Capbreton
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Capbreton | |
Pays | France |
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Région | Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Arrondissement de Dax |
Canton | Canton de Saint-Vincent-de-Tyrosse |
Code Insee | 40065 |
Code postal | 40130 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Pierre Dufau 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 10 m minimale : 0 m maximale : 51 m |
Superficie | 2 175 ha = 22 km² |
Population sans doubles comptes |
6 659 hab. (1999) |
Densité | 306 hab./km² |
Capbreton est une commune française, située dans le département des Landes et la région Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Capbretonnais.
Ancien port de pêche très actif (on allait pêcher la morue jusqu'à Terre-Neuve), c'est actuellement un port de plaisance et une station balnéaire réputée située juste en face d'Hossegor sur l'océan Atlantique où se terminent les rivières du Bourret et du Boudigau. On considère que ce modeste cours d'eau est le vestige de l'ancien cours de l'Adour, qui a été déplacé à Bayonne pour se terminer entre Anglet et Boucau-Tarnos.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Au large de Capbreton, dans le golfe de Gascogne le Gouf, ou fosse de Capbreton, est un fjord sous-marin plus de 1000 m de profondeur et de 50 km de long, qui sépare à Capbreton la zone pyrénéenne du plateau des Landes. Ce gouf, dont l'origine fut longtemps mystérieuse pour les scientifiques, est le témoin des vastes mouvements des plaques tectoniques qui ont éloigné la péninsule ibérique de la France. Grâce à ce "gouf" naturel, les marins disposent d'un accès au port protégé : l'Océan y est plus calme par gros temps.
Au droit de ce fjord l'estuaire de l'Adour formait une rade qui fit jusqu'au XIVe siècle de Capbreton un port important du littoral Atlantique. Les lacs d'Hossegor et de Moïsan en sont les vestiges.
Capbreton abrite le seul port de plaisance à ouverture océanique du département des Landes. Il fut aménagé dans les années 70, dans le cadre de l'aménagement de la côte Aquitaine .
[modifier] Nom
Le nom de la commune (auparavant Cap-Breton) est une réinterprétation (une cacographie probablement) de Cap Bertou ou Cabertou (attesté en 1170 et sur d'autres cartes marines du XVIe siècle sur lesquelles apparaissent tantôt Capbreton, tantôt Caberton).
L'origine de la racine "breton" n'a pas été élucidée jusqu'ici : faut-il lire cap bartou pour limite des buissons ou des marais (?). Rappelons qu'en gascon, l'écriture -on se prononce -oû /ũ/. De même, en gascon, le "p" de Capbreton n'est pas prononcé : les anciens disaient et disent encore "cabretoun" et même "cabertoun" ; plus modernement, on dit localement "cabreton".
Enfin, Capbreton fut un débouché viticole du port de Bayonne, coplanté de vignes de sable pendant longtemps : le nom même du cépage roi du pays (une variété de cabernet) porte le nom de la cité : "cabreton rouge" qui a glissé sous le vocable de "breton", cépage majeur de la Loire et d'origine gasconne sans aucun doute !
Sous la Révolution française, Capbreton fut rebaptisée Cap-Brutus, suivant le goût de l'époque pour les héros de la république romaine.
En dépit d'une légende moderne tenace, le nom de Capbreton n'a donc rien à voir avec la Bretagne.
[modifier] Histoire
C’est dans la deuxième moitié du XIIe siècle que le nom de Capbreton apparaît pour la première fois dans les archives de Bayonne : l’histoire des deux villes est alors intimement liée, pour le meilleur et pour le pire (les Bayonnais, au prix de luttes et de procès incessants, voulaient s'assurer le monopole des échanges commerciaux sur l'Adour et son débouché maritime).
Haut lieu de la chasse à la baleine qui fréquentait abondamment les eaux du golfe de Gascogne, les Capbretonnais et Basques des cités maritimes voisines furent de hardis harponneurs. Ces intrépides marins ont-ils pourchassé la baleine jusqu'aux rivages du Nouveau Monde, cent ans avant les voyages de Christophe Colomb ? Ils furent parmi les premiers européens à fréquenter dès le XVIe siècle les eaux poissonneuses de Terre-Neuve et maîtrisèrent l'art de conserver et sécher les morues.
Il existe au large de Terre-Neuve, l’île du Cap-Breton : tire-t-elle son nom de Capbreton ? Rien n'est moins sûr mais, dans cette île, la présence des marins gascons est attestée comme en témoignent de nombreux noms de villages ou lieux-dits de l'île (citons, entre autres, le village de "Gabarrus" qui porte le nom d'une des plus illustres familles d'armateurs capbretonnais).
Au temps de son apogée (XVe et XVIe siècles), Capbreton comptait entre 2 000 et 3 000 habitants, tirant sa prospérité des pêches lointaines et surtout du commerce florissant vers l’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas de ses réputés « vins de sable », issus des vignes plantées sur les dunes bordant le cours ultime de l'Adour, de Labenne à Messanges, et des produits de la forêt environnante (liège, poix, résine, planches de pin).
