1956
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Cette page concerne l'année 1956 du calendrier grégorien.
Sommaire |
[modifier] Événements
- 18 juillet : Naissance du mouvement des pays non alignés à Brioni : Tito, Nasser et Nehru.
- 26 octobre : Création, à Vienne, de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), pour la surveillance des activités nucléaires des États.
- Institution du Club de Paris pour traiter les dettes dues à des créanciers gouvernementaux. En accord avec le FMI, il rééchelonne le remboursement des pays endettés sur une longue période, après l’adoption de mesures de stabilisation économiques.
[modifier] Afrique
- Janvier : Visite de la reine Élisabeth II du Royaume-Uni au Nigeria.
- 1er janvier : Indépendance du Soudan, octroyée par le Royaume-Uni.
- 31 janvier : Victoire du Rassemblement démocratique africain aux législatives : il remporte 7 sièges sur 8 en AOF et 2 sièges sur 4 en AEF. Félix Houphouët-Boigny, président du RDA, entre dans le gouvernement Guy Mollet.
- 17 avril : Pierre Messmer devient haut commissaire de la République au Cameroun (fin le 29 janvier 1958[1]) dans un climat de révolte contre les autorités françaises (1956-1960).
- 23 juin : Vote de la Loi-cadre Defferre par le Parlement français sur l'autonomie en Afrique noire française (ANF). Elle dote les colonies de l’AOF et de l’AEF d’une large autonomie, avec une assemblée élue au suffrage universel, présidée par le gouverneur, mais dont le vice-président pourra être un autochtone.
- 30 juin : Des intellectuels congolais publient le « Manifeste de conscience africaine ». Ils exigent l'émancipation totale des Noirs. Une véritable bombe politique. Parution en réaction du Manifeste de l’ABAKO, qui affirme son opposition à la colonisation et sa volonté de préserver l’autonomie des Kongo comme des différents groupes ethniques.
- 19 septembre : Fondation du PAIGC, parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert par Amilcar Cabral.
- 26 novembre : Modibo Keïta est élu maire de Bamako.
- 13 décembre : Le Togoland est intégré à la côte de l’or (Ghana).
- 18-19 décembre[2] : Attentats de l'UPC au Cameroun. 96 morts.
- 31 décembre[3] : La République d'Afrique du Sud se retire de l'UNESCO en se plaignant que certaines publications de l'Organisation interfèrent dans les problèmes raciaux du pays.
- Décembre : Fondation du MPLA, Mouvement populaire de libération de l'Angola par Mario de Andrade et Agostinho Neto.
- Apparition de partis politiques noirs au Congo belge. Ils sont issus pour la plupart d’associations ethniques formées quant les partis politiques étaient interdits.
- Appel de la CGT, de la CGTA et des Cheminots de l’AOF à la création d’un syndicat autonome unifié. Division de la CFTC et création de la CATC, qui envisage de créer un syndicat unique pour toute l’AOF.
- 300 000 habitants à Dakar.
[modifier] Maghreb
- 28 janvier : Les généraux Guillaume et Zeller démissionnent pour protester contre la lenteur de l’envoi de renforts en Algérie.
- 6 février : Guy Mollet se rend en Algérie, il est conspué (jets de tomates !) par des colons.
- Guy Mollet cède devant la manifestation des Algérois. Il n’y aura pas de gouverneur général, mais un ministre résident en Algérie. Catroux, réputé favorable aux musulmans, est abandonné pour Robert Lacoste.
- 9 février : Robert Lacoste ministre-résident en Algérie.
- 2 mars : Indépendance du Maroc.
- 12 mars, Algérie : Guy Mollet pose pour préalable à la négociation la pacification et l’organisation d’élections. L’Assemblée nationale vote des pouvoirs spéciaux à son gouvernement.
- 20 mars : Indépendance de la Tunisie par le protocole franco-tunisien qui abolit le traité du Bardo de 1881. Lamine Pacha Bey prend le titre de Lamine Ier mais doit céder la place à la république un an plus tard le 15 juillet 1957.
- 7 avril : L'Espagne rétrocède le Maroc espagnol au Maroc. Le sort de Tanger est réglé en octobre.
- 21 avril : Ralliement au FLN de Ferhat Abbas et Ahmed Francis, dirigeants nationalistes modérés, et de Tewfik el-Madani, représentant des oulémas. Tous trois se rendent au Caire.
- avril : Victoire de Habib Bourguiba aux élections législatives de Tunisie. Il devient le chef du gouvernement.
- 8 mai :
- Le gouvernement français décide le rappel de 50 000 réservistes. L’ensemble des troupes françaises en Algérie passe à 380 000 hommes.
- La population européenne manifeste contre le nouveau ministre résident Robert Lacoste, jugé trop libéral.
- 27 mai : Des milliers de suspects sont arrêtés dans la Casbah d'Alger.
- 19 juin : Exécution à Alger des premiers membres du FLN condamnés à mort.
- 27 juillet : Découverte de pétrole à Hassi Messaoud en Algérie par SN REPAL (Elf Aquitaine).
- 10 août : En réaction aux attentats commis par le FLN, des « contre-terroristes » placent une bombe dans la casbah d’Alger, qui fait plusieurs dizaines de mort.
- 20 août : Un congrès secret du FLN à la Soummam, en Kabylie, est organisé, principalement par Abane Ramdane, qui structure l'Armée de libération nationale (ALN) et forme un Conseil National de la Révolution (CNRA) de 34 membres y est élu pour diriger la politique du FLN qui doit être appliqué par un Comité de coordination et d’exécution (CCE) de cinq membres ; l’Armée de libération nationale (ALN) est unifié sous la direction de Krim Belkacem.
