1er régiment d'infanterie de marine
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1er Régiment d'Infanterie de Marine | |
Insigne régimentaire |
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Période | 1822 et 1945 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Troupes de marine |
Rôle | Infanterie mécanisée |
Fait partie de | 9ème BLBMA |
Garnison | Angoulême Quartier Fayolle |
Devise | Ils ne savent où le destin les mène, seule la mort les arrête |
Inscriptions sur l'emblème | BOMARSUND 1854 FORTS DU PEI-HO 1860 KI-HOA 1861 PUEBLA 1863 BAZEILLES 1870 SONTAY 1883 LA MARNE 1914 CHAMPAGNE 1915 DOBROPOLJE 1918 TOBROUK 1941 BIR-HAKEIM 1942 GARIGLIANO 1944 BELFORT 1944 AUTHION 1945 AFN 1952-1962 |
Anniversaire | Bazeilles |
Equipement | 48 AMX 10 RC, 71 VBL dont six en version Milan, 30 véhicules de l'avant blindés VAB |
Décorations | Fourragère Croix de Guerre 14-18 Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 2 palmes Croix de guerre 1939-1945 1 palme |
Le 1er Régiment d'infanterie de marine est un régiment français héritier de l'infanterie coloniale. Il est l'un des régiments les plus anciens des troupes de marine, avec le 2e, puis le 3e régiment d'infanterie de marine ainsi que le 4e (dissous en 1998), puis leur frère d'arme le 1er régiment d'artillerie de marine qui représente la fameuse division bleue.
[modifier] Création et différentes dénominations
Héritier des « compagnie franches de la mer » créées en 1622 par Richelieu, le 1er RIMa a été créé par décret royal en 1822 au sein du ministère de la marine. Devenu 1er régiment d'infanterie coloniale en 1900 à la création de l'infanterie coloniale au sein du ministère de la guerre, il reprend le nom de RIMa en 1958, lorsque l'infanterie coloniale redevient l'infanterie de marine.
Il est héritier des traditions de la 1re Division de la France Libre et du bataillon du pacifique qui se couvrit de gloire à Tobrouk et à Bir Hakeim.
[modifier] 1815 à 1913
- Batailles : Bomarsund 1854, Fort du Pei-Ho 1860, Ki-Hoa 1861, Puebla 1863, Bazeilles 1870, Sontay 1883.
- Casernement en 1914 : Cherbourg 1re brigade coloniale ; 3e division d'infanterie coloniale
[modifier] Première Guerre mondiale
En 1914, à la veille de la grande guerre : le 2e, 3e, 7e, 1er R.I.C à Cherbourg, appartient à la 1re brigade sous les ordres du général Montignault, de la 3e division d'infanterie coloniale sous les ordres du général Raffenel.
La 3e D.I.C. : Généraux Raffenel, Leblond, Goulet (1914), Gadel (1915), Puypéroux (1916-1918). Elle participe, en 1914, engagée dans les mêmes secteurs que la 2e D.I.C.(4e, 8e, 22e, 24e R.I.C), à la première bataille de Champagne (Ville-sur-Tourbe) et la deuxième bataille de Champagne (Ville-sur-tourbe et Massiges). En 1916, à la première bataille de la Somme : Becquincourt, Dompierre, Assevilliers, Flaucourt, Belloy-en-Santerre (Juillet), Villers-Carbonnel, Barlaux (fin juillet). En 1917, à la deuxième bataille de l'Aisne : Bois de Mortier, Mont des Singes (avril-mai). En 1918, à la quatrième bataille de Champagne : Montagne de Reims; à la deuxième bataille de la Marne (juillet à septembre), à la bataille de la serre (octobre).
[modifier] Batailles 1914-1918
- 22 août 1914 : Rossignol
- 24 août 1914 : Saint-Vincent
- 6-7 septembre 1914 : Bataille de la Marne: Écriennes, Vauclerc
- Juillet-août 1915 : Opérations en Argonne
- 25 septembre 1915 : Bataille de Champagne:Souain
- 28 septembre 1915 : Somme Py
- Avril-mai 1917 : Attaques de la boucle de la Cerna
- 1918 : Le Sokol, le Dobropolje, Kravitza
- 15-18 septembre 1918 : Vetrenik
- 23-24 septembre 1918 : Gradsko
[modifier] Rattachements
- Août 1914 - février 1916 : 3e division d'infanterie coloniale
- Février 1916 - novembre 1918 : 17e division d'infanterie coloniale
[modifier] Entre-deux-guerres
[modifier] Seconde Guerre mondiale
La mobilisation des troupes coloniales en 1939-1940. La 3e division coloniale, général Falvy : 1er, 21e 23e R.I.C.; 3e et 203e R.A.C. La 3e division coloniale se sacrifiera magnifiquement. Elle combat dès les premiers jours de l'attaque ennemie, dans le secteur de Dun-sur-Meuse, Stenay, Martincourt, Aviot, Breux etc.. Au nord de Verdun cote 304, de célèbre mémoire. Les temps sont changés. L'ennemi s'est infiltré, le 14 Juin, entre le 1er et le 23e R.I.C. dans le ravin qui sépare la cote 304 du Mort-homme. À 6h30, il couronne la cote, malgré une résistance acharnée, les blindés franchissent le pont de Bethoncourt en direction d'Esnes. Le pont a sauté la veille mais les Allemands l'ont remis en état pendant le nuit. La 1re compagnie du 1e R.I.C. du capitaine Bertrand, contre-attaque. Après 17 heures, l'ennemi cesse ses attaques. À 19 heures, les Marsouins décrochent définitivement : ils se sont montrés dignes de leurs pères de Verdun sur les lieux même ou ceux-ci tinrent obstinément tête à leurs ennemis.
