1940 en France
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Cette page concerne l'année 1940 du calendrier grégorien.
Sommaire |
[modifier] Événements
L'Hiver 1939-1940 est particulièrement froid, contrastant avec un printemps, un automne et un été chaud.
[modifier] Janvier
- 1er janvier : Le général Gamelin, commandant en chef de l’Armée française, adresse ses vœux à ses amis : « Ma femme est trop occupée pour vous répondre elle-même et vous charge de vous remercier de vos bons vœux »…
- 4 janvier : Accord militaire franco-polonais créant officiellement l’Armée polonaise en France.
- 13 janvier : La France et l'Espagne signent un accord commercial.
- 15 janvier : Création en France des cartes d'alimentation. Rationnement de denrées alimentaires (viande, 11 janvier). Carte d’alimentation (29 février). La vente d’alcool est interdite trois jours par semaine (5 mars).
- 19 janvier : Le Royaume-Uni et la France envisagent une opération aérienne contre l'Union soviétique pour soutenir la Finlande.
[modifier] Février
- 5 février : : Réunion à Paris du Conseil Suprême franco-britannique avec la participation de Winston Churchill.
- 20 février : Le secrétaire général du parti communiste français Maurice Thorez est déchu de sa nationalité française sur un vote de la Chambre des députés.
[modifier] Mars
- 8 mars : : Lancement à Saint-Nazaire du cuirassé français Jean-Bart.
- 20 mars :
- Remaniement ministériel. Le gouvernement Daladier est renversé.
- Procès à huis-clos à Paris de 44 députés communistes pour tentative de reconstitution de parti politique interdit.
- 21 mars :
- Paul Reynaud forme un nouveau gouvernement dans lequel Daladier occupe le ministère de la guerre.
- Le gouvernement français achète tout le stock d'eau lourde (165 litres) disponible en Norvège. L'eau lourde est essentielle pour poursuivre les recherches nucléaires.
- 28 mars : La France et le Royaume-Uni s'engagent réciproquement à ne pas signer de paix séparée avec l'ennemi allemand.
[modifier] Avril
- 3 avril : Condamnation à des peines de 2 à 5 ans de prison pour les 44 anciens députés communistes jugés à Paris.
- 9 avril : Les Alliés s'engagent à venir au secours de la Norvège.
- 13 avril : Echec de l’expédition de Narvik.
- 14 avril : Débarquement du corps expéditionnaire franco-britannique à Namos (Norvège).
- 28 avril : : Débarquement d'un corps expéditionnaire français à Narvik (Norvège).
[modifier] Mai
- Les Allemands envahissent la France. Débâcle et exode des civils qui fuient l’armée allemande. Plus de sept millions de personnes sont sur les routes.
- 1er mai : Début de l'évacuation du corps expéditionnaire franco-britannique à Namsos. L'effort se concentre alors sur Narvik où les Français sont parvenus à prendre pied.
- 9 mai : Un conseil de cabinet décide de remplacer le général Gamelin, commandant en chef, jugé responsable de l’échec en Norvège. Daladier se solidarise de Gamelin et démissionne. Paul Reynaud considère son gouvernement comme démissionnaire.
- 10 mai :
- Offensive allemande en Belgique. Les forces franco-britanniques viendront trop tard au secours de la Belgique.
- L'élite des forces franco-britannique, stationné sur la frontière belge, reçoit l'ordre de se porter en avant, avec comme objectif (déjà illusoire !) d'organiser la défense le long de l'Escaut et de la Meuse.
- 12 mai :
- Bataille de Narvik (13 mai-7 juin). La Légion Etrangère prend pied sur les hauteurs de Bjerkvik.
- Les Allemands atteignent la Meuse française, et la franchissent. Toute la semaine suivante sera caractérisée par une consternante absence de réaction du haut commandement.
- 13 mai : Percée de Sedan des troupes blindées allemandes du général Guderian. Le général Rommel se distingue.
- 14 mai : Le front français est enfoncé à Sedan.
- 15 mai : Percée allemande (Guderian) à Sedan. Après des combats acharnés, les Panzer Divisionnen ont enfin dépassé Sedan.
- 17 mai : Le colonel Charles de Gaulle, tout récent commandant de la 4e division cuirassé, remporte à Moncornet un petit succès, mais, faute d'exploitation, il n'est significatif que de ce qui aurait pu se passer si...
