Aéroport international de Genève

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aéroport international de Genève
Code AITA
GVA
Code OACI
LSGG
Pays
Suisse
Ville desservie
Genève
Nom cartographique
Type d’aéroport
civil
Gestionnaire
État de Genève
Altitude
420 m
1 380 ft
Latitude
46° 14' 11" N
Longitude
6° 06' 26" E


Pistes
Direction Longueur Surface
mètres pieds
05/23 3 900 12 795 CONC
05L/23R 823 2 700 GRASS
Catégories
Aéroports · Aéroports par pays
Listes
Liste des aéroports · Par code AITA ·
Par nombre de passagers

L’aéroport international de Genève (code IATA : GVA ; code OACI : LSGG) dessert Genève (Suisse), la Suisse romande et une partie de la région Rhône-Alpes. Il se trouve sur les territoires des communes suisses du Grand-Saconnex et de Meyrin.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Création

Le 11 octobre 1919, le Grand Conseil genevois vote une loi implantant un champ d'aviation, à environ 4 kilomètres au nord de la ville, près du village de Cointrin. Le premier appareil atterrit le 23 septembre 1920.

[modifier] Lignes aériennes

  • En 1922, les premières lignes commerciales, Genève-Lausanne-Paris, Genève-Lyon et Genève-Zurich-Munich-Nuremberg sont ouvertes.
  • Un DC-4 de Swissair effectue, le 2 mai 1947, la première liaison Genève-New York-Genève.
  • Le 17 juillet 1959 a lieu le premier atterrissage d'un avion commercial à réaction : une Caravelle de SAS.
  • Le 4 avril 1996, Swissair annonce sa décision de retirer, dès l'horaire d'hiver 1996-1997, la plupart de ses vols long-courriers intercontinentaux au départ de Genève, seule subsistant la liaison avec New York.
  • Au début des années 2000, Easyjet devient la compagnie générant le plus de trafic.

[modifier] Installations

La première piste en béton, longue de 405 mètres et large de 21, est inaugurée en 1937. Trois ans plus tard, elle est portée à 1065 mètres puis à 2000 mètres en août 1946. L'actuelle piste de 3900 mètres est mise en service durant l'été 1960. Elle est particulièrement longue, surtout pour un aéroport de cette taille.

L'aérogare d'origine étant devenue trop exiguë, une nouvelle aérogare, prévue pour 300 000 passagers par an, entre en service le 20 mai 1949. Les prévisions étant dépassées en moins de 5 ans, l'actuelle aérogare est construite à quelques centaines de mètres de l'ancienne et inaugurée le 17 mai 1968. Prévue pour 5 millions de passagers par an (seuil franchi en 1985), celle-ci est modernisée et agrandie à plusieurs reprises au cours des années 1990 et 2000 (aile ouest et zone frontale notamment). L'ancienne aérogare est alors reconvertie en terminal pour les vols charters. De plus, pour améliorer l'accès de l'aéroport, une gare CFF, à laquelle aboutissent tous les trains se rendant à Genève depuis le reste de la Suisse, est construite sur le site et inaugurée le 31 mai 1987.

Entrée de l'aéroport.
Entrée de l'aéroport.

[modifier] Trafic passagers

  • En 1990, le cap des 6 millions de passagers est franchi pour la première fois (6 020 355).
  • En 1999, l'aéroport accueille plus de 7 millions de passagers.
  • En 2003, pour la première fois, l'aéroport dépasse le cap des 8 millions de passagers.
  • En 2007, 10,8 millions de passagers sont enregistrés, les prévisions de croissance prévoyant 14,5 millions de passagers d'ici 2020.

[modifier] Institution

Le 10 juin 1993, le Grand Conseil adopte une loi instituant l'Établissement public autonome Aéroport international de Genève qui entre en vigueur le 1er janvier 1994. À sa tête se trouve le conseiller d'État genevois en charge de l'économie (poste actuellement occupé par François Longchamp).

[modifier] Accessibilité

L'aéroport se situe à 5 kilomètres du centre de la ville de Genève. Il est desservi par l'autoroute A1, par une gare terminus des Chemins de fer fédéraux suisses et par les lignes 5 et 10 des Transports publics genevois qui l'atteignent en 20 minutes depuis le centre-ville.

Pour se rendre au centre ville, ou à proximité de la gare de Cornavin, le train s'avère l'alternative la plus rapide. En moyenne 5 trains partent chaque heure et le trajet dure 6 minutes. Le même ticket permet d'emprunter soit le train, soit le bus. La gare de l'aéroport de trouve à gauche en sortant de la zone d'arrivée.

