3e régiment parachutistes d'infanterie de marine
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3e Régiment Parachutistes d’Infanterie de Marine | |
3e BCCP 3e RPIMa |
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Période | 1er janvier 1948 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Troupes de marine |
Rôle | parachutiste d'infanterie |
Fait partie de | 11e brigade parachutiste |
Garnison | Carcassonne caserne Lapperine, rue du Manège. |
Ancienne dénomination | 3e bataillon colonial de commandos parachutistes (3e BCCP) 3e bataillon de parachutistes coloniaux (3e BPC) 3e régiment de parachutistes coloniaux (3e RPC) |
Couleurs | Rouge et bleu |
Devise | Être et durer |
Inscriptions sur l'emblème | INDOCHINE 1948-1950-1952-1953 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Bazeilles |
Equipement | VAB, véhicules aéromobiles, missiles Milan et Eryx, mortiers de 81 mm, canons de 20 mm |
Guerres | Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Décorations | Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec 3 palmes |
Commandant | Colonel Merveilleux du Vignaux |
Commandant historique | Marcel Bigeard |
Le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine est un régiment parachutistes de l'armée de terre française. Il est l'héritier du 3e bataillon colonial de commandos parachutistes créé en 1948 et du 3e régiment de parachutistes coloniaux.
La campagne d’Indochine a été la grande époque des parachutistes coloniaux. Des milliers de jeunes Français ont servi dans des bataillons plusieurs fois reformés après des pertes terribles. Ils tirent leur origine de la 1re demi-brigade de commandos coloniaux de parachutistes, héritière elle-même des paras de France libre, de la demi-brigade des SAS, du groupement des bataillons parachutistes de choc dont le drapeau a reçu la croix de la Légion d'honneur le 14 juillet 1954.
[modifier] Insigne régimentaire et devise
- Insigne aux couleurs rouge et jaune tenu par un sabre, avec un parachute surmonté d'une aile avec sa devise : inscrite en bas « Être et durer ».[1]
[modifier] Drapeau du régiment
- Sa cravate est décorée de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures avec (3 palmes) et ses marsouins portent la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre TOE.
- Il a été cité à l'ordre de l'armée en 1978.
Dans ses plis sont inscrits [2]:
[modifier] Hymne du 3e RPIMa
- Rien ne saurait t'émouvoir
- Tes anciens ont souffert sur la piste
- Comme des chevaliers et des preux
- En ton coeur sois le parachutiste
- Toujours prêt à faire aussi bien qu'eux
- Car il faudra para
- Car il faudra para
- En découdre
- Par le poignard, ou par la poudre
- Rien ne saura t'émouvoir
- Para, rude parachutiste
- C'est ta loi
- Dans les dangers de la piste
- Rien ne saura t'émouvoir
- Ton chemin sera toujours la piste
- Dans la nuit, la chaleur ou le froid
- sans un cri, tombe un parachutiste
- Piste sans fin, toujours devant toi
- Si tu dois en finir sur la piste
- Que ce soit en beauté comme ceux
- Qui sont mort en vrais parachutistes
- comme des chevaliers et des preux
[modifier] Etre et Durer
- Si tu crois en ton destin
- Si tu crois au lendemain
- L'ami faut pas hésiter
- Prends ton sac et viens sauter
- Avec nous tu pourras marcher
- Tu pourras être et durer
- Pour aimer et pour souffrir
- Y'a pas deux moyens de trouver tout ça
- Pour toi sans aucun doute
- Viens chez les paras
[modifier] Insigne de la 11e brigade parachutiste
[modifier] Chefs de corps
De janvier 1948 à mars 2007, on compte 29 chefs de corps.
Le premier était le commandant de bataillon Henri Ayrolles, de janvier 1948 à septembre 1949. Le dernier est le colonel Frédéric Merveilleux du Vignaux, en service depuis le 20 juillet 2006.