- 20 octobre : Le sultan du Maroc Mohammed ben Youssef reçoit Ahmed Ben Bella et quatre autres dirigeants du FLN. Aussitôt, les négociations franco-marocaines sont suspendues par le gouvernement français.
- 22 octobre : L’avion qui transportait de Rabat à Tunis Ahmed Ben Bella et les autres dirigeants du FLN est contraint de se poser à Alger où les cinq hommes sont arrêtés. Le président du Conseil Guy Mollet couvre cette initiative due aux autorités militaires d’Alger. La Tunisie et le Maroc rappellent leurs ambassadeurs à Paris.
- 24 octobre : Massacre de colons français dans la région de Meknès au Maroc, en représailles à l’arrestation des dirigeants du FLN.
- 5 décembre : Les Conseils généraux d’Algérie et les municipalités régies comme les communes métropolitaines sont dissouts.
- 30 décembre : Des « ratonnades » se produisent à l’issue de l’enterrement d’Amédée Froger, président de la Fédération des maires de l’Algérie, assassiné par le FLN.
- Décembre : Le FLN élimine son rival, le Mouvement national algérien (MNA).
- L'Algérie comprend une forte minorité d'origine européenne : 1 000 000 habitants face aux 9 000 000 de musulmans. 400 000 soldats français engagés dans le conflit algérien.
[modifier] Amérique
- 31 janvier : Juscelino Kubitschek de Oliveira, président de la République brésilienne (fin en 1961).
- Décidé à promouvoir « 50 ans de progrès en cinq ans », Kubitschek parvient à mobiliser les Brésiliens autour de la modernisation du pays, symbolisé par la construction en quatre ans d’une nouvelle et futuriste capitale, Brasilia sur les plans de l’architecte Oscar Niemeyer. Le développementisme fait progresser l’industrie de 10% par an, au prix d’un endettement public considérable.
- 9 juin, Argentine : Echec d'un soulèvement insurrectionnel dirigé par le général Juan José Valle avec pour objectif de rétablir le gouvernement légal de Juan Perón. Les militaires créent une commission pour la défense de la démocratie, chargée d’épurer le paysage partisan de ses scories péronistes.
- 28 juillet : Manuel Prado Ugarteche, président du Pérou (fin en 1962).
- Le général Odría consent à organiser des élections libres au Pérou. Le vainqueur, Manuel Prado, libéralise le régime, ouvrant une période de convivencia qui se manifeste par la légalisation du parti communiste et de l’Alliance populaire révolutionnaire américaine. Son programme économique, dans la continuité de son prédécesseur, lui vaut quelques succès.
- 6 août : Hernán Siles Zuazo, président MNR de Bolivie (fin en 1960). Il est contraint de mettre en œuvre un programme de lutte contre les déficits provoqués par les politiques redistributives antérieures. L’agitation sociale qui en résulte met le pays au bord de la guerre civile. Siles doit mobiliser l’armée pour pacifier le pays.
- 1er septembre : Camilo Ponce Enríquez (conservateur), président de l’Équateur (fin en 1960).
- 29 septembre : Dictature de Luis Somoza Debayle au Nicaragua (fin en 1963).
- 2 décembre : Fidel Castro, avec 81 compagnons dont son frère Raúl et l’argentin Ernesto « Che » Guevara débarque à Cuba à bord du navire le Granma pour tenter de renverser Batista. C’est un échec et seule une poignée d’hommes peut s’enfuir dans la Sierra Maestra avec les frères Castro et le Che.
- Au Honduras, la promulgation de la loi de défense du régime démocratique permet l’interdiction du parti communiste.
- Augmentation de l’inflation et dévaluation au Brésil (excès de la demande, insuffisance de l’offre).
- Le ministre brésilien Celso Furtado crée et dirige la Sudene (surintendance du Nordeste) chargée de l’implantation d’industries autour de Recife, Bahia et Fortaleza.
[modifier] États-Unis
- 3 février : L'Université d'Alabama est contrainte d'accepter sa première étudiante noire, Autherine Lucy, mais celle-ci ne pourra pas suivre les cours.
- 21 février : Martin Luther King et 24 autres pasteurs sont accusés d'empêcher les bus de Montgomery de fonctionner.
- Printemps : Déroute des partisans de la déségrégation aux primaires. Inquiets, des modérés se muent en ségrégationnistes militants opposés à l’arrêt Brown v. Board of Education de 1954.
- 6 novembre : Réélection de Dwight D. Eisenhower (républicain) comme président des États-Unis avec 57,4 % des voix contre Adlai Stevenson (démocrate) 42 %.
- 13 novembre : La Cour Suprême des États-Unis juge la ségrégation raciale dans les bus contraire à la Constitution.
- 31 décembre : Doctrine Eisenhower : aide américaine aux régimes qui se sentirait exposés à une agression communiste.
- Apogée de la natalité (25‰ en 1956-1957).
[modifier] Asie
- 6-14 janvier, Laos[4] : le Pathet Lao crée le Front patriotique (Neo Lao Hak Xat) et demande la formation d’un gouvernement de coalition (1957).
- 12 avril : Solomon Bandaranaike accède au pouvoir à Sri Lanka avec un programme populaire destiné à mobiliser les masses rurales.
- 22 avril : Un comité préparatoire de la Région autonome du Tibet est instauré à Lhassa pour établir les bases d’une constitution tibétaine. Le dalaï-lama est nommé président et le panchen-lama premier vice-président du pays [5].
- 27 avril : Élections en Birmanie. Le Front national unifié birman qui regroupe les mouvements de gauche, obtient 30 % des voix et 47 des 250 sièges de l'Assemblée nationale.