- 18 mai : Le maréchal Pétain devient vice-président du Conseil à l’occasion d’un remaniement du cabinet Reynaud.
- 19 mai : Le général Maxime Weygand succède au général Gamelin comme commandant en chef des forces armées.
- 21 mai : Les villes d'Arras et d'Amiens sont prises. Les Allemands atteignent la Manche ; l'armée française est coupée en deux, ses meilleures unités encerclées en Belgique. mais Hitler interdit aux PanzerDivisionnen de compléter l'encerclement par la capture des ports et plages.
- 26 mai : Début de l'opération Dynamo, l'évacuation alliée de Dunkerque vers le Royaume-Uni. Elle durera jusqu'au 3 juin, en dépit de la Luftwaffe qui ne parviendra pas à l'empêcher.
[modifier] Juin
- 1er juin : Blocage des salaires.
- 3 juin :
- Fin de l'opération Dynamo : 224 686 Britanniques et 121 445 soldats français et belges ont été évacués vers le Royaume-Uni. La RAF assure un minimum de couverture aérienne pour cette opération et abat à cette occasion 140 appareils de la Luftwaffe. Les Britanniques ne perdent dans le même temps que 80 avions.
- Opération Paula de la Luftwaffe qui bombarde les environs de Paris, les aérodromes en particulier. 254 morts et 652 blessés à Paris.
- 4 juin : Fin de l’évacuation des troupes françaises et britanniques acculées autour de Dunkerque. Depuis le 28 mai, plus de 300 000 hommes ont pu s’embarquer, malgré les attaques allemandes.
- 5 juin :
- Remaniement ministériel : Le général Charles de Gaulle est nommé sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale. Il multiplie dès lors les navettes entre Londres et Paris pour tenter de décider les Britanniques à soutenir leur effort en France.
- Les forces françaises sont incapables de résister sur la Somme et sur l’Aisne à la poussée allemande du 5 juin. À cette occasion, la chasse française abat 40 appareils allemands pour 15 avions perdus.
- 6 juin : La ligne de défense française s'appuyant sur la Somme et sur l'Aisne ne peut tenir, devant les panzers qui, ayant fini de "nettoyer" Dunkerque, renouvellent vers le sud leurs attaques "en pointe", là où des troupes françaises épuisées les attendent "en ligne". La défaite française est maintenant inéluctable.
- 7 juin : Le front est brisé.
- 8 juin :
- Le front français est totalement disloqué. Début du débat en France : pour ou contre la poursuite de la guerre ? L'exode des civils Français du Nord vers le Sud s'intensifie. Paris « se vide » en cinq jours.
- Appel désespéré du général Vuillemin pour obtenir un appui aérien des Britanniques ; sans succès.
- Transfert d'une escadrille britannique au Mans, puis arrivée en France dans l'après-midi de deux escadrilles supplémentaires. Les autorités britanniques rappellent à leurs alliés français que 12 escadrilles de chasse et 8 de bombardiers opèrent en France et sur la Manche depuis le Royaume-Uni.
- 9 juin : Les Allemands atteignent Rouen.
- 10 juin :
- 12 juin : 50 000 soldats alliés encerclés à Saint-Valéry-en-Caux doivent se rendre faute de munitions, après s'être battus pendant deux jours pour tenter de protéger des embarquements, sous le feu de Rommel qui leur a coupé la route de la Seine.
- 13 juin :
- Paris, vidée de ses habitants, est déclarée « ville ouverte ». Tout combat y est interdit. Cet interdit ne concerne que Paris intra-muros, et le harcèlement des troupes allemandes se poursuit en banlieue, malgré les protestations des autorités allemandes.
- La rumeur court à Bordeaux, où s'installe le gouvernement, que Paris est aux mains des communistes. Georges Mandel, ministre de l'Intérieur, se fend même d'un appel téléphonique à ce sujet au Préfet de police de Paris, Langeron, resté en poste dans la capitale. Ce dernier dément évidemment la rumeur.
- 14 juin :
- Les Allemands entrent à Paris, déclarée ville ouverte ; La ligne de progression allemande va de Provins à Rambouillet en passant par Corbeil, nettement au sud de Paris.
- A 7 h 30 du matin, signature d'un cessez-le-feu autour de Paris, sous menace de bombardement de la capitale.
