Belloy-en-France
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Belloy-en-France | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Canton | Viarmes |
Code Insee | 95056 |
Code postal | 95270 |
Maire Mandat en cours |
Raphaël Barbarossa 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes Carnelle - Pays de France |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 128 m minimale : 92 m maximale : 165 m |
Superficie | 949 ha = 9,49 km² |
Population sans doubles comptes |
1 547 hab. (1999) |
Densité | 162 hab./km² |
Belloy-en-France est une commune du Val-d'Oise située en plaine de France, et à environ 25 km au nord de Paris.
Ses habitants sont les Belloisien(ne)s.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune est limitrophe de Viarmes, Luzarches, Épinay-Champlâtreux, Villiers-le-Sec, Villaines-sous-Bois et Saint-Martin-du-Tertre.
[modifier] Lieux-dits, écarts et quartiers
Belloy est composé de plusieurs lieux-dit: le Beau Jay à coté de Villiers-le-Sec, les briqueteries où est situé la gare de Belloy sur la D909. Et plusieurs quartiers résidentiels tel que le clos de la Fontaine, le clos de l'Épine, et le clos Saint-Romain.
[modifier] Réseau de communication
- Les communications routières sont assurées par deux routes départementales : Du Nord au Sud la route départementale 909 qui relie Viarmes à La croix verte situé à l’extrémité Ouest de Belloy elle passe par les briqueteries et le beau Jay. De l’Ouest à l’Est la Départemental 85 qui relie : la D909 à la francilienne et traverse le centre du village.
- Des routes communales permettent de relier au Sud Villaines-sous-Bois et au Nord Viarmes.
- Des chemins agricoles relient Luzarches et Épinay-Champlâtreux.
- Ces infrastructures terrestres ont un impact très limité en terme de pollution sonore, l'interieur de la commune n’étant pas concernée par le classement des infrastructures vu son faible trafic routier (moins de 5 000 véhicules par jour) et que le passage des poids lourd est réglementé.
[modifier] Hydrographie
[modifier] Histoire
Le nom de Belloy-en-France provient du latin bidolidum, composé de betula, bouleau et du suffixe etum, ensemble de végétaux.
Le village est mentionné pour la première fois dès 775 sous le règne de Charlemagne dans une charte de donation signée à Luzarches. Le village appartient très tôt à l'abbaye de Saint-Denis. Entre le IXe siècle et la fin du règne de Philippe Auguste on ignore tout des autres propriétaires du territoire. Entre 1160 et 1325, Belloy est intégré au domaine de la famille de Montmorency. Le remembrement du XIVe siècle favorise la vocation céréalière du village, dont la terre est presque entièrement labourable. Au milieu du XIIIe siècle apparaît pour la première fois l'appellation "chevalier" de Belloy, premier seigneur d'une longue lignée qui posséda la terre jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Hercule de Belloy vendit alors la terre aux chanoines de Paris le 12 juin 1694. Avant la Révolution, la paroisse dépend de l'élection et du diocèse de Paris et est rattachée au doyenné de Montmorency. La passementerie s'y implante à la Restauration (voire plus tôt).
Belloy à eux deux châteaux. Un château féodal détruit pendant les guerres de religion. Il était situé dans le « Marsouiller » à coté de l'église. Un autre détruit sous l'Empire se trouvait « rue des Carreaux ». Suite à la construction de pavillon, les derniers vestiges ont été détruits.
La réalisation du chemin de fer Montsoult-Luzarches et d'une gare située entre Belloy et Saint-Martin-du-Tertre en 1880 entraîne le développement du village, suivi environ un siècle plus tard en 1974 de la construction de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle qui provoque une importante expansion démographique (doublement de la population) par l'édification d'un lotissement pavillonnaire à la périphérie du village.
Le village se nommait à l'origine « Belloy » mais été re-baptisé « Belloy-en-France » en 1949. Belloy faisait partie de la Seine-et-Oise.
[modifier] Démographie
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[modifier] Administration
Belloy-en-France fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[3]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[4],[5].
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 1995 | 2008 | M. Raphaël Barbarossa | ||
1983 | 1995 | M. André Fremont | ||
1953 | 1983 | M. André Niviere | ||
1935 | 1953 | M. Pierre Sainte-Beuve | ||
1932 | 1935 | M. Germain Compagnon | ||
1904 | 1932 | M. Alphonse Sainte-Beuve | ||
1898 | 1904 | M. Vadbled | ||
1878 | 1898 | M. Baptiste Sainte-Beuve | ||
1872 | 1878 | M. Fredault | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Économie
La commune de Belloy-en-France est essentiellement constituée de terres agricoles mais elle est également dotée d'une clinique de cours séjours, des serres et d'une passementerie.
Les briqueteries et la distillerie ne sont plus en activité.
Belloy est équipé du WiMax
[modifier] Transports
Belloy-en-France est desservie par la gare de Belloy - Saint-Martin, sur le réseau Transilien Paris-Nord, branche Paris-Nord — Luzarches. La gare est desservie à raison d'un train omnibus par heure en heures creuses et par un train semi-direct à la 1/2 heure (direct de Paris à Sarcelles - Saint-Brice et omnibus ensuite) en pointe.
Il faut de 36 à 38 minutes de trajet à partir de la gare du Nord.
- Busval d'Oise 95.09 qui assure la liaisons notamment entre Sarcelles, la Gare de Montsoult - Maffliers et Viarmes, Beaumont-sur-Oise.
- CIF 47
[modifier] Monuments
L'église Saint-Georges fut bâtie au XIIIe siècle à l'emplacement d'un sanctuaire primitif, très tôt lieu de pèlerinage. La façade est de style Renaissance ; le portail, parfois attribué à Jean Bullant, est composé d'un tympan portant sur des colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens, le tout encadré d'un entablement à l'antique très décoré, surmonté aux extrémités de 2 lanternons. La salamandre et l'initiale du roi François 1er figurent sur les écoinçons. La base du clocher et la chapelle de la Vierge constituent les parties les plus anciennes de l'édifice. Le chœur est voûté d'ogives en étoile, voûtes renforcées par des liernes et tiercerons dans la nef et les bas-côtés. Les fonts baptismaux de pierre décorés de bas-reliefs représentant des motifs végétaux datent de 1524. L'édifice possède une dalle tumulaire à double effigie de Guillaume de Belloy, une chaire et des boiseries du XVIIIe siècle et en face, un Banc d’œuvre du XVIIe siècle surmonté d'un fronton.
[modifier] Héraldique
Les armes de Belloy-en-France se blasonnent ainsi : Au premier coupé au I de gueules aux sept losanges d'or ordonnés 3, 3 et 1 et au II d'or à Saint Georges sur un cheval terrassant de sa lance un dragon, le tout contourné de sable, le cheval portant sur son flanc un écu d'argent à la croix de gueules, au second d'azur semé de fleurs de lys d'or l’ensemble est surmonté d’une couronne murale |
[modifier] Culture
Belloy est doté d'une médiathèque au sein de l'ancien presbytère, d'une maison pour tous, deux terrains de foots, un terrain de cross et un terrain de Paintball
[modifier] Belloy-en-France au cinéma
En 1983 y est tourné Le Retour des bidasses en folie avec Les Charlots. On y voit notamment le presbytère, la mairie...
[modifier] Galerie
Panneau de signalisation de Belloy début du XXe siècle |
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[modifier] Annexes
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Notes, sources et références
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
- ↑ Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- ↑ Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise