Charre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Charre
Carte de localisation de Charre
Pays France France
Région Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Canton Navarrenx
Code Insee 64186
Code postal 64190
Maire
Mandat en cours
André Daguerre
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du canton de Navarrenx
Latitude
Longitude
43° 19′ 03″ Nord
         0° 51′ 59″ Ouest
/ 43.3175, -0.866388888889
Altitude 91 m (mini) – 207 m (maxi)
Superficie 11,41 km²
Population sans
doubles comptes
227 hab.
(1999)
Densité 19,90 hab./km²
Image:City locator 2.svg
Charre
Localisation sur la carte départementale
Charre vu depuis le sud
Charre vu depuis le sud

Charre est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Hydrographie

Les terres de la commune sont arrosées[1] par le Saison, affluent du gave d'Oloron, et par ses tributaires, les ruisseaux Laxubie (11,3 km) et le Borlaas.

[modifier] Lieux-dits et hameaux

  • le bourg
  • le quartier Cherbeys
  • le quartier de Haute
  • le quartier du Bisqueys
  • le quartier du Salvador

[modifier] Communes limitrophes

[modifier] Toponymie

Le toponyme Charre apparaît[2] sous les formes Sxarre (1385, censier de Béarn[3]), Xarra (1513, titres de Béarn[4]) et Sanctus Petrus de Charre (1618, insinuations du diocèse d'Oloron[5]).

[modifier] Histoire

Paul Raymond[2] note qu'en 1385 Charre dépendait du bailliage de Sauveterre et comptait 27 feux.
Au XVIIe siècle, Charre était le chef-lieu de la viguerie de Mongaston.
Dès 1542, un bac permettait la traversée du gave d'Oloron : la nau de Xarra.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1995 2008 Bernard Agest
2008 2014 André Daguerre
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Intercommunalité

La commune fait partie de huit structures intercommunales :

  • communauté de communes du canton de Navarrenx
  • SIVOM du canton de Navarrenx
  • syndicat intercommunal des Gaves et du Saleys
  • syndicat intercommunal des gaves d'Oloron et de Mauléon
  • syndicat de la perception de Navarrenx
  • syndicat AEP du Pays de Soule
  • syndicat AEP de Rivehaute - Nabas - Charre - Gestas
  • syndicat départemental d'électrification.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
532 510 563 535 547 543 542 569 555
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
530 478 490 492 491 515 486 484 467
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
451 453 426 372 385 373 382 348 314
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
314 310 278 259 260 227 214 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

2005 : population provisoire de l'Insee.

[modifier] Économie

L'activité est principalement agricole (élevage, pâturages, polyculture).

[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Patrimoine civil

Le Château de Mongaston[6] : Isolé, perché sur une colline comme un petit nid d'aigle, dressé face à la rive souletine du Saison, dont il commande un gué, il appartint visiblement, avec Labastide-Villefranche et Sauveterre-de-Béarn, à la ceinture de défense de la vicomté du Béarn. S'il eut des seigneurs particuliers, ceux-ci le fortifièrent pour le service du souverain. Bien qu'il ait été fortement remanié au XVIIIe siècle, il semble dater du XIIIe siècle : cette maison forte étroite et élancée, haute de deux étages, avec quatre fenêtres à meneaux et un toit pointu, pourrait en effet avoir tout simplement été aménagée dans le donjon primitif, qui daterait de Gaston VII. Ainsi s'explique mieux l'échauguette qui se trouvait à l'angle nord, entre les deuxième et troisième niveaux, et dont subsistent la base, et un trou béant. La belle tour polygonale, qu'on dit du XIVe siècle, a en tout cas été si visiblement rattachée au reste du gros œuvre, que la vétusté menace aujourd'hui de l'en détacher.
Quelques seigneurs de Mongaston sont attestés au XIVe et au XVIe siècle. En 1658 le château est acquis par Jean du Peyré, neveu du capitaine des mousquetaires de Tréville. En 1692 il passe par mariage à Pierre de Casamayor de Gestas, et en 1847 au fameux Xavier de Bachoué de Barraute. Puis le bien de famille fut abandonné aux outrages des ans, vendu, et finalement ravagé en 1929 par un incendie, qui trouva dans la toiture de bardeaux un aliment de choix.
Ce n'était plus alors qu'une ruine, et on aurait fortement surpris les visiteurs de l'époque en leur disant que ces quelques murs broussailleux et branlants pourraient revivre. Pourtant, le miracle s'est produit : avec le concours d'équipes bénévoles, sa propriétaire actuelle Mme Garnier-Collot, de surcroît descendant des anciens châtelains, l'a courageusement sauvé, restauré, et en assure l'animation estivale. On verra à l'intérieur une collection de poupées évoquant l'histoire du Béarn, quelques meubles curieux et une collection de documents familiaux, du XVIIe au XIXe siècle.
A l'extérieur, on a mis au jour un four, un puits, et le fameux « souterrain », qui, si souvent mythique dans les vieux châteaux, existe bel et bien ici : on marche sur le sommet de sa voûte.