- 19 octobre : Normalisation des relations nippo-soviétiques[6].
- 12 décembre : Japon : adhésion à l'ONU. Les États-Unis s'opposent à l'entrée de la Chine dans l'ONU.
- Déneutralisation de Taiwan.
- Les Tibétains se soulèvent et mènent des actions de guérilla contre le régime chinois. Mao Zedong déclare quelques mois plus tard que « le Tibet n’était pas encore prêt pour l’établissement d’un régime communiste ». La CIA met sur pied une opération secrète de formation aux États-Unis et de livraison d’armes et de matériel radio à la guérilla de l’Est. Beijing envoie 150 000 hommes dans le Kham, appuyés par des bombardements aériens. La résistance tibétaine est décimée et l’armée chinoise reprend dans le sang le contrôle du Kham.
- 80% du potentiel économique de la Corée du Nord est détruit. La discipline « spartiate » du PPTC et l’encadrement rigoureux de la société nord-coréenne permettent un redressement et un développement considérables juste avant 1960. La politique des plans de développement permet la reconstruction d’un secteur industriel important. Cette politique économique s’appuie, à partir de 1956, sur un mouvement de mobilisation des travailleurs le Ch’ollima undong, le mouvement du Cheval volant. Les ouvriers sont invités à produire à un rythme accru.
[modifier] Chine
- 13 juin, Chine : Début de la campagne des Cent Fleurs. Dans l’esprit de la destanilisation soviétique, le gouvernement chinois demande aux intellectuels de critiquer les dirigeants du parti et de l’État, la devise étant : « Que fleurissent harmonieusement cent fleurs et rivalisent bruyamment cent écoles ».
- 15-27 septembre : VIIIe Congrès du PCC. Deng Xiaoping devient secrétaire général du Parti communiste chinois. Dès 1957, il pourchasse impitoyablement les intellectuels qui ont cru à la campagne des Cent Fleurs.
- À l'instigation des États-Unis, les pays occidentaux mettent en place un embargo, ce qui permet aux pays du Chincom de monopoliser le marché chinois. Cet embargo se révèle une catastrophe pour certains pays d'Asie, comme la Malaisie qui rompt l'embargo en livrant du caoutchouc afin de pouvoir écouler ses énormes stocks et d'enrayer la chute des cours descendue à 25 cts contre 45 cts en décembre 1955.
[modifier] Inde
- 28 mai : Pondichéry est intégrée à l’Inde
[7].
- Mai : Célébration en Inde du 2500° anniversaire de la naissance du Bouddha.Le dalaï-lama est autorisé à se rendre en Inde pour la cérémonie. Il rencontre Nehru qui ne lui donne aucun soutien.
- 17 juin : Loi sur le droit des veuves en matière d’héritage en Inde (Hindu Succession Act[8]).
- 1er novembre : States Reorganisation Act, qui découpe l’Inde en 14 États linguistiques et 6 territoires. Hyderabad disparaît au profit de 4 nouveaux États.
- Inde : Résolution définissant les catégories d’activités selon le rôle que l’État doit y jouer : les secteurs de la défense et l’industrie lourde relèvent de la compétence de l’État ; dans d’autres secteurs (communication, chimie, etc.), les sociétés publiques et privées peuvent se développer concurremment et un troisième groupe est entièrement laissé au privé. Une Commission de planification est chargée d’élaborer les objectifs concrets pour le développement de chaque secteur concerné.
[modifier] Indonésie
- 20 mars : Gouvernement d’Ali Sastroamidjojo en Indonésie, qui réunit des représentants du PNI, du Masjumi et du Nahdatul Ulama (fin en avril 1957). Le PKI accorde au gouvernement un préjugé favorable.
- 16 mai : Visite du président Soekarno aux États-Unis.
- 28 août : Visite de Soekarno en URSS.
- 20 décembre, Indonésie : En réaction aux progrès du PKI, le Masjumi adopte une attitude violemment anticommuniste et les « colonels » (Ahmad Hussein, Mauluddin Simbolon, Barlian) provoquent des mouvements de dissidences à Sumatra en décembre 1956 et janvier 1957. La rébellion poursuit des buts politiques : démission du gouvernement, rupture avec les communistes, politique extérieure pro-occidentale. Le conseil Bateng, qui prend en mains une partie du centre de Sumatra, entre en conflit avec les communistes, et procède à l’arrestation des dirigeant du syndicat des travailleurs du pétrole du bassin de Parkanbaru, concédé à la compagnie américaine Caltex. Le gouvernement accuse les puissances étrangères d’intervenir dans la vie politique intérieure et suspend les officiers rebelles. Il décide cependant de tenir compte de certaines revendications justifiées.
- La part des petits producteurs dans les exportations s’accroît en Indonésie (ils produisent en 1956 413 646 tonnes de caoutchouc contre 262 506 aux grandes plantations).
- Plan quinquennal en Indonésie (1956-1960). Il est difficile de le mettre en application, une grande partie de l’économie dépendant de capitaux étrangers. Les profits transférés à l’étranger représentent à peu près le tiers de l’ensemble des investissements prévus pour ce plan. La République ne peut investir dans son économie les revenus des exportations et la production des cultures vivrières augmente moins vite que celle des produits destinés à l’exportation.
[modifier] Proche-Orient
- Les populations arabes de la zone démilitarisée du lac de Tibériade sont chassées par Israël vers la Syrie, qui répond en installant des batteries d’artillerie sur les hauteurs du Golan.
- A partir de 1956, Israël entreprend des opérations de détournement des eaux à partir du lac de Tibériade.
