Commissaire Maigret

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

A Liège on raconte que cette plaque est à l'origine du nom Maigret dans les livres de Simenon. Mais ça doit être une légende car Simenon a crée Maigret avant la Seconde Guerre mondiale et donc avant la création de cette plaque commémorative.
A Liège on raconte que cette plaque est à l'origine du nom Maigret dans les livres de Simenon. Mais ça doit être une légende car Simenon a crée Maigret avant la Seconde Guerre mondiale et donc avant la création de cette plaque commémorative.

Le commissaire Jules Maigret est un personnage de fiction, protagoniste et héros de 75 romans policiers et 28 nouvelles de Georges Simenon. C'est un homme imposant, large d’épaule, à l’allure bourrue parfois inquiétante, qui prend son temps pour résoudre une enquête. Amateur de blanquette de veau et fumeur de pipe invétéré, il aime humer l’atmosphère, s’imprégner des événements, pour « prendre le train » d’une enquête. Sa « technique » d'investigation est fondée sur la compréhension de la personnalité des différents protagonistes d’une affaire et de leurs interactions, tout en se laissant guider par son instinct.

Sommaire

[modifier] Le monde du Commissaire Maigret

Le monde du commissaire Maigret est la France des années 1930 à la fin des années 1960, décrite par la plume de Georges Simenon.

Le commissaire Maigret étant affecté à la police judiciaire de Paris, c'est forcément la capitale française qui sert de cadre à nombre de ses enquêtes. Le Quai des Orfèvres est ainsi le point de ralliement d'intrigues qui mènent le commissaire aux quatre coins du Paris d’antan. Néanmoins, Georges Simenon use de tous les artifices pour faire sortir Maigret de Paris : vacances, requêtes officielles ou privées, tous les prétextes sont bons pour envoyer Maigret du Nord de la France à la Côte d’Azur, de la Bretagne à l'Alsace, voire dans d'autres pays.

Le commissaire étant un grand amateur de bière, et de bonne chère en général, les bistrots et autres gargotes sont un lieu privilégié de ses enquêtes, où il aime s'imprégner de l'atmosphère ambiante.

A l'origine de la série, le commissaire ne devait apparaître que dans une série de 18 romans (ceux écrits jusqu'en 1934). Dans le dernier de ceux-ci ,il est d'ailleurs à la retraite et est rappelé par son neveu pour une enquête. C'est à la demande de Gaston Gallimard qu'il reprendra l'écriture de la série qui le mènera jusqu'en 1972.

[modifier] Fiche d'identité [1]

Nom et Prénoms : MAIGRET, Jules Amédée Joseph Anthelme (ou François).

Date et lieu de naissance : en 1887 à Saint-Fiacre dans l’Allier (ce qui n’empêchera pas de n’avoir que 58 ans en 1967 !).

Père : régisseur du château de Saint-Fiacre, décédé en 1904 (pseudonyme du château de Paray-le-Frésil).

Mère : sans profession, décédée en 1895.

Études, Expériences et Carrière : Jules, à 17 ans est recueilli par sa tante à Nantes où il fait des études de médecine durant deux ans. Sa tante décédée, il part pour Paris.
À 22 ans, son voisin de palier, l'inspecteur Jacquemain, lui propose d'entrer dans la police.
Il commence comme agent cycliste puis la surveillance de la voie publique : rues, métro, gares, grands magasins. (il ne parvient pas à arrêter son premier voleur !).
Il est ensuite nommé à la brigade des mœurs, ensuite à la brigade mondaine, puis au service des garnis (surveillance des hôtels).
En 1912, il se marie avec Louise, une Alsacienne dont la sœur vit à Colmar et dont le fils fera une brève carrière dans la police !
Toujours en 1912, il entre au commissariat du quartier Saint-Georges, dans le 9e arrondissement de Paris, comme secrétaire.
En avril 1913, lors de sa première enquête, il découvre le 36 quai des Orfèvres.
À trente ans, il est nommé inspecteur à la brigade spéciale par le grand patron de la P.J. Xavier Guichard, ancien ami de son père. Il entre définitivement au quai des Orfèvres.
Il y devient commissaire, puis commissaire divisionnaire, chef de la brigade spéciale. Il manque de disparaître dès 1934, mais il revient pour de nouvelles aventures jusqu’en 1972 !
À trois ans de la retraite, on lui propose le poste de directeur de la P.J, qu’il refuse.
Il prendra sa retraite à Meung-sur-Loire, dans le Loiret.