L'aéroport de Genève dispose d'un "secteur France", accessible par une route depuis Ferney-Voltaire, qui permet aux personnes étrangères disposant d'un visa Schengen d'atterrir ou de décoller de cet aéroport sans passer par la Suisse et donc sans avoir besoin d'un visa suisse. [1]

[modifier] Plan directeur 2007-2015

Afin de s'adapter à la hausse constante du trafic aérien et à l'adoption des accords de Schengen par la Suisse, un plan de rénovation et d'extension de l'aéroport a été mis en place jusqu'à l'horizon 2015.[2]

[modifier] 2007-2009 : T1+, Extension et développement du Terminal T1

Débutés en juillet 2007, les travaux prévoient une extension de l'aérogare vers l'ouest. Ils se traduiront par l'apparition de guichets d'enregistrement supplémentaires, mais aussi par la création et le réaménagement des zones commerciales et de restauration dans la zone transit et sur l'emplacement de l'extension au niveau des départs. En outre, l'espace restauration actuel sera déplacé du 2ème au 3ème étage, emplacement actuel de la terrasse, créant ainsi des restaurants panoramiques.
L'espace alloué aux entreprises de location de voiture et aux salles de conférence se situera dans l'extension au niveau des arrivées et de nouveaux salons d'attente seront aménagés à l'emplacement actuel des restaurants (2ème étage).[3]

[modifier] 2008-2009 : le "One Stop Security" et Schengen

Le "One Stop Security" permettra d'associer les passagers en direction ou en provenance d'un aéroport de pays de l'Union européenne et de l'AELE, par l'instauration de contrôles de sécurité généralisés avant la zone transit et non plus devant chaque porte ou secteur d'embarquement.
Avec l'entrée de la Suisse dans l'espace Schengen fin 2008-début 2009, il faudra séparer les passagers en direction et en provenance d'un État dit "Schengen" (les 22 pays de l'Union européenne appliquant les accords, l'Islande, la Norvège et la Suisse) des autres. C'est pourquoi, des zones d'embarquement seront allouées aux vols en direction de ces pays, pour lesquels le contrôle frontière n'existera plus.
Avec ce plan directeur, on compte aussi améliorer la gestion des flux de passagers dans les files d'attente, afin que le trafic soit plus fluide, en prévision de l'augmentation de passagers, en collaboration avec le cabinet de consultants spécialisés Halcrow.
Le coût de cette première étape (T1+, One Stop Security et Schengen) a été évalué à 60 millions de francs suisses, entièrement pris en charge par l'AIG.[4]

[modifier] 2007-2015 : Gestion du tarmac et de la capacité de la piste

Appelée « planification airside », cette étape est celle de l'utilisation au mieux de l'espace assez limité du tarmac, afin de profiter au maximum des possibilités de stationnement. Pour les concepteurs, il s'agit « d'optimiser l'utilisation des positions gros porteurs pour augmenter la capacité en front d’aérogare [et de] maximiser le nombre de positions éloignées afin de faire face aux pointes de trafic »[5].

Pour d'augmenter la capacité de la piste, un système de "sortie rapide" a été mis à l'étude, avec lequel les avions après l'atterrissage sortent de la piste principale le plus rapidement possible en empruntant des ramifications perpendiculaires à la piste.

[modifier] 2012-2015 : Création de l'aile est

Afin de compléter la planification du tarmac dite "airside", la création d'une "aile est" est prévue. Elle consistera en remplacer l'actuel bâtiment gros porteur par des espaces supplémentaires prévus pour le stationnement des avions.

[modifier] Destinations

En 2008, l'aéroport de Genève est relié à 104 destinations, dont 80 en Europe.[6]

[modifier] Afrique

[modifier] Amérique

[modifier] Asie

[modifier] Europe

[modifier] Vols charters

Certaines destinations sus-citées sont affrétées en partie ou entièrement par des compagnies charters :
Agadir, Ajaccio, Antalya, Brindisi, Cagliari, Calvi, Catane, Charm el-Cheikh, Cos, Djerba, Figari, Héraklion, Hurghada, Ibiza, Larnaca, Monastir, Olbia, Palma de Majorque, Pristina, Reykjavik, Split, Tanger, Tenerife, Tunis, Zante.[7]

[modifier] Compagnies Aériennes

Dans l'horaire été 2008, 45 compagnies aériennes régulières desservent Genève. Easyjet est la compagnie qui transporte le plus de passagers.

[modifier] Notes et références

  1. Convention du 25 avril 1956 (pages 508 et suivantes)
  2. http://www.gva.ch/fr/Portaldata/1/Resources/fichiers/communiques_presse/20070130_plan-directeur_web.pdf
  3. http://www.gva.ch/fr/desktopdefault.aspx/tabid-380/ Plan des travaux au T1
  4. Aéroport International de Genève - gva.ch - Plan directeur 2007-2015
  5. http://www.gva.ch/fr/Portaldata/1/Resources/fichiers/communiques_presse/20070130_plan-directeur_web.pdf page 15
  6. http://www.gva.ch/fr/PortalData/1/Resources/fichiers/publications/publications_informative/2008_horaires-ete-gva.pdf
  7. http://www.gva.ch/fr/Portaldata/1/Resources/fichiers/publications/2008ete_charters_gva.pdf Liste des destinations charters pour l'horaire d'été 2008

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Lien externe


Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)