Ciboure
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Ciboure | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Bayonne | |
Canton | Hendaye | |
Code Insee | 64189 | |
Code postal | 64500 | |
Maire Mandat en cours |
Guy Poulou 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Pays Basque | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 0 m (mini) – 83 m (maxi) | |
Superficie | 7,44 km² | |
Population sans doubles comptes |
6 283 hab. (1999) |
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Densité | 844,49 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Ciboure est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom basque est Ziburu, une contraction de zubi buru 'bout du pont'. Ciboure est effectivement située au débouché du pont sur la Nivelle. Siboro était l'ancien nom de la ville, tout du moins jusqu'en 1692 selon Jean-Baptiste Orpustan.
Le nom d'habitant est Cibourien (ou Ziburutar).
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
Située dans la province du Labourd, Ciboure fait partie du Pays basque.
Ciboure partage avec Saint-Jean-de-Luz la baie du même nom, sur le golfe de Gascogne.
[modifier] Accès
Ciboure est desservie par la route nationale 10 entre Saint-Jean-de-Luz et Urrugne.
[modifier] Hydrographie
La commune est traversée[1] par un fleuve côtier, l'Untxin, et par la Nivelle ainsi que par les affluents de celle-ci, l'Etcheberriko erreka et le ruisseau de Chantaco,
[modifier] Lieux-dits et hameaux
Le quartier de Socoa situé entre l'Océan et la baie protégée, est administré à la fois par Ciboure et par Urrugne. Il est relié à Hendaye-Plage par la célèbre route dite de "la Corniche basque" qui offre de spectaculaires vues sur le golfe de Gascogne et les falaises plissées de la côte basque.
[modifier] Communes limitrophes
- Saint-Jean-de-Luz à l'est
- Urrugne à l'ouest
- Ascain au sud.
[modifier] Toponymie
Le toponyme Ciboure apparaît[2] sous les formes Subiboure (XIIIe siècle, titres de Saint-Jean-de-Luz[3]) et Sanctus Vincentius de Siboure (1684, collations du diocèse de Bayonne[4]).
[modifier] Histoire
Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons[5] permet de suivre son expansion. Après une période de rémission, la maladie réapparait et en 1598, le corps de ville de Ciboure rédige de nombreux rapports sur « la maladie quy court », « la maladie de la peste »[6].
Jusqu'alors annexe d'Urrugne, Ciboure fut érigée en commune en 1574[7].
[modifier] Héraldique
D'argent à la mer d'azur, au cheval contourné d'argent brochant sur le fût au naturel d'un arbre de sinople terrassé du même, fruité d'or, accosté de deux vaisseaux affrontés au naturel voguant sur la mer, l'un à dextre et l'autre à senestre.
Les armoiries de Ciboure ont été approuvées par le conseil municipal en 1992. Elles se retrouvent sur la vieille fontaine de Ciboure classée monument historique (datant de 1676) et correspondent à une légère adaptation des règles d’héraldique par souci d’esthétisme (ajout du marron pour le tronc du chêne et bateaux).
- L’arbre est un chêne de sinople (vert) fruité de glands d’or (jaune) dont le tronc est au naturel (marron) terrassé du même (terrasse verte tranchant sur la mer d’azur). Le chêne représente la force, les traditions et la mémoire. Il a été repris ensuite dans plusieurs armoiries du Pays basque.
- Le cheval d’argent (blanc) sur une mer d’azur (bleue) est le signe de la vitesse, la légèreté du commandement. Le cheval était un animal royal.
- La vocation maritime de Ciboure se retrouve dans les deux vaisseaux dits d’accompagnement sur les armoiries.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1912 | 1919 | Jean Haristoy | ||
1919 | 1925 | Jean-Pierre Celhay | ||
1925 | 1935 | Jean-Baptiste Duhau | ||
1935 | 1941 | Joseph Abeberry | ||
1941 | 1944 | Jean-Baptiste Hapette | ||
1944 | 1946 | Jean Meyreau | ||
1946 | 1971 | Jean Poulou | ||
1971 | 1976 | Bernard Rospide | UDR | |
1976 | 1977 | Rodolphe Fisher | ||
1977 | 1981 | Jean Poulou | ||
1981 | 1989 | Michel Poulou | ||
1989 | 2001 | Albert Péry | PS | |
2001 | 2008 | Guy Poulou | UMP | |
2008 | 2014 | Guy Poulou | UMP | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Intercommunalité
Ciboure fait partie de onze structures intercommunales :
- Communauté de communes du Sud Pays Basque ;
- SIVOM de la vallée de l'Untxin ;
- SIVU des écoles maternelles et primaires de Ciboure et d'Urrugne ;
- Syndicat départemental d'électrification ;
- Syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
- Syndicat intercommunal du bassin de la Nivelle ;
- Syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
- Syndicat intercommunal pour l'élimination des déchets de la côte basque sud ;
- Syndicat intercommunal pour l'équipement et l'aménagement de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et Urrugne ;
- Syndicat mixte Kosta Garbia ;
- Syndicat pour le soutien à la culture basque.
La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
[modifier] Démographie
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2006 : population provisoire de l'Insee (Source : Insee).
