a été publiée par l'Association culturelle Bretagne Vivante et contient un chapitre sur le prieuré du Tertre appelé communément le Couvent Saint Hilaire. Éditée en 1984, elle contient les travaux effectués par le chanoine Georges Durville vers 1927 et jamais édités auparavant faute de crédits. Ces travaux sont à la source de la plupart des publications ultérieures qui souvent oublient de citer leur auteur.
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- Bernard David, natif de Bouée, a publié plusieurs articles dans le Bulletin de la société archéologique et historique de Nantes et de la Loire Atlantique concernant la commune.
Ses publications concernent essentiellement le XVIIIe et la période révolutionnaire, Bouée au siècle des Lumières, par exemple . Mais ses importantes recherches archivistiques, dont il fait profiter la commune et qui ne se limitent pas à cette période, font de lui aujourd'hui le spécialiste reconnu de l'histoire de Bouée.
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- Une étude sociologique sur Bouée réalisée en 1985 par un étudiant de l'Université de Bordeaux.
Si la partie historique est sans intérêt puisqu'il ne s'agit que de reprises d'infos approximatives lues dans Fraslin, par exemple, et non de recherches personnelles, le reste est très complet et représente une mine de données sur la population et la sociologie de Bouée en 1985. À comparer évidemment avec la monographie écrite 100 ans auparavant.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne.
- ↑ (Thèse de doctorat) Erwan Vallerie, Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, 1995, p. 539.
- ↑ Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne.