Équipe de France de football
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L'équipe de France de football est l’équipe de football nationale de la France, constituée par une sélection des meilleurs joueurs français sous l’égide de la Fédération française de football.
Actuellement vice-championne du monde, elle compte à son palmarès une coupe du monde (1998), deux championnats d’Europe des nations (1984 et 2000), deux coupes des Confédérations (2001 et 2003) et un titre olympique (1984).
Les Bleus de 1904 à aujourd'hui
La genèse
La création de l'équipe de France de football est liée à la fondation de la FIFA en 1904. Désormais, les matches internationaux se disputent sous l’autorité de cette fédération internationale. Ainsi, les matches des sélections françaises disputés entre 1895 (sélection de Paris ; joueurs britanniques résidants à Paris principalement) et 1904 ne sont pas pris en compte. Notons ainsi les cinq matches internationaux disputés par la sélection USFSA face à la Belgique et l’Angleterre amateurs entre 1900 et 1904 avec une victoire française en 1900 contre la Belgique (6-2) et quatre défaites contre l’Angleterre amateurs. D’autres fédérations n’ont pas suivi cet exemple, et considèrent leurs matches internationaux datant d’avant 1904 comme d’authentiques matches internationaux.
L’équipe de France de football démarre donc son histoire officielle en 1904 par un honorable match nul en Belgique (3-3). Les trois premiers buteurs français se nommaient Louis Mesnier, Marius Royet et Gaston Cyprès. Les années qui suivirent furent peu glorieuses avec notamment deux cinglants revers contre le Danemark subi à trois jours d’intervalle (0-9 puis 1-17) lors des Jeux olympiques de Londres. Exclue de la FIFA le 7 juin 1908, l'USFSA est toutefois encore en charge des sélections olympiques de l'été 1908. Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Le réglement autorisait cette double sélection, mais la France était la seule à utiliser cette étrange possibilité. De plus, de nombreux forfaits furent enregistrés dans les rangs des joueurs de l'USFSA, et nombre des 44 joueurs français sélectionnés arrivèrent le matin même du match sur le lieu de compétition après un long voyage en train et bateau. C'est une véritable pantalonnade et ces deux rencontres olympiques furent rétroactivement comptabilisées comme matchs officiels de l'équipe de France A (matchs n°11 et 12). À partir du match contre la Belgique du 9 mai 1908, c'est le CFI qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA. Le CFI ne parvint pas à se mettre d'accord avec l'USFA, membre fondateur du CIO, pour présenter une équipe de France aux JO de 1912. Un accord fut cherché jusqu'au dernier moment, puis en juin 1912, la France fut contrainte de déclarer forfait.
Malgré ces conflits entre les différentes fédérations qui coexistent dans l’Hexagone rendant impossible la sélection des onze meilleurs joueurs du pays, quelques belles performances sont à signaler. La victoire en Italie en 1912 (3-4) notamment.
La Première Guerre mondiale interrompt les activités de l'équipe de France et provoque la mort de 17 de ses internationaux : Marius Royet (Union Sportive Parisienne), Henry Gigot (Club Français Paris), André François (Racing Club de Roubaix), André Puget (Racing Club de Paris), Albert Jenicot (Racing Club de Roubaix), René Fenouillère (Red Star Amical Club de Paris), Pol G. Morel (Red Star Amical Club de Paris), Francis Vial (Club Athlétique de Vitry), Charles Dujardin (Union Sportive Tourquennoise), Émile Dusart (Racing Club de Roubaix), René Camrad (Association Sportive Française), Julien Denis (Racing Club de Calais), Charles Geronimi (AF Garenne Colombes Paris), Ernest Guéguen (Union Sportive Servannaise et Malouine Saint-Malo), Jean Loubière (Gallia Club de Paris), Pierre Six (Olympique Lillois), J. Verbrugge (Association Sportive Française). Le gardien de but Zacharie Baton (Olympique Lillois) est quant à lui mutilé après avoir perdu une jambe en 1915.
La première victoire face aux Anglais (2-1) en 1921 marque les débuts réels d’une équipe de France sélectionnant désormais les meilleurs joueurs du pays suite à la création de la FFF en 1919. L’USFSA rejoint finalement la FFF en 1921, et les Bleus sont bien désormais l’équipe de France et plus seulement une sélection de joueurs évoluant dans telle ou telle fédération.
En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde et y fait bonne figure malgré une poule relevée avec l’Argentine (finaliste des JO de 1928) mais ne parvient pas à passer le premier tour. En 1931, c’est l’Allemagne qui s’incline 1-0 face aux Bleus, puis l’Angleterre sombre corps et biens (5-2) le 14 mai face à une équipe de France survoltée. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle y affronte la Yougoslavie le 5 juin (défaite 2-1), la Bulgarie le 9 juin (victoire 5-3 avec un quadruplé de Jean Sécember) et enfin la Roumanie le 12 juin (défaite 6-3). Citons également le match gagné en Hollande (4-5) en 1934. Pour ce match de préparation en vue de la Coupe du monde 1934, seuls trois joueurs français (Mattler, Liétaer et Alcazar) évoluent en Division 1. Les huit autres joueurs évoluent en Division 2 Nord : Alexis Thépot, Jacques Mairesse, Alfred Aston au Red Star ; Jean Nicolas, Roger Rio à Rouen ; Jules Cottenier, Georges Verriest au RC Roubaix ; et Fritz Keller à Strasbourg. Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller seront même sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie.
Le premier joueur noir sélectionné en équipe de France de football (Raoul Diagne) fêta sa première cape dès 1931. Il évoluera 18 fois chez les Bleus avant la Seconde Guerre mondiale. Le premier joueur d'origine nord-africaine sélectionné chez les Bleus fut le Marocain Larbi Ben Barek. Larbi détient toujours le record de longévité en équipe de France de football : 15 ans et 10 mois de 1938 à 1954. Raoul Diagne et Larbi Ben Barek disputent ensemble un fameux match en Italie le 4 décembre 1938 face aux champions du monde en titre. Outre l'attitude déplorable du public napolitain, l'équipe de France « black, blanc, beur » naît de fait ce soir-là.
La génération dorée des années 1950
Après la guerre, les Bleus signent quelques brillants résultats comme cette victoire 0-4 en Tchécoslovaquie ou le match nul 2-2 en 1951 contre l’Angleterre à Highbury. Il s’en fallut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres ; les Hongrois réalisent cet exploit deux ans plus tard.
La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet, Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l’une des toutes meilleures équipes nationales. Si elle rate complétement sa coupe du monde en 1954 en raison d'une phase de préparation bâclée, elle connaît son apogée avec une troisième place à la Coupe du monde 1958 en Suède où Just Fontaine marque 13 des 23 buts des Français. En demi-finale, la France tombe face au Brésil suite à la blessure du défenseur central Jonquet. On retrouve encore ensuite l'équipe de France en demi-finale du premier championnat d'Europe après avoir éliminé les Autrichiens et les Grecs. La Yougoslavie stoppe les Français 5 à 4.