[modifier] Égypte
- 16 janvier : Nasser, devenu président de la République, - il était le seul candidat - se tourne vers les puissances occidentales pour financer son projet de construction du barrage d'Assouan. La France et la Grande-Bretagne refusent, et les États-Unis conditionnent leur aide à un accord avec Israël. Nasser s’y montre favorable, mais tergiverse. Washington décide alors de s’opposer au financement du projet mais accepte d’octroyer un prêt moyennant le contrôle des finances égyptiennes. Contre toute attente, Nasser accepte. Il ne reste plus aux Américains qu’à se désavouer.
- 22 mai : Le secrétaire d’État américain John Dulles menace d’interrompre l’aide à la construction du barrage d’Assouan si le gouvernement égyptien accepte l’aide soviétique.
- 23 juin : Nasser devient président de la république d'Égypte.
- 19 juillet : Refus des États-Unis de financer la construction du barrage d'Assouan en Égypte. Afin de faire pression sur le gouvernement égyptien, le gouvernement américain, suivit par la Grande-Bretagne et la BIRD, annonce que les États-Unis ne participeront pas au financement du barrage d’Assouan
- 26 juillet : En riposte au refus américano-britannique, Nasser annonce à Alexandrie la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez, déclarant devant une foule en liesse : « Le canal est désormais à nous, bien à nous ».
- 70% des importations britanniques et 50% des importations françaises transitent par le canal. Le capital de la compagnie se partageait entre le Trésor britannique et 170 000 petits porteurs français.
- Les revenus tirés de l’exploitation du canal serviront à financer la construction du barrage. Il dénonce la présence britannique au Moyen Orient et soutient les mouvements nationalistes d'Algérie.
- 31 juillet : Lors d’une rencontre avec Anthony Eden et le ministre français des Affaires étrangères Christian Pineau, John Dulles exprime les réserves américaines quant à une intervention militaire en Égypte. Les États-Unis décident toutefois de geler les avoirs financiers égyptiens et suspendent leur aide alimentaire.
- 8 août : L’Union soviétique reconnaît la nationalisation du canal comme légitime.
- 16 août : Une conférence réunissant 22 pays se réunit à Londres. L’Égypte s’y fait représenter par l’URSS et l’Inde. John Dulles propose la création d’une organisation internationale chargée du contrôle et de la gestion du canal de Suez.
- 6 septembre : Des aviateurs et des parachutistes français arrivent à Chypre pour assurer la protection des ressortissants français en Égypte.
- 9 septembre : Nasser rejette le plan Dulles.
- 21 septembre : Guy Mollet informe le gouvernement israélien que la France est prête à entreprendre une action commune contre l’Égypte, pendant que se clôt à Londres la deuxième conférence internationale consacrée à l’affaire de Suez : la création d’une association d’usagers, présentée par Eden et Mollet, est approuvé, mais les divergences s’accroissent entre partisans de l’intervention militaire (France et Grande-Bretagne) et ceux de la conciliation (USA).
- 22 octobre : Un accord est conclu à Sèvres entre la France, la Grande-Bretagne et Israël qui prépare l’opération « mousquetaire », destinée à envahir l’Égypte.
- 29 octobre : Déclenchement de la Guerre de Suez (fin le 6 novembre), condamnée par l'ONU. Des troupes israéliennes pénètrent en Égypte et avancent dans le Sinaï.
- 30 octobre : La France et la Grande-Bretagne adressent un ultimatum à l’Égypte et à Israël, sommés de retirer leurs troupes à 16 Km de part et d’autre du canal. Les États-Unis demandent au Conseil de sécurité de condamner l’attaque israélienne et d’exiger un cessez-le-feu immédiat. La France et la Grande-Bretagne opposent leur veto.
- 31 octobre : L’Égypte rejette l’ultimatum : début des bombardements franco-britanniques.
- 2 novembre : Prise de Gaza par les forces israéliennes. La Syrie et la Jordanie rompent les relations diplomatiques avec la France. Les États-Unis votent avec l’URSS une résolution de l’ONU contre la France et la Grande Bretagne qui viennent de s’engager en Égypte, exigeant l’arrêt immédiat des combats
- 5 novembre :
- Expédition de Suez (fin le 7 novembre). Plan télescope : des troupes sont parachutées sur Port-Saïd et marchent vers le canal.
- Les États-Unis font pression sur leurs alliés.
- Boulganine exige le retrait des troupes françaises, britanniques et israéliennes de Suez.
- 7 novembre : Durant la crise de Suez, l'assemblée générale de l'ONU adopte une résolution appelant le Royaume-Uni, la France et Israël à retirer sans délai leur troupes d'Égypte. Les États-Unis multiplient les pressions sur la livre sterling pour contraindre Anthony Eden à un cessez-le-feu. L’intervention des États Unis, de l’URSS et de l’ONU provoquent la fin des opérations militaire (fin de la présence britannique en Égypte).
- 15 décembre : Les troupes des Nations unies occupent la zone du canal.
- 31 décembre : John Dulles présente au secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld, la doctrine Eisenhower pour le Proche-Orient. Les États-Unis s’opposeront à toute agression soviétique dans la région et fourniront une aide économique aux pays qui en feront la demande. Les pays arabes, à l’exception de l’Égypte et de la Syrie, se rallient à la doctrine Eisenhower (1957).
- La crise de Suez crée un fort mouvement antibritannique en Irak. Des manifestations violentes éclatent et sont durement réprimées.
- Nasser expulse tous les Juifs « français » ou « anglais », ainsi que les derniers suspects de collusion sionistes, soit 8 000 personnes, tandis que 3 000 autres sont internées et chassées l’année suivante.
