Bretonnie

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Dans l'univers de fiction de Warhammer créé par Games Workshop, la Bretonnie est un royaume situé entre la Mer du Milieu et les Montagnes Grises, au sud-ouest de l'Empire. Elle puise son inspiration dans la France et l'Angleterre médiévale mais aussi dans les légendes du roi Arthur.

Sommaire

[modifier] Description

Suivant les révisions du jeu de figurines Warhammer Fantasy Battle ou du jeu de rôle Warhammer Fantasy Roleplay, la Bretonnie est tantôt décrite comme un royaume décadent et sombre tantôt comme un lieu d'expression de l'honneur et des valeurs chevaleresques.

La Bretonnie est un système féodal, néanmoins relativement unifié par le système des Serments, tels que le Serment du Chevalier, le Serment de la Quête ou le Serment du Graal. Sa proximité avec Athel Loren, la forêt des Elfes Sylvains, lui ajoute ce côté mystique et fantastique qui manque à l'Empire. Les Bretonniens craignent et respectent les créatures de la forêt, ces esprits de la nature dont fait partie la Dame du Lac que les Bretonniens révèrent, tel Sigmar dans l'Empire. Les Bretonniens appellent les elfes sylvains le "Peuple Fée".

[modifier] Armée bretonnienne

Une armée de la Bretonnie est d'ordinaire axée sur deux types de troupes : les chevaliers et la roture des paysans. De plus, contrairement aux autres armées, une ost bretonnienne est toujours accompagnée d'une Grande Bannière.

[modifier] Les Chevaliers

[modifier] Importance dans l'armée

Une armée bretonnienne est principalement composée de chevaliers en armure lourde, souvent peu nombreux, mais capables de défaire de nombreux adversaires et d'encaisser des coups qui en auraient mis plus d'un à terre. Le sens de l'honneur des chevaliers de Bretonnie fait que leurs armées sont redoutables sur les champs de bataille.

Rassemblés en formation spéciale, appelée le « Fer de Lance », les chevaliers et leurs montures possèdent un impact gigantesque en charge, bien que cette formation ait l'inconvénient d'offrir de larges flancs vulnérables aux assauts ennemis. La protection des flancs est donc un souci majeur pour tout général bretonnien.

Seule peut-être la cavalerie elfique d'Ulthuan est aussi redoutable que les chevaliers bretonniens et seuls ces deux nations peuvent se permettre d'aligner une armée entièrement montée.

[modifier] Bénédiction de la Dame

Les chevaliers sont souvent bénis par leur divinité tutélaire, la Dame du Lac, qui les protège alors des attaques ennemies.

Cette bénédiction se dissipe toutefois s'ils fuient l'ennemi, preuve du courage qu'ils doivent montrer pour être dignes de cette patrie.

Parfois, une des demoiselle de la Dame du Lac accompagne personnellement une armée de Bretonnie, mais sa magie se borne plus à de la protection et les Bretonniens ne doivent pas espérer l'emporter grâce à une déferlante de sorts. De toute façon, l'honneur de tout Bretonnien s'y refuserait.

[modifier] Formation du chevalier

Tout chevalier qui se respecte doit évoluer au sein de la chevalerie pour obtenir les faveurs de la Dame et progresser dans la hiérarchie des Comtes et Ducs de ces terres.

C'est pour cela que tout jeune, le futur chevalier rejoint une bande d'apprentis-chevaliers, des chevaliers errants et cherche à se faire remarquer par ses pairs. En effet si le jeune chevalier veut être digne des honneurs les plus grands, il lui faudra faire preuve de son courage et de sa force au combat. C'est donc tout naturellement que ces jeunes se ruent sur le danger avec férocité, souvent sans se soucier des conséquences funestes. Cet engouement pour l'assaut est encore plus important si une demoiselle se trouve dans les parages.

Si par chance, il survit à de nombreux combats, le jeune est fait chevalier par un baron et reçoit une terre et un château qu'il devra défendre. Il devient ainsi un chevalier du royaume et la plupart du temps reste dans celui-ci à s'entraîner à la joute ou à la chasse.

