Castres

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Castres
Pays
drapeau de la France
     France
Région Midi-Pyrénées Midi-Pyrénées
Département Tarn Tarn
(sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Castres
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 4 cantons
Code Insee 81065
Code postal 81100
Maire
Mandat en cours
Pascal Bugis UMP

mandat= 2008-2014
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Intercommunalité communauté d'agglomération de Castres - Mazamet
Coordonnées
géographiques
43° 36′ 00″ Nord
         2° 15′ 00″ Est
/ 43.6000, 2.2500
Altitudes moyenne : 170 m
minimale : 151 m
maximale : 367 m
Superficie 9 817 ha = 98,17 km²
Population sans
doubles comptes
49 396 hab.
(2008)
Densité 443 hab./km²
Gentilé Castrais, Castraises
Carte de localisation de Castres

Castres (occitan : Castras) est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées. Les habitants de Castres sont appelés les Castrais. Castres est généralement connu comme le lieu de naissance de Jean Jaurès, célèbre responsable socialiste du tournant des XIXe et XXe siècles. La ville l'est aussi pour son musée consacré au peintre et sculpteur Francisco Goya.

Sommaire

[modifier] Devise

Debout !

[modifier] Géographie

Castres est situé à proximité des Monts du Sidobre (Site granitique exceptionnel) et de la Montagne Noire, à une altitude de 172 mètres au-dessus de niveau de la mer, à 42 kilomètres au sud-sud-est d'Albi (préfecture du Tarn), à 15 kilomètres de Mazamet (avec qui elle forme une communauté d'agglomération) et à 77 kilomètres à l'est de Toulouse. Castres est parcourue du nord au sud par l' Agout, un affluent du Tarn.

[modifier] Histoire

La cathédrale de Castres
La cathédrale de Castres

[modifier] Fondation

Le nom de la ville vient du mot latin castrum qui signifie "place fortifiée". Castres a grandi autour de l'abbaye bénédictine de Saint Benoît, qui est censée avoir été fondée vers l'an 647, probablement sur l'emplacement d'un vieux fort romain (castrum). Castres est devenu un arrêt important sur les itinéraires internationaux du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (à travers la Via Tolosane) en Espagne parce que son abbaye-église, construite au IXe siècle, gardait les reliques de Saint Vincent, le martyr renommé de l'Espagne. C'était un endroit d'importance dès le XIIe siècle, et rangé comme deuxième ville de l'albigeois derrière Albi.

En dépit du déclin de son abbaye, qui en 1074 relevait de l'autorité de l'abbaye Saint Victor de Marseille. C'est au XIIe siècle que la fameuse famille Trencavel du vicomte d'Albi a accordé à Castres une charte libérale qui lui a permis de gérer ses affaires de façon indépendante à travers un conseil de consuls.

[modifier] Comté

Voir aussi : Liste des comtes de Castres.

Pendant la Croisade des Albigeois Castres s'est rendu à Simon de Montfort, et est entrée dans le royaume de France en 1271 suite au Traité de Paris. En 1317, le pape Jean XXII établit Castres comme évêché, il le restera jusqu’à la Révolution. En 1356, la seigneurie de Castres a été promue comté par le Roi Jean II de France. Cependant, la ville a considérablement souffert de la peste noire entre 1347 et 1348, puis du Prince Noir d'Angleterre et des compagnies libres (bandes des mercenaries anarchiques) qui ont écumé le pays pendant la Guerre de Cent Ans. En conséquence, le XIVe siècle fut pour Castres une période de profond déclin. En 1375, il ne restait seulement que 4 000 habitants sur la rive gauche de la ville, soit la moitié de la population du siècle précédent. Après la confiscation des possessions de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, auquel appartenait le comté de Castres; le comté fut accordé en 1476 par le Roi Louis XI à Boffille de Juge (Boffillo del Giudice), noble italien et aventurier qui servait le Roi en tant que diplomate. Mais suite à un désaccord de famille entre la fille de Boffille de Juge, et son beau-frère, le comté revint sous le giron de la couronne du Roi de France François Ier en 1519.

