Buganda

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Le drapeau du Buganda
Le drapeau du Buganda

Le Buganda est le royaume des 52 clans du peuple Baganda, le plus grand des royaumes traditionnels de l'Ouganda actuel. Les trois millions de Buganda (au singulier Muganda, souvent dénommés simplement par la racine du mot ou de l'adjectif, Ganda) sont le plus important groupe ethnique de l'Ouganda même s'il ne représente qu'environ 16,7 % de la population totale. Le nom d'Ouganda, le mot Swahili pour Bouganda a été adopté par les autorités britanniques en 1894 quand ils créèrent le protectorat ougandais, centré au Bouganda. Les frontières du Bouganda sont marquées par le Lac Victoria au Sud, le Nil Victoria à l'est et le Lac Kyoga au nord.

Le langage Luganda est largement parlé au Bouganda et est l'une des deuxièmes langues les plus populaires avec l'anglais en Ouganda.

Sommaire

[modifier] Culture

Le contrôle hiérarchique est un point majeur de la culture du Bouganda. À l'époque pré-coloniale, l'obéissance au roi est une question de vie ou de mort. Cependant, un seconde caractéristique majeure de cette culture est l'importance accordée à la réalisation personnelle, le futur d'un individu n'étant pas déterminé par son statut à sa naissance. Les individus déterminent leur vie par leur implication dans le travail mais aussi par le choix soigneux de leurs relations, alliés ou patrons.

L'économie traditionnelle Ganda est basée sur les cultures à récoltes. Cela contraste avec beaucoup de systèmes économiques d'Afrique orientale, ici le bétail ne joue qu'un rôle mineur. Beaucoup de Baganda font appel à la main d'œuvre du nord comme bergers. la banane est l'aliment principal, fournissant une base économique pour soutenir une forte croissance de la population. Ce type de culture n'exige pas de système de jachère. Il est cependant nécessaire de débroussailler de nouvelles zones pour maintenir la fertilité du sol. En conséquence, les villages de Ganda sont plutôt fixes. Les femmes effectuent la majeure partie du travail agricole, les hommes pratiquent souvent le commerce, la pêche, la chasse et la guerre pour la période pré-coloniale.[1] L'organisation sociale du Buganda soulige l'importance de la descendance masculine. Quatre ou cinq générations de descendants d'un homme constitue une lignée patriarcale. Un groupe de lignées parentes constitue un clan. Les chefs de clan peuvent appeler un conseil des têtes de lignée, et les décisions de conseil affectent toutes les lignées du clan. Plusieurs de ces décisions règlent le mariage, qui intervient souvent entre deux lignées différentes, formant des alliances sociales et politiques importantes entre les hommes des deux lignées. La lignée et les chefs de clan aident également à maintenir des pratiques efficaces d'utilisation de la terre, et elles inspirent la fierté du groupe au travers de cérémonies et du culte des ancêtres.

Les villages Ganda, parfois constitués de quarante ou cinquante maisons, sont généralement situés à flanc de collines, laissant les sommets et les basses terres marécageuses inhabitées pour être utilisés comme zones de culture ou de paturage. Les premiers villages Ganda entourent la maison du chef, qui fournit un lieu de réunion pour les membres du village. Le chef collecte un tribut auprès de ses sujets, qu'il remet au kabaka, le chef de lignée. Ce dernier redistribue les ressources maintenant ainsi l'ordre et renforçant la solidarité sociale par ses capacités à prendre les décisions. À la fin du XIXe siècle, les villages Ganda devienent plus dispersés, le rôle du chef diminue en raison des troubles politiques, des migrations de la population et de révoltes populaires occasionnelles. La plus grande partie de leurs pouvoirs est capté par le "chef suprême", le Kabaka du Buganda


[modifier] Les clans du Buganda

Ils y a au moins une cinquantaine de clans reconnus dans le royaume du Buganda, et au moins six groupes qui réclament le statut de clan. Avec ce groupe de clans existent quatre sous-groupes distincts qui reflètent l'histoire des vagues d'immigration au Buganda.

