Caramany

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Caramany (Carmanh en occitan) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales, la région Languedoc-Roussillon et l'Occitanie. Ses habitants sont appelés les carmagnols (carmanhòls en occitan).

Caramany
Le village Vue du village depuis les environs du "Ruisseau"
Pays
drapeau de la France
     France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Canton Latour-de-France
Code Insee 66039
Code postal 66720
Maire
Mandat en cours
Ange Léon
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Agly Fenouillèdes
Coordonnées
géographiques
42° 26′ 28″ Nord
         2° 20′ 30″ Est
/ 42.4410, 02.3418
Altitudes moyenne : 280 m
minimale : 129 m
maximale : 765 m
Superficie 1 400 ha = 14 km²
Population sans
doubles comptes
143 hab.
(2005)
Densité 11 hab./km²
Gentilé Carmagnols, Carmagnoles
Site Mairie de Caramany
Carte de localisation de Caramany<div class="PointCarte" style="position:absolute; left:161px; top:296px; width:4px; height:4px; background:#FF0000; font-size:1px;" title="Carte de localisation de Caramany" onmouseover="width:6px;height:6px;">

Sommaire

[modifier] Origine du nom

Le toponyme vient vraisemblablement du latin : de ker (=rocher) et magna (=grand).

À noter : sur les cartes de Cassini, ce n'est pas le nom Caramany qui est inscrit mais Caramaing : Site consacré aux cartes de Cassini

[modifier] Géographie

Le village est situé au coeur du Fenouillèdes, et bâti sur un éperon rocheux qui domine le lac sur l'Agly. Caramany est entouré de vignes.

Cavité rocheuse à proximité du village
Cavité rocheuse à proximité du village

À noter la présence d'une cavité rocheuse non loin du village. La roche s'est fracturée en deux pans, une cascade en sort et forme une petite pièce d'eau. On peut trouver ici de la pierre appellé "Tuff" ( cela ne doit pas être le nom officiel de cette pierre ). Ce Tuff à participer à l'élaboration de la partie supérieure du clocher du village construit par les habitants.

[modifier] Histoire

Communes proches : Cassagnes, Trilla, Bélesta, Saint-Arnac, Lansac, Ansignan, Trévillach, Rasiguères, Montalba-le-Château.

L'histoire du village est étroitement liée à celle de sa rivière, l'Agly.

Lors de la construction du barrage, d'importantes fouilles archéologiques de sauvetage ont amené la découverte de nombreux vestiges, dont une nécropole néolithique vieille de plusieurs milliers d'années. Ces occupations, d'abord implantées sur la rive gauche, se poursuivront au Moyen Âge sur la rive droite, à l'emplacement de l'actuel cimetière, certainement pour se rapprocher de ce Grand Rocher (Ker Magna, à l'origine du nom du village), sur lequel s'élèvera un château fort puis le village lui-même.

La première mention connue de Caramany remonte à 1085, alors que l'existence d'une famille seigneuriale est attestée en 1242; cette année-là, Huguet de Caraman est un des principaux chevaliers du vicomté de Fenouillet, suzerain des lieux.

En 1258, le traité de Corbeil rattache définitivement la vicomté de Fenouillèdes au royaume de France, et Caramany, comme tous les châteaux voisins, devient alors un poste avancé pour la défense de la frontière.

A noter que le village voisin de Bélesta a gardé la trace de cette époque puisque est parfois ajoutée au nom du village la dénomination "de la Frontière".

Abandonnée par ses premiers détenteurs qui ont préféré rester du côté catalan, la seigneurie verra se succéder un grand nombre de propriétaires : après la Révolution, le dernier, le comte de Mauléon Narbonne a vendu ses biens, château et terres, aux habitants de la commune.

La rue du Clocher
La rue du Clocher

En 1790, lors de la création des départements par l'Assemblée constituante, le Fenouillèdes a retrouvé les anciens comtés du Roussillon, de la Cerdagne, du Capcir pour former le département actuel des Pyrénées-Orientales.

Les XVIIIe et XIXe siècles correspondent à une période d'expansion. Le village de développe et sort de ses remparts. L'église également s'agrandit et un curieux mais magnifique clocher est érigé par les habitants eux-mêmes de 1847 à 1849, sous la conduite de l'abbé François Bria.

Les surfaces cultivées augmentent, et à la culture des céréales et des oliviers succède la vigne qui devient, au XXe siècle, la seule ressource économique de la commune.

La cave coopérative dont la construction est lancée en 1923, s'est lancée dans une démarche de qualité dès 1966. La vinification par le procédé de la macération en raisin entier a construit la renommée des vins de Caramany.

C'est encore autour de l'Agly que, dans les toutes dernières années du XXe siècle, va se jouer le destin du village. La construction d'un barrage et la création de son lac de retenue ont ajouté au décor sauvage des collines une magnifique note de lumière et de douceur.

Aujourd'hui, comme un berger perché sur son grand rocher, Caramany semble surveiller ses vignes et son lac, conscient que c'est sur ces deux atouts que repose son avenir.

[modifier] Héraldique

Le Blason de la commune
Le Blason de la commune

Blasonnement de la commune :

D'or au chef de gueules.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
 ? Eloi Tresseres
mars 2001 Ange Léon
Toutes les données ne sont pas encore connues.


[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
259 293 241 216 170 165 143
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

La démographie de la commune ne cesse de baisser, comme bon nombre de communes rurales françaises.

[modifier] Lieux et monuments

Le barrage
Le barrage

[modifier] Jumelages

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Galerie photos

[modifier] Tourisme

Blanc-de-blanc
Blanc-de-blanc

Plusieurs gîtes ruraux sont à disposition au village : (renseignements mairie), ainsi qu'un camping, le camping de la Bade, ouvert de juin à septembre (2 étoiles).

Depuis 2007, on peut devenir propriétaire de mobil-home dans ce camping, avec la participation de "Horizons loisirs".

Il est possible de déguster les vins des vignerons de la commune au stand de la cave mais également à l'auberge du Grand-Rocher ou au bar de la place, ouvert en été.

Il existe également depuis peu un atelier de peinture (William Fenech peint notamment le village et la région).

[modifier] Animations

Principalement estivales (feu de St-Jean, concours de pétanque, loto (rifle), sardanes, grillades, visites et randonnées) programme disponible en juin à la mairie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Étape


Précédé par
Ansignan ou Rasiguères
Routes des vins en Roussillon
Suivi par
Bélesta ou Cassagnes

[modifier] Notes et références

  1. Caramany sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes


Drapeau français Communes des Fenouillèdes Drapeau français

Liste des communes :

Ansignan - Arboussols - Bélesta - Calce - Campoussy - Caramany - Cassagnes - Caudiès-de-Fenouillèdes - Estagel - Felluns - Fenouillet - Fosse - Lansac - Latour-de-France - Lesquerde - Maury - Montalba-le-Château - Montner - Pézilla-de-Conflent - Planèzes - Prats-de-Sournia - Prugnanes - Rabouillet - Rasiguères - Saint-Arnac - Saint-Martin - Saint-Paul-de-Fenouillet - Sournia - Tarerach - Trévillach - Trilla - Vira - Le Vivier

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