Émile Bertin (croiseur)
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Émile Bertin | |
Le Émile Bertin après modernisation en 1943 | |
Histoire | |
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A servi dans : | Marine nationale française |
Commandé : | 18 décembre 1928 |
Lancement : | 9 mai 1933 |
Armé : | 17 mai 1935 |
Statut : | désarmé le 1er janvier 1952 retiré du service le 27 octobre 1959 ferraillé en 1961 |
Caractéristiques techniques | |
Type : | Croiseur |
Longueur : | 177 m |
Maître-bau : | 15.84 m |
Tirant d’eau : | 5.44 m |
Déplacement : | 5886 t (standard) 8480 tonnes (surcharge maximale) |
Propulsion : | 8 chaudières Penhoët et 4 turbines centrales Parsons |
Puissance : | 102 000 ch |
Vitesse : | 34 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage : | ponts : 25 mm soutes à munitions : 30 mm tour : 20 mm |
Armement : | 9x155mm/50 (3x3) 4x90 mm/50 antiaériens 8x37 mm (4x2) antiaériens puis 16x40 mm (4x4) 8x13.2 mm [4x2] puis 20 x 20 mm [20x1) antiaériens 6x550 mm tubes lance-torpilles (2x3) supprimés ultérieurement 200 mines |
Aéronefs : | 2 hydravions et 1 catalpute supprimés en 1943 |
Rayon d’action : | 6000 milles à 15 nd 2800 milles à 20 nd 1100 milles à 33 nd |
Autres caractéristiques | |
Équipage : | 675 hommes |
Chantier : | Ateliers et chantiers de Penhoët |
L'Émile Bertin était un croiseur léger rapide de la marine française, baptisé en l'honneur de l'ingénieur naval Louis-Émile Bertin. Ses lignes ont servi de base à la conception des croiseurs français ultérieurs, en particulier ceux de la classe La Galissonnière. C'est le premier navire de guerre français à porter des tourelles triples.
Sommaire |
[modifier] Carrière à la mer
Conçu comme un navire polyvalent capable d'assurer des missions de poseur de mines et de conduite de flottille de destroyers, il atteignit la vitesse de 42 nœuds (plus de 77 km/heure) au cours de ses essais, ce qui faisait de ce croiseur le plus rapide du monde à cette date et le plus racé de la marine française.
Jusqu'en 1939, il navigue en Atlantique comme navire amiral d'une flottille de douze destroyers. À cette date, le navire est employé pour une mission secrète de transport de l'or de la Banque de Pologne de Beyrouth à Toulon. En 1940, il sert comme navire amiral du Groupe Z, la flotte de soutien du corps expéditionnaire français en Norvège lors de la Bataille de Narvik. En mai 1940, il évacue l'or de la Banque de France de Brest à Halifax (Nouvelle-Écosse). Après l'Armistice de juin 1940, il stationne à Fort-de-France en Martinique, où il est chargé de la défense de l'île avant d'être désarmé sous la pression des États-Unis.
Après le passage de la Martinique à la France Libre, l'Émile Bertin est modernisé à Philadelphie en 1943. Il rejoint ensuite l'Algérie, et participe aux opérations d'appui naval lors des débarquements en Italie puis en Provence. Il effectue également des bombardements côtiers contre les défenses allemandes sur la Riviera italienne. Il appareille de Toulon à destination de l'Indochine en octobre 1945. Il y contribue à diverses opérations (notamment le débarquement au Tonkin) et accueille à son bord la rencontre entre l'amiral Thierry d'Argenlieu et Ho Chi Minh le 24 mars 1946. Il regagne Toulon au mois de juillet suivant. Il passe bâtiment-école en 1947, puis est utilisé comme navire cible entre son désarmement en 1952 et son retrait définitif du service en 1959.
[modifier] Liste des commandants
- Capitaine de vaisseau Ortoli (juillet 1944 - novembre 1944)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- LV Jean-Michel Roche : Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II (2005)
- Jean Lassaque : Le croiseur Émile Bertin 1933-1959, (Marines éditions, 2004) ISBN 2-915379-05-X
[modifier] Liens externes
- Croiseur Émile BERTIN, possibilité de télécharger la troisième édition d'un livre sur l’histoire de l’Émile BERTIN au format Word.
[modifier] Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French cruiser Émile Bertin ».