[modifier] Europe
[modifier] Europe de l'Est
- 17 avril : Dissolution du Kominform, bureau de liaison et d’information entre les partis communistes d’Europe de l’Est fondé en 1947 en pleine guerre froide.
- 26 mai[9] : Visite de Khrouchtchev à Belgrade, suivie par un accord d’échanges culturels, un prêt soviétique de 84 millions de dollars et l’annulation de la dette de la Yougoslavie, qui s’élève à 90 millions de dollars.
- 20 juin : Visite de Tito à Moscou. Un communiqué célèbre l’amitié soviéto-yougoslave et affirme l’existence de voies diverses vers le socialisme. C’est la fin de la crise officielle entre les deux pays.
- 28-30 juin : Émeutes sanglantes à Poznań où les ouvriers manifestent pour réclamer de meilleurs salaires, des élections libres et le départ des troupes soviétiques. En moyenne, un ouvrier gagne 1 000 zlotys par mois alors qu'une paire de chaussures coûte 700 zlotys. Dénoncant une « provocation impérialiste », les autorités répriment durement les émeutes (50 000 manifestants, 53 morts et plusieurs centaines de blessés).
- 18 juillet : Visite du Premier ministre indien Jawaharlal Nehru et du président égyptien Gamal Abdel Nasser dans la résidence de Tito à Brioni.
- 19 octobre : Suite à une mobilisation populaire (Octobre polonais, 13-20 octobre) contre la direction du POUP, Wladislaw Gomulka est élu premier secrétaire du parti ouvrier unifié polonais et s'engage à réformer la Pologne (politique de decollectivisation, fin de la censure de la presse, libération du cardinal Stefan Wyszyński, annulation d’une partie de la dette polonaise, octroi de nouveaux crédits), malgré le maintien «temporaire» de troupes soviétiques sur le sol polonais. Visite surprise de Nikita Khrouchtchev.
- Déportations supplémentaires en Lituanie et immigration grandissante de Russes et de Polonais à Vilnius.
[modifier] Hongrie
- 29 mars : Réhabilitation de László Rajk, ancien ministre des Affaires étrangères exécuté en 1949 sous l’accusation de titisme et de trahison.
- 4 juillet : L’ancien Premier ministre Imre Nagy est exclu du parti communiste.
- 18 juillet : Crise au sein du PC : sévèrement critiqué, le premier secrétaire Mátyás Rákosi démissionne et est remplacé par Ernö Gerö. János Kádár devient secrétaire adjoint.
- 6 octobre : Funérailles nationales de László Rajk. 200 000 personnes réclament le retour d'Imre Nagy au gouvernement.
- 14 octobre : Imre Nagy est réintégré au sein du parti communiste.
- 19 octobre : Début de l’insurrection de Budapest. Les opposants au gouvernement profitent des tensions entre la Pologne et l’Union soviétique pour se rebeller. Les étudiants manifestent contre les cours obligatoires de russe et de marxisme-léninisme et, associés au syndicat des écrivains, ils affirment leur soutien au mouvement antisoviétique polonais. Les travailleurs se joignent à eux pour exiger le retour de Nagy au poste de Premier ministre.
- 23-30 octobre : Insurrection de Budapest. Le Premier ministre Hegedüs, incapable de gérer ces manifestations (plus de 100 000 personnes), sollicite le renfort des troupes soviétiques. La police ouvre le feu sur la foule. Les insurgés parviennent à paralyser les chars soviétiques en lançant des cocktails molotov. Le Parti des travailleurs s’interpose et obtient le remplacement de Hegedüs par Nagy (24 octobre) et de Gerö par János Kádár (25 octobre), précédemment emprisonné pour nationalisme.
- 27 octobre : Imre Nagy forme un gouvernement de front national.
- 28 octobre : Après cinq jours d’hésitation, Nagy se range aux côtés des manifestants annonçant la fin du système de parti unique et la tenue d’élections. Il promet des réformes économiques, libère le cardinal László Mindszenti, exige le retrait des forces soviétiques et ordonne le cessez-le-feu.
- 31 octobre : Les Soviétiques, en accord avec les autres pays communistes, décident d'écraser la révolution des conseils hongroise.
- 1er novembre : Trop confiant dans le soutien occidental, Imre Nagy proclame la neutralité de la Hongrie et son retrait du pacte de Varsovie. L’ordre est rétabli.
- 3 novembre : Nagy forme un gouvernement dans lequel les communistes sont minoritaires. L’URSS promet des concessions, mais les manifestations reprennent.
- 4-12 novembre : Écrasement de l'insurrection hongroise par les Soviétiques : 200 000 hommes et 2 000 chars sont engagés.
- 4 novembre : Coup de Budapest. Huit divisions soviétiques, appuyés par l’aviation, prennent d’assaut Budapest et écrasent les insurgés malgré leurs appels au secours adressés aux Occidentaux.
- 7 novembre : János Kádár, amené dans les fourgons de l'Armée rouge, annonce la formation d'un gouvernement révolutionnaire. Une nouvelle dictature communiste s’instaure avec János Kádár comme chef du parti rebaptisé Parti des travailleurs socialistes hongrois.
- 13 novembre : Fin de l'écrasement de l'insurrection hongroise. Des centaines de Hongrois sont exécutés, des milliers emprisonnés tandis que près de 200 000 s’enfuient en Autriche. Imre Nagy se réfugie à l’ambassade de Yougoslavie.
- 14 novembre : Washington écarte immédiatement toute idée d’intervention en Hongrie.
