Antiesclavagiste

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Cette liste recense les principales personnalités engagées dans la lutte contre l'esclavage.

Sommaire

[modifier] France

Ecclésiastique et homme politique, il se rallie aux Tiers-État et est l'un des représentants de l'extrême gauche, à l'Assemblée Constituante où il réclame non seulement l'abolition totale des privilèges et de l'esclavage mais il prône aussi le suffrage universel.

Il fut le premier abolitionniste français de l'histoire en décretant l’abolition générale aux esclaves de la province du Nord de Saint-Domingue, avant même que la Convention ne décide à Paris l'abolition de l'esclavage dans toute les colonies le 4 février 1794.

Cet homme a consacré sa vie à la défense de la liberté des noirs et à l'égalité entre tous les citoyens.

Homme politique martiniquais, il est le plus grand artisan de la seconde abolition de l'esclavage française et la dénonça dès 1823 en Martinique.

Poète, romancier, politicien révolutionnaire de 1848, député, sénateur. Il s'engage dans le combat pour l'abolition de la peine de mort ou dans des projets relatifs à l'assistance. Il fut aussi un des protagoniste de l'abolition de l'esclavage.

  • Louisy Mathieu (1817-1874)

Louisy Mathieu est le premier esclave libéré à avoir siégé à l'Assemblée nationale constituante. En effet, né à Basse-Terre, le 2 février 1817, ce tonnelier avait appris à lire par le biais d'une éducation religieuse malgré l'interdiction de ses maîtres. Le gouvernement provisoire de 1848 vote les lois abolitionnistes. La Guadeloupe peut élire au suffrage universel ses représentants à l'Assemblée Constituante. Les progressistes guadeloupéens, conscients de la popularité de Louisy Mathieu, à Pointe-à-Pitre, le proposent comme candidat. Il est présent sur la liste électorale conduite par Perrinon et Schoelcher. À l'issue des votes, Schoelcher, également élu en Martinique, laisse son siège à Louisy, poste qu'il occupera jusqu'au 26 mai 1849. Après le coup d'État de Louis Bonaparte (1851), il abandonne la vie politique, installé au lieu-dit Bas de la Source, il y vécu misérablement.

  • Alexandre Gatine (1805-1864)

Avocat parisien, Alexandre Gatine se consacre, dès 1831, aux causes coloniales. Il publie alors une brochure : « Pétition à la chambre des députés relative au droit dénié aux esclaves de se pourvoir en cassation ». En 1844, il s'illustre dans l'affaire Virginie où il défend une affranchie guadeloupéenne réclamant la liberté de ses enfants selon l'article 47 du Code Noir. En 1848, Schoelcher le charge de préparer les projets des décrets relatifs à l'abolition de l'esclavage. Le gouvernement provisoire adopte ses décrets le 27 avril et le désigne comme commissaire général de la Guadeloupe, chargé d'appliquer, sur le terrain, la politique abolitionniste. Il lui faut cinq mois pour mettre en place les structures de l'émancipation ; de retour à Paris, il édite une brochure sur la Guadeloupe. En 1864, quelques mois avant sa mort, Gatine évoque dans un poème intitulé « souvenirs d'un abolitionniste » la révolution de 1848, l'abolition de l'esclavage et son arrivée en Guadeloupe.

  • Théodore Antoine Champy (?-1890)

Avocat, maire de Pointe-à-Pitre de 1841 à 1851, Théodore Champy proclame le 28 mai 1848, l'abolition de l'esclavage dans sa ville. Dans un vibrant discours, il annonce : « Tous les citoyens sont égaux, ils ne se distinguent plus désormais que par leurs vertus, leur amour de l'ordre et de la tranquillité. Et vous, mes nouveaux concitoyens, qui venez de recevoir le baptême de la liberté et de la civilisation, j'en appelle à vous. Montrez-vous dignes d'un si grand bienfait, Vive la République ! ». Homme dynamique et généreux, il s'était manifesté par son dévouement lors du tremblement de terre qui détruit Pointe-à-Pitre le 8 février 1843. En 1850, au côté de Schoelcher, il prend la défense des accusés de la Gabarre qui avaient été traduits devant les tribunaux par des conservateurs inquiets. Le poste de conseiller général dans le canton de Pointe-à-Pitre, en 1871 sera son dernier mandat politique.

Auguste-François Perrinon, né à Saint-Pierre (Martinique) d'une famille de libres de couleur. Envoyé en France, il devient élève de l'École polytechnique et se spécialise dans l'artillerie de Marine. En 1842, il fait partie de la garnison de la Guadeloupe. Il est anti-esclavagiste et en 1847, dans une brochure « Résultats d'expérience sur le travail des esclaves » (île Saint-Martin Antilles), il s'emploie à démontrer que le travail libre est possible. Un an plus tard, il fait partie de la Commission d'abolition d'esclavage puis est envoyé comme commissaire d'abolition, puis commissaire général à la Martinique (juin-novembre 1848). Avec Schoelcher, dont il est proche, il est député à l'Assemblée nationale législative (1849-1850). Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, il regagne les Antilles et va vivre sur la sus-dite île Saint-Martin où il exploite des marais salants. Il refuse de prêter serment à Napoléon III (lettre du 18 avril 1853) ce qui lui vaut d'être rayé des cadres de l'armée. Il meurt à Saint-Martin, le 2 janvier 1861.

Poète français, secrétaire de l'écrivain Sainte-Beuve. En 1848, il rejoint le camp des abolitionnistes groupé autour de Schoelcher. Il est inhumé le 2 août 1897 au cimetière du Montparnasse (Paris).

[modifier] Royaume-Uni, Angleterre, Écosse

[modifier] Espagne

[modifier] Portugal, Brésil

  • -

[modifier] USA

Enseignant, philanthrope, quaker d'origine française.

Prédicateur quaker nord-américain.

Journaliste, abolitioniste afro-américain.

Pasteur abolitioniste afro-américain.

Abolitioniste américaine.

Chef de file du mouvement abolitionniste. Il proposa, dès 1831, dans son journal The Liberator une abolition complète et immédiate de l'esclavage.

Abolitioniste américaine.

  • John Greenleaf Whittier (1807-1892)

Poète quaker.

Né esclave, il sera le plus célèbre abolitioniste américain du XIXe siècle

Esclave évadée, abolitioniste afro-américaine, organisatrice et participante active d'un réseau d'évasion vers le Nord, espionne nordiste.

[modifier] Voir aussi

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