Les Nansangwa

Les plus anciens de ces clans se réclament de la lignée des Rois Tonda qui sont supposés avoir régné de 400 à 1200 ou 1300 de notre ère. Ces six clans sont appelés Nansangwa ou encore les "indigènes".

Ce sont :

  • Fumbe
  • Lugave
  • Mamba
  • Ngeye
  • Njaza
  • Nnyonyi.

La migration du Kintu

La dynastie des Abalasangeye arrive au pouvoir grâce aux conquêtes du Kabaka Kintu Kato, que l'on estime se passer entre 1200 et 1400. Kintu est réputé être originaire du nord, de l'empire de Kitara, au-delà du Bunyoro.

Entre 30 et 60 clans sont supposés s'être installés dans le Buganda avec l'arrivée de Kintu :


  • Ekkobe
  • Mamba
  • Mbwa
  • Mpeewo
  • Mpologoma
  • Namung’oona
  • Ngo
  • Ng’nge
  • Njovu
  • Nkejje
  • Nkima
  • Ntalaganya
  • Nvubu
  • Nvuma.

La migration de Kimera

Autour de 1420 une autre vague de migration arrive au Buganda sous le règne du Kabaka Kimero. Ces populations viendraient elles aussi de l'empire de Kitara. Elles forment 11 clans. Certains d'entre eux aurait été poussés à l'exil sous le dernier roi de la dynastie Tonda, Bemba Musota.

Ces onze clans sont :

  • Bugeme
  • Butiko
  • Kasimba
  • Kayozi
  • Kibe
  • Mbogo
  • Musu
  • Ngabi
  • Nkerebwe
  • Nsuma
  • Nseenene.

Les autres clans

Depuis le Kabaka Kimero vingt autres clans ont immigré au Buganda ou se sont créés à l'intérieur de celui-ci avec l'appui du roi.

Ces clans sont :

  • Babiito
  • Basambo
  • Baboobi
  • Kasnke
  • Kikuba
  • Kinyomo
  • Kiwere
  • Lukato
  • Mbuzi
  • Mutima
  • Nakinsige
  • Ndiga
  • Ndiisa
  • Ng’aali
  • Njobe
  • Nkebuka
  • Nkula
  • Nsunu
  • Nte
  • Nswaaswa.

[modifier] Histoire

[modifier] Le Buganda pré-colonial et colonial

À l'origine un état vassal du Bunyoro, le Buganda a rapidement pris plus de pouvoir au XVIIIe et au XIXe pour devenir le royaume dominant dans la région. Le Buganda n'a jamais été conquis par les armées coloniales. Au contraire, le puissant roi ou Kabaka Mwenga donne son accord pour obtenir le statut de Protectorat britannique. Mwenga se pose comme le souverain de tous les territoires jusqu'au Lac Albert. Il considère l'Agreement avec les britanniques comme une alliance entre égaux. Les armées baganda aident l'établissement de colonies dans d'autres régions et les baganda servent comme agents des impôts dans tout le Protectorat. Les centres de commerce au Buganda deviennent alors des villes importantes dans le Protectorat et les baganda saisissent les avantages procurés par la présence européenne, le commerce et l'éducation. À l'indépendance en 1962, le Buganda a atteint le plus haut niveau de vie et le plus haut niveau d'alphabétisation de tout l'Ouganda.[2]

[modifier] Les Kabaka du Buganda

L'influence des baganda en Ouganda au XXe siècle reflète l'impact de son développement au XVIIIe et au XIXe siècles. Les Kabaka ont au fur et à mesure amassé beaucoup de pouvoir politique et militaire en tuant leurs rivaux pour le trône, en abolissant l'hérédité des postes et en exigeant des taxes de plus en plus élévées de leurs sujets. Les armées baganda s'emparent aussi des territoires appartenant jusqu'alors au Bunyoro, le royaume voisin à l'ouest du Buganda. Les normes culturelles ganda ont empéché l'établissement d'un clan royal en rattachant les enfants du Roi au clan de leur mère. Dans le même temps cette pratique autorise le roi à se marier dans tous les clans du royaume.