La France connaît par la suite nombre de désillusions au cours des années 1960. Elle se qualifie ainsi pour la Coupe du monde 1966 mais se montre incapable de passer le premier tour malgré un effectif de premier plan. La France touche le fond quand elle est défaite à domicile 1-0 par les amateurs norvégiens le 6 novembre 1968 en match qualificatif pour la Coupe du monde 1970.
Le renouveau
Sous la houlette de Georges Boulogne, la France du football se remet à niveau et l’équipe de France profite également de cette politique centrée sur la formation. Stefan Kovacs poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l’approche tactique des joueurs français changent.
Le réveil de l’équipe de France sonne en 1977 avec la qualification pour le Mundial argentin obtenue par la génération montante du football français dont les leaders sont Platini, Rocheteau, Trésor, Bossis, Bathenay ou encore Six. En Argentine, les Français payent leur manque d’expérience du plus haut niveau par une élimination dès le premier tour. Tombés dans un groupe particulièrement relevé, les Français font pourtant bonne figure en ne concédant que de courtes défaites face à deux des favoris de la compétition que sont l’Italie (1-2 malgré l’ouverture du score par Bernard Lacombe dès la première minute de jeu) et l’Argentine (1-2 dont un penalty très litigieux sifflé à l’encontre de Marius Trésor). Pour l’honneur, les Français viennent facilement à bout de la Hongrie (3-1) grâce à Lopez, Berdoll et Rocheteau, dans leur dernier match. Ce jour-là, à Mar del Plata, les Bleus arborent de curieux maillots rayés blanc et vert, conséquence d’un problème d’intendance... Les Français durent se rabattre en urgence sur les tenues d’un club local.
Les « trois glorieuses »
En s’appuyant sur la génération exceptionnelle des Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou encore Tigana, les Bleus signent 3 épopées fabuleuses entre 1982 et 1986, avec une quatrième place à la Coupe du monde 1982, une victoire à l’Euro 1984 et une troisième place à la Coupe du monde 1986.
Mondial 1982 : une quatrième place inattendue
Les Français débarquent pourtant au Mondial espagnol de 1982 en plein doute, conséquence d’une série de matchs amicaux peu probante. La compétition ne peut d’ailleurs pas plus mal commencer, avec une cuisante défaite face à l’Angleterre (1-3, dont un but de Bryan Robson dès l’engagement). La France redresse la tête grâce à une facile victoire contre le Koweït, dans un match marqué par l’irruption sur la pelouse du cheikh Farid Al Ahmad al Sabah qui exigera et parviendra à obtenir de l’arbitre qu’il annule un but d’Alain Giresse, provoquant au passage la colère du sélectionneur Michel Hidalgo, puis arrache sa qualification pour le deuxième tour en faisant match nul contre la Tchécoslovaquie.
Au deuxième tour, les Français se défont sans grande difficulté de l’Autriche (1-0) puis de l’Irlande du Nord (4-1) grâce à deux doublés de Giresse et Rocheteau et accèdent aux demi-finales. C’est à l’occasion du match contre l’Irlande du Nord que Michel Hidalgo associe pour la première fois quatre joueurs à vocation offensive (Tigana, Genghini, Giresse et Platini) au milieu de terrain. Le « carré magique » est né.
Disputée à Séville, la demi-finale des Français contre la RFA est rentrée dans la légende du foot. Qualité du jeu pratiqué, intensité, émotion, tout a contribué à rendre ce match légendaire. Après que Manuel Amoros eut tiré sur la barre transversale à la quatre-vingt huitième minute et que les deux équipes se furent quittées sur le score de 1 but partout à l’issue du temps réglementaire, les Français, survoltés par l’agression commise par le gardien allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston, inscrivirent deux buts coup sur coup à l’entame des prolongations par l’intermédiaire de Marius Trésor et Alain Giresse. Continuant à jouer l’offensive et un football spectaculaire, les Français se firent rejoindre au score en l’espace de quelques minutes et se laissèrent entraîner par la RFA dans une séance de tirs au but dont ils sortirent perdants.
En l’absence des principaux titulaires, la France perdra également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3).
Euro 1984 : le premier sacre européen
Deux ans plus tard, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu’elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l’accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark et un but chanceux de Platini (1-0), la France écrase la Belgique (5-0) puis vient à bout de la Yougoslavie (3-2). En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d’un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent avant de prendre l’avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana. En finale contre l’Espagne, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé. Grâce à l’estocade portée en fin de match par Bruno Bellone, l’équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire.
Mondial 1986 : l’exploit sur le podium
Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus (désormais emmenés par Henri Michel) peinent à retrouver l’état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d’un premier tour largement à sa portée (victoire 1-0 contre le Canada, nul 1-1 contre l’URSS et victoire 3-0 contre la Hongrie) avant d’affronter l’Italie en huitième de finale. Au terme d’un match remarquablement maîtrisé (victoire 2-0, grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau), la France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d’Europe en titre.
En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c’est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football de la planète. À cette époque, les Français sont d’ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l’Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l’offensive. Le match tiendra toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifiera de « match du siècle ». Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procureront chacune de franches occasions ne fera pas bouger le score, et les Bleus se qualifient à l’issue de l’épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez.
En demi-finale, la France retrouve la RFA pour ce qui est souvent considéré comme la « revanche de Séville » quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n’y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d’imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Cariocas, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s’imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil. Les Français se consoleront avec la troisième place acquise aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 ap), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958.
Les désillusions successives
L’épopée de la Coupe du Monde mexicaine marque la fin d’une génération d’exception. Dès la fin de la compétition les cadres que sont Rocheteau, Bossis et Giresse annoncent leur retraite internationale. Un an plus tard, et alors que les éliminatoires pour l'Euro 88 sont déjà bien mal engagés pour l'équipe de France, Platini met lui un terme définitif à sa carrière.
La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l’Euro 88 et le Mondial italien de 1990. Le match nul contre la sélection chypriote du 22 octobre 1988 propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de superintendant de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988. Si l'arrivée d'un nouveau sélectionneur emblématique comme Michel Platini n’empêche pas l'absence au Mondial italien, elle suscite pourtant de nombreux espoirs. La copie parfaite rendue par l’Équipe de France dans les éliminatoires de l’Euro 92 (8 victoires en 8 rencontres) laisse augurer un retour aux succès des années 1980 à défaut d’un retour au beau jeu. En effet, voyant sa marge de manœuvre limitée par la faiblesse des individualités dont il dispose, Platini a construit une équipe à vocation très défensive, sans véritable milieu créateur, et qui compte sur les deux grands joueurs français de l’époque (Éric Cantona et Jean-Pierre Papin) pour faire la différence en attaque. Mais lors de l’Euro 1992 en Suède, la France est incapable de confirmer son parcours des éliminatoires et tombe sans gloire dès le premier tour, après deux matchs nuls (contre la Suède et l’Angleterre) et une défaite (contre le Danemark, futur vainqueur du tournoi).