Surnom : le raccommodeur de destinée.

Enfants : il a perdu une fille, très jeune.

Signes particuliers : la pipe et le chapeau.

Âge (dans les romans): entre 45 et 60 ans.

Domicile: 132, Boulevard Richard-Lenoir Paris 11e. (adresse indiquée dans un seul roman). Il a habité également, un court temps, au 21, place des Vosges dans le 4e, là où Simenon a habité et a connu un voisin du nom de ... Maigret. Il a habité un an à Luçon en Vendée.

Amis: le docteur Pardon et madame Pardon et les Maigret se reçoivent tous les quinze jours

Point de ralliement: la Brasserie Dauphine, derrière le Palais de Justice de Paris.

Plat préféré: la blanquette de veau (préparée par son épouse dans de nombreux romans).

Goûts: il se rend une fois par semaine au cinéma avec madame Maigret et il aime le billard

Langues : Anglais (parlé), Allemand (quelques rudiments), Breton (compris).

Ses devises : « Je crois tout », mais répondra souvent «Je ne pense jamais» (quand on lui demande «Pensez-vous que...»).

[modifier] Œuvres composant l'univers de fiction

[modifier] Romans

[modifier] Georges Simenon

  • Pietr-le-Letton (1931)
  • Le charretier de la Providence (1931)
  • M. Gallet décédé (1931)
  • Le pendu de Saint-Pholien (1931)
  • La tête d'un homme (L'homme de la Tour Eiffel) (1931)
  • Le chien jaune (1932)
  • La nuit du carrefour (1931)
  • Un crime en Hollande (1931)
  • Au rendez-vous des Terre-Neuves (1931)
  • La danseuse du Gai-Moulin (1931)
  • La guinguette à deux sous (1932)
  • L'ombre chinoise (1932)
  • L'affaire Saint-Fiacre (1932)
  • Chez les Flamands (1932)
  • Le port des brumes (1932)
  • Le fou de Bergerac (1932)
  • L'écluse no. 1 (1933)
  • Maigret (1934)
  • Liberty Bar (1937)
  • Une erreur de Maigret (1938)
  • L'amoureux de Madame Maigret (1938)
  • Stan le tueur (1938)
  • L'Auberge aux noyés (1938)
  • La péniche aux deux pendus (1938)
  • L'affaire du Boulevard Beaumarchais (1938)
  • La fenêtre ouverte (1938)
  • Monsieur Lundi (1938)
  • Jeumont, 51 minutes d'arrêt (1938)
  • Les larmes de bougie (1938)
  • Rue Pigalle (1938)
  • La vieille dame de Bayeux (1938)
  • L'Étoile du Nord (1938)
  • Tempête sur la Manche (1938)
  • Mademoiselle Berthe et son amant (1938)
  • L'improbable Monsieur Owen (1938)
  • Ceux du Grand Café (1938)
  • Le notaire du Châteauneuf (1938)
  • L'Homme dans la rue (1939)
  • Vente à la bougie (1939)
  • La maison du juge (1940)
  • Les caves du Majestic (1942)
  • Cécile est morte (1942)
  • Menaces de mort (1942)
  • Signé Picpus (1944)
  • Félicie est là (1944)
  • L'Inspecteur Cadavre (1944)
  • La pipe de Maigret (juin 1945)
  • Maigret se fâche (août 1945
  • Le témoinage de l'enfant de chœur (1946)
  • Maigret à New York (mars 1946)
  • Le client le plus obstiné du monde (mai 1946)
  • Maigret et l'inspecteur malgracieux (mai 1946)
  • On ne tue pas les pauvres types (août 1946)
  • Sous peine de mort (novembre 1946)
  • Les vacances de Maigret (novembre 1947)
  • Maigret et son mort (janvier 1948)
  • La première enquête de Maigret, 1913 (octobre 1948)
  • Mon ami Maigret (février 1949)
  • Maigret chez le coroner (juillet 1949)
  • L'amie de Mme Maigret (décembre 1949)
  • Maigret et les petits cochons sans queue (1950)
  • Un Noël de Maigret (mai 1950)
  • Les mémoires de Maigret (septembre 1950)
  • Maigret et la vieille dame (décembre 1950)
  • Maigret au « Picratt's » (décembre 1950)
  • Maigret en meublé (février 1951)
  • Maigret et la grande perche (mai 1951)
  • Maigret, Lognon et les gangsters (septembre 1951)
  • Le revolver de Maigret (juin 1952)
  • Maigret et l'homme du banc (1953)
  • Maigret a peur (mars 1953)
  • Maigret se trompe (août 1953)
  • Maigret à l'école (décembre 1953)
  • Maigret et la jeune morte (janvier 1954)
  • Maigret chez le ministre (août 1954)
  • Maigret et le corps sans tête (janvier 1955)
  • Maigret tend un piège (juillet 1955)
  • Un échec de Maigret (mars 1956)
  • Maigret s'amuse (septembre 1956)
  • Maigret voyage (août 1957)
  • Les scrupules de Maigret (décembre 1957)
  • Maigret et les témoins récalcitrants (octobre 1958)
  • Une confidence de Maigret (mai 1959)
  • Maigret aux assises (novembre 1959)
  • Maigret et les vieillards (juin 1960)
  • Maigret et le voleur paresseux (janvier 1961)
  • Maigret et les braves gens (septembre 1961)
  • Maigret et le client du samedi (février 1962)
  • Maigret et le clochard (mai 1962)
  • La colère de Maigret (juin 1962)
  • Le chantier de la provence (  ? 1963)
  • Maigret et le fantôme (juin 1963)
  • Maigret se défend (juillet 1964)
  • La patience de Maigret (mars 1965)
  • Maigret et l'affaire Nahour (février 1966)
  • Le voleur de Maigret (novembre 1966)
  • Maigret à Vichy (septembre 1967)
  • Maigret hésite (janvier 1968)
  • L'ami d'enfance de Maigret (juin 1968)
  • Maigret et le tueur (avril 1969)
  • Maigret et le marchand de vin (septembre 1969)
  • La folle de Maigret (mai 1970)
  • Maigret et l'homme tout seul (février 1971)
  • Maigret et l'indicateur (juin 1971)
  • Maigret et Monsieur Charles (février 1972)

[modifier] Films

[modifier] Séries télévisées

[modifier] Bandes dessinées

  • Maigret, (1950-53), Agence de presse Opera Mundi, quinze épisodes, 1 473 bandes, dessins de Jacques Blondeau, publié dans Samedi soir, Paris Journal, divers quotidiens régionaux, L'Écho-Soir d'Alger, etc.
  • Maigret, (1969), Éditions Nuit et Jour, un album L'affaire Nahour, textes de Camille Dulac, dessins de Rumeu
  • Maigret, (1992-97), Éditions Claude Lefrancq, cinq albums, textes d'Odile Reynaud, dessins de Philippe Wurm

[modifier] Notes et références

  1. Selon les références tirées des romans de Georges Simenon et le travail de recherche de l'auteur du site : http://monsite.wanadoo.fr/commissairemaigret/

[modifier] Lien externe

  • (fr) Sur la piste de Maigret Retrouvez les 51 épisodes de l'adaptation télévisée du commissaire Maigret avec Jean Richard sur ina.fr


Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)