[modifier] Réforme

le roi de France Henri IV, a séjourné à Castres en 1585
le roi de France Henri IV, a séjourné à Castres en 1585

Dans les années 1530-1560, la population de Castres se convertit au protestantisme[1]. Elle est prise par les protestants lors de la (cinquième guerre de religion) en 1575[2]. Dans les guerres qui suivent, les habitants commerçaient avec les protestants, la ville s'est enrichie, et s’établit en république indépendante. Castres est alors une des plus grands place protestante en France méridionale.

Henri de Navarre, qui plus tard devient le roi de France Henri IV, séjourne à Castres en 1585. Cependant les protestants de Castres sont expulsés aux limites de Castres par ordre de Louis XIII en 1629, et Richelieu lui-même vient à Castres pour voir les fortifications démantelées. Néanmoins, après ces guerres religieuses la paix retrouvée participe à une période d'expansion rapide. Les affaires et les activités commerciales traditionnelles sont rétablies, en particulier concernant la fourrure, le cuir et surtout les laines. La culture s'épanouit à nouveau, avec la fondation de l'Académie de Castres en 1648. Castres a bénéficié de la Contre-Réforme de l'église catholique, avec la construction de plusieurs couvents en ville, et celle d’un nouveau palais épiscopal par Michel de Tubœuf, évêque de Castres. Une nouvelle cathédrale est également construite, après les destructions des guerres religieuses. Peut-être bien plus important encore, Castres est le siège de la Chambre de l'Édit du Parlement de Toulouse, une Cour de Justice spécialisée dans les affaires impliquant les protestants du Languedoc (une mesure de protection accordée par l'Édit de Nantes). Cette cour a attiré un bon nombre d'affaires à Castres. En 1665, il y avait 7 000 habitants à Castres, 4 000 catholiques, et 3 000 protestants.

[modifier] Affaire Sirven

Les époux Sirven furent défendus et innocentés par Voltaire en 1771
Les époux Sirven furent défendus et innocentés par Voltaire en 1771

Cependant en 1670, la Chambre de l'Édit est transférée à Castelnaudary, au grand mécontentement des habitants (même catholiques), qui ont perdu une source importante de leurs affaires avec le départ des avocats et des plaignants. La révocation de l'Édit de Nantes a bientôt suivi, et Castres a beaucoup souffert quand un grand nombre des protestants a choisi d'entrer en exil. Alors sont venus la peste de 1720 à 1721 et le feu de 1724. Enfin, Castres perdit sa charte libérale en 1758. Vers 1760, quelques années après la célèbre Affaire Calas à Toulouse, Castres se fait connaître dans tout le pays par l'Affaire Sirven : Pierre-Paul Sirven et son épouse, tous deux protestants, ont été injustement accusés d'avoir assassiné leur fille afin de l'empêcher de se convertir au catholicisme. Après s'être enfuis, ils furent jugés et condamnés à mort par contumace le 29 mars 1764. Mais ils furent défendus et innocentés par Voltaire en 1771.

[modifier] Révolution

La Révolution française a été généralement bien accueillie à Castres, en particulier parmi les négociants et les entrepreneurs protestants locaux, mais la majorité de la population est demeurée modérée pendant toute la période. En 1793 par exemple, le pasteur Alba Lasource, le représentant de Castres à la Convention nationale à Paris, s'est opposé à la déportation des prêtres catholiques « non-juré » en Guyane française (voir la Constitution civile du clergé). Les prêtres « non-juré » étaient de loin la majorité dans la région de Castres. Alba Lasource fut accusé d'être trop modéré et fut guillotiné en octobre 1793. Suspecté d'être « tiède » envers la Révolution, Castres fut durement punie. L'évêché qui avait été établi par le pape Jean XXII en 1317 fut supprimé, Castres fut placé sous la tutelle de l'évêché d'Albi. De préfecture du département du Tarn en 1790, la ville fut reclassifiée en sous-préfecture en 1797 au bénéfice d'Albi qui fut établie préfecture du département.