Dans les mois qui suivent, l’équipe de France, forte d’un effectif à la qualité en hausse, semble retrouver des couleurs. Mais lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Bleus, minés par des querelles d’ego et par la mauvaise rivalité entre « Marseillais » et « Parisiens », s’effondrent dans la dernière ligne droite et concèdent coup sur coup deux cuisantes défaites à domicile à l’automne 1993 (2-3 contre Israël, puis 1-2 contre la Bulgarie) et manquent une qualification qui leur semblait promise (il leur suffisait d’un match nul lors de ces deux matchs).
L’inauguration du centre d’entraînement de Clairefontaine et la montée en puissance de la formation à la française mise en place dès les années 1970 sous l’impulsion de Georges Boulogne permettent toutefois au football français d’espérer des jours meilleurs.
L’apothéose
1996 : un Euro synonyme de reconquête
Au lendemain de la débâcle de l'automne 1993, le nouveau sélectionneur national Aimé Jacquet doit tout reconstruire. S’il peut s’appuyer sur un secteur défensif de qualité, il va tâtonner durant près de deux années pour trouver une bonne animation offensive. Les éliminatoires pour l’Euro 1996 sont laborieux et laissent craindre une nouvelle déconvenue. Mais à l’automne 1995, une spectaculaire et décisive victoire à l’extérieur contre la redoutable équipe de Roumanie semble marquer l’acte de naissance d’un nouveau groupe dont le jeune Zinedine Zidane s’affirme comme le maître à jouer. Qualifiée pour l’Euro 1996, l’équipe de France y atteint les demi-finales en confirmant la solidité à toute épreuve de son bloc défensif (quatre défenseurs et trois milieux récupérateurs) mais déçoit quelque peu par le manque d’inspiration de son secteur offensif et de ses deux créateurs (Zinedine Zidane et Youri Djorkaeff), pourtant très attendus.
Mais Jacquet s'est disposer là d’une base de travail solide en prévision de la Coupe du monde de football 1998, pour laquelle les Bleus pourront se préparer en toute quiétude, sans avoir à passer par les éliminatoires. Base d’autant plus solide qu’à partir de l’été 1996, grâce à l’arrêt Bosman, la plupart des joueurs de l’équipe de France partent jouer à l’étranger où ils acquièrent une stature internationale et une précieuse expérience du haut niveau.
1998-2000 : la consécration : champions du monde puis d’Europe
Si la série de matchs préparatoires à la Coupe du Monde soulève une certaine inquiétude auprès de plusieurs observateurs, les Bleus sont bel et bien présents au rendez-vous.
Ils se sortent avec facilité du premier tour : victoires contre l’Afrique du Sud (3-0), l’Arabie saoudite (4-0) et le Danemark (2-1) mais, privés de Zidane suspendu, butent en huitièmes contre le mur défensif du Paraguay et de son fantasque gardien de but José Luis Chilavert. La qualification arrachée en prolongation (but en or de Laurent Blanc) permet aux Bleus de retrouver l’Italie en quart. Au terme de 120 minutes de très haute qualité, les deux équipes jouent leur qualification aux tirs au but et c’est la France qui s’impose. En demi-finale, la France semble proche de tomber face aux surprenants Croates, mais deux buts de son latéral Lilian Thuram la qualifient pour la première finale de son histoire, face au Brésil.
Le Brésil a impressionné depuis le début de la compétition par la puissance et l’adresse des ses attaquants, mais a également laissé entrevoir de grosses carences défensives. Dominateurs et réalistes, les Français tuent le match en première période grâce à deux buts de la tête de Zidane. Réduits à dix en seconde période suite à l’expulsion de Desailly, la France subit mais inscrit en contre un troisième but libérateur par Emmanuel Petit dans les derniers instants du match (qui est d'ailleur le 1000ème but de l'histoire de l'Équipe de France). Didier Deschamps devient le 12 juillet 1998 le premier joueur français à soulever la Coupe du monde.
La France confirme son statut de meilleure équipe du monde deux ans plus tard, à l’occasion de l’Euro 2000. Grâce à l’éclosion d’attaquants tels que Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka, Robert Pirès ou encore Sylvain Wiltord, elle s’offre même le luxe de pratiquer un football plus offensif qu’en 1998. Sur le banc, Jacquet a cédé sa place à son adjoint de 1998, Roger Lemerre. Après un premier tour parfaitement maîtrisé (victoire contre le Danemark et la République tchèque, défaite sans conséquence face aux Pays-Bas), la France va connaître trois rencontres à haut suspense dont elle sortira à chaque fois victorieuse. Tout d’abord en quart de finale contre l’Espagne (victoire 2-1, avec un penalty espagnol raté par Raúl dans les arrêts de jeu). Puis en demi-finale contre le Portugal (victoire 2-1 avec un penalty victorieux de Zidane dans les arrêts de jeu de la prolongation). Et enfin en finale contre l’Italie. Menée 0-1 dans les arrêts de jeu, la France semble se résoudre à la défaite. Mais Wiltord égalise dans les derniers instants du match pour arracher la prolongation, durant laquelle Trezeguet inscrit d’une somptueuse reprise de volée le but en or synonyme de victoire.
2002-2005 : déception
Championne d’Europe et du Monde en titre, la France aborde la Coupe du monde 2002 en Asie avec confiance, malgré les départs à la retraite de ses deux anciens que sont le capitaine Didier Deschamps et le libéro Laurent Blanc. Dès le match d’ouverture, les Bleus se font surprendre par le Sénégal (0-1) avant de concéder un match nul contre d’accrocheurs Uruguayens (0-0). Contrainte de tout miser sur son dernier match contre le Danemark, la France attend beaucoup du retour de Zidane, blessé depuis le début du tournoi. Mais une défaite sans appel (0-2) met fin à l’aventure asiatique. La France est humiliée, éliminée de la coupe sans avoir marqué le moindre but.
Qualifiés facilement pour l’Euro 2004 disputé au Portugal, et rassurés par d’impressionnantes prestations lors de matchs amicaux (notamment une victoire 3-0 en Allemagne contre la Mannschaft) les Bleus paraissent avoir retrouvé leur superbe. Le premier match du tournoi contre l’Angleterre, et la victoire inespérée de la France (2-1, grâce à deux buts de Zidane en toute fin de match) semble même replonger les Bleus dans l’euphorie de 1998 et 2000, quand tout leur réussissait. Mais un nul heureux (but égalisateur de David Trezeguet entaché d’une faute de main) contre la Croatie et une victoire peu convaincante face à la Suisse inquiètent. Inquiétude qui trouve sa justification en quart de finale, où la France est éliminée sans gloire par la Grèce (futur vainqueur du tournoi), au terme d’une prestation très moyenne.