[modifier] Autres chevaliers

  • Certains par contre, s'engagent sur la voie de la recherche de l'illumination de la Dame du lac. Ils déposent leurs lances et abandonnent leurs boucliers, quittent leurs châteaux et s'engagent sur les voies de l'errance pour combattre les créatures les plus dangereuses, ce dans l'espoir d'attirer les faveurs de la Dame. Au combat, ils montent toujours des destriers, mais manient de lourdes épées à deux mains Ce sont les chevaliers de la Quête.
  • Si la Dame remarque la bravoure de l'un d'entre eux, elle peut le hisser au rang de chevalier du Graal et lui donnera à boire dans le calice sacré. Le chevalier n'est alors plus un homme, mais devient l'incarnation de l'idéal chevaleresque et passe le reste de son existence à la protection des terres de Bretonnie au nom de la Dame. Souvent, on trouve ces chevaliers dans des endroits reculés ou des chapelles dédiées à la Dame.
  • Il existe aussi une classe de chevaliers particulière, du fait de leurs montures hors normes : les chevaliers pégases. Chevauchant ces destriers ailés de légende, il partent à l'assaut depuis les cieux pour fondre sur l'ennemi et le terrasser. Ils sont les équivalents des chevaliers du royaume, mais sont généralement issus d'une des familles nobles de la cité montagnarde de Parravon, la où l'on trouve d'ordinaire les mythiques chevaux ailés.

[modifier] Les paysans

Les chevaliers sont servis et parfois appuyés au combat par des hordes de paysans recrutés parmi les domaines de baronnies. En temps de guerre, les paysans recrutés qui parviennent à survivre ont le droit à une solde, apparemment ridicule, mais à leurs yeux princière.

Mal nourris, ils ne servent que piètrement leurs seigneurs à cause du vœu du paysan. En effet, ce dernier stipule que les roturiers se doivent de travailler d'arrache-pied pour accorder à son seigneur un train de vie confortable, tandis que ce dernier se doit de les protéger des monstres qui pullulent sur la terre.

  • La plupart des paysans sont regroupés en unités d'archers s'abritant derrière des pieux en bois pour stopper les charges ennemies. Ces archers disposent d'une formation spéciale, utile en défense d'une part, et qui permet à tous les archers de la formation de tirer d'autre part. La majeure partie des familles de paysans possède un arc, qui se passe de père en fils, et qui permet à l'homme de la famille de ramener une meilleure rente à la famille, lorsqu'un affrontement requiert la présence des paysans. A cause de cela, les fils des paysans s'entraînent régulièrement au tir à l'arc, dans l'espoir d'améliorer leur revenu le temps venu.
  • Des groupes de paysans se voient parfois confier une hallebarde et un bouclier pour devenir un appui pour les archers. Le danger est bien plus grand pour ces hommes d'armes, que pour les archers en période de guerre, c'est pourquoi leur solde est deux fois plus élevée (deux pièces de cuivre par bataille au lieu d'une).
  • Les plus méritants obtiennent le droit de monter à cheval et se regroupent en unités de sergents montés, chargées de défendre les flancs des chevaliers ou utiliser avant la bataille comme éclaireurs. Ils sont généralement très mal protégés et compte plus sur leur vitesse et leurs arcs pour influer sur les combats. Tout paysan rêve un jour de devenir un de ces sergents montés, en raison de folles légendes qui prétendraient, que les plus doués d'entre eux pouvaient être adoubés chevaliers. En réalité, ces sergents devenus nobles se comptent probablement sur les doigts d'une main et ce dans toute l'histoire de la Bretonnie.
  • Enfin certains, sous la houlette d'un maître, construisent et utilisent sur le champ de bataille des trébuchets, seule arme de siège utilisées dans les armées bretonniennes.

[modifier] Les pèlerins du Graal

Certains paysans ou petites gens perdent la raison sous l'impulsion de prêcheurs fanatiques et se lancent à la suite d'un chevalier du Graal, pour répandre la parole de la Dame à sa suite. Ces fous furieux trimballent généralement un assemblage hétéroclite de divers objets ayant semble-t-il appartenu à un chevalier du Graal ainsi qu'un reliquaire transportant les restes d'un de ces saints hommes. Ces gens sont souvent perçus comme une gène pour les chevaliers, qui voient à leur contact leurs moindres paroles rapportées comme autant dits d'une importance phénoménale et ne sont pas lâchés d'une semelle par ces fanatiques; toutefois, force est de reconnaître qu'en tant de guerre, la frénésie qui les anime les rend capable d'actes surprenants.

