Chauny
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Chauny | |
Pays | France |
---|---|
Région | Picardie |
Département | Aisne |
Arrondissement | Laon |
Canton | Chauny |
Code Insee | 02173 |
Code postal | 02300 |
Maire Mandat en cours |
Marcel Lalonde 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes Chauny-Tergnier |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 42 m (mini) – 96 m (maxi) |
Superficie | 13,28 km² |
Population sans doubles comptes |
12 523 hab. (1999) |
Densité | 943 hab./km² |
Chauny est une ville de Picardie, du département de l’Aisne. Elle fait partie des 36 000 communes françaises. Ses habitants sont les Chaunois et les Chaunoises. Chauny est jumelée avec Andenne (Belgique) et Bergheim (Allemagne).
Sommaire |
[modifier] Géographie
Bâtie sur les bords de l’Oise et du Canal de Saint-Quentin, la ville conserve encore aujourd’hui son port. Chauny est à égale distance de Soissons (34 km), Laon (36 km) et Saint-Quentin (30 km) et elle est au cœur de la Picardie.
Chauny est parfaitement reliée au reste du territoire par route : proximité des autoroutes A26 et A29 qui passent par Saint-Quentin; mais également par voie maritime grâce au canal de Saint-Quentin; par TGV, par la ligne Paris-Bruxelles donc vers le reste de la France. Les aéroports nationaux de Paris sont à une heure de route. Chauny possède une gare située sur la ligne Paris - St Quentin - Maubeuge, très bien desservie par des trains Corail et des TER vers Paris Compiègne et Saint Quentin. Cette gare fut reconstruite après-guerre d'après les plans de Urbain Cassan.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1989 | 2014 | Marcel Lalonde | Divers droite | . |
1971 | 1989 | Yves Brinon | PS, puis UDF | . |
1968 | 1971 | Lucien Quittelier | . | . |
1963 | 1968 | Charles Hamart | . | . |
1947 | 1963 | Alfred Leroux | . | . |
1945 | 1947 | Alphonse Maubant | SFIO | . |
1929 | 1944 | Lucien Lefevre | . | . |
05/1929 | 09/1929 | Edmond Staub | . | . |
1925 | 1929 | Lucien Lefevre | . | . |
1905 | 1925 | Eugène Descambres | . | . |
1904 | 1905 | Victor Rigot | . | . |
1900 | 1904 | Albert Duval | . | . |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
- Charles Gervais Valentin Delacroix (31 mai 1807 à Chauny - idem le 8 mars 1890), docteur. Fils d’un instituteur de cette ville, il profita d’une des bourses créées par l’abbé Bouzier et se fit recevoir docteur en médecine. En 1832, le registre des délibérations du conseil municipal de Chauny fait mention d’une lettre adressée pour le conseil à M. Delacroix, élève en médecine à Paris, le remerciant d’avoir interrompu ses études pour venir au moment du choléra donner à ses concitoyens le concours de son art. Delacroix n’exerça la médecine que quelques années et depuis consacra tout son temps aux affaires publiques. Conseiller municipal pendant une trentaine d’années, il fit partie en 1870 de la commission municipale, fut nommé maire le 28 mai 1871 et donna sa démission en 1874.[1]
- Aimé Saint Cyprien Desforges de Vassens (11 janvier 1787 - 6 août 1875, Chauny) est un ancien soldat de la Grande Armée, qui assista aux batailles d'Austerlitz, Wagram et prit comme lieutenant une part glorieuse au blocus de La Fère. Capitaine en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, ancien maire de Chauny, ancien administrateur du Bureau de bienfaisance et des hospices de la ville de Chauny.
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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12626 | 13920 | 14405 | 13435 | 12926 | 12523 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
[modifier] Histoire de la ville
L'histoire de Chauny remonte au XIIe siècle. Petite chronologie :
[modifier] Avant la Révolution
- 1167
Le 8 des calendes de janvier, Philippe d'Alsace, Comte de Flandres et du Vermandois, accorde la première charte à la commune de Chauny.