Ces éliminations prématurées remettent les pieds sur terre à un football français qui se considérait alors comme intouchable. Raymond Domenech devient le nouveau sélectionneur national. De profonds changements sont apportés, tant du point de vue de l’équipe technique entourant les Bleus que sur celui du terrain. L’équipe a du mal à trouver un jeu efficace et cohérent, en raison du départ en retraite ou volontaire de la plupart des joueurs clés de l’équipe, dont Zidane, Lizarazu, Thuram et Makélélé. Parallèlement, de jeunes joueurs (Abidal, Govou, Malouda) encore peu expérimentés au niveau international intègrent la sélection nationale. Vikash Dhorasoo, pressenti pour prendre la relève de Zidane au poste de meneur de jeu, s’impose sur le plan technique mais révèle des carences sur le plan physique. Robert Pirès, Ludovic Giuly et Johan Micoud subissent parallèlement une mise à l’écart par le sélectionneur. La transition est difficile mais il faut remarquer que l’Équipe de France a participé à tous les rendez-vous Mondiaux et Européens disputés depuis 1996.
2006, la campagne d’Allemagne : le retour au sommet
Le 3 août 2005, Zidane annonce qu’il revient sur sa retraite internationale, suivi de Thuram et Makélélé, et l’équipe de France se qualifie de justesse face à Chypre pour la Coupe du monde 2006. Le 1er mars 2006, à peine plus de 3 mois avant l’ouverture de la compétition, une défaite (la première sous l’ère Domenech) dans un match amical face à la Slovaquie, appelle à de nouveaux changements dans la composition de l’équipe.
Quelques jours avant le début de la Coupe du Monde 2006, Raymond Domenech semble avoir choisi son gardien (Barthez), sa défense (Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal) et son milieu de terrain (Makélélé, Zidane, Vieira, Malouda). Les seuls incertitudes concernent la paire d’attaquants (Henry et Trezeguet tiennent la corde mais Wiltord, Saha, Cissé et Ribéry sont également bien placés). Les trois victoires dans les matchs de préparation (face au Mexique, au Danemark et à la Chine) permettent à l’équipe de France d’aborder la compétition avec une certaine confiance mais sans Cissé, malheureusement victime d’une double fracture à la jambe droite, et remplacé par Sidney Govou le jour du départ en Allemagne.
L’équipe de France débute fort mal son tournoi en concédant deux matches nuls (Suisse 0-0, Corée du Sud 1-1) contre des adversaires à sa portée. Une victoire 2-0 contre le Togo lui permet toutefois d’obtenir, de justesse, sa qualification.
Elle se qualifie ensuite pour les huitièmes de finale où elle affronte l’Espagne, le mardi 27 juin. Précédé d'une campagne de la presse espagnole relative à la retraite imminente de Zidane (le capitaine français avait pris sa retraite de joueur de club sur le stade du Real Madrid peu avant la coupe du monde et il lui restait donc à prendre sa retraite internationale), et à la qualification inéluctable de l'équipe d'Espagne face à des joueurs français jugés vieillissants, la France parvient, à la surprise générale, à obtenir son ticket pour les quarts de finale sur le score de 3-1 après des buts de Zidane, Ribéry et Vieira, l’Espagne ayant ouvert le score sur un penalty transformé par Villa.
Le 1er juillet à 21h, la France réussit à vaincre le Brésil en quarts de finale sur le score de 1-0 (but de Henry) à la 57e minute sur un coup franc décisif de Zinédine Zidane. C’est la première fois en équipe de France que Zidane fait une passe décisive à Henry — dans un match qui restera certainement comme le plus accompli techniquement et tactiquement de cette équipe de France-là.
Victorieuse 1-0 (pénalty de Zidane à la 33e minute) du Portugal en demi-finale le 5 juillet, la France joue sa deuxième finale de Coupe du monde, contre les Italiens à Berlin le 9 juillet. La France s'incline aux tirs au but (1-1, 5-3 t.a.b.).
Et après ?
Le Fiasco : Euro 2008
Fort de son expérience et des succès de l’Équipe de France, Raymond Domenech est reconduit dans ses fonctions de sélectionneur national pour quatre années supplémentaires jusqu’à la Coupe du monde 2010. Thuram et Makélélé décident de rester malgré leur 35 et 33 ans respectifs. La prochaine échéance pour les Bleus, les éliminatoires de l’Euro 2008, commença sous de bons auspices pour les Bleus grâce à deux victoires contre la Géorgie (3-0) et contre l’Italie (3-1). Lors des journées suivantes, l’Équipe de France s’inclina contre l’Écosse (0-1) avant de se rassurer face aux Îles Féroé (5-0) et à la Grèce (1-0) en match amical pour la dernière rencontre de 2006. Pour le premier match de l'année 2007, l’Équipe de France s'incline face à l'Argentine (0-1) en match amical au Stade de France.
Aujourd’hui, on peut dire que la France est en période de reconstruction, à l’instar de la période post-Coupe du Monde 2002. Elle compte sur une nouvelle génération de joueurs talentueux comme Franck Ribéry, Jérémy Toulalan, Julien Escudé, Rio Antonio Mavuba, Karim Benzema, Samir Nasri, Abou Diaby, Bakary Sagna, Lassana Diarra, Hatem Ben Arfa, Bafétimbi Gomis, etc.
Pour la reprise des qualifications à l'Euro 2008, le 24 mars 2007, l'équipe de France obtient une victoire difficile, courte mais précieuse, face à la modeste équipe de Lituanie, grâce à un but d'Anelka à la 73e minute. Quelques jours plus tard, une équipe de France très rajeunie gagnait le second match de cette coupure internationale face à l'équipe d'Autriche, pays organisateur avec la Suisse, 1 but à 0 en match amical au Stade de France avec la première titularisation et le premier but de Karim Benzema. En juin 2007, les qualifications à l'Euro 2008 se poursuivent : le 2 juin, la France reçoit l'Ukraine à Saint-Denis et s'impose 2 buts à 0 (buts de Ribéry et de Anelka. Le 6 juin, à Auxerre, la France joue contre la Géorgie et malgré une écrasante domination ne gagne que grâce un but (1-0) signé Nasri. Le 22 août 2007, les Bleus se déplacent en Slovaquie pour un match amical, et s'imposent encore de justesse (1-0) grâce à un but de Henry. Les qualifications se poursuivent en septembre, avec un déplacement en Italie le 8 septembre, où l'équipe de France réussit à décrocher un match nul (0-0) dans un stade de San Siro à l'ambiance hostile (la Marseillaise ayant été sifflée par les tifosi italiens). Le 12 septembre, les Bleus reçoivent l’Écosse au Parc des Princes à Paris, et contre toute attente, s'inclinent (0-1) grâce à un but de l'Écossais James McFadden, malgré de nombreuses occasions de tir et une possession de balle relativement importante (72 % en moyenne). Le 13 octobre, l'Equipe de France s'impose à l'extérieur face aux Îles Féroé 6 buts à 0, grâce à un but de Thierry Henry (égalant le record de but marqués en équipe de france de Michel Platini), un doublé de Karim Benzema, puis les premiers buts de Jérôme Rothen et de Hatem Ben Arfa en équipe de France.