- 22 novembre : Premier bilan :
- Imre Nagy, le premier ministre, et quarante-huit de ses partisans sont enlevés par le KGB et emmenés en Roumanie. Nagy sera condamné et pendu avec l'accord du nouveau dirigeant communiste Kádár.
- Au total, 18 camions remplis de cadavres auront été enlevés de la place du parlement.
- Le cardinal Mindszenty, ancien primat de Hongrie emprisonné de 1948 à 1955, se réfugie à l'ambassade des États-Unis où il restera enfermé jusqu'en 1971, année où il pourra quitter le pays.
- Malgré la condamnation de l’URSS par les puissances occidentales et les Nations unies, la Hongrie reste pendant plusieurs années sous surveillance.
- 9 décembre : Dissolution des conseils ouvriers et des comité nationaux et arrestation de leurs chefs.
[modifier] Roumanie
- Mars : Gheorghe Gheorghiu-Dej mène une déstalinisation limitée en Roumanie et un relatif désengagement vis-à-vis du Bloc.
- Octobre-novembre : Manifestations antisoviétiques en Roumanie pendant la révolte hongroise.
- Décembre : Augmentation des salaires ouvriers en Roumanie après la révolte hongroise. Les investissements du Plan sont réduits au profit des biens de consommation. À la campagne, les livraisons obligatoires sont abolies et la collectivisation freinée.
- L’URSS annule le reliquat des dettes de guerres dues par la Roumanie (700 millions de dollars).
[modifier] Union soviétique
- 14-25 février : XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique : début de la « déstalinisation ». « Coexistence pacifique ». Plusieurs dirigeants communistes, dont Khrouchtchev dénoncent violemment Staline accusé d’avoir remplacé la direction collégiale par le culte de la personnalité, d’arrestations et de déportations massives de milliers de personnes, de l’exécution sans procès et sans enquête d’honnêtes et d’innocents communistes, de n’avoir pas préparé de défense appropriée contre l’invasion allemande de juin 1941, causant la mort inutile de centaines de milliers de soldats. Les portraits de Staline sont retirés des lieux publics, les institutions et les localités portant son nom rebaptisées et les livres d’histoire réécrits.
- 25 février : Khrouchtchev dénonce à huis clos les crimes de Staline.
- 13 mai : Le ministre de l’Intérieur soviétique annonce la fin des déportations en Sibérie, sauf pour des délits politiques graves. Les camps de concentration seraient remplacés dans les 18 mois par des prisons et des camps de travail.
- 14 mai : L'URSS annonce une réduction de ses effectifs militaires de 1,2 million d'hommes.
- 15 août : Rétablissement du prix Lénine, récompense aux savants, artistes et écrivains soviétiques.
- Parution d'un petit livre de statistiques officielles dans lequel l'Union soviétique annonce 200 millions d'habitants — mais sur un recensement d'avant-guerre, un taux de mortalité de 8,4 pour mille (30,2 en 1913), un taux de natalité de 25,6 pour mille (47 en 1913).
[modifier] Europe de l'Ouest
- 6 janvier : Fiançailles de l'actrice américaine Grace Kelly avec le prince Rainier III de Monaco.
- 27 février-4 mars : Voyage officiel du président de la République italienne Giovanni Gronchi aux États-Unis.
- Février : Vague de froid en Europe occidentale.
- 29 février : L’OECE crée une commission chargée de mettre au point un projet de coopération entre les pays membres dans le domaine nucléaire.
- 9 mars, Chypre : L'archevêque Makarios, leader indépendantiste chypriote favorable à l’énosis, est assigné à résidence aux Seychelles par les autorités britanniques. Sa déportation déclenche dès le lendemain une grève générale dans l’île.
- 19 avril : Mariage du prince Rainier III de Monaco avec Grace Kelly.
- 21 mai : La firme Farbwerke Hoechts (RFA) commence à produire de l’eau lourde.
- 29-30 mai : La Conférence de Venise permet d'ouvrir des négociations en vue de la création de la CEE et d'Euratom. Second rapport Spaak, préconisant la création de la CEE et d'Euratom.
- Mai : Élections administratives en Italie. Les deux partis socialistes renforcent leur position.
- 17 juin : Le secrétaire général du parti communiste italien Palmiro Togliatti expose sa conception polycentriste du mouvement communiste. Il affirme l’indépendance du PCI à l’égard de Moscou.
- 25 juillet : Le paquebot italien « Andrea Doria », après une collision avec le navire suédois « Stockholm », sombre dans l'Atlantique, au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre. Les deux navires transportaient plus de 1 600 passagers, mais le drame n'a fait que 51 morts.
- 8 août, Belgique : Un incendie probablement dû au grisou dans la mine du bois du Cazier à Marcinelle, près de Charleroi, fait 262 victimes. L'origine de cet accident était une succession de dysfonctionnements à la suite d'une erreur humaine : un chariot mal engagé a été remonté, il a arraché une conduite d'huile, une conduite électrique. Un arc électrique s'est réalisé boutant le feu, le tout attisé par une conduite d'air comprimé arrachée.
- 17 août : la cour constitutionnelle de Karlsruhe interdit le parti communiste en Allemagne de l'Ouest.
- 27 août : Pietro Nenni et Giuseppe Saragat, leaders des deux partis socialistes, se rencontrent à Pralognan dans la vallée d'Aoste et jettent les bases d’une entente.
- 6 octobre : Le pacte d’unité d’action entre socialistes et communistes italien est remplacé, à la demande des socialistes, par un pacte de consultation.
- 5 novembre : Début du rationnement de l’essence au Royaume-Uni pendant la crise de Suez (fin en mai 1957).
- Série d’attentat de l’IRA en Ulster (1956-1962).