- Confiscation de tous les drapeaux français au fronton des édifices, immédiatement remplacés par des drapeaux à croix gammée. Même les drapeaux historiques des Invalides sont saisis.
- Après une protestation des conseillers municipaux de Paris, le drapeau géant à croix gammée qui flottait depuis le matin sous l'arc de Triomphe est retiré dans la soirée.
- Aucune parution de journaux à Paris. Pour informer les quelques Parisiens encore présents en ville, des voitures diffusent des messages par haut-parleur. Le message commence ainsi : « Les troupes allemandes occupent Paris ».
- Toute circulation est désormais interdite dans Paris entre 21 heures et 5 heures du matin.
- Paris se met à l'heure de Berlin.
- Premier défilé de troupes allemandes sur l'avenue des Champs-Élysées. C'est un rituel qui sera désormais quotidien afin de bien rappeler aux Parisiens qu'ils sont occupés.
- Suicide du neurochirurgien parisien Thierry de Martel qui préfère la mort à l'occupation. Le cas n'est pas isolé à Paris.
- Le gouvernement français s'installe à Bordeaux.
- Le gouvernement polonais quitte Angers.
- 15 juin : Le sous-lieutenant français Pierre Le Gloan abat cinq appareils italiens au cours d'une mission.
- 15-16 juin : Démission de Paul Reynaud, qui n’a pu obtenir des États-Unis une promesse d’engagement militaire et a vu repoussée par le Conseil des ministres une proposition d’union franco-britannique.
- 16 juin :
- Philippe Pétain devient Président du conseil après la démission de Paul Reynaud.
- Les troupes allemandes parviennent à enfoncer le système fortifié de la ligne Maginot.
- Evacuation vers l'Afrique du Nord de tous les avions français ayant le rayon d'action nécessaire à ce voyage. 800 appareils militaires rejoignent l'Afrique du Nord. C'est la fin de la bataille de France pour les aviateurs.
- 17 juin :
- (12h30, heure de Paris) Pétain déclare qu’il faut cesser le combat avec l’appui de Pierre Laval. Cet appel est évidemment largement relayé par les Allemands. « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat ».
- De Gaulle part pour Londres avec un ordre de mission de Paul Reynaud. Il est reçu par Winston Churchill.
- 18 juin :
- En réplique à l'appel de Pétain qui appelle à la fin des combats, le Général de Gaulle lance son Appel du 18 juin et fonde le Comité français de la Libération nationale, un gouvernement français en l'exil. C'est l'acte fondateur de la France libre.
- La version imprimée de l'appel de Pétain est modifiée : "c'est d'un cœur serré que je vous dis qu'il faut TENTER DE cesser le combat", car la formulation orale a complètement désorienté les combattants, alors que l'armistice est encore loin d'être signé.
- 19 juin :
- 20 juin :
- 21 juin :
- Vingt-sept parlementaires, désireux de poursuivre la lutte à partir de l’Afrique du Nord, embarquent près de Bordeaux sur le Massilia en direction de Casablanca. Parmi eux, Édouard Daladier et Pierre Mendès France.
- Les négociations franco-allemandes d'armistice commencent.
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- 22 juin :
- Pierre Laval entre au gouvernement comme ministre d’État.
- Signature de la convention d’armistice dans le wagon de Rethondes (le même wagon ou fut signé la fin de la première guerre mondiale), en forêt de Compiègne, en vigueur le 25 juin. La France est divisée en deux zones, l’une occupée, l’autre non-occupée. Ses troupes sont démobilisées. Elle devra payer des frais d’occupation. Les prisonniers (1,5 million) ne sont pas rendus. la France était représentée par le général Charles Huntziger et l'Allemagne nazie par le général Keitel, l'armistice fut signé à 18 heures 50. (Voir Armistice du 22 juin 1940)
- 24 juin :
- Rattachement de la Lorraine au Gau de Sarre-Palatinat et de l’Alsace au Gau de Bade.
- Signature de l'armistice franco-italien.
- 26 juin : Le général Noguès, commandant en chef des forces françaises d’Afrique du Nord, proclame sa fidélité au gouvernement du maréchal Pétain. * 28 juin : Londres reconnaît le général de Gaulle comme chef des Français libres. Toutefois, Winston Churchill poursuit ses contacts avec le gouvernement de Vichy jusqu'en mai 1941.