- 3° B.C.C.P
- Chef de bataillon AYROLLES : janvier 1948 - septembre 1949
- Capitaine CAZAUX : septembre 1949 - mai 1950
- Commandant DECORSE : mai 1950 - octobre 1950
- 3° B.P.C
- Capitaine BONNIGAL : décembre 1951 - avril 1953
- Capitaine BOUVERY : avril 1953 - août 1953
- Chef de bataillon LENOIR : juin 1955 - novembre 1955
- 3° R.P.C
- Le Colonel Marcel Bigeard du 1er novembre 1955 au 12 avril 1958
- Lieutenant-colonel TRINQUIER : avril 1958 - mars 1959
- 3° R.P.I.Ma
- Lieutenant-colonel BONNIGAL : avril 1959 - janvier 1961
- Lieutenant-colonel LE BORGNE : janvier 1961 - juillet 1962
- Lieutenant-colonel MOLLO : août 1962 - février 1963
- Lieutenant-colonel MATHIOT : février 1963 - décembre 1963
- Lieutenant-colonel ESCARRA : décembre 1963 - décembre 1965
- Lieutenant-colonel COURTIADE : décembre 1965 - décembre 1967
- Lieutenant-colonel de HAYNIN de BRY : décembre 1967 - avril 1970
- Lieutenant-colonel GARNIER : avril 1970 - juillet 1972
- Lieutenant-colonel CHABANNE : juillet 1972 - septembre 1974
- Colonel DATIN : septembre 1974 - septembre 1976
- Colonel SALVAN : septembre 1976 - juillet 1978
- Lieutenant-colonel MIRCHER : juillet 1978 - juillet 1980
- Lieutenant-colonel LEBLANC : juillet 1980 - juillet 1982
- Colonel ROUDEILLAC : juillet 1982 - juillet 1984
- Colonel BILLOT : juillet 1984 - juillet 1986
- Colonel MENARD : juillet 1986 - juillet 1988
- Colonel STOUFF : juillet 1988 - juillet 1990
- Colonel RIBEYRON : juillet 1990 - juillet 1992
- Colonel PONCET : juillet 1992 - juillet 1994
- Colonel MARENGO : juillet 1994 - juillet 1996
- Colonel SIX : juillet 1996 - juillet 1998
- Colonel LEGRAND : juillet 1998 - juillet 2000
- Colonel TRAMOND : juillet 2000 - juillet 2002
- Colonel HOGARD : juillet 2002 - juillet 2004
- Colonel GUIBERT : juillet 2004 - juillet 2006
- Colonel MERVEILLEUX DU VIGNAUX : juillet 2006 -
[modifier] Création et différentes dénominations
- 1er janvier 1948 : 3e Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes, à Saint Brieuc, dissous en 1950
- 27 décembre 1951 : 3e Bataillon de Parachutistes Coloniaux, dissous en 1953
- 3e Régiment de Parachutistes Coloniaux
- 1er décembre 1958 : 3e Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine
[modifier] Histoire
Créé le 1er janvier 1948 à Saint-Brieuc, le 3e bataillon colonial commandos parachutistes rejoint l'Indochine en octobre de la même année ; il y sera deux fois cité à l'ordre de l'Armée avant d'être dissout en 1950, après s'être sacrifié à That Khe[3].
Recréé le 27 décembre 1951, il reçoit l'appellation de 3e bataillon de parachutistes coloniaux le 28 mai 1952 et s'illustre encore en Indochine où il est de nouveau cité à l'ordre de l'Armée à la suite des combats de Na San.
Il est une fois encore dissout en 1953 après avoir fourni l'ossature du 5e bataillon de parachutistes vietnamiens.
Une nouvelle fois recréé le 1er juin 1955, il prend l'appellation du 3e régiment de parachutistes coloniaux le 1er novembre 1955 sous les ordres du lieutenant-colonel Bigeard. Il est présent dans toutes les grandes opérations en Algérie et participe aux combats de Bizerte.
