Compagnie néerlandaise des Indes occidentales

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La Compagnie néerlandaise des Indes occidentales (en néerlandais : West-Indische Compagnie ou WIC) était une société de marchands néerlandais.

[modifier] Histoire

Le siège de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales à Amsterdam en 1655
Le siège de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales à Amsterdam en 1655

Le 3 juin 1621, la République des Provinces-Unies lui octroie, par une charte, le monopole du commerce à destination de l'ouest. Les zones concernées englobaient l'Afrique de l'Ouest (entre le Tropique du Cancer et le Cap de Bonne-Espérance), et l'Amérique, incluant l'Océan Pacifique et la partie orientale de la Nouvelle-Guinée. La charte prévoyait explicitement de mettre un terme à la concurrence entre les différents comptoirs commerciaux existant. La compagnie devint l'acteur majeur de la colonisation néerlandaise de l'Amérique.

La WIC était organisée de façon similaire à la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC), qui disposait du monopole pour l'Asie depuis 1602, si ce n'est que la WIC ne pouvait mener des actions militaires sans l'approbation du gouvernement. La compagnie possédait cinq bureaux, appelés chambres (Kamers), à Amsterdam, Middelburg, Rotterdam, Hoorn et Groningen, celles d'Amsterdam et de Middelburg étant les plus importantes. Le conseil d'administration comptait 19 membres, connus sous le nom de Heeren XIX.

La compagnie connut au début une bonne réussite. Entre 1620 et 1640, de nombreuses colonies et comptoirs de commerces furent implantés avec succès. Il y avait tout d'abord les Nouveaux-Pays-Bas, qui couvraient en Amérique du Nord une partie des états actuels du Connecticut, Delaware, New Jersey et New York. D'autres implantations virent le jour dans les Antilles néerlandaises, d'autres îles des Caraïbes ainsi que le Guyana et le Surinam. En 1630, la colonie du Brésil néerlandais - avec pour capitale Mauritsstaad (Recife) - fut fondée sur les territoires brésiliens enlevés aux Portugais. En Afrique, la compagnie s'empare du fort portugais d'Elmina sur la Côte d'Or (actuel Ghana) en 1667 et fonde de nouveaux comptoirs en Angola qui ont été pendant plusieurs siècles parmi les principaux centre d'exportation d'esclaves.

Un autre des succès de la Compagnie est la capture d'une flotte espagnole chargée d'argent, qui rapportait sa cargaison du Nouveau Monde en Europe, par Piet Hein en 1628 - la piraterie constituait l'un des objectifs avoués de la WIC.

Le bâtiment aujourd'hui
Le bâtiment aujourd'hui

En Amérique, la fourrure (au nord) et le sucre (au sud), constituaient le gros des marchandises, tandis que l'Afrique fournissait de l'or, de l'ivoire et des esclaves - la plupart étant principalement destinés à travailler dans les plantations des Antilles et du Surinam.

Cependant, le succès s'essouffla rapidement. Les Portugais reprirent le Brésil néerlandais en 1654, après une longue guerre, et beaucoup d'autres comptoirs furent détruits ou tombèrent entre les mains d'autres puissances coloniales. Les Nouveaux-Pays-Bas ne connurent pas un sort meilleur. Rivaux de la Nouvelle-Angleterre, ils finirent par être envahie par les troupes anglaises en 1664. D'autre part, la politique pratiquée par la compagnie, qui accordait au directeur des implantations un pouvoir exagéré, n'incitait pas les colons à venir s'installer.

Après s'être endettée durant plusieurs années, la WIC originale cessa son activité en 1674, et une nouvelle société fut formée. Le piratage fut abandonné, et les activités se recentrèrent sur le commerce des esclaves et la gestion des colonies restantes au Surinam et aux Antilles.

Après que les Britanniques se furent emparés du Surinam durant les années 1780, la compagnie connut de nouvelles difficultés. Le gouvernement des Provinces-Unies, en 1791, racheta son fonds de commerce et plaça les territoires sous son administration directe.

[modifier] Voir aussi

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