Capbreton a conservé peu de témoignages de son ancienne splendeur : elle fut en effet ravagée par des raids des marins espagnols du temps des nombreuses guerres qui opposèrent royaume de France et d'Espagne : quelques maisons à encorbellement et colombages sont encore visibles. Son vieux quartier du Bouret était placé sur le chemin littoral menant à Saint-Jacques-de-Compostelle. L’église Saint-Nicolas a été reconstruite au milieu du XIXe siècle mais conserve encore une porte gothique ainsi qu'une très belle piétà polychrome du XVe siècle. Son clocher, en forme de haute tour souvent remaniée, servait d’amer pour les navires. Si les ex-votos traditionnels des marins ont été détruits à la Révolution, il faut admirer placardés sur les murs du porche et de la nef les noms de nombreux marins natifs de Capbreton qui ont souvent péri bien loin de leur port d'attache !
En 1578, après de gigantesques travaux, l’ingénieur Louis de Foix détourna l’Adour au "Boucau Neuf", évènement qui entraîna la perte progressive mais irrémédiable de l'embouchure de Capbreton et, plus au Nord, de celle du Port d'Albret, désormais "Vieux boucau" (vieille embouchure en gascon) alors principal débouché maritime de ce fleuve vagabond qu'était l'Adour. Cette décision, funeste pour Capbreton et Port d'Albret, permit au commerce bayonnais de reprendre son monopole, au prix d'entretiens coûteux de cette nouvelle embouchure qui fut longtemps, par sa barre, réputée très dangereuse, contrairement au havre très sûr situé à portée de Capbreton.
Les habitants de Capbreton ne se résignèrent jamais à la perte de leur port : si les ingénieurs de Vauban reconnurent la qualité d'abri naturel du gouf de Capbreton, il fallut attendre l’empereur Napoléon III pour que des travaux redonnent vie à l’ancien port. Un bassin de chasses fut créé depuis le lac d'Hossegor, qui, canalisé, a permis de pérenniser l'embouchure naturelle de Capbreton, mais avec une largeur désormais bien modeste par rapport à celle de son passé ! Dans la première moitié du XXe siècle, une importante flottille sardinière existait à Capbreton.
Mais c’est surtout la mode des bains de mer et des centres héliomarins qui permettront à la fin du XIXe siècle une véritable résurrection de Capbreton. Le réaménagement des digues marquant l'entrée du port puis le creusement des bassins du port de plaisance, ont permis l'installation d'un vaste et harmonieux complexe touristique, se prolongeant jusqu'à Hossegor pour en faire une des stations balnéaires phares de la côte sud des Landes, une des capitales landaises du surf et autres sports de glisse !
[modifier] Économie
- Tourisme
- Thalassothérapie, Balnéothérapie
- La commune produit du vin de sable issu du vignoble des sables de l’océan.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | Jean-Pierre Dufau | PS | député-maire | |
mars 1965 | Bernard Lesgourges | maire | ||
mars 1971 | Dr Roger Cales | maire | ||
mars 1977 | Dr Roger Cales | maire | ||
avril 1871 | Anatole De Saint Martin | maire | ||
1865 | Anatole D e Saint Martin | maire | ||
mai 1896 | Jean Larrat | maire | ||
mai 1904 | Jean Larrat | maire | ||
mai 1908 | Jean Larrat | maire | ||
octobre 1919 | Dr Fernand Junqua | maire | ||
mai 1929 | Dr Fernand Junqua | maire | ||
mai 1935 | Dr Fernand Junqua | maire | ||
aout 1935 | Pierre Alfred Lafarie | maire | ||
mai 1937 | Elie Despouys | maire | ||
novembre 1947 | Bernard Lesgourges | maire | ||
1953 | Bernard Lesgourges | maire | ||
1941 | Elie Despouys | maire | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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3688 | 3937 | 4263 | 4456 | 5089 | 6659 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Résultats provisoires du recensement de 2005 : 7 546 ; voir fiche INSEE
[modifier] Personnages célèbres
[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Casino
- Estacade , symbole de la ville de Capbreton
- Port de pêche
- Cinéma Municipal Le Rio : (programme : www.cinema-le-rio-capbreton.com)
[modifier] Événements
- Festival des contes : en juillet
- Les Déferlantes Francophones (littérature, poésie, chants et contes venant de toute la Francophonie) : fin juillet
- Festival de contrebasses : mi-août
- Fêtes de la Saint Nicolas (saint patron de Capbreton) : début décembre
[modifier] Culture
[modifier] Sports
- Championnats du monde de surf
[modifier] Jumelages
[modifier] L'Estacade
L'estacade est une jetée en charpente servant à prolonger un bajoyer pour guider les bateaux à l'entrée d'une écluse ou leur permettre de s'amarrer.
L’empereur Napoléon III, lors de sa visite le 2 septembre 1858, au cours d’une réception, se fit remettre par le conseil municipal les plans du futur port de Capbreton établis par les ingénieurs Descombes et Pairier. Après quelques pas sur l’implantation du futur projet, il en décida la réalisation. Le 27 septembre 1858, le conseil municipal, lors de sa réunion, octroie à l’ingénieur Descombes 600 pins pour le port.
Ils construisirent alors une Estacade de 400 m prolongée plus tard de 50 m et surmontée en 1948 d’un phare et d’une lanterne d’une portée de 14 miles en 1950. À ce jour, l’Estacade mesure 189 m 60, et est une grande promenade appréciée par les Capbretonnais.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
[modifier] Liens externes
Étape précédente Soorts-Hossegor |
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle Voie Littoral Aquitain |
Étape suivante Labenne |