- 1213
La liberté précaire et fragile, dont les chaunois sont déjà si fiers, se trouve confortée par le passage de la ville sous l'autorité directe du Roi Philippe Auguste. C'est dans cette charte que paraît pour la première fois le nom de « Ville de Chauny ». Jusqu'à cette date, dans les différents écrits, Chauny n'était qualifiée que nom de « Château ».
- 1214
Pour remercier Philippe-Auguste, les archers chaunois se distingueront dans son armée, l'année suivante lors de la célèbre « Bataille de Bouvines ».
- 1417
La place est prise par le parti Bourguignon et, en 1557, la destruction marque l'occupation espagnole (destruction des églises Saint-Martin et Notre-Dame).
- 1430
En 1430, année où Jeanne d'Arc est faite prisonnière à Compiègne, cette ville est dans le baillage de Chauny. Pleins de haine pour l'étranger, les habitants de Chauny se lient par serment pour s'emparer de château et le démolir afin qu'on n'y mette pas de garnison anglaise en cas d'invasion. Chauny, située dans la vallée de la rivière Oise, est sur la route des invasions. Elle subit de nombreuses occupations étrangères, à cause de la présence des nombreux moulins installés sur le cours d'eau.
- 1487
Marie de Clèves, mère du futur (1498) roi Louis XII, établie depuis plusieurs années à Chauny, y décède en août; elle résidait dans ce qui était connu sous le nom de Maison d'Orléans, près de l'actuelle place de l'Hôtel de Ville (alors place du Marché) d'où part une courte voie connue sous le nom de "rue de Clèves" qui rappelle son souvenir. Cette princesse qui résidait à Chauny appartenait aux maisons de Clèves et de Bourgogne par sa naissance, à celle d'Orléans par son mariage avec Charles d'Orléans. Elle partageait avec ce dernier le goût de l'écriture poétique.
- 1591
En 1591, la ville fidèle à Henri IV participe à la défaite des troupe de la Ligue et le Roi aura toujours une grande reconnaissance et une grande amitié pour les Chaunois à qui, il accordera des droits importants.
- 1662
Lors d'une nouvelle invasion espagnole en 1662, les Chaunois résistent 4 jours et ne se rendent que d'honorables conditions. On raconte à ce sujet que le sieur Sanier, natif de Chauny et curé de Saint-Martin, portait lui-même le canon.
- 1700
En 1700, l'Oise est naviguable vers Paris et peu après le début de ce siècle, la Compagnie de Saint-Gobain installe un dépôt de glaces sur le bord de la rivière.
[modifier] Après la Révolution
- 1789
Comme partout en France c'est la révolution. C'est à Chauny que se fait l'élection de la capitale de notre département de l'Aisne. C'est aussi l'année où les églises Notre-Dame et Saint-Martin sont détruites. Il n'en restera que des ruines. Cette dernière est tranformée, le 15 avril 1794, en écuries pour les chevaux, et Notre-Dame est changée en atelier de salpêtre. La fin de l'Empire marque encore Chauny.
- 1814
Le 26 février 1814, les détachements russes du Général Winzingerade pénètrent dans Chauny par le faubourg de Soissons en direction de la rue de la Chaussée, malgré une résistance armée des ouvriers des Ateliers des Glaces.
- 1870
La guerre de 1870/71 fut davantage un passage des troupes prussiennes qu'un lieu de bataille pour la ville de Chauny. Il n'en sera pas de même pour la Seconde Guerre mondiale.
- 1914
Chauny est occupée par les armées du Général Von Kluckdès le 2 septembre tous les hommes restés à Chauny sont embarqués vers l'Allemagne.
- 1917
En février 1917, lors du repli allemand sur la ligne Hindenburg, la ville est entièrement détruite à la dynamite, sauf le quartier du Brouage.
- 1920-1930
La ville sera reconstruite en 1920 et 1930 et subira une nouvelle occupation, par les armées d'Hitler, à partir du 6 juin 1944 qui verra la délivrance de la ville par les troupes américaines de la 1re armée du Général Hodges.
