Bataille de Kloster Kampen
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La bataille de Kloster Kampen (ou Clostercamp selon l'orthographe fluctuante de l'époque) fut une victoire tactique des français sur les Alliés lors de la guerre de sept ans le 15 octobre 1760.
C'est au cours de cette bataille que périt le chevalier d'Assas.
[modifier] Prélude
Au cours de l'automne 1760, l'archiduc Ferdinand de Brunswick, le commandant de l'armée Alliée, menace Hanovre occupée par les Français. Pour créer une diversion, il attire 20 000 soldats français plus à l'ouest. Le commandement français se préparant à défendre la ville de Wesel sur la rive orientale du Rhin. Il décide alors de brûler les ponts à proximité de l'embouchure de la Lippe pendant que le marquis de Charles de Castries vient précipitamment renforcer la garnison de la ville.
Le prince de Brunswick entame alors le siège de Wesel avec la création de deux ponts de bâteaux. Il se résout alors à une bataille contre l'armée du marquis de Castries dans le Kloster Kampen à l'ouest de la rivière. Le général George Augustus Elliot commande l'avant-garde consituée de deux escadrons de hussards prussiens, des Dragons Royals anglais, du Inniskilling Dragoons ainsi que des 87e et 88e Highlanders. La cavalerie Hessoise et celle de Hanovre devant constituée la réserve.
[modifier] La bataille
La bataille commence au milieu de la nuit lorsque l'avant-garde alliée repousse les français de Kloster Kampen et prennent le pont sur le canal. Le son de la bataille prévient le gros de l'armée française du début de l'offensive adverse. L'aube s'est alors levée alors que les anglais et les prussiens s'apprêtent à passer à l'attaque. Les régiments de Highlanders se mettent alors à déborder les ailes françaises. Cela oblige les français à un repli.
En danger, le marquis de Charles de Castries décide de faire avancer ses réserves dans la bataille qui rallient les régiments en retraite. Ils lancent alors une contre-offensive contre l'infanterie alliée. L'attaque française surprend anglais et prussiens dont les régiments se désorganisent. Ces derniers doivent alors se replier de l'autre côté du canal. Malgré la mise en branle par le prince de Brunswick de ses réserves, la distance séparant celle-ci du champ de bataille ne peut empêcher le déroulement de la contre-offensive française.
A l'extrémité ouest du canal, Elliot conduit trois régiments de cavalerie britannique dans une charge qui provoque la confusion dans les rangs français. Cela permet aux autres forces battant en retraite de toutes se replier de l'autre côté de la rive sans trop de dommage. Mais, le prince de Brunswick est conscient que la victoire lui a échappé et réorganisant ses troupes, il se replie en direction du Rhin. A son arrivée, il constate que les ponts flottants qu'il avait établis ont été détruit et la traversée dura deux jours mais heureusement pour lui et ses hommes, le marquis de Castries n'avait pas ordonné la poursuite.