- Espagne : Heurts entre le SEU phalangiste et l’union démocratique des étudiants, qui conduisent au désaveu des phalangistes les plus intransigeants mais aussi au renvoi des « catholiques de gouvernement ». Déficit de la balance commerciale (1 milliard de pesetas-or), inflation (15,5%), diminution des réserves en or de l’état. Inégalités sociales.
- Portugal : Des étudiants envahissent l’Assemblée nationale qui se préparait à voter une loi supprimant l’élection, acquise depuis 1945, aux fonctions de responsabilité à l’intérieur des associations. Le projet est retiré.
- Le chancelier de l'Échiquier, Harold MacMillan, veut inciter les britanniques à modérer leurs dépenses de consommation. Pour cela, il prévoit dans son budget des mesures classiques comme une augmentation des impôts et une meilleure rémunération de l'épargne, mais, aussi il propose un emprunt-loterie, sous forme d'obligations du Trésor sans intérêt, mais tous les trois mois un gros lot de 1 000 livres est attibué par tirage au sort. Seulement 40 millions de Livres sont ainsi souscrites, alors que 50 millions étaient initialement prévues.
- Création du ministère des industries nationalisées en Italie avec pour but d’orienter 60% des investissements d’État vers le Mezzogiorno.
[modifier] France
[modifier] Suisse
[modifier] Chronologies thématiques
[modifier] Arts et culture
[modifier] Tauromachie
- 27 septembre : A Barcelone (Espagne), alternatives de Curro Girón et son frère Rafael Girón, matadors venuezueliens.
- 30 septembre : A Séville (Espagne), alternative de José Eslava Cáceres dit « Pepe Cáceres », matador colombien.
- 13 octobre : À Saragosse (Espagne), alternative de Jaime Ostos, matador espagnol.
- 19 octobre : À Barcelone (Espagne), alternative de Antonio Borrero Morano dit « Chamaco », matador espagnol.
[modifier] Arts plastiques
- Février : Exposition d’Arman à Paris.
- 2 juillet : Exposition Tinguely à Paris.
- Publication par Salvador Dali de son opuscule « Les cocus du vieil art moderne » dans lequel il entreprend de dire ses quatre vérités à l'art moderne.
- L'artiste Richard Hamilton réalise le collage "Just what is it that makes Today's Homes so different, so appealing?" ("Qu'est ce qui peut bien rendre nos foyers d'aujourd'hui si différents, si séduisants?")
[modifier] Naissances en 1956
- 1er janvier :
- Sergei Avdeyev, cosmonaute russe
- Christine Lagarde, avocate d'affaires, Femme politique francaise, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi.
- 3 janvier : Mel Gibson, acteur américain
- 14 janvier : Etienne Daho, musicien francais
- 18 janvier : Elli Medeiros, chanteuse Uruguay
- 29 janvier : Jan Jakub Kolski, réalisateur, scénariste et photographe polonais
- 11 février :
- Piotr Klemensiewicz, peintre français d'origine polonaise.
- Didier Lockwood, violoniste de jazz français
- 13 février : Chris Newton, tennisw australienne
- 19 février : G. David Low, astronaute américain
- 26 février : Charlélie Couture (Bertrand Couture), chanteur français (résident U.S.)
- 1er mars : Dalia Grybauskaitė, femme politique lituanienne, commissaire européen
- 7 mars : Bryan Cranston, acteur américain, principalement connu pour son role de Hal dans Malcolm
- 11 mars : Curtis L. Brown, astronaute américain
- 16 mars : Eveline Widmer-Schlumpf, femme politique suisse, conseillère fédérale.
- 18 mars : Edward Zentara, acteur polonais
- 19 mars : Manchu, illustrateur de science-fiction
- 26 mars : Milan Jelić, homme politique serbe († 30 septembre 2007)
- 27 mars : Leung Kwok-Hung, député pro démocratie Hong Kongais
- 2 avril : Marc Caro, dessinateur, réalisateur français
- 4 avril : Yves Frappier belierlion, champion des pps
- 13 avril : François Schuiten, dessinateur belge de bande dessinée
- 15 avril :
- Gregory J. Harbaugh, astronaute américain
- Joyce Mujuru, femme politique, vice-présidente du Zimbabwe
- 16 avril : David McDowell Brown, astronaute américain († 1er février 2003)
- 18 avril : Eric Roberts, acteur américain
- 25 avril : Dominique Blanc, actrice française.
- 28 avril : Paul Lockhart, astronaute américain
- 30 avril :
- Jorge Chaminé, portugais, baryton ibérique
- Lars von Trier, réalisateur danois
- 4 mai : Michael L. Gernhardt, astronaute américain
- 13 mai :
- Alexandr Kaleri, cosmonaute russe
- Christine Bravo, journaliste française
- 23 mai : Antoinette Batumubwira, femme politique, ministre du Burundi
- 27 mai : Giuseppe Tornatore, scénariste et réalisateur italien
- 28 mai : Bernard Sotta, mathématicien français
- 2 juin : Mark Polansky : astronaute américain
- 5 juin : Richard A. Searfoss, astronaute américain
- 6 juin
- Jay C. Buckley, astronaute américain
- Björn Borg, joueur de tennis suédois
- 11 juin : Simon Plouffe, mathématicien québécois
- 23 juin : Markus Fuchs, cavalier suisse, champion du monde
- 26 juin : Bernard A. Harris, Jr., astronaute américain
- 27 juin : Sultan Salman Al-Saud, spationaute saoudien
- 5 juillet : Fabienne Serrat, skieuse française
- 9 juillet : Tom Hanks, acteur de cinéma américain
- 28 juillet : Guadalupe Larriva, femme politique équatorienne, ancien première femme ministre de l'Équateur
- 2 août : Michèle Bernier, humoriste française
- 6 août : Rober Racine, artiste, compositeur et écrivain québécois
- 7 août : Kent V. Rominger, astronaute américain
- 23 août : David A. Wolf, astronaute américain
- 28 août : Benoît Peeters, écrivain français et scénariste de bande dessinée.