[modifier] Ne pas oublier
Bataillon d'infanterie de marine et du pacifique: issu de la fusion, le 1er Juillet 1942, du 1er bataillon d'infanterie de marine et du bataillon du pacifique.
- Chefs de corps du 1er B.I.M. : capitaine Lorotte, commandant de Chevigné, commandant Savey.
- Chefs de corps du B.P. : lieutenant-colonel Broche, commandant Savey.
- Chefs de corps du B.I.M.P. : commandant Alessandri, commandant Bouillon, commandant Magny, commandant Magendie.
- Opérations :
- Le 1er B.I.M. : Sidi-Barani, Tobrouk, Benghazi, El-Adjebadia, Massaouah, Merd-Jayoun, Damas, Halfaya, Bir Hakeim.
- B.P. Halfaya, Bir-Hakeim.
- B.I.M.P? Himeimat, Tripolitaine, Ligne Mareth, Djebel Garci, Girofano, San Giorgo, Radicofani, Champagney, Bel-Fort, Rossfedt, Herbsheim, Authion.
- citation
- Après plusieurs engagement antérieurs aux avant-postes, ce bataillon, sous les ordres du commandant Larotte, a brillamment attaqué les positions Italiennes dans la région de Sidi-Barani et atteint son objectif, faisant de nombreux prisonniers et capturant un matériel important.
[modifier] Depuis 1945
Il participa en A.F.N de 1952-1962. Il participa au Liban FMSB 1983, FINUL 1984. Implanté à Granville et Dinan de 1963 à 1978, puis à Granville et Saint-Lô, il fait partie de la 9e Brigade puis 9e DIMa puis 9e BLBMa. Depuis 1984, le régiment est stationné à Angoulême.
[modifier] Batailles inscrites sur son drapeau
Son drapeau porte les quatorze inscriptions suivantes qui rappellent les campagnes glorieuses dans lesquelles il a été engagé :[1]
- BOMARSUND 1854
- FORTS DU PEI-HO 1860
- KI-HOA 1861
- PUEBLA 1863
- BAZEILLES 1870
- SONTAY 1883
- LA MARNE 1914
- CHAMPAGNE 1915
- DOBROPOLJE 1918
- TOBROUK 1941
- BIR-HAKEIM 1942
- GARIGLIANO 1944
- BELFORT 1944
- AUTHION 1945
- AFN 1952-1962
[modifier] Décorations
- Légion d'honneur;
- Croix de guerre 14-18 avec 2 palmes (fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 14-18);
- Croix de guerre 39-45 avec 1 palme;
[modifier] Devise
La devise actuelle du régiment est « Patriam servando victoriam tullit », qui signifie « En servant la patrie il a remporté la victoire » - qui est également la devise de l'ordre de la Libération. Son ancienne devise est « ils ne savent où le destin les mène, seule la mort les arrête »
[modifier] Traditions
- La fête des troupes de marine
- Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de BAZEILLES . Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les 31 août et le 1er septembre 1870.
- Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
- Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies qui font partie de la vie des régiments.
[modifier] Faits d'armes
Les deux batailles les plus célèbres du régiment sont Bazeilles et Bir Hakeim. Le régiment a participé également à des batailles d'une grande importance historique: la prise de Son Tay, de Puebla, du fort de Bomarsund.
[modifier] Effectif du régiment
- Composé de près de 1.000 personnels
- 54 Officiers
- 228 Sous-Officiers
- 603 Marsouins (dont 359 EVAT)
- 41 civils
- Le 1er RIMa est spécialement fier de sa riche expérience accumulée depuis deux siècles sur tous les continents. Il constitue un outil de combat apte à l'acquisition du renseignement et au combat blindé.
[modifier] Escadrons
- Il comprend 8 unités élémentaires dont 4 escadrons de combat:
- 1 escadron de commandement et de logistique
- 4 escadrons de blindés AMX 10 RC
- 1 escadron d'éclairage et d'investigation
- 1 Escadron de service et d'instruction (6e escadron)
- 1 unité de réserve de régiment professionnel (5e escadron)
[modifier] Matériels
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
[modifier] Références
- ↑ Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007