L'un des conseillers du Kabaka le plus important est le Katikiko. Il est en charge de l'administration et de la justice du royaume. Le Katikiro et d'autres puissants ministres forment le cercle des plus proches conseilliers du Kabaka. Le Kabaka et ces ministres peuvent réunir des chefs de plus bas niveaux et d'autres invités lors des séances de discussion de la politique du royaume. Ces séances ont différents noms, Lukiko en Luganda et baraza en Swahili. À la fin du XIXe siècle, le Kabaka a remplacé une grande partie des chefs de clan par des officiels. Il se décrit lui même comme le "chef de tous les clans".

Le pouvoir du Kabaka impressionne les représentants britanniques. Les dirigeants politiques du Bunyoto ne sont pas aussi réceptifs à l'arrivée des britannques sous l'escorte des Baganda. Le royaume du Buganda devient alors le centre du nouveau protectorat, avec divers degré de contrôle sur les autres royaumes : Toro, Ankole, Busoga and Bunyoro. Beaucoup de Baganda tirent profit de l'ouverture des écoles européennes et du développement du commerce dans la région. Les Baganda, en tant que représentants du protectorat aident les britanniques à administrer les autres royaumes.

[modifier] Pouvoirs politiques avant l'indépendance du Buganda

La perspective des élections pour l'accession à l'indépendance est la cause d'une soudaine prolifération de nouveaux partis politiques. Ce développement alarme les chefs traditionnels des royaumes ougandais. Ils réalisent que le nouveau centre du pouvoir ne se placerait plus au niveau des royaumes mais au niveau national. Ce sont les réformes du gouverneur Sir Andrew Cohen en 1953 qui déclenchent cette vaste opposition. Lors d'un discours à Londres avec le Secrétaire d'Etat aux colonies, il est question d'une Fédération de trois territoires africains : le Kenya, l'Ouganda et le Tanganyika, similaire à celle qui existe en Centre Afrique. Beaucoup d'ougandais sont conscient que le Centre Afrique, qui regroupe la Rhodésie et le Nyasaland est dominé par les intérêts des colons blancs. Les ougandais ont peur de voir la Fédération Est-africaine dominée par les colons blancs installés au Kenya. D'autan que ceux-ci sont confrontés à la révolte des Mau Mau. Les ougandais ont déjà vigoureusement résisté à une suggestion similaire en 1930 de la Hilton Young Commission. En conséquence le gouverneur Cohen perd toute la confiance dont il bénéficiait auprès des chefs ougandais. Et ce, au moment même où le gouverneur pressait le Buganda de sacrifier son statut spécifique pour le bien d'un nouveau et plus grand Etat-nation. Mutesa II, qui était perçu par ses sujets comme un roi non intéressé par leur bien-être, refuse à présent de coopérer avec le plan de Cohen pour faire disparaitre le Buganda. Il demande au contraire la séparation du Buganda du reste du Protectorat et son transfert sous la juridiction du Foreign and Commonwealth Office. La réponse de Cohen à cette crise est de déporter le Kabaka en exil à Londres. Ce départ forcé fait du Kabaka un martyr aux yeux des Baganda. Le sentiment latent de séparatisme prend tout d'un coup la forme d'une tempête de protestation. L'action de Cohen a échoué. Il ne peut plus trouver personne parmi les Baganda prêt à le supporter dans son projet. Après deux ans de frustration marquée par l'hostilité des Baganda; Cohen est forcé de réinstaller le Kabaka Mutesa II aussi nommé Kabaka Freddie.