[modifier] Patrimoine religieux

Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, cette place forte médiévale perchée sur une colline servait au XVIe siècle d'étape aux pèlerins de Saint-Jacques.
L'église Saint-Pierre date[7] du XIXe siècle.

[modifier] Patrimoine environnemental

[modifier] Équipements

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Notes

  1. Notice du Sandre sur Charre
  2. ab Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  3. Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  4. Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  5. Manuscrits du XVIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  6. Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur le château de Mongaston
  7. Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Pierre

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles connexes

Communes des Pyrénées-Atlantiques

[modifier] Liens externes


Étape précédente
Navarrenx
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Via Podiensis
Étape suivante
Aroue

Wikipedia HTML 2008 in other languages

100 000 +

Česká (Czech)  •  English  •  Deutsch (German)  •  日本語 (Japanese)  •  Français (French)  •  Polski (Polish)  •  Suomi (Finnish)  •  Svenska (Swedish)  •  Nederlands (Dutch)  •  Español (Spanish)  •  Italiano (Italian)  •  Norsk (Norwegian Bokmål)  •  Português (Portuguese)  •  Română (Romanian)  •  Русский (Russian)  •  Türkçe (Turkish)  •  Українська (Ukrainian)  •  中文 (Chinese)

10 000 +

العربية (Arabic)  •  Български (Bulgarian)  •  Bosanski (Bosnian)  •  Català (Catalan)  •  Cymraeg (Welsh)  •  Dansk (Danish)  •  Ελληνικά (Greek)  •  Esperanto  •  Eesti (Estonian)  •  Euskara (Basque)  •  Galego (Galician)  •  עברית (Hebrew)  •  हिन्दी (Hindi)  •  Hrvatski (Croatian)  •  Magyar (Hungarian)  •  Ido  •  Bahasa Indonesia (Indonesian)  •  Íslenska (Icelandic)  •  Basa Jawa (Javanese)  •  한국어 (Korean)  •  Latina (Latin)  •  Lëtzebuergesch (Luxembourgish)  •  Lietuvių (Lithuanian)  •  Latviešu (Latvian)  •  Bahasa Melayu (Malay)  •  Plattdüütsch (Low Saxon)  •  Norsk (Norwegian Nynorsk)  •  فارسی (Persian)  •  Sicilianu (Sicilian)  •  Slovenčina (Slovak)  •  Slovenščina (Slovenian)  •  Српски (Serbian)  •  Basa Sunda (Sundanese)  •  தமிழ் (Tamil)  •  ไทย (Thai)  •  Tiếng Việt (Vietnamese)

1 000 +

Afrikaans  •  Asturianu (Asturian)  •  Беларуская (Belarusian)  •  Kaszëbsczi (Kashubian)  •  Frysk (Western Frisian)  •  Gaeilge (Irish)  •  Interlingua  •  Kurdî (Kurdish)  •  Kernewek (Cornish)  •  Māori  •  Bân-lâm-gú (Southern Min)  •  Occitan  •  संस्कृत (Sanskrit)  •  Scots  •  Tatarça (Tatar)  •  اردو (Urdu) Walon (Walloon)  •  יידיש (Yiddish)  •  古文/文言文 (Classical Chinese)

100 +

Nehiyaw (Cree)  •  словѣньскъ (Old Church Slavonic)  •  gutisk (Gothic)  •  ລາວ (Laos)