[modifier] Grande croissance au XIXe siècle

Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865
Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865

En dépit de ces reculs, au XIXe siècle l'économie de Castres s'est développée considérablement, et la ville s'est étendue en dehors de son vieux centre médiéval. Dès 1815, le premier moulin mécanisé de laines a été installé en ville. À l'origine spécialisé en tissu de luxe, l'industrie textile de Castres se tourne alors vers des types plus ordinaires de tissu, (les marchés étaient considérablement plus grands). Autour de 1860, il y avait 50 moulins de laines en ville, employant 3 000 personnes. À la fin du XIXe siècle, les industries de construction mécanique sont apparues en plus de l'industrie textile. Cela a permis à Castres de devenir un arsenal militaire important pendant la Première Guerre mondiale. Castres fut relié au réseau ferroviaire français en 1865. À la fin du XIXe siècle, Castres était la plus grande ville du département du Tarn, avec 5 000 habitants de plus qu'Albi.

[modifier] Aujourd'hui

Cependant, au XXe siècle la ville a subi une nouvelle période de déclin. Bien que Castres ait émergé des deux guerres mondiales sans trop de problèmes, l'économie locale a été gravement atteinte par le changement. Comme tant de villes et de villages d'Europe qui avaient bénéficié de la révolution industrielle, Castres éprouve une restructuration difficile de son socle industriel. Le textile en a particulièrement souffert. Castres est également étouffé par sa localisation géographique, isolé au pied de la montagne noire, loin des itinéraires principaux d'échange et de transport.

Castres est la seule ville de sa taille en France à ne pas être relié au réseau autoroutier, cela a des avantages écologiques et de préservation du cadre de vie mais ne facilite pas l'installation d'entreprises. On s'attend cependant à ce que la création récente de la Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet en 2000 permette d'attirer de nouvelles industries. La bonne fortune de Castres doit d'être située à seulement 72 kilomètres d'une Toulouse très dynamique.

Le long lien promis avec Toulouse doit être accompli bientôt, et Castres espère tirer le bénéfice de sa proximité avec sa grande sœur occitane. Les travaux de déviation de la ville de Puylaurens devant débuter début 2006, cette déviation de 7 kilomètres en 2 x 2 voies permettra de rapprocher Castres de la capitale régionale.

En attendant, la ville tente de se désenclaver via son aéroport qui permet de rejoindre Paris et Lyon par les airs.

Fin 2006, un projet d'autoroute reliant la ville de Castres à Toulouse a l'horizon 2013, a été validé par le ministre des transports. Si les promesses sont tenues et les délais respectés cette infrastructure pourrait permettre de donner un bol d'oxygène pour tout le sud du Tarn, qui souffre de son enclavement.

[modifier] Administration

Département du Tarn
Département du Tarn

Entre 1790 et 1797, Castres était la préfecture du Tarn. Depuis 1797 elle en est la sous-préfecture.

Castres est chef-lieu de quatre cantons :

  • Le canton de Castres-Est est formé d'une partie de Castres (13 527 habitants);
  • Le canton de Castres-Nord est formé d'une partie de Castres et de la commune de Laboulbène (10 853 habitants);
  • Le canton de Castres-Ouest est formé d'une partie de Castres et des communes de Navès et Saïx (11 444 habitants);
  • Le canton de Castres-Sud est formé d'une partie de Castres (11 786 habitants).

Castres est située dans la 3e circonscription du Tarn.

Depuis 2001, le maire élu de Castres est Pascal Bugis (droite, membre de l'UMP), qui a défait le maire socialiste Arnaud Mandement. Pascal Bugis a été réélu en 2008 au cours d'une triangulaire entre Philippe Guerineau et Philippe Folliot[3].

Castres est associée avec la ville voisine de Mazamet (à 18 km au sud-est de Castres) ainsi que des banlieues et villages indépendants dans la Communauté d'Agglomération Castres-Mazamet, qui est né en janvier 2000 (réussissant une zone précédente qui avait été créée en 1993 avec moins de pouvoir que le conseil actuel). Cette communauté regroupe 16 communes indépendantes (Castres y compris et Mazamet), avec une population totale de 79 988 habitants (en date de recensement 1999), 54% de ces derniers vivant dans la commune de Castres proprement dite, 13% dans la commune de Mazamet, et le reste dans les communes périphériques.

La Communauté d'Agglomération Castres-Mazamet a été créé afin d'améliorer le transport, l'infrastructure, le logement ainsi que les politiques économiques entre les communes du secteur. Le président actuel est Jacques Limouzy, ancien maire de Castres avant 1995.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti
mars 2008 Pascal Bugis UMP
mars 2001 - mars 2008 Pascal Bugis UMP
juillet 1995 - mars 2001 Arnaud Mandement PS
mars 1989 - juillet 1995 Jacques Limouzy RPR
mai 1985 - mars 1989 Philippe Deyveaux PS
mars 1977 - mai 1985 Jean Pierre Gabarrou PS
mars 1971 - mars 1977 Jacques Limouzy UDR
1954 - mars 1971 Lucien Coudert Radical
1953 - 1954 Robert Sizaire SFIO
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[4])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2008
36 978 40 457 45 978 45 578 44 812 43 496 42 900 49 396
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

La population en 1831 était de 12 032 habitants, Castres était alors la plus grande ville du Tarn. Elle était une des rares villes industrielles dans la région d'Albigeois (le vieux nom du Tarn). Elle s'est développée rapidement: la population de la commune proprement dite était de 19 483 habitants en 1901, et de 34 126 en 1954 (44 161 habitants dans la zone métropolitaine).

Cependant, avec le déclin de ses industries, la croissance de population a diminué. Albi a dépassé Castres comme zone métropolitaine la plus peuplée du Tarn. La population de Castres stagne dès lors. Après une petite croissance dans les années 1970 et 80, elle a enregistré une croissance nulle lors des années 1990. Au recensement 1999, la population dans la commune proprement dite était de 43 496 habitants, tandis que la population de la zone métropolitaine de Castres était de 61 760 habitants.

[modifier] Économie

Avec une population de 61 760 habitants dans la zone métropolitaine en 1999, Castres est le troisième-grand moyeu industriel de Midi-Pyrénées derrière Toulouse et Tarbes, et le plus grand moyeu industriel dans la partie du Languedoc entre Toulouse et Montpellier.

Castres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Castres-Mazamet. Elle gère l'aéroport.

L'industrie textile reste importante dans la bassin d'emploi de Castres-Mazamet. À côté de cela, les principaux acteurs économiques sont :

La communauté d'agglomération a depuis 2001 développé une vaste zone d'activité (ZAC du causse) à proximité de l'aéroport. Elle est principalement dédiée aux nouvelles technologies et aux industries de la chimie fine (dans le cadre du pôle de compétitivité biocancer). Cette zone qui représente l'avenir du bassin d'emploi, s'est vu attribuer le label Technopole en début d'année 2006.

Aux portes de Castres, 200 entreprises extraient annuellement 150 000 tonnes de granit brut de la zone du Sidobre couvrant 12 000 hectares.

[modifier] Vie militaire

Unité militaire en garnison à Castres:

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Monuments et musées

Le musée  Goya, créé en 1840 contient la plus grande collection de peintures espagnoles en France.
Le musée Goya, créé en 1840 contient la plus grande collection de peintures espagnoles en France.
Le musée de Jean Jaurès a été ouvert en 1954 dans la maison où il naquit en 1859
Le musée de Jean Jaurès a été ouvert en 1954 dans la maison où il naquit en 1859

Castres est traversé du nord au sud par l'Agout. Cette rivière est habillée par de vieilles maisons colorées dont le lourd passé historique se projette au-dessus de ses eaux.

L'église de Saint Benoît, qui fut la cathédrale de Castres, est aujourd'hui la plus important des églises de Castres, elle date seulement des XVIIe et XVIIIe siècles. L'hôtel de ville occupe l'ancien palais épiscopal, conçu au XVIIe siècle par le célèbre architecte Jules Hardouin-Mansart (l'architecte de Versailles), et terminé par le Jardin de l'Evêché conçus par Le Nôtre (concepteur des jardins de Versailles). Près du palais, La tour Saint Benoît d'architecture romane est le seul vestige de la vieille abbaye bénédictine. La ville possède quelques vieux manoirs du XVIe et XVIIe siècle, dont l'Hôtel de Nayrac, datant de la Renaissance.

