Émile Bertin (croiseur)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Bertin.


Émile Bertin
Le Émile Bertin après modernisation en 1943Le Émile Bertin après modernisation en 1943
Histoire
A servi dans : Marine nationale française Pavillon
Commandé : 18 décembre 1928
Lancement : 9 mai 1933
Armé : 17 mai 1935
Statut : désarmé le 1er janvier 1952
retiré du service le 27 octobre 1959
ferraillé en 1961
Caractéristiques techniques
Type : Croiseur
Longueur : 177 m
Maître-bau : 15.84 m
Tirant d’eau : 5.44 m
Déplacement : 5886 t (standard)
8480 tonnes (surcharge maximale)
Propulsion : 8 chaudières Penhoët et 4 turbines centrales Parsons
Puissance : 102 000 ch
Vitesse : 34 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage : ponts : 25 mm
soutes à munitions : 30 mm
tour : 20 mm
Armement : 9x155mm/50 (3x3)
4x90 mm/50 antiaériens
8x37 mm (4x2) antiaériens puis 16x40 mm (4x4)
8x13.2 mm [4x2] puis 20 x 20 mm [20x1) antiaériens
6x550 mm tubes lance-torpilles (2x3) supprimés ultérieurement
200 mines
Aéronefs : 2 hydravions et 1 catalpute supprimés en 1943
Rayon d’action : 6000 milles à 15 nd
2800 milles à 20 nd
1100 milles à 33 nd
Autres caractéristiques
Équipage : 675 hommes
Chantier : Ateliers et chantiers de Penhoët

L'Émile Bertin était un croiseur léger rapide de la marine française, baptisé en l'honneur de l'ingénieur naval Louis-Émile Bertin. Ses lignes ont servi de base à la conception des croiseurs français ultérieurs, en particulier ceux de la classe La Galissonnière. C'est le premier navire de guerre français à porter des tourelles triples.

Sommaire

[modifier] Carrière à la mer

Conçu comme un navire polyvalent capable d'assurer des missions de poseur de mines et de conduite de flottille de destroyers, il atteignit la vitesse de 42 nœuds (plus de 77 km/heure) au cours de ses essais, ce qui faisait de ce croiseur le plus rapide du monde à cette date et le plus racé de la marine française.

Jusqu'en 1939, il navigue en Atlantique comme navire amiral d'une flottille de douze destroyers. À cette date, le navire est employé pour une mission secrète de transport de l'or de la Banque de Pologne de Beyrouth à Toulon. En 1940, il sert comme navire amiral du Groupe Z, la flotte de soutien du corps expéditionnaire français en Norvège lors de la Bataille de Narvik. En mai 1940, il évacue l'or de la Banque de France de Brest à Halifax (Nouvelle-Écosse). Après l'Armistice de juin 1940, il stationne à Fort-de-France en Martinique, où il est chargé de la défense de l'île avant d'être désarmé sous la pression des États-Unis.

Après le passage de la Martinique à la France Libre, l'Émile Bertin est modernisé à Philadelphie en 1943. Il rejoint ensuite l'Algérie, et participe aux opérations d'appui naval lors des débarquements en Italie puis en Provence. Il effectue également des bombardements côtiers contre les défenses allemandes sur la Riviera italienne. Il appareille de Toulon à destination de l'Indochine en octobre 1945. Il y contribue à diverses opérations (notamment le débarquement au Tonkin) et accueille à son bord la rencontre entre l'amiral Thierry d'Argenlieu et Ho Chi Minh le 24 mars 1946. Il regagne Toulon au mois de juillet suivant. Il passe bâtiment-école en 1947, puis est utilisé comme navire cible entre son désarmement en 1952 et son retrait définitif du service en 1959.

[modifier] Liste des commandants

  • Capitaine de vaisseau Ortoli (juillet 1944 - novembre 1944)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

  • LV Jean-Michel Roche : Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, tome II (2005)
  • Jean Lassaque : Le croiseur Émile Bertin 1933-1959, (Marines éditions, 2004) ISBN 2-915379-05-X

[modifier] Liens externes

  • Croiseur Émile BERTIN, possibilité de télécharger la troisième édition d'un livre sur l’histoire de l’Émile BERTIN au format Word.


[modifier] Sources

Autres langues

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)