Devenu le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine le 1er décembre 1958, il rentre en métropole et s'installe le 22 juillet 1962 à Carcassonne ou il est entièrement professionnalisé en 1976. Il intervient au sud Liban en 1978 où son chef, le colonel Salvan, est grièvement blessé, à Djibouti, au Tchad, en Centrafrique, en Nouvelle-Calédonie, au Togo, au Gabon, au Rwanda, en Irak, en Turquie, au Zaïre, en ex-Yougoslavie, au Congo et enfin au Kosovo où il obtient sa cinquième citation.
Le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine est un [4]régiment jeune mais prestigieux. Il le doit à ceux qui ont servi sous son drapeau et se sont illustrés sur tous les théâtres d'opération extérieurs.
Régiment d'infanterie polyvalent, il est apte à s'engager sous toutes les formes du combat d’infanterie approche sous blindage et combat d'infanterie légère, assaut par air et combat aéromobile. Pour cela il est doté d'équipements modernes et adaptés véhicules de l'avant blindé, véhicules aéromobiles, mortiers lourds et mortiers de 81 mm, canons de 20 mm, missiles MILAN et ERYX, fusils de précision PGM et FRF2, lance-grenades individuels, moyens de transmission de la dernière génération et optronique de pointe.
Depuis sa création, 476 officiers, sous-officiers et marsouins parachutistes, sont morts pour la France sous son drapeau.
[modifier] Ne pas oublier les morts de la guerre d'Indochine
[modifier] Missions
- Outre les missions identiques à celles qui sont dévolues aux régiments d'infanterie motorisée, le 3e RPIMa, compte tenu de ses aptitudes particulières, est organisé et entraîné pour être mis à terre par parachutage, aérotransport, posé d'assaut ou héliportage, en vue de saisir un point clé ou une tête de pont dans la profondeur, couvrir une grande unité face à une menace inopinée, mener un combat sur les arrières, contrôler une zone, extraire et évacuer des ressortissants.
[modifier] Stationnement
Caserne Laperrine à Carcassonne, dans l'Aude.
[modifier] Traditions
- La fête des troupes de marine
- Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES . Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et le 1er septembre 1870.
- Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
- Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.
[modifier] Organisation
- [1] 3eRPIMa
[modifier] Sources
- Le Général Marcel Bigeard. (Toul)
- Livre (ceux du 3e RPIMA édition BBK).
- Livre (3e BCCP Indochine 1948 1950 édition Hexagone).
- [2]Amicale du 3e RPIMa président : Chef de bataillon André Piaskowski.
[modifier] Notes et Références
- ↑ devise du 3e R.P.I.Ma est : être et durer, c'est le Général Bigeard qui l'a instauré lorsqu'il était Chef de corps du 3 et au delà de 2 simples verbes, elle reflète l'état d'esprit actuel du 3ème Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine qui est présent dans chaque grands conflits internationals majeurs.
- ↑ Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
- ↑ En octobre 1950, survient l'épisode de CAO BANG et de la RC4 dans lequel le 3e BCCP allait pratiquement disparaître tout comme le 1er bataillon étranger parachutiste du commandant Segrétain
- ↑ Il est l'héritier du 3e bataillon colonial de commandos parachutistes créé en 1948 et du 3e régiment de parachutistes coloniaux
[modifier] Voir aussi
- 1er régiment d'infanterie de marine
- 2e régiment d'infanterie de marine
- 3e régiment d'infanterie de marine
- 4e régiment d'infanterie de marine (dissous)
- 5e régiment interarmes d'outre-mer
- régiment d'infanterie-chars de marine
- Régiment de marche du Tchad
- 1er régiment d'artillerie de marine
- 3e régiment d'artillerie de marine
- 11e régiment d'artillerie de marine
- 6e régiment d'artillerie de marine (Il fusionne avec le 5e RIAOM)
- 21e régiment d'infanterie de marine
- 1er régiment parachutiste d'infanterie de marine
- 2e régiment parachutiste d'infanterie de marine
- 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine
- 6e régiment parachutiste d'infanterie de marine (dissous)
- Régiment parachutiste français