Atur
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Atur | |
Pays | France |
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Région | Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Périgueux |
Canton | Saint-Pierre-de-Chignac |
Code Insee | 24013 |
Code postal | 24750 |
Maire Mandat en cours |
Alain Cournil 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes Isle Manoire en Périgord |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 239 m minimale : 115 m maximale : 271 m |
Superficie | 1 913 ha = 19,13 km² |
Population sans doubles comptes |
1 693 hab. (2007) |
Densité | 88 hab./km² |
Atur (en occitan Astur) est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Le village se situe sur la route départementale 2, à cinq kilomètres au sud-est de Périgueux.
[modifier] Histoire
Présence préhistorique sur Atur : sites du néolithique et du chalcolithique.
Le site gaulois de la mare de Bagnac ; site fortifié, fondé par les Pétrocores, composé d'une motte entourée d'un profond fossé circulaire. Lors des fouilles de 1963 et 1964, sous la direction de Christian Chevillot et de Guy Soulié, furent mis au jour des bols, des amphores de vin campanien, des pièces d'or, des débris d'os d'animaux, datés entre 120 et 80 avant J.C.
Une voie romaine passait par Atur,et Bagnac. On y trouvait des villas gallo-romaines comme "Asturius" d'origine gréco-romaine, qui a donné son nom a la commune.
Atur est cité dans des textes entre 1295 et 1312, d'abord écrit Astureu, puis latinisé en Asturio en 1382, il devient Astuers en 1399.
Au Moyen Âge, Atur, dont les collines servent de point de surveillance au sud de Périgueux, relève de la juridiction consulaire.
Le comte du Périgord et le chapitre de Saint-Front, signent un paréage, d'où de nombreux procès, dont celui de 1317. Un nouveau paréage est signé en 1329 : le comte était accusé d'avoir fait dresser des fourches patibulaires à Atur, et d'y avoir fait pendre plusieurs hommes.
Aux XIVe et XVIe siècles, un vignoble était sur Atur.
En 1340, les anglais assiégeaient la ville de Périgueux, Atur était astreint de tailles, cause ravage de guerre sur la paroisse.
Des lieux-dits sont en friches, on fait venir des travailleurs espagnols, pour s'occuper de la vigne.
Le château du Breuilh, fief des Bonneguise, puis des de la Roche-Aymon, fut construit au XIVe siècle et restauré au XVIe siècle.
En 1566, les protestants qui se dirigeaient vers Périgueux pour envahir la ville furent arrêtés à Atur.
Le 15 mai 1594, les croquants sont près de 15 000 sur Atur. Cette troupe plus bruyante que dangereuse se dirige sur Périgueux puis sur Grignols.
En 1636, une troupe de gens d'armes de Mr le Comte de Montignac campe sur Atur.
En 1694, la population d'Atur a 200 feux (environ 954 habitants).
En 1732, la municipalité intente une action contre le curé d'Atur au sujet de la présentation du pain bénit dans son église. L'affaire sera close en 1735.
En 1786 le sieur Valentin Roche, seigneur de Puyroger,de la paroisse d'Atur,contre deux paysans, Jean et Guillaume Reymond d'Atur ; le gentilhomme fut blessé, l'affaire fut en appel aux parlement de Bordeaux.
En 1789, des de la Roche-Aymon du château du Breuilh, se seraient réfugiés dans des châtaigniers aux troncs creux et auraient été ravitaillés par des domestiques afin de survivre.
Pendant la première guerre mondiale, vingt-huit soldats d'Atur sont morts pour la France.
Le 14 août 1944, lors d'un accrochage avec des allemands, six résistants furent tués à Atur dans les combats ; des stèles rappellent les lieux de ces sacrifices.
notes : B.S.H.A.P. La ZPPAU. Mr Daniel Jean Jacque. Guy Penaud. Oskitania. Chevillot et Soulié. Archives Départementales de la Dordogne (séries O. et T.)
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1983 | en cours | Alain Cournil | PS | directeur général de la MSA de Dordogne et Lot-et-Garonne |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Jumelages
[modifier] Démographie
Sources : INSEE [1] et Cassini [2]
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[modifier] Lieux et monuments
- L'église romane Notre-Dame de l'Assomption du XIIe siècle et XIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques
- Sur l'emplacement de l'ancien cimetière se trouve une lanterne des morts, classée monument historique, datant du XIIe siècle [4]. Il est fait mention de ce singulier ouvrage à la fin du livre d’Eugène Le Roy "Jacquou le croquant".
- Le Château du Breuilh, XVe siècle XVIIe siècle, propriété privée
[modifier] Personnalités liées à la commune
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes
- ↑ Atur sur le site de l'Insee
- ↑ Atur sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui"
- ↑ Insee, Résultats de l'enquête de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants enquêtées entre 2004 et 2007 (chiffres provisoires)
- ↑ Lanternes des morts sur le site du Diocèse de Périgueux & Sarlat