[modifier] La ville aujourd'hui
Chauny, dont les habitants sont surnommés les « singes », en souvenir de Rabelais, compte aujourd'hui 4 lycées : le lycée d'enseignement professionnel Jean Macé avec classes BTS, le lycée général et technologique Gay-Lussac avec classes BTS, l'Institution privée Saint-Charles, le lycée privé agricole Robert Schuman qui, bien qu'en dehors de la ville, est rattaché à Chauny. Il y a également 3 collèges: le collège Victor Hugo, le collège Jacques Cartier et l'Institution privée Saint-Charles. Certaines usines sont aussi très connues : Nexans, anciennement la Thomson, Rohm and Haas, Monopanel, la Sica et Arkema qui, pendant 150 ans, s'appela la Soudière.
La ville est desservie par un réseau routier important et le chemin de fer y passe depuis 1849. Le canal de Saint-Quentin qui acheva la jonction de la Somme à l'Oise en 1738, voit passer de nombreuses péniches.
Un Forum, très moderne, permet de nombreuses manifestations culturelles avec, à proximité, des lieux de détente avec les belles forêts de Saint-Gobain et de Coucy Basse.
En 1995, a été ouverte un nouvelle piscine moderne et bien aménagée : un grand bassin de 25 m, un toboggan de 40 cm et un circuit de natation de plus de 60 m.
En outre, Chauny possède un grand parc, les Promenades, rénovée en 2007 et accueillant des structures de loisirs et sportives symbolisées par son "escargot".
Deux foires importantes en mars et fin août se tiennent sur la place Bouzier au centre ville, un endroit accueillant, vestiges des anciennes fortifications, et au lieu-dit « les promenades ».
Malheureusement pour les chaunois, la ville connaît un taux de chômage élevé (13.6%) et fait face depuis plusieurs années à des actes de délinquances : vol de toutes natures (notamment de cuivre en raison de la présence de la Société de Coulée Continue de Cuivre (SCCC)), agressions et rixes, incendies de véhicules, etc. L’Encyclopédie des villes de France note le niveau de sécurité de la ville de Chauny à 0.4/5.
Dans le chapitre XXIV de « Gargantua », un paragraphe est consacré à Chauny. Il y est fait état de l'activité de Gargantua et de son emploi du temps quand l'air était pluvieux...
Ainsi on peut relever : "Allait voir les bateleurs, trajectaires (jongleurs), thiéracleurs (charlatans) et considérait leurs gestes, leurs ruses, leurs soubresauts (cabrioles) et beau parler, singulièrement ceux de Chauny en Picardie, car ils sont de nature grands jaseurs et beaux bailleurs de balivernes en matière de singes verts (animaux chimériques)".
C'est ainsi que les singes sont restés l'emblème de la Ville et qu'on les retrouve sur différents blasons. Au fil des années, cet emblème a évolué puisque désormais ils sont trois : l'un qui ne voit rien, l'autre qui ne dit rien et le troisième qui n'entend rien. La Ville a donc conservé l'appellation « Chauny-les-Singes ».
[modifier] Héraldique
« D'azur à la tour donjonnée de trois pièces d'or, maçonnée de sable, accompagnée de huit fleurs de lys aussi d'or en orle »
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Simone Michel-Lévy (1906-1945), une des 6 femmes Compagnon de la Libération, a débuté sa carrière dans les P.T.T. à Chauny.
- Pierre Alexis Francis Bobœuf, chimiste
- Henri-Jean Calsat, architecte né dans la ville
- Jules Moreau , érudit, imprimeur et antiquaire, né à Chauny le 12 mai 1834, mort le 1er juillet 1883.
- Charles-Adrien Lesot de La Penneterie, dit Lacressonnière, est un acteur et dramaturge français né à Chauny (Aisne) le 12 décembre 1819, décédé à Boulogne-sur-Mer, le 9 juin 1893. Il est crédité d'au moins 27 premiers rôles dans des pièces jouées par les différents théâtres parisiens du Boulevard de 1847 à 1892. Il a notamment été distribué dans Alexandre Dumas (Charles IX dans la Reine Margot, Bussy dans la Dame de Montsoreau, rôle titre dans le Chevalier de Maison Rouge), Paul Féval (prince de Gonzague dans le Bossu), François Coppée (Louis XIV dans Mme de Maintenon), et Zola (comte Muffat dans Nana). Il fut une vedette de la scène de son époque.