Les négociations qui devaient mener au retour du Kabaka prennent une tournure similaire aux négociations de 1900 avec le Commissionner Johnston. Si en apparence elles sont satisfaisantes pour les britanniques, elles retentissent comme une victoire pour les Baganda. Cohen s'assure que le Kabaka ne s'opposera pas à l'indépendance dans le cadre plus large de l'Ouganda. Le Kabaka n'est lui pas uniquement réinstallé à son poste, pour la première fois depuis 1879, mais de plus il peut à nouveau nommer et destituer les chefs du Buganda. Ces chefs sont le Gouvernement officiel du Buganda. Dans ce cadre le Kabaka peu à nouveau agir pour ne plus apparaitre comme une marionnette pendant que ces derniers conduisent les affaires du gouvernement. Les nouveaux pouvoirs du Kabaka sont cachés par la trompeuse dénomination de monarque constitutionnel. Au lieu d'être un simple symbole il redevient un personnage influent sur le mode de gouvernement du Buganda et au-delà de l'Ouganda. Un nouveau groupe de Baganda qui se nomment eux même les "King's Friends" se forme pour défendre le Kabaka. Ils sont conservateurs et farouchement loyaux au royaume du Buganda. Ils ne souhaitent participer au projet d'indépendance de l'Ouganda que si celui-ci est dirigé par le Kabaka. Les politiciens Baganda qui ne partagent pas cette vision sont appelés les "King's Enemies", ce qui signifie pour eux l'ostracisme politique et social.

À côté de ces deux camps, les Catholiques romains forment leur propre parti, le Democratic Party ou PD, conduit par Benedicto Kiwanuka. Beaucoup de catholiques se sentent exclus de la classe dirigeante, dominée par les protestants. Cette situation prévaut selon eux depuis 1892, lorsque Frederick Lugard choisit de soutenir le parti des protestants. Depuis lors le Kabaka doit être un protestant. Il est intronisé par une cérémonie proche de celle qui existe pour les monarques britanniques. Elle se déroule dans la plus grande église protestante de la capitale Kampala. Le DP n'est pas formé uniquement de catholiques. Le Democratic Party est probablement la force la mieux organisée des parties en course pour les élections. Il dispose de machines à imprimer et du soutien d'un journal populaire, Munno, publié par la mission de St Mary's Kisubi.

En dehors du Buganda, l'émergence d'un Kabaka comme force politique, provoque une forte hostilité. Les partis politiques et les groupes d'intérêts locaux sont déchirés par les divisions et les rivalités mais ils partagent une préoccupation commune : lutter contre la domination du Buganda dans le pays. En 1960 un homme politique originaire de Lango, Milton Obote saisit l'opportunité et forme un nouveau parti, le Uganda People's Congress ou UPC. C'est une grande coalition de tous ceux qui en dehors des catholiques, sont opposés à l'hégémonie du Buganda.

Les étapes que Cohen a initiées pour amener l'Ouganda à une indépendance dans l'union amènent à une polarisation des forces politiques entre ceux qui soutiennent et ceux qui rejettent la domination du Buganda. La population du royaume attient 2 millions en 1952, alors que l'Ouganda en compte au total 6 millions. Même sans compter les nombreux non-ganda qui résident dans le royaume, il y aurait au moins 1 million de personnes qui soutiennent le Bakaka. À la conférence de Londres en 1960, il est évident que l'autonomie du Buganda et une unité forte de l'Ouganda est incompatible. Aucun compromis ne pouvant être trouvé, le choix d'une forme de gouvernement est remis à plus tard. Les britanniques annoncent pourtant des élections pour choisir un "gouvernement responsable" pour le mois de mars 1961. Le gagnant de ces élections est assuré d'acquérir une expérience de gouvernement assez importante pour pouvoir mener le pays à l'indépendance.

Au Buganda, les "King's Friends" demandent le boycott total des élections par ce qu'elles représentent une atteinte à la promesse d'autonomie faite par les britanniques. En conséquence, lorsque les électeurs se présentent devant les urnes pour élire les membres de l'Assemblée Nationale, seuls les catholiques du DP votent. Ils obtiennent 20 députés sur les 22 sièges alloués au Buganda. Les catholiques dominent alors l'Assemblée alors qu'ils ne représentent que 416 000 votes à l'échelle du pays contre 495 000 pour UPC. Benedicto Kiwanuka devient malgré tout le nouveau Chief Minister de l'Ouganda

