Yvetot
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Yvetot | |
Pays | France |
---|---|
Région | Haute-Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Arrondissement de Rouen |
Canton | Canton d'Yvetot |
Code Insee | 76758 |
Code postal | 76190 |
Maire Mandat en cours |
Emile Canu 2008 - 2014 |
Intercommunalité | |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 83 m (mini) – 157 m (maxi) |
Superficie | 7,47 km² |
Population sans doubles comptes |
10 770 hab. (1999) |
Densité | 1 441 hab./km² |
Yvetot est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie. Ses habitants sont appelés les Yvetotais.
Le nom de la commune serait d'origine scandinave (Ivetofta).
Elle est partiellement homonyme avec Yvetot-Bocage (Manche).
Sommaire |
[modifier] Géographie
Commune du pays de Caux
[modifier] Histoire
L'origine de la ville est probablement scandinave. En effet, le nom Yvetot vient de Ivo (nom de baptême franc, qui survit dans le prénom Yves et le nom de famille Yvon, très fréquent en Normandie, adopté par des colons scandinaves convertis au catholicisme), et de topt (moderne toft) : emplacement, ferme en scandinave, ayant servi à former plusieurs centaines de noms de lieux en Normandie. Ce Viking reçoit au début du Xe siècle ce territoire en alleu souverain, ce qu'acceptent Rollon et ses successeurs. Ces seigneurs portent souvent le titre de roi, bénéficiant de tous les privilèges de souveraineté jusqu'en 1551. Titre de noblesse attesté en 1024.
Détachée de tout hommage, au moins depuis 1203, elle reste une principauté jusqu'en 1789.
La prospérité de la ville est liée à un commerce fort développé dès le XVIIe siècle, grâce à son statut de paradis fiscal, et à des filatures de coton en pleine expansion après 1794. Au XIXe siècle la ville développe une production de tissu. Pratiquement rasée en 1940 par les Allemands, elle est reconstruite dans un style classique. Elle reprend de l'ampleur au milieu du XXe siècle, bien qu'elle ait perdu son statut de sous-préfecture en 1926.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2008 | Emile Canu | PS | Proviseur de lycée | |
1995 | 2008 | Philippe Décultot | DVD | Médecin |
1959 | 1995 | Pierre Bobée | PRG | Médecin |
1936 | 1959 | Richard | Médecin | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Jusqu'en 1926, Yvetot a été chef-lieu de l'ancien arrondissement d'Yvetot, supprimé à cette occasion et jamais reconstitué. Elle était donc siège d'une sous-préfecture.
[modifier] Démographie
v. 1882 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|
8 444 | 7932 | 9510 | 10433 | 10605 | 10807 | 10776 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Economie
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Rouen.
[modifier] L'église ronde et son vitrail
Le vitrail (considéré comme le plus vaste d'Europe avec 1 046 m²) construit dans les années 1950 par Max Ingrand est un puzzle qui explose de couleurs pourpre et or, mêlées de bleu. Assemblage minutieux d'un millier de pièces en verre qui présente des saints, avec un large volet consacré aux Normands du diocèse de Rouen. Aux côtés du Christ, de saint Pierre (patron de la paroisse d'Yvetot depuis mille ans) et des apôtres l'on reconnaîtra saint Valery (apôtre du pays de Caux et du Vimeux au VIIe siècle), saint Saëns (un Irlandais, moine de Jumièges, fondateur d'une abbaye dans la vallée de la Varenne), saint Ouen (qui a introduit la vie monastique à Rouen), saint Philibert (le premier abbé de Jumièges) ou saint Wandrille. Là, on retrouvera des évêques de Rouen. Parmi eux : saint Romain (en train d'étrangler la gargouille qui dévastait Rouen), saint Rémy, saint Hugues. Autres personnages représentés dans cette procession, les dames ne sont pas en reste. À quelques pas de la Vierge Marie, Jeanne d'Arc brille de mille feux, dans son armure.
[modifier] L'abbesse de Sainte-Austreberthe
Plus loin, sainte Austreberthe, abbesse de Pavilly, rappelle une légende. Celle du loup vert de Jumièges. « L'animal était chargé de porter les paniers de linge entre deux abbayes, parce qu'il avait dévoré leur âne »
[modifier] Bibliographie
- Auguste Beaucousin, Histoire de la principauté d'Yvetot, ses rois, ses seigneurs, 1884
- Laurence Abensur-Hazan, Yvetot, éd. Alan Sutton (ISBN 9 782849106754)
- Yvetot, un Monaco normand ?, éditions Duflot, Sainte-Marie-Outre-l'Eau, 2003
- Jean Calbrix, Mon cadavre se lève tôt à Yvetot, éd. Charles Corlet, 2000 (ISBN 2-85480-740-5)
Roman policier.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Anecdotes
À l'entrée « Yvetot » du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert, on trouve l'article suivant : « YVETOT : Voir Yvetot et mourir ! (v. Naples et Séville) ».