- 29 juin : Le gouvernement français rejoint la « Zone libre » et s'installe provisoirement à Clermont-Ferrand.
- 30 juin : Institution des Chantiers de la jeunesse par le gouvernement Pétain.
[modifier] Juillet
- 1er juillet : Le gouvernement s’installe à Vichy et convoque le Parlement le 2 juillet.
- 3 juillet : Bombardement par les Britanniques de la flotte française basée à Mers-el-Kébir près d'Oran, en Algérie : 1 297 marins sont tués, l'escadre d'Alexandrie est neutralisée et tous les navires français ayant trouvés refuge dans les ports britanniques sont « saisis » par la Royal Navy. L’amiral Gensoul avait rejeté l’ultimatum britannique.
- 4 juillet : Rupture des relations diplomatiques entre le gouvernement de Vichy et le gouvernement britannique.
- 6 juillet : Nouvelle attaque britannique sur Mers-el-Kébir. Cible principale de cette seconde attaque aérienne, le cuirassé Dunkerque, déjà endommagé par la première attaque trois jours plus tôt.
- 8 juillet : Attaque britannique sur le cuirassé français Richelieu en rade de Dakar.
- 10 juillet :
- Pierre Laval fait voter par le Parlement les pleins pouvoirs (constituant, législatif, exécutif et judiciaire) au maréchal Pétain, qui devient chef de l'État (569 voix contre 80 et 17 abstentions). (Voir Loi constitutionnelle du 10 juillet 1940). Le président de la République Albert Lebrun se trouve ainsi « démissionné » d'office. C'est la fin de la Troisième République.
- Appel du 10 juillet 1940 du Parti communiste français.
- 11 juillet : Philippe Pétain qui prend le titre de chef de l'État français annonce via la radio qu'il compte mener de grandes réformes. Promulgation des Actes constitutionnels. Les chambres sont dissoutes sine die.
- 12 juillet :
- Pierre Laval est nommé vice-président du Conseil.
- Publication du premier numéro de l'hebdomaidaire antisémite Au pilori.
- 13 juillet : Le président Albert Lebrun se retire.
- 14 juillet : Fondation du mouvement de résistance parisien Les Amis d'Alain Fournier, plus tard connu comme Groupe du musée de l'Homme.
- 17 juillet :
- Parachutage du premier espion de la France libre en Zone Occupée.
- Loi pour l'épuration discrétionnaire et immédiate des agents de l'État, dite loi sur les "relèvements de fonction".
- 22 juillet : Les Nouvelles-Hébrides se rallient à la France libre.
- 24 juillet : L'Alsace et la Lorraine sont annexées au IIIe Reich.
- 26 juillet : Ralliement de la Côte d'Ivoire au général de Gaulle.
- 30 juillet : Institutionnalisation des Chantiers de la jeunesse.
- Otto Abetz, responsable des Affaires étrangères auprès du Militärbefehlshaber ordonne de saisir tous les musées de Paris et de province.
[modifier] Août
- 2 août :
- Le général de Gaulle est condamné à mort par contumace par le tribunal militaire de la 13e région militaire française siégeant à Clermont-Ferrand.
- Rationnements sévères en France.
- Ultimatum japonais à l'amiral Decoux, gouverneur français d'Indochine.
- 5 août : L’ambassade du Reich à Paris est confiée à Otto Abetz.
- 7 août :
- L'Alsace et la Lorraine sont placées sous l'autorité d'un Gauleiter, c'est-à-dire, pratiquement, rattachés au Reich.
- Accord entre De Gaulle et Churchill sur l'organisation des forces de la France libre. Un pacte est alors scellé entre Churchill et De Gaulle. Par l'accord des Chequers : le Royaume-Uni s'engage à sauvegarder « l'intégrité de toutes les possessions françaises et à la restauration intégrale de l'indépendance et de la grandeur de la France ».
- 8 août :
- Les frais d’occupation imposés par l’Allemagne s’élèvent à 400 millions de francs par jour.
- Arrestation de Léon Blum, Édouard Daladier, du général Gamelin et de Georges Mandel jugés responsables de la défaite de la France.
- 13 août :
- Dissolution des sociétés secrètes (Franc-maçonnerie). Leurs membres sont chassés de la fonction publique.
- Pétain annonce aux Français le début de la Révolution nationale.