Choqués par les résultats, les Baganda séparatistes qui ont formé un parti appelé Kanaka Yekka ou KY, regrettent le boycott des élections. Ils accueillent rapidement les recommandations de la British Commission qui propose une future forme fédérale de gouvernement. Selon ces recommandations, le Buganda devrait jouir d'une autonomie interne s’il participe au gouvernement national. Pour sa part l'UPC veut également sortir son rival, le DP, du gouvernement. Obote rencontre le Kabaka Freddie. Pendant cette réunion ils se mettent d'accord pour des relations fédérales et même une position pour le Kabaka qui permette de nommer des représentant à l'Assemblée nationale, en échange d'une alliance pour évincer le DP. Le Kabaka promet aussi une position symbolique importante à la tête de l'Ouganda. Ce mariage de circonstance entre l'UPC et le Kabaka Yekka rend inévitable la défaite du DP. À la fin d'avril 1962, les élections finales pour l'indépendance voient se former un parlement composé de 43 députés UPC et 24 députés KY. Cette nouvelle coalition mène l'Ouganda à l'indépendance en octobre 1962 avec Obote pour Prime Minister et le Kabaka à la tête de l'Etat.[3]

[modifier] Notes et références de l'article

  1. C. Wrigley, Crops and wealth in Uganda: a short agrarian history, Nairobi, London: Oxford University Press, for Makerere Institute of Social Research, 1970
  2. Richard Read, Political Power in Pre-Colonial Buganda, Eastern African Studies, 2002
  3. Cet article contient des informations de la Bibliothèque du Congrès, plus spécifiquement des Country Studies, qui sont des publications du gouvernement des Etats-Unis dans le domaine public.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Politiques de pouvoir pendant l'indépendance

[modifier] Après l'indépendance

[modifier] Liste des souverains Ganda

1400

  • 1 Kintu (fondateur mythique du royaume, fin du XIVe siècle)
  • 2 Chwa I (fin du XVe siècle)
  • 3 Kimera (1420-1447)
  • 4 Tembo (1447-1474)
  • 5 Kigala (1474-1501)

1500

  • 6 Kiyimba (1501-1501)
  • 7 Kayima (1528-1528)
  • 8 Nakibinge (1555-1582)
  • 9 Mulondo (1582-fin du XVIe siècle)
  • 10 Jemba (fin du XVIe siècle)
  • 11 Suna I (fin du XVIe-1609)
  • 12 Sekamanya (1609-début du XVIIe)

1600

  • 13 Kimbugwe (début du XVIIe)
  • 14 Katerega (1636-1663)
  • 15 Mutebi (1663-1690)
  • 16 Juko (1663-1690)
  • 17 Kayemba (1663-1690)
  • 18 Tebandeke (1690-1717)
  • 19 Ndawula (1690-1717)

1700

  • 20 Kagulu (1730-1760)ou (1717-1744)
  • 21 Kikulwe (1730-1760)ou (1717-1744)
  • 22 Mawanda (1730-1760)ou (1717-1744)
  • 23Mwanga I (1760-1790)ou (1744-1771)
  • 24 Namugala (1760-1790)ou (1744-1771)
  • 25 Kyabaggu (1760-1790)ou (1744-1771)
  • 26 Junju (1790-1800)ou (1771-1797)

1800

  • 27 Samakokiro (1812-1880)ou (1771-1814)
  • 28 Kamanya (1812-1830)ou (1814-1836)
  • 29 Suna II (1830-1854 ou 1857)ou (1836-1856)
  • 30 Mutesa (1854 ou 1857-1884)
  • 31 Mwanga II (1889-1888)
  • 32 Kiweewa (1888- ) prétendant au trône pendant l'exil de Mwanga II
  • 33 Kalema (1888-1889) prétendant au trône pendant l'exil de Mwanga II

1900

  • 34 Daudi Cwa (1897-1939)
  • 35 Mutesa II (1939-1966)

Interruption

  • 36 Muwenda Mutebi II, (1993-aujourd'hui)

Attention: les dates et l'orthographe des noms sont approximatifs. À partir du XIXe siècle les dates données sont celles des règnes.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

Richard Read, Political Power in Pre-Colonial Buganda, Eastern African Studies, 2002


[modifier] Liens externes

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