Bruyères-sur-Oise
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Bruyères-sur-Oise | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Pontoise |
Canton | Beaumont-sur-Oise |
Code Insee | 95116 |
Code postal | 95820 |
Maire Mandat en cours |
René Barbier 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Val d'Oise |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 31 m minimale : 23 m maximale : 84 m |
Superficie | 891 ha = 8,91 km² |
Population sans doubles comptes |
3 392 hab. (1999) |
Densité | 381 hab./km² |
Gentilé | Briolin(e)s |
Site | aucun |
Bruyères-sur-Oise est une commune française, située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Briolin(e)s.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune se situe dans la vallée de l'Oise, à 30 km au nord de Paris.
La commune est limitrophe de : Beaumont-sur-Oise, Bernes-sur-Oise, Asnières-sur-Oise et Noisy-sur-Oise (dans le département du Val-d'Oise) ainsi que Morangles et Boran-sur-Oise (dans le département voisin de l'Oise).
[modifier] Héraldique
Les armes de Bruyères-sur-Oise se blasonnent ainsi : Ecartelé : au premier d'argent au porc-épic de sable,au deuxième de sinople aux trois gerbes de blé d'or, au troisième de gueules aux trois roues d'engrenage d'or, au quatrième d'argent aux deux fasces d'azur, la première chargée d'une péniche d'or, la seconde affaissée Devise : numquam nisi lacessitus (il n'attaque que s'il est attaqué) |
[modifier] Histoire
Le nom provient du latin brucaria, bruyère, et du cours d'eau éponyme.
Le territoire de la commune est occupé depuis la préhistoire, comme l'indiquent diverses découvertes d'outils en pierre taillée. Le site est également habité durant l'Antiquité, comme l'atteste la découverte de vestiges d'une villa gallo-romaine sur l'île des Aubins (île créée artificiellement en 1973 par le creusement d'un canal). Le lieu est cité pour la première fois en 797 sous le nom de « Brogaria » dans un acte de donation du comte Theubald à l'abbaye de Saint-Denis.
Le village dépend au XVIe siècle de la seigneurie des Picot. En 1640, le fief est cédé par Louis Picot de Santeny, intendant des finances, à Gabriel de Maupeou, famille dont le représentant le plus illustre fut René Nicolas Charles Augustin de Maupeou , chancelier de France en 1765. Cette version est infirmée par la version suivante : En 1587, Henri III anoblit les 3 fils de Vincent Maupéou, notaire au Chatelet. Son ainé, Pierre 1er épouse Marguerite Laisné, dame de Monceau par son père, de Bruyères par sa mère et tout naturellement Bruyères entre dans la famille et constitue la branche des Maupeou de Bruyères. Cette branche s'est éteinte en mars 1794 par la mort à l'infirmerie de la prison de la Force d'Ange de Maupeou.
Au XIXe siècle, la commune est essentiellement agricole, et consacrée en particulier à la grande culture céréalière et betteravière ainsi qu'à l'élevage des moutons. La construction de la voie ferrée en 1842 n'est pas disponible aux briolins. Il faudra attendre 1891 sous l'impulsion de son maire - Dupont Pierre Marie - qui, après d'âpres tractations avec la compagnie des chemins de fer du Nord permis la construction d'une gare. Celle-ci contribua à la prospérité du village en permettant l'écoulement plus aisé des productions agricoles et amena un accroissement progressif de la population, surtout après la Seconde Guerre mondiale.
[modifier] Administration
La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[1]'[2].
[modifier] Les maires de Bruyères-sur-Oise
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | René Barbier | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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[modifier] Monuments et lieux de visite
L'église Saint-Vivien fut bâtie entre la première moitié du XIIe siècle et la fin du XIIIe siècle. Le clocher roman fut en partie reconstruit après la guerre, en 1960. Il abrite une cloche fondue en 1677. A l'intérieur, l'édifice possède une poutre de gloire, des chapiteaux romans, dont un ange musicien, un autel du XIVe siècle, de grandes statues en bois polychrome de saint Paul et de l'évêque saint Vivien (XVIe siècle), et un lutrin en fer forgé du XVIIIe siècle.
La commune accueille en partie l'aérodrome de Persan-Beaumont. Il accueille un groupement d'initiation au parachutisme sportif et ascensionnel ainsi qu'une piste ULM.