- 26 août : Le Tchad rallie la France libre du général de Gaulle.
- 27 août : Le Cameroun rallie la France libre du général de Gaulle.
- 28 août : : Le Congo rallie la France libre du général de Gaulle.
- 29 août : :
- Création de la Légion française des combattants (LFC).
- : L'Oubangui-Chari rallie la France libre du général de Gaulle.
[modifier] Septembre
- 2 septembre : Tahiti rallie la France libre.
- 6 septembre :
- Sur les ondes de la BBC, l’émission de la France libre Ici la France prend le titre Les Français parlent aux Français.
- Le canal français de la BBC à Londres lance le fameux slogan « Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand » sur l'air de la Cucaracha.
- L'Inde Française rallie la France libre.
- Remaniement ministériel.
- 7 septembre : Weygand délégué du gouvernement pour l'Afrique française.
- 12 septembre : Découverte de la grotte de Lascaux en Dordogne.
- 22 septembre : Accord entre Vichy et le Japon sur le Tonkin.
- 23 septembre : Arrivée du général de Gaulle en rade de Dakar avec une flotte franco-britannique.
- 24 septembre : La Nouvelle-Calédonie rallie la France libre.
- 25 septembre :
- Malgré le bombardement naval de Dakar, le général Boison refuse de se rallier au général de Gaulle.
- Premier tract du groupe du musée de l'Homme, groupe de résistants parisiens.
- 26 septembre : Suite aux accords franco-japonais du 22, débarquements des troupes japonaises au Tonkin.
- 27 septembre : Ordonnance allemande sur le statut des Juifs en zone occupée.
- 29 septembre Constitution d’un groupe de résistants catholiques à Lyon sous la houlette de Emmanuel Mounier.
[modifier] Octobre
- Parution des premiers numéros des journaux de la résistance français tels Pantagruel, L'Université Libre, Notre Droit, Libre France, La Révolution française, En Captivité, L'Homme Libre, notamment.
- 3 octobre : Promulgation par le gouvernement de Vichy d’une loi sur le statut des Juifs (J.O. du 18 octobre) qui leur interdit notamment l’accès à la fonction publique, à l’armée, à la magistrature, à des postes de responsabilité dans les médias. (Voir : Lois sur le statut des Juifs).
- 5 octobre : Arrestation par la police parisienne de 300 communistes.
- 15 octobre :
- Le gouvernement de Vichy dissout les syndicats de fonctionnaires.
- Naissance du futur réseau de résistance français Alliance.
- 17 octobre : Après de très fortes précipitations (plus de 1 000 mm en haut Vallespir ), les cours d'eau des Pyrénées-Orientales, Tech, Têt et Agly connaissent de très fortes crues. On compte environ 300 victimes.
- 18 octobre : Publication au Journal Officiel français du « Statut des Juifs ».
- 19 octobre : Les anciens ministres Léon Blum, Paul Reynaud et Georges Mandel sont inculpés par la cour de Riom.
- 22 octobre : Entrevue entre Hitler et Laval.
- 24 octobre : Entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler. Il y est question de « collaboration ».
- 27 octobre : Charles de Gaulle crée le conseil de défense de l'Empire.
- 30 octobre : Pétain annonce à la radio la collaboration de la France avec l'Allemagne. : « J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration ».
[modifier] Novembre
- 9 novembre : Dissolution des syndicats nationaux.
- 11 novembre : Des étudiants et des lycéens manifestent à l’arc de triomphe pour célébrer l’Armistice de 1918, et se heurtent à une sévère répression de la part des autorités allemandes. Les universités sont fermées.
- Publication du premier numéro du journal résistant français Liberté de François de Menthon.
- Réouverture des salles de spectacle, des théâtres et des cinémas.
[modifier] Décembre
- 1er décembre : Christian Pineau fait paraître Libération Nord.
- 2 décembre : Création de la corporation paysanne.
- 13 décembre : Pétain révoque Pierre Laval qui est placée en résidence surveillée. Pierre-Étienne Flandin devient ministre des Affaires étrangères.
- 15 décembre : Le groupe du musée de l'Homme publie le premier numéro du journal Résistance.
- 23 décembre : Jacques Bonsergent est exécuté pour s’être rendu coupable d’un « acte de violence envers un membre de l’armée allemande ».
- 25 décembre : Rencontre Hitler-Darlan à Beauvais.