[modifier] Les Villes et lieux de Bretonnie

  • Couronne est la capitale du Royaume, où siège le dirigeant actuel de la Bretonnie : Louen Cœur de Lion. Elle est située au Nord du Royaume et est le lieu de sacre et de résidence des Rois. Couronne est une gigantesque cité-château, bâtie sur d'antiques ruines naines.
  • Parravon est une cité de montagne du Sud de la Bretonnie. Elle n'est accessible qu'en traversant un ancien pont elfique, qui surplombe un imposant gouffre. la ville présente ainsi des qualités de protection fantastiques et à ce jour n'est jamais tombée, malgré le nombre important d'assauts étrangers tentés. Parravon est connue pour être la terre natale des chevaliers pégases.
  • Gisoreux est probablement la ville qui a subie le plus d'attaques externes de toutes les cités bretonniennes. Sa triple enceinte de fortification a pourtant résisté à tout : skavens, orques, impériaux et morts-vivants se sont vus vaincus, après avoir tentés le siège de cette ville qui se trouve très près du Défilé de la Hache.
  • Le Défilé de la Hache est le lieu de passage principal à travers les montagnes qui sépare l'Empire de la Bretonnie. Il est également l'endroit majeur de passages des armées étrangères qui tenteraient des assauts dans les terres intérieurs. Il s'agit donc d'un passage clé dans le royaume. Le chateau de Monfort en garde imperturbablement l'entrée.
  • les villes de Bordeleaux et Brionne sont les deux cités portuaires de l'Ouest de la Bretonnie, comptant chacune une importante flotte de guerre, qui veille sur les accès maritimes du royaume.
  • La Forêt de Chalons, au bas du Massif d'Orquemont est située en plein centre du Royaume.
  • La ville de Quenelles se place au Sud-Est de la Bretonnie et marque le dernier bastion avant la mystique forêt de Loren, domaine des elfes sylvains. Elle est connue pour le nombre important de chapelles dédiées à la gloire de la Dame du Lac.
  • La nordique Forêt d'Arden, tout près de la ville de Gisoreux et un point de passage quasi-obligé pour tout paladin, en raison du nombre important de bêtes sauvages et de créatures maléfiques qui y habitent.
  • Enfin, la tristement célèbre ville de Mousillon, est un bastion mort-vivant depuis la trahison de Maldred de Mousillon et de sa femme, Malfleur. Descendant du régicide Mérovée, Mordred fut impliqué dans un odieux complot, lorsqu'il tenta de s'approprier le trône par la tromperie. La ville a depuis été la cible de plusieurs croisades et demeure la dernière enclave du Mal en terre bretonnienne.
  • Les autres importantes baronnies sont : L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquilanie et la Gasconnie.

[modifier] Les Personnages Spéciaux

  • le Roi Louen Cœur de Lion, est l'actuel souverain de Bretonnie. Il s'est livré à de nombreux actes héroïques depuis son couronnement, en particulier contre les morts-vivants de la ville de Mousillon, mais également contre des tribus chaotiques venues par la mer ou envers de nombreuses invasions d'orques. Au combat, il monte un puissant hippogriffe.
  • La Fée Enchanteresse est en quelque-sorte le héraut de la Dame du Lac et donc la plus puissante Demoiselle de ladite divinité. Il y a eu plusieurs fées enchanteresses au cours de l'histoire de Bretonnie et l'actuelle se nomme Morgianna. Elle apparaît parfois aux chevaliers de la Quête, ou rassemble les enfants dotés de pouvoirs magiques, qui deviendront après leur apprentissage, les Demoiselles de la Dame du Lac.
  • Le Chevalier de Sinople est un chevalier du Graal légendaire en Bretonnie, qui existe vraisemblablement et sans explications depuis des siècles. Il est communément reconnu comme étant le champion de la Dame du Lac. Il apparaît souvent à des Chevaliers de la Quête, prononçant sa fatidique phrase : « Nul ne passe » et les engageant dans un combat singulier pour tester leur courage et leur détermination. Le chevalier ne semble toutefois pas être vivant, de nombreux témoignages de chevaliers l'ayant vu ramasser son casque vide, après avoir été prétendument décapité, allant dans ce sens. D'autres dires statueraient que les coups d'épées ou les flèches semblent passer au travers de lui, sans vraisemblablement le gêner. D'aucuns disent que le Chevalier serait en fait l'esprit incarné de la Bretonnie elle-même, d'autres affirment qu'il est Gilles le Breton, ou sa réincarnation. Quoi qu'il en soit, il apparaît parfois parmi les armées de Bretonnie, lorsqu'elles se préparent à affronter quelques ignobles ennemis, il ne commandera jamais l'armée, mais combattra farouchement aux côtés des siens.

[modifier] Peinture

Dans le jeu de stratégie Warhammer Fantasy Battle, les Bretonniens offrent un grand nombre de possibilités de peinture, étant donné leur appartenance à différentes cités. Les règles d'héraldique sont parfois suivies afin de créer des schémas de couleurs homogènes, ou au contraire pour créer pour chaque chevalier un blason propre. Les chevaliers composant des unités sont d'ordinaires de couleurs différentes, ce qui tranche avec les teintes uniformes traditionnelles des autres armées.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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