Chasseurs alpins
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Les chasseurs alpins sont une unité d'élite de l'armée de terre française, apparue sous sa forme moderne en 1888. Ils ont été surnommé les Diables bleus.
Il faut distinguer :
- les chasseurs alpins, organisés en bataillons (BCA), parfois regroupés en demi-brigades.
- l'infanterie alpine, organisée en régiments (RIA).
Cependant, les deux types d'unités portent le même uniforme et se retrouvaient au sein des mêmes divisions alpines.
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[modifier] Historique
Avant 1888, il n'existait pas de chasseurs alpins. L'armée française comprenait des chasseurs à cheval (appartenant à la cavalerie) et des chasseurs à pied (appartenant à l'infanterie). Les traditions des ces deux sortes de chasseurs sont complètement différentes. Les chasseurs alpins sont tous simplement des chasseurs à pied s'étant spécialisé dans le combat en montagne. Ainsi, bien que les traditions chasseurs soient les mêmes pour tous les bataillons de chasseurs à pied ayant existé, ceux qui sont devenus alpins ont en plus hérité des traditions des troupes de montagne.
[modifier] Création des Chasseurs à pied (1837)
Au milieu du XIXe siècle, l'armée doit faire face à l'évolution des méthodes de guerre et des techniques. De nouvelles armes plus perfectionnées apparaissent. L'une d'elle, la carabine Delvigne-Pontcharra (du nom de deux généraux l'ayant créée et perfectionnée) attire l'attention de l'armée.
Le roi de France, Louis-Philippe Ier charge son fils, le duc d'Orléans Ferdinand-Philippe, de monter une troupe spéciale chargée d'expérimenter cette carabine. Ferdinand-Philippe crée une troupe d'élite bien spécifique. Équipée d'un matériel allégé et plus fonctionnel que l'infanterie classique, habillée d'une tenue sombre et simple, elle est adaptée pour des missions furtives et rapides. Cette troupe d'élite qui voit le jour en 1837 prend le nom de « compagnie de chasseurs d'essai ».
Cette compagnie connaît un succès immédiat et, sur décision du roi, est renforcée et devient le « bataillon provisoire de chasseurs à pied » en 1838. Comme son nom l'indique, ce bataillon est destiné à être dissous une fois les essais de la carabine Delvigne-Pontcharra terminés. Mais il est envoyé en Algérie dans le cadre des guerres coloniales et s'y illustre particulièrement. Devant le succès de cette troupe et devant l'insistance de plusieurs de ses généraux qui réclament plusieurs bataillons de ce type, le roi Louis-Philippe vote une loi portant création de 10 bataillons de chasseurs à pied. Le bataillon provisoire de chasseurs à pied devient 1er bataillon de chasseurs à pied. Ces 10 bataillons voient le jour le 28 septembre 1840 au camp d'Helfaut, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais. De 10, les bataillons de chasseurs passeront à 20, puis à 31.
[modifier] Les débuts des chasseurs alpins (1888-1914)
[modifier] La création des chasseurs alpins
Jusqu'en 1859, l'Italie n'était pas encore un état unifié. Elle était constituée de plusieurs royaumes et républiques indépendants (Royaume de Naples, république de Venise, États pontificaux, etc.). À partir de 1859, sous l'impulsion de Garibaldi et Cavour, l'Italie commence à s'unifier pour finalement devenir un pays solide. Une nouvelle menace est donc née à la frontière des Alpes, d'autant que les Italiens sont les premiers à doter leur armée de troupes spécialement formées au combat en montagne. La France doit pouvoir répondre à une éventuelle invasion italienne en lui opposant des troupes elles aussi spécialisées. Le 24 décembre 1888, une loi porte création des troupes de montagne. 12 des 31 bataillons de chasseurs à pied sont choisis pour assurer cette mission. Il prennent l'appellation de « bataillons alpins de chasseurs à pied », qui deviendra plus tard par commodité « bataillons de chasseurs alpins » (BCA), formés de 6 compagnies de 154 hommes chacune.
[modifier] Les 12 bataillons d'active d'origine
Les 12 bataillons alpins sont rattachés aux deux corps d'armée défendant les Alpes :
- 14e corps (Lyon) : 11e BCA (Annecy), 13e BCA (Chambéry), 14e BCA (Embrun), 22e BCA (Albertville), 12e BCA, 28e BCA et 30e BCA (Grenoble pour ces trois derniers).
- 15e corps (Nice) : 6e BCA et 7e BCA (Nice), 23e BCA (Grasse), 24e BCA (Villefranche-sur-Mer) et 27e BCA (Menton).
[modifier] Bataillons de réserve et territoriaux
À ces bataillons d'active s'ajoutent des bataillons de réserve (pour des chasseurs alpins de 23-35 ans) dont les numéros sont ceux d'actives augmentés du chiffre 40 (ex : le 46e BCA est la réserve du 6e BCA). Il existe donc 12 BCA de réserve (46e BCA, 47e BCA, 51e BCA, 52e BCA, 53e BCA, 54e BCA, 62e BCA, 63e BCA, 64e BCA, 67e BCA, 68e BCA, 70e BCA).
À ces bataillons s'ajoutent les bataillons de chasseurs alpins de l'armée territoriale (pour les hommes de 35-45 ans). Il s'agit de 7 bataillons, numérotés du 1e BCAT au 7e BCAT.
[modifier] Organisation des troupes de montagne
Dans les années 1890, les troupe de montagne comprennent :
- Trois régiments de la brigade de Lyon :
- 157e RIA (ou 15/7, responsable de la défense de l'Ubaye),
- 158e RIA (ou 15/8, responsable de la défense de la Tarentaise et de la Maurienne)
- 159e RIA (ou 15/9, responsable de la défense du Briançonnais).
- le 97e RIA de Chambéry,
- les artilleurs des batteries alpines rattachées aux deux corps d'armée des Alpes (2e RA et 19e RA).
Les RIA comprennent chacun 4 bataillons.
Lors des deux guerres mondiales, des bataillons de réserve seront spécialement mobilisés, portant provisoirement leur nombre à plus d'une centaine. Les 31 bataillons participeront aux plus grandes campagnes des XIXe et XXe siècles siècle, remportant de nombreux succès.
[modifier] Première Guerre mondiale
En 1914 (opérations d'Alsace), une 44e division d'infanterie alpine (général Soyer) regroupe, les 97e RIA, 157e RIA, 159e RIA et 163e régiments d'infanterie (tous à trois bataillons).
En 1915, 9 bataillons de marche de chasseurs alpins sont créés (32e, 102e, 106e, 107e, 114e, 115e, 116e, 120e, 121e bataillons).
[modifier] Seconde Guerre mondiale
En 1940, la France compte au moins 8 divisions d'infanterie alpines (DIA) ([1]). Chacune comprend en général deux régiment d'infanterie (RI ou RIA), une demi-brigade de chasseurs alpins (DBCA), deux régiments d'artillerie (régiments d'artillerie de montagne ou RAM, régiment d'artillerie lourde divisionnaire ou RALD, etc.), un groupe de reconnaissance de division d'infanterie (GRDI).
- 27e DIA (général Doyen, incorporée dans le 7e CA, 8e armée) : 71e RI, 159e RIA, 7e DBCA , 58e RAD, 258e RALD, 20e GRDI.
- 28e DIA (général Lestien, en réserve du GQG) : 97e RIA, 99e RIA, 5e DBCA (comprenant les 13e BCA, 53e BCA, 67e BCA), 25e DBCA (comprenant les 7e BCA, 27e BCA, 47e BCA), 2e RAM, 202e RALD, 22e GRDI. (Le 5e DBCA quitte la DIA en février 1940).
- 29e DIA (général Gérodias, en réserve du GQG) : 3e RIA, 112e RIA, 6e DBCA, 94e RAM, 294e RALD, 34e GRDI.
- 30e DIA (général Duron, fait partie du 43e CA, 5e armée) : 49e RI(F), 55e RIA, 22e DBCA, 42e RAC, 242e RALC, 26e GRDI.
- 31e DIA (général Ihler, fait partie du 87e CA, 5e armée) : 15e RIA, 81e RIA, 96e RIA, 56e RAD, 256e RALM, 23e GRDI.
- 64e DIA (général de Saint-Vincent, 14e CA, Armée des Alpes) : (à compléter).
- 65e DIA (général de Saint-Julien, 15e CA, Armée des Alpes).
- 66e DIA (général Boucher, 14e CA, Armée des Alpes).
[modifier] Grandes figures des chasseurs alpins
- Le général Alain Le Ray : premier chef militaire du maquis du Vercors, chef des FFI de l'Isère, commandant de la division alpine
- Le lieutenant Théodose Morel : dit Tom Morel (1er août 1915 - 10 mars 1944), premier chef militaire du maquis des Glières, ancien Saint-Cyrien, ancien du 27e BCA
- Étienne Poiteau : dit le capitaine Stéphane, chef de la célèbre compagnie Stéphane des FFI : pionnier de la guerilla
- Victor Goybet : général d'armée, combattant de la Première guerre mondiale et alpiniste
- Raymond Coche : officier, alpiniste et explorateur
- Joseph Darnand : qui, avant de devenir le chef de la Milice française, fut nommé « premier soldat de France » et officier de la Légion d’honneur pour avoir été chercher aux mains de l'ennemi le corps de son chef et ami le capitaine Agnely lors du combat de Forbach
- Le colonel Gabriel Putz : commandant de la 1ère demi-brigade de chasseurs alpins (12e, 14e et 25e BCA), tué au combat à Laverdure (Kabylie), le 28 fevrier 1957, pendant la Guerre d'Algérie
[modifier] Traditions
[modifier] La tenue de tradition
La tenue de tradition est appelée « Tenue SOLFERINO », elle est réservée aux unités soumises aux traditions des chasseurs. Pour les alpins, elle comprend :
- le béret avec son insigne d'arme
- le knickers bleu à passe-poil jonquille
- la chemisette ou le blouson bleu selon la saison, orné des insignes régimentaire, divisionnaire, des décorations, des fourreaux de galons ainsi que de la fourragère.
- les bas blancs
- les chaussures de montagne
Le béret, est adopté comme coiffe des chasseurs en 1891 par le Ministère de la Guerre. Son origine est béarnaise. La « tarte », comme certains l'appellent, devient vite l'emblème des chasseurs alpins, suffisamment grande pour protéger les pieds lors des longues gardes en montagnes, et en plus elle protège du soleil. Lors de la Première Guerre mondiale, les chasseurs abandonneront même le casque réglementaire pour porter leur emblème, la tarte, durant les combats.
Par la suite les chasseurs alpins partageront leur coiffure avec d'autres troupes qui le teindront à leur couleur (rouge pour les parachutistes, vert pour les légionnaires,...)
[modifier] Insignes
L'usage des couleurs argent et or, ou blanc et jaune est inversé par rapport à la majorité des autres armes ; ce qui fait qu'un adjudant porte un galon or sur l'épaulette, en opposition avec son insigne de béret argent, et un adjudant-chef un galon argent, en harmonie avec son son insigne de béret argent. Pour les hommes du rang les galons de première classe, de caporal sont « jonquilles » (le jaune est banni du langage des chasseurs) un pour le première classe et deux pour le caporal, pour le caporal-chef : deux galons « jonquille » et un argent. Le sergent et sergent-chef ont un ou trois galons argent.
De façon plus générique, les galons de sous-officiers et officiers sont toujours en harmonie avec la couleur de l'insigne de même que les boutons de veste sur les tenues de sorties type (T21-T22). Les chasseurs sont, de par la couleur de leur insigne, considérés comme faisant partie des armes blanches.
[modifier] Diverses traditions
- Couleurs
L'usage du mot « rouge » est interdit et remplacé par bleu-cerise sauf pour désigner la couleur des lèvres de la femme aimée, la légion d'honneur, la fourragère de la légion d'honneur dite « la rouge », et le drapeau. Cela provient de l'époque où Napoléon III voulut imposer le port du pantalon garance. Cela provoqua un blocage au sein des troupes de montagne, d'où l'interdiction de parler de rouge depuis cette époque.
De même on ne dit pas :
- jaune mais jonquille,
- l'uniforme mais la tenue,
- la musique mais la fanfare,
- la fanfare ne joue pas, elle sonne,
- le tambour mais la caisse claire,
- la caserne mais le quartier.
En ce qui concerne les couleurs, le chasseur a le sang vert car le sang vert, c'est pour la France (le sang versé pour la France, jeu de mots)
- Refrains et sonnerie
Un chasseur se met au garde-à-vous quand il entend le refrain de son bataillon ou des bataillons où il a servi durant sa carrière, quand il entend la Protestation, créée en 1873 au camp de Châlons au moment où la loi des cadres mit en cause l'existence des bataillons de chasseurs. Le chasseur alpin est au GAV également lorsque les Allobroges sont sonnées.
Un chasseur salue quand sonne la Sidi Brahim. [2]
- Le drapeau
Il n'y a qu'un drapeau pour tous les bataillons et groupes de chasseurs à pied et alpins, la garde en était confiée aux bataillons portant la fourragère rouge pour un an.
La passation se fait désormais au château de Vincennes, berceau des chasseurs. Cet acte est plus simple du fait qu'il ne subsiste que trois bataillons. Cependant à l'heure actuelle la garde du drapeau se répartit entre les 7e, 13e et 27e BCA et le 16e GC.
[modifier] Refrains Chasseurs
Chaque bataillon a un refrain qui lui est propre. Ces refrains sont complètement différents entre eux aussi bien au niveau du ton que du texte. En effet, a l'heure des combats d'infanterie sans moyen de transmission, le clairon sonnait son refrain au cor. De ce fait, les généraux supervisant les combats connaissaient la position de leurs troupes.
Chaque nouveau chasseur doit connaître les 32 refrains conservés pour passer son « baptême chasseur ». La tradition veut que chaque numéro de jour corresponde à un refrain chasseur. C'est pour cette raison qu'il y a 31 refrains, des 31 premiers bataillons, et on a conservé celui du 42e° bataillon qui était stationné à Madagascar.
Il est coutume de sonner chaque matin le refrain du jour avant l'appel de la compagnie.
- Premier batailon
« Si l'septième de ligne a des couilles au cul
C'est qu'le Premier Chasseurs les lui a foutues !»
- Deuxième bataillon
« Le Commandant a mal aux dents, mes enfants ! » (bis)
- Troisième bataillon
« V'la l'troisième, v'la l'troisième, qui rapplique au galop
V'la l'troisième, v'la l'troisième, qui rapplique sac au dos ! »
- Quatrième bataillon
« Quatrième bataillon, Commandant Clinchant
Toujours en avant ! »
- Cinquième bataillon
« Cinquième Bataillon ventre à terre
Commandé par Certain Canrobert, en avant ! »
- Sixième bataillon
« Le sixième est là, il est un peu là ! »
- Septième bataillon
« Bataillon, Bataillon, Bataillon de fer
Bataillon, Bataillon, Bataillon d'acier ».
- Huitième bataillon
« T'as beau courir, tu ne m'rattraperas pas ! » (bis)
- Neuvième bataillon
« Marie, j'ai vu ton cul tout nu
Cochon, pourquoi le regardes-tu ? »
- Dixième bataillon
« Dixième Bataillon, Commandant Mac-Mahon
N'a pas peur du canon nom de nom »
- Onzième bataillon
« Onzième Bataillon de Chasseurs Alpins
Onzième Bataillon d'lapins »
- Douzième bataillon
« Ah c'qu'il est con, c'qu’il est con l'Douzième
Ah c'qu’il est con, c'qu’il est con c'con là ! »
- Treizième bataillon
« Sans pain, sans fricot, au treizième on n'boit que d'l'eau ! »
- Quatorzième bataillon
« La peau de mes roulettes pour une casquette
La peau de mes rouleaux pour un shako ! »
- Quinzième bataillon
« Je fumerai bien une pipe
Mais je n’ai pas de tabac ! »
- Seizième bataillon
« Seizième Bataillon d'Chasseurs à pied
Seizième Bataillon d'Acier ! »
- Dix-septième bataillon
« Cré nom d'un chien, nous voilà bien partis
Cré nom d'un chien, nous voilà bien ! »
- Dix-huitième bataillon
« Encore un biffin d'enfilé, rompez,
Encore un biffin d'enfilé ! »
- Dix-neuvième bataillon
« Trou du cul, trou du cul plein de poils sales
Trou du cul, trou du cul poilu ! »
- Vingtième bataillon
« Vingtième Bataillon, Commandant Cambriels,
Les Chasseurs à pied ont des ailes ! »
- Vingt-et-unième bataillon
« En voulez-vous des kilomètres ? En voilà ! »
- Vingt-deuxième bataillon
« Encore un biffin de tombé dans la merde
Encore un biffin d'emmerdé ! »
- Vingt-troisième bataillon
« V'la le vingt-troisième, nom de Dieu, ça va barder ! »
- Vingt-quatrième bataillon
« Tout le long du bois, j'ai baisé jeannette,
Tout le long du bois, j'l'ai baisé trois fois ! »
- Vingt-cinquième bataillon
« Pas plus con qu'un autre nom de nom, Mais toujours autant ! » (ou content)
- Vingt-sixième bataillon
« Tu m'emmerdes et tu m'fais chier, tu m'dis ça c'est pour blaguer ! »
- Vingt-septième bataillon
« Si vous avez des couilles, il faudra le montrer ! »
- Vingt-huitième bataillon
« Saut'Putten ; t'auras d'la saucisse,
Saut'Putten, t'auras du boudin ! »
- Vingt-neuvième bataillon
« C'est le Vingt-neuvième, qui n'a pas d'pain