Le 17 octobre 2007, à Nantes, l'équipe de France rencontre la Lituanie. Après 79 minutes de domination stérile, malgré de nombreux tirs cadrés, la France l'emporte grâce à un doublé de Thierry Henry aux 79e et 81e minutes. Il devient seul recordman des buts en équipe de France. Pendant ce temps, la Géorgie bat l'Écosse par 2 buts à 0. Après la victoire de l'Italie 2-1 contre l'Écosse le 17 Novembre, la France est assurée d'être qualifiée pour l'Euro 2008, quoi qu'il arrive. La campagne des éliminatoires de l'Euro 2008 s'achève face à l'Ukraine le 21 novembre 2007 par un match nul (2-2) avec des buts de Thierry Henry et de Sidney Govou et qui sera marqué par la première sélection du gardien de but Sébastien Frey. La France termine à la deuxième place du groupe B des éliminatoires de l'Euro 2008 avec 26 points (8 victoires, 2 nuls, 2 défaites) et 25 buts marqués pour 5 encaissés, devancée par l'Italie de 3 points. Raymond Domenech devient le premier sélectionneur de l'équipe de France à la qualifier sur le terrain deux fois de suite pour deux évènements majeurs : le Mondial 2006 et l'Euro 2008.
Le tirage au sort de la phase finale de l'Euro 2008 a eu lieu le 2 décembre 2007 à Lucerne, la France rencontre successivement la Roumanie, les Pays-Bas et l'Italie.
Après avoir fait match nul 0-0 contre la Roumanie, la France est battue sèchement par les Pays-Bas 4-1. Ne réussissant pas à laver l'affront de la dernière copupe du Monde, le dernier match de l'Euro 2008 contre l'Italie se termine par une lamentable défaite 2-0 qui élimine l'équipe de France dès le premier tour.
Lieux d’entraînements et matchs à domicile
Lors des phases de préparation l’équipe de France s’entraîne à Clairefontaine, c'est-à-dire au Centre technique national Fernand-Sastre situé à Clairefontaine-en-Yvelines. Ce centre de formation national fut initié en 1976 lorsque Fernand Sastre était président de la Fédération française de football. Le domaine de Montjoye fut acheté en 1982 et le centre ouvrit ses portes en 1988. Le centre sera le camp de base des Bleus durant la Coupe du monde de football 1998 disputée en France.
Le centre technique national Fernand-Sastre a subi une grosse rénovation durant l'hiver 2007 qui consistait à refaire tous les lieux habités par les Bleus (chambres, réfectoire, etc.), Les bleus se sont entrainés au stade Hidalgo à Saint-Gratien (95) pour le match France-Argentine (fevrier 2007) en raison de ces travaux.
Le centre emploie 60 personnes de manière permanente. La superficie totale est de 56 hectares dont 66 000 m² de terrains engazonnés. 302 lits sont disponibles.
Depuis la création du Stade de France, un contrat lie la Fédération et l’entreprise exploitante du stade. Au moins cinq matches officiels par an de l’équipe de France à domicile doivent se dérouler en son enceinte.
Maillots et équipementiers
L'Équipe de France possède deux jeux de maillots : un bleu pour les matchs à domicile (et parfois à l'extérieur si la couleur n'interfère pas avec celle de son adversaire) et un rouge pour les matchs à l'extérieur. Le maillot extérieur rouge n'est apparut qu'en 2008, il était blanc auparavant.
Quelle que soit la couleur du maillot, le short est soit bleu, soit blanc et les chaussettes peuvent etre soit bleues, blanches ou rouges.
Les couleurs de la tenue de l'équipe font références à celle du drapeau de la France qui sont aussi les couleurs usuelles de son pays. C'est d'ailleurs de leur couleur de maillot que les joueurs de l'Équipe de France sont surnommés "Les bleus".
Pour exemple, voici le jeu de maillot de l'Équipe de France de football à la coupe du monde 2006:
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Depuis 1972 et jusqu'à fin 2010, l'équipe de France est en contrat avec l'équipementier allemand Adidas qui lui fournit ses tenues et ses équipements. Suite à un appel d'offre qui s'est déroulé début-2008, c'est l'équipementier américain Nike qui deviendra son prochain partenaire pour la période allant du 1er janvier 2011 à 2018. Le nouvel équipementier versera 320 millions d'euros sur la période, soit une moyenne de 42,66 millions d'euros par saison (un montant 4 fois et demie supérieur à l'ancien contrat)[2], ce qui en fait l'équipe nationale la mieux payée par son équipementier et le plus gros contrat de sponsoring jamais réalisé dans le football[3].
L'effectif des Bleus
L'équipe d'aujourd'hui
- Groupe participant à l'Euro 2008 (Nombre de sélections arrêtés le 6 juin 2008)
France
- Formation : 4-4-2 (Équipe-type)
Principaux joueurs d’hier
Gardiens de but
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Défenseurs
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Milieux défensifs
|
Milieux offensifs
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Attaquants
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Meilleurs buteurs
Le meilleur buteur de l’équipe de France est depuis le 17 octobre 2007 Thierry Henry avec 45 buts.
- 45 buts : Thierry Henry
- 41 buts : Michel Platini
- 34 buts : David Trezeguet
- 31 buts : Zinedine Zidane
- 30 buts : Just Fontaine et Jean-Pierre Papin
Plus sélectionnés
Le plus grand nombre de sélections est détenu depuis le 23 juin 2006 par Lilian Thuram.
' | Joueur | Carrière | Sélections |
1 | Lilian Thuram | 1994-2008 | 142 |
2 | Marcel Desailly | 1993-2004 | 116 |
3 | Zinedine Zidane | 1994-2006 | 108 |
4 | Patrick Vieira | depuis 1997 | 104 |
5 | Didier Deschamps | 1989-2000 | 103 |
6 | Thierry Henry | depuis 1997 | 102 |
7 | Laurent Blanc | 1989-2000 | 97 |
7 | Bixente Lizarazu | 1992-2004 | 97 |
9 | Sylvain Wiltord | 1999-2006 | 92 |
10 | Fabien Barthez | 1994-2006 | 87 |
- Dernière mise à jour du tableau : 17/06/2008 après le match France/Italie.
Sélectionneurs
de l’EdF depuis 1955
- De 1904 à 1908, le comité de sélection de l’USFSA convoque les joueurs.
- 1904-1906 : Robert Guérin (manager)
- 1906-1908 : André Espir et André Billy (managers)
- De 1908 à 1914, le comité de sélection du CFI convoque les joueurs.
- 1908-? : Henri Chailloux (manager)
- 1919 : Avec la formation de la FFFA, le principe du comité de sélection est reconduit. Ce dernier se compose d’Achille Duchenne, Gabriel Jardin, Eugène Plagnes et Maurice Wuillaume à partir du 13 novembre 1919 avec Gaston Barreau comme manager technique en match. Jean Rigal rejoint le comité de sélection en 1926.