[modifier] Économie
Ciboure partage le port de pêche avec Saint Jean de Luz. La gestion est assurée par la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Des conserveries de produits de la mer sont installées dans la commune.
[modifier] Culture et patrimoine
[modifier] Patrimoine civil
- Le phare[8] du port, construit par André Pavlovsky, est classé monument historique ;
- Le fort du Socoa[9] date du XVIIe siècle ;
- Une fontaine monumentale[10] du XVIIe siècle est classée aux monuments historiques depuis 1925 ;
- La maison Neria[11], rue du docteur Micé, date du XVIIe siècle. Elle servit d'hôpital aux troupes de Wellington en 1813 et 1814 ;
- La maison natale de Maurice Ravel[12], quai Ravel, date du XVIIe siècle ;
- La villa Lehen-Tokia[13], chemin Axotareta, construite entre 1924 et 1926, est inscrite aux monuments historiques ;
- La villa Leïhorra[14], rue du docteur Micé, est inscrite aux monuments historiques ;
- Le thonier sardinier Marinéla[15], dans le port de Socoa, fait partie de l'inventaire du ministère de la Culture ;
[modifier] Patrimoine religieux
- L'ancienne église Notre-Dame de Bordagain[16], dite tour de Bordagain, est classée aux monuments historiques depuis 1987 ;
- Le couvent des Récollets[17] est inscrit aux monuments historiques depuis 1925. Il accueillait dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle une école de navigation[18] ;
- La croix blanche[19], sur l'ancien chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, date de 1616 ;
- Une croix monumentale sculptée[20], proche de l'ancienne église Notre-Dame de Bordagain, est classée aux monuments historiques ;
- L'église Saint-Vincent[21] date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; Elle recèle divers mobiliers[22] inventoriés par le ministère de la Culture dont une statue d'un Christ gisant[23]. C'est en 1555 que Ciboure obtint son autonomie religieuse et se détacha de l'église d'Urrugne. L'église fut achevée en 1575[24].
[modifier] Patrimoine environnemental
- Ciboure a été récompensée d'une fleur au concours des villes et villages fleuris 2006.
[modifier] Équipements
- éducation
Ciboure dispose de deux écoles élémentaires publiques (écoles Briand et Croix-Rouge), d'une école primaire privée (école Saint-Michel) et d'une ikastola (école Piarres Larzabal)[25].
- sports et équipements sportifs
Ciboure possède un golf et un club de tennis (golf[26] et tennis-club de la Nivelle)
[modifier] Personnalités liées à la commune
- nées au XIXe siècle
- Maurice Ravel, né en 1875 à Ciboure et mort en 1937 à Paris, est un compositeur de musique
- Pierre Benoit, né en 1886 à Albi et décédé en 1962 à Ciboure, écrivain ;
- nées au XXe siècle
- Pierre Lavergne, né en 1922 à Ciboure, est un joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France, le Saint-Jean-de-Luz Olympique et l'USA Limoges ;
- Thomas Mantérola, né en 1927 à Ciboure, est un joueur de rugby à XV qui a joué en équipe de France ;
- Louis Echave, né en 1934 à Ciboure, est un joueur de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France ;
- Jean Garaialde, né en 1934 à Ciboure, est un joueur de golf ;
- Jean-Michel Capendeguy, né en 1941 à Ciboure et décédé en 1968, est un joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France]] et le Saint-Jean-de-Luz Olympique ;
- Michèle Alliot-Marie, née en 1946 à Villeneuve-le-Roi, est ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales depuis le 18 mai 2007. Elle a été conseillère municipale de Ciboure de 1983 à 1988 ;
- Michel Urtizverea, né en 1950 à Ciboure, est un joueur de rugby à XV, qui a joué avec le Stade bagnérais ;
- Philippe Bergeroo, né en 1954 à Ciboure, est un gardien de but international français de football reconverti depuis 1988 dans une carrière d'entraîneur.
[modifier] Notes
- ↑ Notice du Sandre sur Ciboure
- ↑ Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ Titres de Saint-Jean-de-Luz, archives communales
- ↑ Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), pages 42 et 43.
- ↑ Archives communales de Ciboure, BB 2 - citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 42
- ↑ Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 2 7003 0038 6), page 51.
- ↑ Ministyre de la Culture, base Mérimée - Notice sur le phare de Socoa
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le fort du Socoa
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la fontaine du XVIIe siècle
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison Neria
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la maison de Ravel
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Lehen-Tokia
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la villa Leïhorra
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le thonier sardinier Marinéla
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la tour de Bordagain
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le couvent des Récollets
- ↑ Archives communales de Bayonne, EE 2, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 4, Elkarlanean 2002 (ISBN 2 9131 5646 0), page 81
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix blanche
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la croix sculptée du quartier Bordagain
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent
- ↑ [1], [2], [3], [4], [5], [6], [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église Saint-Vincent
- ↑ [15], Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le Christ gisant de l'église Saint-Vincent]
- ↑ J.N. Darrobers, Des origines à la Révolution, Ciboure, Ekaina, pages 145 et 146.
- ↑ Site de l'ikastola Piarres Larzabal
- ↑ Site du golf de la Nivelle
[modifier] voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
- Site officiel
- Ciboure sur le site de l'institut géographique national (IGN)
- Ciboure sur le site de l'INSEE (INSEE)