Diocèse d'Oran

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Diocèse d'Oran
Province ecclésiastique
Pays	Algérie
Superficie	77 353 km²
Érection canonique	25 juillet 1866
Ordinaire	M^gr Alphonse Georger
Population totale	7 250 000
Population catholique	400
Pourcentage de catholiques	0,01 %
Communes sur le territoire
Paroisses	7
Prêtres	20
Prêtres de moins de 65 ans
Religieux	16
Religieuses	47
Source: www.catholic-hierarchy.org

Le diocèse d'Oran, en Algérie, a été érigé canoniquement le 25 juillet 1866 par le pape Pie IX. Il est un suffragant de l'archidiocèse d'Alger. Son évêque est Mgr Alphonse Georger qui siège à la cathédrale d'Oran. Il remplace Mgr Pierre Lucien Claverie, qui a été assassiné le 1^er août 1996 par des extrémistes, comme sept moines cisterciens au monastère de Tibhirine.

Aux premiers siècles de l'ère chrétienne, il y avait ni plus ni moins que 123 diocèses dans la Maurétanie Tingitane, avec Tlemcen qui était un important siège apostolique. Au V^e siècle, l'évêque Honorat fut exilé par le roi Huneric pour avoir nié l'arianisme.

L'invasion arabe a détruit beaucoup d'églises, mais l'historien Abou-Obed-el-Bekrii rapporte qu'en 963, il y avait des églises et des chrétiens à Tlemcen. Les soldats chrétiens sont au service des rois maures jusqu'en 1254. En 1290, une bulle de Nicolas IV indique qu'Oran est sous la juridiction d'un évêché marocain.

Oran, probablement d'origine maure, est prise par les Espagnols dans une croisade en 1543, et ceux-ci gouvernent jusqu'en 1708, puis de 1732 à 1792. Les Français occupent la région le 10 décembre 1830.

Le pèlerinage de Notre-Dame du Salut est fondé en 1849. Il y avait des ordres religieux dans ce diocèse avant la loi sur les associations de 1901. Au début du XX^e, il y a plus de 273 500 diocésains catholiques répartis dans 82 paroisses à Oran.

La superficie de ce diocèse est de 77 350 km². Il y a actuellement seulement 400 fidèles catholiques répartis dans sept paroisses de ce diocèse, une fraction infime de la population totale de 7 250 000 habitants. Le dialogue interreligieux est nécessaire dans la vie de tous les jours.

Vingt prêtres exercent leur ministère dans métropole oranaise, et il y a vingt fidèles par prêtre, le taux le plus faible au monde. Les fidèles chrétiens sont presque tous partis après la guerre d'Algérie. Les violences politiques des années 1990 ont empiré la situation, car en 1990 il y avait 7 000 fidèles.

La communauté chrétienne d'Oran disparaît lentement mais sûrement et ne renaîtra pas à moins que l'Algérie s'ouvre à nouveau à l'Occident.