Concessions étrangères en Chine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir concession.

Les concessions étrangères en Chine sont des territoire chinois sous contrôle étranger aux XIXe siècle et XXe siècle. Le régime des concessions en Chine a été réglementé par le traité de Nankin du 29 août 1842, le traité de la rivière Bogue, le 8 octobre 1843, celui de Tianjin (Tientsin) (juin 1858) et divers traités bilatéraux avec les pays concernés. Ces traités sont appelés traités inégaux par les Chinois, car souvent furent signés sous la contrainte. En France, on parle aussi parfois de la politique de la canonnière.

Guangzhou Wan est annexé par la France le 27 mai 1898 pour contrebalancer le pouvoir de Hong Kong et de Macao. En janvier 1900, l'annexion se transformée en un bail de quatre-vingt-dix-neuf ans. Il passe sous l'autorité du gouverneur général d'Indochine française. Envahi par les Japonais en 1943, il est rétrocédé à la Chine en 1946.

  • À Qingdao :
    • La ville fut cédée à l'Allemagne pour quatre-vingt-dix-neuf ans en 1898. Les Japonais prirent le contrôle de la ville en 1914. Les Chinois la récupérèrent en 1922.
  • À Shanghai :
    • La concession britannique est la première à voir le jour en 1845. D'une surface de 199 hectares, elle fusionne en 1863 avec la concession américaine pour former la concession internationale de Shanghai. Elle est occupée à partir de 1941 par les Japonais et cesse d'exister en 1943.
    • La concession française de Shanghai créée en 1849, elle existe dans les fait jusqu'en 1943, bien qu'officiellement elle reste française jusqu'en 1946. Elle s'étendait sur 66 hectares.
Vers 1860, la Chine concède à la France, au Royaume-Uni et aux États-Unis une concession. En 1894, de nouvelles concessions sont attribuées à l’Allemagne et au Japon. A la fin de révolte des Boxers, quatre autres concessions sont octroyées à l'Italie, à l'Autriche-Hongrie, à la Russie et à la Belgique. En 1917, les concessions allemande et austro-hongroises sont dissoute suite à l'entrée en guerre de la Chine au côté des Alliés. Finalement, les concessions restantes sont dissoutes de 1943 à 1945 par le gouvernement nationaliste.

Après l'obtention par la Russie d'un bail de vingt-cinq ans sur Port-Arthur, tout proche, en mars 1898, le Royaume-Uni se fait accorder à Weihai un bail qui durerait aussi longtemps que la présence russe à Port-Arthur. Comme Port-Arthur est occupé par le Japon en 1905, suite à la guerre russo-japonaise, l'accord est modifié de telle sorte que le bail britannique dure tant que les Japonais seraient présent. La concession disparut que le 1er octobre 1930.

Sommaire

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • Brun Christophe, La concession française de Hankou 1896-1943, Université Lumière Lyon 2, 2000
  • Sublime Jérôme-Yves, La fin des concessions françaises de Chine 1939-1949, Université Lumière Lyon 2, 2001
  • Chabot François, Les relations entre la Concession française et la Concession internationale de Shanghai 1849-1914, 1997
  • E. Millot, La France et l’Extrême-Orient. La concession de Chang-Hai, Challamel, 1881
  • Herbout, La défense de la concession française de Shanghai en 1927, Ecole de Guerre navale, 1928 (S.H.M. 1CC 281)

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

Autres langues

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)