[modifier] Les légendes de Chauny
[modifier] Les trois singes
Légende 1 : La municipalité de Chauny voulant, dit-on, peupler de cygnes les eaux qui entourent cette petite ville, en fit la demande à la ville de Paris. Celui qui fut chargé d'écrire, soit par distraction, soit par ignorance, mit « cynges » au lieu de « cyngnes ». Or, comme on ortographiait autrefois le mot singe avec un « c » et un « y » (cynge), les Parisiens envoyérent à Chauny une collection de sapajous. De là serait né le dicton des singes de Chauny. « Si non e vero, bene trovato ».
Légende 2 : Il est beaucoup plus probable que ce surnom provient de ce que les arquebusiers de Chauny portaient la figure d'un singe sur leur bannière.
Légende 3 : M. Boileau de Maulaville pense que ce sobriquet vient du goût prononcé que les habitants de Chauny avaient, au Moyen âge, pour les jeux publics, les jongleries et les singeries.
[modifier] Le vacher
La tradition populaire raconte des faits merveilleux sur ce personnage. C'était, dit-on, une espèce de géant qui, pendant 70 ans, fut vacher. Il gardait les vaches à cheval et offrait à boire d'excellent vin, dans son cornet d'argent, à ceux qui venaient le visiter. Il est probable que « Tout le monde » fut le sobriquet héréditaire d'une famille de vachers de Chauny, et que ce nom bizarre continua d'être appliqué à ceux qui menaient paître les bestiaux, dans les marais de la commune.
On raconte qu'un vacher de Chauny aurait répondu à Henri IV qui lui demandait son nom : Je m'appelle « Tout le Monde ». Mais on parle aussi du Vacher de Chauny, Jean Tout le Monde dans le « Jeu du Bon Temps » par d'Estrées, né à Amiens en 1472. Il est dit que le bon temps ne se trouve plus, pas même chez Jean Tout le Monde, Vacher de Chauny.
[modifier] Tour de ville
Chauny est située au cœur d'une grande région touristique très appréciée : forêts de Saint-Gobain et de Coucy-Basse, circuits fléchés, promenades, vieilles églises et vieilles pierres sont les témoins d'un passé historique très riche. La ville possède aussi certains sites très agréables et fréquentés.
La ville de Chauny compte aussi de nombreux monuments. Bien que détruite plusieurs fois, dont la dernière après la grande guerre de 1914-1918, elle fut reconstruite ou presque dans les années 1920 et compte d'importants monuments et bâtisses d'un style particulier, comme l'Hôtel de Ville, la gare SNCF., le marché couvert, la halle aux poissons. Les églises Saint-Martin et Notre-Dame furent consacrées respectivement le 30 janvier 1927 et le 2 mars 1930. D'importantes maisons de maîtres témoignent encore de l'après-guerre.
En levant la tête également, au hasard des promenades, l'on peut découvrir aux frontons de certaines maisons, des fresques, des sculptures ou dessins rappellent le riche passé de Chauny.
Le parc « les promenades », construit sur les ruines des remparts de la vieille ville, comporte un parcours de santé implanté pour le plus grand plaisir des sportifs et des personnes souhaitant conserver leur forme physique. Le parc accueil aussi le Jeu de Paume et un Jeu d'Arc, parmi les plus réputés en Picardie. On y trouve également souvenirs et témoignages sur les jeux picards et l'archerie de la région et de la ville.
Les écluses sont aussi des pôles d'attraction de la région. Même si le trafic a été un peu réduit ces dernières années compte tenu de la récession économique, le canal latéral à l'Oise, le canal de l'Aisne à l'Oise, le canal de Saint-Quentin sont toujours des voies navigables très fréquentées. Si la navigation commerciale connaît une certaine baisse, elle continue malgré tout d'assurer le transport des céréales et des gravillons sortis des ballastières voisines en direction des grands chantiers ; à l'inverse on constate une grande progression de la navigation de plaisance qui emprunte ces itinéraires pendant la période estivale. Les plaisanciers étrangers (hollandais, belges, allemands) sont nombreux à traverser la région pour rejoindre la capitale, les côtes de l'océan et le Midi. Depuis des siècles, les bateaux, les péniches utilisent cette voie d'eau qui constitue en fait un patrimoine local.
[modifier] Notes et références
- ↑
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