Qui crève de faim, qui marche quand même ! »
- Trentième bataillon
« Il était un p'tit homme, Tout habillé de bleu, nom de Dieu ! » (ou sacrebleu)
- Trente-et-unième bataillon
« Trente-et-unième, l'dernier v'nu, Pas l'plus mal foutu ! »
- Quarantième bataillon
« Trou du cul de la reine des Hovas »
[modifier] Grades
- Chasseur de 2e classe : CH
- Chasseur de 1re classe : 1CL ou 1er cul 1 chevron jonquille
- Caporal : CPL ou capo 2 chevrons jonquille
- Caporal-chef : CCH ou capo chef 2 chevrons jonquille et 1 argenté
- Caporal-chef de 1re classe : C1CL il s'agit d'un caporal-chef détenteur du certificat technqiue du 2e niveau, il portera alors un chevron jonquille surmonté de deux chevrons argent
- Sergent : SGT 1 chevron argenté (plus un liseré argenté s'il s'agit d'un engagé)
- Sergent-chef : SCH 3 chevrons argentés
- Adjudant : ADJ 1 barette jonquille avec liseret bleu cerise
- Adjudant-chef : A/C ou ADC 1 barette argentée avec liseret bleu cerise
- Major : MJR 1 barette argentée avec liseret bleu cerise et surmonté d'une petite barette argentée
Et ainsi de suite pour les officiers.
[modifier] Brevets sportifs
Les brevets montagne se déclinent tous en version été et hiver
- le Brevet d'alpiniste et de skieur militaire (BASM) composé du :
- Brevet de skieur militaire ou BSM (dit bordel stationné en montagne)
- Brevet d'alpiniste militaire ou BAM (a contrario bordel ambulant de montagne)
- Le Chef d'équipe haute montagne (CEHM)
- le CEHM été
- le CEHM hiver
- sur un plan technique, le CEHM est l'équivalent du BQTM mais est uniquement déstiné aux caporaux et caporaux-chefs.
- le Brevet de qualification des troupes de montagne (BQTM)
- la qualification été, stage de 4 semaines
- la qualification hiver, qui dure aussi 4 semaines
- les brevets Chef de détachement haute montagne (CDHM, pour les sous-officiers) ou Chef d'unité de haute montagne (CUHM, pour les officiers), ces brevets correspondent à la même formation
- Un stage estival de 6 semaines
- Un stage hivernal de 6 semaines
- le Brevet supérieur de technicien de l'armée de terre (BSTAT) option montagne
- le brevet de guide de haute montagne
Il existe ensuite d'autres brevets et qualifications qui, sans être spécifiques aux troupes de montagne, ont été créés et développés au sein de l'École militaire de haute montagne (EMHM), notamment les brevets de pilotage de parapente aux nombre des trois (brevet A, B et C) ayant chacun un niveau de qualification plus élevé. Exemple : Le brevet C correspond aux vol solo toute météo, tout site et vol de nuit.
[modifier] Unités de chasseurs alpins
[modifier] Division et brigade
[modifier] Régiments (RIA et RAA)
- 159e régiment d'infanterie alpine (Briançon) (dissout, devenue le Centre national d'aguerrissement en montagne).
- 93e régiment d'artillerie de montagne (Varces).
[modifier] Bataillons de chasseurs alpins (BCA)
- 7e bataillon de chasseurs alpins
- 13e bataillon de chasseurs alpins
- 27e bataillon de chasseurs alpins
- 6e bataillon de chasseurs alpins (Grenoble) (dissout)
- 11e bataillon de chasseurs alpins (Barcelonnette) Dissout, devenu le Centre d'instruction et d'entrainement au combat en montagne et a pris le numéro de 24e Bataillon de chasseurs alpins. Aujourd'hui on parle du CIECM 24e BCA.
[modifier] Bibliographie
" Troupes de montagne, combattants d'altitude " présente toutes les composantes de la 27ème BIM. Editions Mission Spéciale Productions. [3]
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la Fédération nationale des amicales de chasseurs
- 7e bataillon de chasseurs alpins
- Livre à télécharger : Les Zouaves et les Chasseurs a Pied Duc d'Aumale, Henri d'Orléans - sous pseudonyme - M. Lévy frères - 1859 - 184 pages
- Livre à télécharger : Sidi-Brahim - 23, 24, 25 et 26 Septembre 1845 Esquisse Historique - Charleville - Imprimerie Nouvelle - 1889 - 58 pages