- En 1930, Gaston Barreau, Jean Rigal, Maurice Delanche et Jacques Caudron forment le comité de sélection. Gaston Barreau a toujours en charge la gestion de l’équipe en match. Il est secondé par un entraîneur, le plus souvent anglais, mais qui doit se contenter d’un rôle secondaire. Citons ici George Kimpton en poste en mai 1934 pendant le mondial italien. Gaston Barreau reste le manager de l’équipe de France de 1919 à 1955. Il est même présent dans le staff des Bleus jusqu’à son décès, en 1958. Barreau est nommé sélectionneur unique le 24 février 1936 ; c’est la fin de l’époque du comité de sélection.
- 24 février 1936- novembre 1945 : Gaston Barreau
- décembre 1945 - 16 juin 1949 : Gaston Barreau et Gabriel Hanot. Helenio Herrera (préparateur physique)
- 22 août 1949 - 4 juin 1950 : Gaston Barreau, Paul Nicolas et Jean Rigal
- septembre 1950 - 3 juin 1951 : Gaston Barreau (sélectionneur) et Paul Baron (tacticien)
- 17 septembre 1951 - 11 novembre 1954 : Gaston Barreau (sélectionneur) et Pierre Pibarot (tacticien)
- 17 mars 1955 - 5 mai 1962 : Albert Batteux
- 3 octobre 1962 - 20 juillet 1966 : Henri Guérin
- 28 septembre 1966 - 26 novembre 1966 : José Arribas et Jean Snella
- 22 mars 1967 - 3 juin 1967 : Just Fontaine
- 17 septembre 1967 - 6 novembre 1968 : Louis Dugauguez
- 12 mars 1969 - 26 mai 1973 : Georges Boulogne
- 8 septembre 1973 - 15 novembre 1975 : Stefan Kovacs
- 27 mars 1976 - 27 juin 1984 : Michel Hidalgo
- 13 octobre 1984 - 22 octobre 1988 : Henri Michel
- 1er novembre 1988 - 2 juillet 1992 : Michel Platini
- 26 août 1992 - 17 novembre 1993 : Gérard Houllier
- 17 décembre 1993 - 12 juillet 1998 : Aimé Jacquet
- 27 juillet 1998 - 5 juillet 2002 : Roger Lemerre
- 19 juillet 2002 - 30 juin 2004 : Jacques Santini
- depuis le 12 juillet 2004 : Raymond Domenech
Résultats de la sélection nationale
- Voir cette page pour un classement des matchs de la France par adversaire. (Catégorie associée)
- Voir celle-ci pour un classement des matchs de la France par année.
- Voir ici pour les matchs ayant un article qui leur est propre.
Palmarès
Équipe de France A
- Champion du monde : 1998
- Deuxième de la Coupe du monde 2006
- Troisième de la Coupe du monde 1958 et 1986
- Quatrième de la Coupe du monde 1982
- Champion d’Europe : 1984, 2000
- Coupe des Confédérations : 2001, 2003
- Coupe Intercontinentale des nations : 1985
- Voir Fédération pour le palmarès des autres équipes de France (olympiques, espoirs...)
Parcours en Coupe du monde
Parcours en Championnat d'Europe des Nations
Parcours en Coupe des Confédérations
La France est le seul pays avec le Danemark à avoir remporté toutes les Coupes des Confédérations auxquelles elle a participé (2001 et 2003).
Les adversaires de la France depuis 1904
Pays | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff | Premier match | Dernier match |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Afrique | 1 | 1 | 0 | 0 | 2 | 0 | +2 | 15/06/1972 (2-0) à Maceió | - |
Afrique du Sud | 3 | 2 | 1 | 0 | 5 | 1 | +4 | 11/10/1997 (2-1) à Lens | 07/10/2000 (0-0) à Johannesbourg |
Albanie | 2 | 2 | 0 | 0 | 6 | 0 | +6 | 17/11/1990 (1-0) à Tirana | 30/03/1991 (5-0) à Paris |
Algérie | 1 | 1 | 0 | 0 | 4 | 1 | +3 | 06/10/2001 (4-1) à Saint-Denis | - |
Allemagne | 23 | 10 | 6 | 7 | 38 | 39 | -1 | 15/03/1931 (1-0) à Colombes | 12/11/2005 (0-0) à Saint-Denis |
Amérique centrale | 1 | 1 | 0 | 0 | 5 | 0 | +5 | 11/06/1972 (5-0) à Salvador | - |
Andorre | 3 | 3 | 0 | 0 | 7 | 0 | +7 | 14/10/1998 (2-0) à Saint-Denis | 28/05/2004 (4-0) à Montpellier |
Angleterre | 37 | 9 | 5 | 23 | 41 | 129 | -88 | 01/11/1905 (0-15) à Paris | 26/03/2008 (1-0) à Saint-Denis |
Arabie saoudite | 1 | 1 | 0 | 0 | 4 | 0 | +4 | 18/06/1998 (4-0) à Saint-Denis | - |
Argentine | 10 | 2 | 3 | 5 | 7 | 10 | -3 | 15/07/1930 (0-1) à Montevideo | 07/02/2007 (0-1) à Saint-Denis |
Arménie | 3 | 3 | 0 | 0 | 7 | 2 | +5 | 05/06/1996 (2-0) à Villeneuve d’Ascq | 08/09/1999 (3-2) à Erevan |
Australie | 3 | 1 | 1 | 1 | 2 | 2 | 0 | 26/05/1994 (1-0) à Kōbe | 11/11/2001 (1-1) à Melbourne |
Autriche | 21 | 11 | 2 | 8 | 35 | 36 | -1 | 19/04/1925 (0-4) à Paris | 28/03/2007 (1-0) à Saint-Denis |
Azerbaïdjan | 2 | 2 | 0 | 0 | 12 | 0 | +12 | 13/12/1994 (2-0) à Trabzon | 06/09/1995 (10-0) à Auxerre |
Belgique | 70 | 24 | 17 | 29 | 124 | 156 | -32 | 01/05/1904 (3-3) à Bruxelles | 18/02/2004 (2-0) à Bruxelles |
Bosnie-Herzégovine | 2 | 1 | 1 | 0 | 3 | 2 | +1 | 18/08/2004 (1-1) à Rennes | 16/08/2006 (2-1) à Sarajevo |
Brésil | 12 | 4 | 4 | 4 | 16 | 18 | -2 | 24/06/1958 (2-5) à Stockholm | 01/07/2006 (1-0) à Francfort |
Bulgarie | 20 | 8 | 4 | 8 | 33 | 25 | +8 | 09/06/1932 (5-3) à Sofia | 18/06/1996 (3-1) à Newcastle |
Cameroun | 2 | 1 | 1 | 0 | 2 | 1 | +1 | 04/10/2000 (0-0) à Saint-Denis | 29/06/2003 (1-0) à Saint-Denis |
Canada | 1 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | +1 | 01/06/1986 (1-0) à León | - |
Chili | 4 | 2 | 0 | 2 | 10 | 4 | +6 | 19/07/1930 (0-1) à Montevideo | 01/09/2001 (1-2) à Santiago |
Chine | 1 | 1 | 0 | 0 | 3 | 1 | +2 | 07/06/2006 (3-1) à Saint-Étienne | - |
Chypre | 8 | 7 | 1 | 0 | 27 | 2 | +25 | 11/10/1980 (7-0) à Limassol | 12/10/2005 (4-0) à Saint-Denis |
Colombie | 3 | 3 | 0 | 0 | 5 | 2 | +3 | 18/06/1972 (3-2) à Salvador | 03/06/2008 (1-0) à Saint-Denis |
Corée du Sud | 3 | 2 | 1 | 0 | 9 | 3 | +6 | 30/05/2001 (5-0) à Daegu | 18/06/2006 (1-1) à Leipzig |
Costa Rica | 1 | 1 | 0 | 0 | 3 | 2 | +1 | 09/11/2005 (3-2) à Fort-de-France | - |
Côte d'Ivoire | 1 | 1 | 0 | 0 | 3 | 0 | +3 | 17/08/2005 (3-0) à Montpellier | - |
Croatie | 4 | 3 | 1 | 0 | 9 | 3 | +6 | 08/07/1998 (2-1) à Saint-Denis | 17/06/2004 (2-2) à Leiria |
Danemark | 13 | 6 | 1 | 6 | 16 | 36 | -20 | 19/10/1908 (0-9) à Londres | 31/05/2006 (2-0) à Lens |
Écosse | 15 | 7 | 0 | 8 | 20 | 15 | +5 | 18/05/1930 (0-2) à Colombes | 12/09/2007 (0-1) à Paris |
Égypte | 1 | 1 | 0 | 0 | 5 | 0 | +5 | 30/04/2003 (5-0) à Saint-Denis | - |
Irlande | 13 | 5 | 4 | 4 | 16 | 13 | +3 | 08/02/1921 (1-2) à Paris | 07/09/2005 (1-0) à Dublin |
Équateur | 1 | 1 | 0 | 0 | 2 | 0 | +2 | 27/05/2008 (2-0) à Grenoble | - |
Espagne | 29 | 11 | 6 | 12 | 35 | 55 | -20 | 30/04/1922 (0-4) à Bordeaux | 06/02/2008 (0-1) à Malaga |
États-Unis | 2 | 2 | 0 | 0 | 9 | 0 | +9 | 02/05/1979 (6-0) à East Rutherford | 10/10/1979 (3-0) à Paris |
Îles Féroé | 4 | 4 | 0 | 0 | 16 | 0 | +16 | 08/09/2004 (2-0) à Torshavn | 13/10/2007 (6-0) à Torshavn |
FIFA World Star | 1 | 1 | 0 | 0 | 5 | 1 | +4 | 16/08/2000 (5-1) à Marseille | - |
Finlande | 6 | 6 | 0 | 0 | 14 | 3 | +11 | 25/09/1960 (2-1) à Helsinki | 05/06/1998 (1-0) à Helsinki |
Géorgie | 2 | 2 | 0 | 0 | 4 | 0 | +4 | 02/09/2006 (3-0) à Tbilissi | 06/06/2007 (1-0) à Auxerre |
Grèce | 8 | 6 | 1 | 1 | 23 | 7 | +16 | 01/10/1958 (7-1) à Paris | 15/11/2006 (1-0) à Saint-Denis |
Hongrie | 22 | 8 | 2 | 12 | 31 | 47 | -16 | 01/01/1911 (0-3) à Charentonneau | 31/05/2005 (2-1) à Metz |
Iran | 1 | 1 | 0 | 0 | 2 | 1 | +1 | 11/05/1978 (2-1) à Toulouse | - |
Irlande du Nord | 10 | 6 | 3 | 1 | 23 | 6 | +17 | 12/05/1951 (2-2) à Belfast | 18/08/1999 (1-0) à Belfast |
Islande | 10 | 7 | 3 | 0 | 27 | 6 | +21 | 02/06/1957 (8-0) à Nantes | 09/10/1999 (3-2) à Saint-Denis |
Israël | 9 | 4 | 4 | 1 | 15 | 6 | +9 | 27/01/1988 (1-1) à Tel-Aviv | 30/03/2005 (1-1) à Tel-Aviv |
Italie | 36 | 8 | 10 | 18 | 48 | 79 | -31 | 15/05/1910 (2-6) à Milan | 17/06/2008 (0-2) à Zürich |
Japon | 5 | 4 | 1 | 0 | 14 | 4 | +10 | 29/05/1994 (4-1) à Tokyo | 20/06/2003 (2-1) à Saint-Étienne |
Koweït | 2 | 2 | 0 | 0 | 5 | 1 | +4 | 21/06/1982 (4-1) à Valladolid | 21/01/1990 (1-0) à Koweït City |
Lettonie | 1 | 1 | 0 | 0 | 7 | 0 | +7 | 27/05/1924 (7-0) à Saint-Ouen | - |
Lituanie | 2 | 2 | 0 | 0 | 3 | 0 | +3 | 24/03/2007 (1-0) à Kaunas | 17/10/2007 (2-0) à Nantes |
Luxembourg | 14 | 13 | 0 | 1 | 64 | 11 | +53 | 29/10/1911 (4-1) à Luxembourg | 30/10/1985 (6-0) à Paris |
Malte | 2 | 2 | 0 | 0 | 10 | 0 | +10 | 16/10/2002 (4-0) à La Valette | 29/03/2003 (6-0) à Lens |
Maroc | 5 | 3 | 2 | 0 | 12 | 6 | +6 | 05/02/1988 (2-1) à Monaco | 16/11/2007 (2-2) à Saint-Denis |
Mexique | 6 | 5 | 1 | 0 | 15 | 4 | +11 | 13/07/1930 (4-1) à Montevideo | 27/05/2006 (1-0) à Saint-Denis |
Norvège | 13 | 6 | 4 | 3 | 17 | 13 | +4 | 28/10/1923 (0-2) à Paris | 25/02/1998 (3-3) à Marseille |
Nouvelle-Zélande | 1 | 1 | 0 | 0 | 5 | 0 | +5 | 22/06/2003 (5-0) à Saint-Denis | - |
Paraguay | 3 | 2 | 1 | 0 | 8 | 3 | +5 | 08/06/1958 (7-3) à Norrköping | 31/05/2008 (0-0) à Toulouse |
Pays-Bas | 22 | 8 | 4 | 10 | 35 | 51 | -16 | 10/05/1908 (1-4) à Rotterdam | 13/06/2008 (1-4) à Berne |
Pays de Galles | 4 | 2 | 1 | 1 | 9 | 4 | +5 | 25/05/1933 (1-1) à Colombes | 02/06/1982 (0-1) à Toulouse |
Pérou | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | -1 | 28/04/1982 (0-1) à Paris | - |
Pologne | 15 | 7 | 5 | 3 | 26 | 16 | +10 | 22/01/1939 (4-0) à Paris | 17/11/2004 (0-0) à Saint-Denis |
Portugal | 22 | 16 | 1 | 5 | 46 | 27 | +19 | 18/04/1926 (4-2) à Toulouse | 05/07/2006 (1-0) à Munich |
RDA | 7 | 2 | 2 | 3 | 8 | 7 | +1 | 16/11/1974 (2-2) à Paris | 24/01/1990 (3-0) à Koweït City |
Roumanie | 11 | 6 | 2 | 3 | 14 | 12 | +2 | 12/06/1932 (3-6) à Bucarest | 09/06/2008 (0-0) à Zürich |
Russie | 5 | 2 | 1 | 2 | 8 | 7 | +1 | 28/07/1993 (3-1) à Caen | 17/04/2002 (0-0) à Saint-Denis |
Sénégal | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | -1 | 31/05/2002 (0-1) à Séoul | - |
Slovaquie | 4 | 2 | 1 | 1 | 6 | 2 | +4 | 07/09/1994 (0-0) à Bratislava | 22/08/2007 (1-0) à Trnava |
Slovénie | 3 | 3 | 0 | 0 | 10 | 2 | +8 | 12/10/2002 (5-0) à Saint-Denis | 10/09/2003 (2-0) à Ljubljana |
Suède | 16 | 7 | 5 | 4 | 22 | 14 | +8 | 10/10/1935 (2-0) à Paris | 09/02/2005 (1-1) à Saint-Denis |
Suisse | 36 | 15 | 9 | 12 | 62 | 58 | +4 | 12/02/1905 (1-0) à Paris | 13/06/2006 (0-0) à Stuttgart |
Tchécoslovaquie | 20 | 7 | 4 | 9 | 29 | 34 | -5 | 31/08/1920 (1-4) à Anvers | 04/09/1991 (2-1) à Bratislava |
République tchèque | 4 | 1 | 2 | 1 | 4 | 5 | -1 | 17/08/1994 (2-2) à Bordeaux | 12/02/2003 (0-2) à Saint-Denis |
Togo | 1 | 1 | 0 | 0 | 2 | 0 | +2 | 23/06/2006 (2-0) à Cologne | - |
Tunisie | 2 | 1 | 1 | 0 | 3 | 1 | +2 | 19/05/1978 (2-0) à Villeneuve d’Ascq | 21/08/2002 (1-1) à Radès |
Turquie | 3 | 3 | 0 | 0 | 11 | 2 | +9 | 09/10/1996 (4-0) à Paris | 22/06/2003 (3-2) à Saint-Denis |
Ukraine | 5 | 2 | 3 | 0 | 5 | 2 | +3 | 27/03/1999 (0-0) à Saint-Denis | 21/11/2007 (2-2) à Kiev |
Union soviétique | 12 | 2 | 6 | 4 | 13 | 18 | -5 | 23/10/1955 (2-2) à Moscou | 09/09/1987 (1-1) à Moscou |
Uruguay | 4 | 1 | 1 | 2 | 4 | 7 | -3 | 01/06/1924 (1-5) à Colombes | 06/06/2002 (0-0) à Busan |
Yougoslavie | 25 | 8 | 7 | 10 | 38 | 39 | -1 | 14/06/1926 (4-1) à Colombes | 24/04/1989 (0-0) à Paris |
RF Yougoslavie | 1 | 1 | 0 | 0 | 3 | 0 | +3 | 20/11/2002 (3-0) à Saint-Denis | - |
- Dernière mise à jour après France-Pays-Bas le 13 juin 2008
Quelques matches mémorables
Notes et références
Voir aussi
- Liste des sélectionnés en équipe de France A de football
- Meilleurs buteurs en équipe de France de football
- Équipe de France de football en 2007
- Équipe de France de football en 2008
- Catégorie:Équipe de France de football par saison
- Liste des matchs de l’équipe de France de football par adversaire
- Équipe de France de football à la coupe du monde 2006
- Équipe de France de football au championnat d'Europe 2008
Bibliographie
- Jean-Michel Cazal, Pierre Cazal, Michel Oreggia : L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, Paris, First éd., 1998.
- Denis Chaumier, Les Bleus : tous les joueurs de l’équipe de France de 1904 à nos jours, Paris, Larousse, 2004.
- Gérard Ernault, Les Bleus en Argentine, Paris, Calmann-Lévy, 1978
- Gilles Gauthey, L’équipe de France, Paris, 1962
- Dominique Grimault, Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, Paris, Solar, 1998.
- Fabrice Jouhaud, Le livre d’or du football, 2005, Paris, Solar, 2005.
- Éric Maitrot et Karim Nedjari, L’histoire secrète des Bleus : de la gloire à la désillusion, 1993-2002, Paris, Flammarion, 2002.
- Marianne Mako, Ces hommes en bleu: 30 vies en confidence, Paris, France loisirs, 1999.
- Alain Mercier et Cyril Pocréaux, L’aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l’équipe de France de football, Boulogne, Timée-éd., 2004.
- Stéphane Meunier et Philippe Tournon, Les yeux dans les Bleus. 2, Dans les coulisses des Bleus 2002, Paris, Canal + éd., 2002.
- Stéphane Meunier, Les yeux dans les Bleus, Paris, le Grand livre du mois, 1998.
- Gérard Rancinan et Grégoire Soussan, Ils ont fait les Bleus : Trezeguet, Henry, Djorkaeff,Dugarry, Zidane, Vieira, Petit, Thuram, Lebœuf, Desailly, Lizarazu, Candela, Barthez, Boulogne, Horizon illimité, 2002.
- Jean-Philippe Réthacker, L’équipe de France de football, Paris, O.D.I.L., 1976
- Jean-Philippe Réthacker, Génération champions : équipe de France de football, Évreux ; Lausanne, Éd. Atlas, 2000-2002, 6 volumes.
- Thierry Roland, Champions d’Europe, Paris, Hachette, 1984
- Jacques Thibert, Les Coqs du football, Paris, Calmann-Lévy, 1972
- Stéphane Verger, Poèmes Bleus (hommage à nos champions du monde 1998), Paris, Le Manuscrit, 2005
- Stéphane Verger, Nos Bleus en 3 tomes (Les 810 joueurs de l’équipe de France), Paris, Le Manuscrit, 2006
Témoignages et biographies
- Marcel Desailly, Capitaine, Paris, Stock, 2002.
- Aimé Jacquet, Ma vie pour une étoile, Paris, Robert Laffont/Plon, 1999.
- Lilian Thuram et James Burnet, 8 juillet 1998, Paris, A. Carrière, 2004.
- Christian Vella, Roger Lemerre: les Bleus au cœur, Paris, Kiron-le Félin, 2002.
Divers
- Pierre-Louis Basse, Séville 82 France-Allemagne : le match du siècle, Paris, éd. Privé, 2005.
- Cyril Toulet, Le bêtisier des bleus, 1904-2004, Paris, Hors Collection, 2004.
Liens externes
- (fr) Site de la Fédération Française de Football: actualité de l’équipe de France
- (fr) Base de données sur les Bleus
- (fr) Historique des maillots portés par l'équipe de France
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