Castres a ouvert en 1840, le musée Goya, contenant la plus grande collection de peintures espagnoles en France, après le musée du Louvre. Considérablement enrichi par les legs de la famille du peintre Marcel Briguiboul, on y découvre des œuvres des primitifs du XIVe - XVIe siècle, comme Pacheco (le maître de Velasquez), et des chefs d'œuvre des grands maîtres du siècle d'or, Velasquez, Murillo, Ribera, Valdés Leal, Alonso Cano, ainsi que trois Goya, et de multiple série de gravures du maître espagnol.

Le musée de Jaurès a été également ouvert en 1954 dans sa maison natale en plein centre ville.

Le théâtre de la ville dans un style rococo date de 1904. Agencé sur le modèle de l'Opéra Comique de Paris (par Joseph Galinier élève de l'architecte Charles Garnier), la coupole intérieure est signée Jean-Paul Laurens.

Le centre d'art contemporain de Castres propose de découvrir la création artistique de notre temps dans un hôtel particulier du XVIIe siècle.

Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Monuments et musées

[modifier] Urbanisme

Maisons sur l'Agoût
Maisons sur l'Agoût

[modifier] Sport

Castres accueille l'équipe de rugby du Castres olympique, trois fois championne de France (1949, 1950 et 1993). Le C.O a également remporte une Coupe de France (1949), le Groupe B (1989), le challenge Sud Radio (2003). Il a également gagné des titres chez les jeunes (Champion de France Cadets et Challenge Gaudermen 1996, Champion de France Reichel 2003). Sur le plan Européen, Castres a remporté la Parker Pen Shield en 2003, a disputé deux finales de Challenge Européen et disputé une demi-finale d'H Cup en 2002.

Le stade du Castres Olympique est le stade Pierre-Antoine, d'une capacité d'environ 9500 places, avec 4 tribunes de part et d'autres du terrain, qui en font un stade "à l'anglaise" où les spectateurs sont très proches du terrain.

Le Castres Olympique a également compté dans ses rangs de fameux joueurs comme Gérard Cholley, Francis Rui, Thomas Castaignède, Ugo Mola, Raphaël Ibañez et le capitaine de l'équipe de France Lionel Nallet. L'effectif Castrais a aussi une tradition de joueurs étrangers comme les All Blacks Gary Whetton, Franck Bunce, Norman Berryman et aujourd'hui Carl Hoeft, Kees Meuws, Cameron McIntyre et Kevin Senio. D'autres joueurs venus du monde entier ont joué ou jouent au C.O comme Jeremy Davidson (aujourd'hui entraîneur du club), Mauricio Reggiardo, Ignacio Fernandez-Lobbe, Mario Ledesma, Greg Townsend, Ismaella Lassissi et bien d'autres...

L'autre club de rugby de la ville est l'Aviron Castrais, un grand club qui a vu éclore de nombreux talents comme Alexandre Albouy (C.O, aujourd'hui au Stade français).

Castres, c'est aussi le Football avec le Castres Football Club (C.F.C) et le Racing Club Salvageois, le basket-ball (Castres Basket Club - C.B.C), ou encore la toute jeune et récente équipe de football américain, les Vipères de Castres. Les sports de glace sont également représentés au sein de la ville tout comme différents arts martiaux (Judo - Eï Do Kan avec plusieurs titres nationaux par exemple) ou encore des sports de combat ainsi qu'un club d'athlétisme aux grandes ambitions bénéficiant d'une excellente structure en la présence du stade du Travet qui accueille de nombreux meetings dont une épreuve du championnat de France. Enfin, le dynamique et historique club de gymnastique du Stade Castrais regroupe toute sortes de disciplines (GAF, GAM, Trampoline, Tumbling, Rock Acrobatique) et représente la ville au plus haut niveau.

Ces diverses activités expliquent le titre de Ville la plus sportive de France décroché en 1995.

[modifier] Jumelages

Castres est jumelée avec :

[modifier] Villes voisines

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Castres.

[modifier] Notes

  1. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 245
  2. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p 309
  3. (fr) Résultats des élections municipales de 2008 à Castres sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
  4. [précision nécessaire]

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