- 31 août : Masashi Tashiro, artiste de télévision japonais.
- 4 septembre : Kóstas Karamanlís, Premier ministre grec depuis le 20 mars 2004
- 9 septembre : Anatoly Artsebarsky, cosmonaute ukrainien
- 16 septembre :
- Kevin R. Kregel, astronaute américain
- Mickey Rourke, acteur américain
- 22 septembre : Jean-Claude Servais, scénariste et dessinateur belge de bande dessinée
- 26 septembre : Linda Hamilton, actrice américaine
- 29 septembre : James D. Halsell, astronaute américain
- 8 octobre : Janice E. Voss, astronaute américaine
- 13 octobre : Chris Carter, scénariste américain, créateur de la série télévisée The X-Files
- 15 octobre : Patrick Avril, homme politique belge francophone
- 16 octobre
- Jean-Claude Marcourt, homme politique belge de langue française
- James H. Newman, astronaute américain
- 17 octobre : Mae C. Jemison, astronaute américaine
- 18 octobre :
- Martina Navratilova championne de tennis américaine d'origine tchèque
- Isabelle Autissier navigatrice française
- 25 octobre : Matthias Jabs, guitariste du groupe de hard rock allemand Scorpions
- 2 novembre : Frédérique Bredin, femme politique française ancien ministre
- 14 novembre : Kenneth D. Bowersox, astronaute américain
- 19 novembre
- Eileen M. Collins, astronaute américaine
- Wendy B. Lawrence, astronaute américaine
- 26 novembre : Bruno Carrette, humoriste français
- 1er décembre : Claire Chazal, journaliste française et présentatrice TV française
- 5 décembre : Rosalía Arteaga, femme politique, ancienne Vice-Présidente et présidente élue de Équateur
- 7 décembre : Krystian Zimerman, pianiste et chef d'orchestre polonais
- 9 décembre :
- Leslie Cheung, acteur et chanteur chinois de Hong Kong († 2003, 47 ans)
- Jean-Pierre Thiollet, auteur français
- 14 décembre : Hanni Wenzel, skieuse alpine du Liechtenstein, championne olympique en 1980.
- 18 décembre : Reinhold Ewald, spationaute allemand
- 23 décembre : Michele Alboreto, coureur automobile italien
- 28 décembre : Nigel Kennedy, violoniste britannique
- 29 décembre : Ptiluc, auteur belge de bande dessinée
- 31 décembre : Martin Fettman, astronaute américain
[modifier] Décès en 1956
- 5 janvier : Mistinguett (Jeanne Bourgeois), chanteuse, danseuse française.
- 13 janvier : Lyonel Feininger, peintre et dessinateur.
- 23 janvier : Sir Alexander Korda, cinéaste britannique d'origine hongroise.
- 6 février : Henri Chrétien, français, inventeur du cinémascope.
- 13 février : Jan Łukasiewicz, logicien polonais (° 21 décembre 1878).
- 22 février : Paul Léautaud, écrivain français.
- 10 mars : Jan Zaorski, 68 ans, chirurgien polonais, organisateur d'un enseignement clandestin de la médecine sous l'occupation nazie de la Pologne. (° 6 mai 1887).
- 17 mars : Irène Joliot-Curie, physicienne française.
- 18 mars : Louis Bromfield (59 ans), romancier américain.
- 13 avril : Emil Nolde, peintre allemand expressionniste.
- 13 mai : Alexandre Fadeïev (Алекса́ндр Алекса́ндрович Фаде́ев), romancier russe (° 1901).
- 8 juin : Marie Laurencin, peintre français.
- 22 juillet : Curnonsky, gastronome français.
- 23 juillet : Alessandro Anzani, pilote de motos, constructeur de moteurs.
- 11 août : Jackson Pollock, peintre américain.
- 14 août : Bertolt Brecht (58 ans), dramaturge allemand.
- 24 août : Kenji Mizoguchi, réalisateur japonais.
- 25 août : Alfred Kinsey, scientifique américain.
- 7 octobre : Clarence Birdseye, inventeur américain.
- 10 octobre, Suez : David Seymour, photographe.
- 15 octobre : Jules Rimet, fondateur du Red Star, président de la fédération française de football, puis de la FIFA.
- 26 octobre : Louis Rosier, coureur automobile français.
- 4 novembre : Jules Saliège, cardinal français, archevêque de Toulouse (° 24 février 1870).
- 5 novembre : Art Tatum, pianiste de jazz.
- 6 décembre : Bhimrao Ramji Ambedkar, juriste et homme politique indien.
- 8 décembre : Jimmy Angel, aviateur et explorateur américain.
[modifier] Notes et références
- ↑ [LDH-Toulon] Pierre Messmer grand commis de la République coloniale
- ↑ [LDH-Toulon] Pierre Messmer grand commis de la République coloniale
- ↑ UNESCO.ORG | Communautés | Etats membres
- ↑ [1]
- ↑ CHINE TIBET : FAITS ET CHIFFRES 2006 - china.org.cn
- ↑ http://untreaty.un.org/unts/1_60000/7/36/00013768.pdf
- ↑ [2]
- ↑ THE HINDU SUCCESSION ACT, 1956
- ↑ 24 février 1956 : rapport de Khrouchtchev au XXe Congrès