Asnières-sur-Seine
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Asnières-sur-Seine | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Hauts-de-Seine |
Arrondissement | Nanterre |
Canton | Chef-lieu de 2 cantons |
Code Insee | 92004 (ex 75004) |
Code postal | 92600 |
Maire Mandat en cours |
Sébastien Pietrasanta 2008-2014 |
Intercommunalité | aucune |
Latitude Longitude |
|
Altitude | 22 m (mini) – 43 m (maxi) |
Superficie | 4,82 km² |
Population sans doubles comptes |
87 000 hab. (2008) |
Densité | 17 282 hab./km² |
Asnières-sur-Seine (ou Anières ou Asnières-St-Marcel et pour finir Asnières qui fut son nom officiel jusqu'en 1968), est une commune du département des Hauts-de-Seine, dans la région Île-de-France, en France. Ses habitants sont appelés les Asniérois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La ville est située dans la banlieue nord-ouest de Paris, sur la rive gauche de la Seine, elle a une histoire commune avec la ville de Gennevilliers. Son territoire est dépourvu de relief. Les anciens bras marécageux de la Seine ont été asséchés et partiellement remblayés à la fin du XIXe siècle, entraînant la disparition des deux îles parallèles : île des Ravageurs (dénommée aussi île de la Recette), souvent citée dans les romans d'Eugène Sue, et l'île Robinson qui porte le nom du célèbre héros de Daniel Defoe.
[modifier] Géologie
Les bords de Seine sont construits sur des terrains sableux humides, et la plupart des immeubles près du bord de Seine n'ont que des demi-sous-sols uniquement dans la couche de remblais, jouant le rôle de vide sanitaire. Le terrain est meuble, et suit des mouvements périodiques liés au niveau d'assèchement des nappes humides de l'ancien fond marécageux désormais souterrain.
Aussi les immeubles anciens sont construits sur des ossatures métalliques souples déformables capables de supporter ces variations de niveau, avec des planchers suspendus et des double-façades (les façades extérieures sont décoratives et posées sur le remblai, les façades et murs porteurs intérieurs sont posés sur des fondations profondes à armature métallique, et les planchers peuvent se soulever ou s'abaisser en fonction de la saison et des niveaux d'eau en sous-sol.
Les constructions récentes en bord de Seine ont des sous-sol profonds qui nécessitent des pompages incessants durant chaque chantier, ce qui accentue les mouvements de terrains environnants quand les nappes voisines se vident. Ces constructions nécessitent des fondations en béton armé précontraint, munies de poutres de soutien des murs de sous-sol pour retenir la poussée des terrains environnants, particulièrement en période de sécheresse. Ces constructions récentes en bord de Seine ont posé des problèmes aux constructions voisines plus anciennes, à cause des mouvements de terrain nettement plus importants que ceux pour lesquels ils avaient pourtant été prémunis.
[modifier] Urbanisme
Asnières-sur-Seine est fortement urbanisée, c'est une ville principalement résidentielle où alternent maisons de ville, pavillons et immeubles d'habitation. Toutefois l'urbanisation du Sud de la Ville (près de Courbevoie et Colombes, dans le quartier de Bécon-les-Bruyères) est nettement plus ancienne que les quais immédiats de la Seine (dont l'urbanisation date seulement du début du XXe siècle sur les terrains de l'ancien parc du château de la ville en bord de Seine).
Les environs du château d'Asnières (hérité par la ville au XXe siècle), non loin de l'actuel hôtel-de-ville, est d'ailleurs un secteur protégé au plan de l'urbanisme, car le château appartient au répertoire des monuments historiques (même si son état a été laissé se dégrader durant des décennies, au point que celui-ci n'était même plus accessible au public, et que son ancien parc a presque totalement disparu sous la pression immobilière des années 1960).
Quelques parcs sont situés en centre ville (parc Joffre, parc Voyer d'Argenson, parc de l'île Robinson sur les quais, square des impressionnistes, square Leclerc derrière la mairie ...). La Mairie d'Asnières-sur-Seine mène depuis plusieurs années une politique de densification controversée. Les équipements publics restent très insuffisants compte tenu du dynamisme démographique de la commune : la population est actuellement estimée à 85 000 habitants au moins.
La cité-jardin, située 100 avenue des Grésillons, est composé de 730 logements environ. Ce sont des immeubles en brique rouge, séparé de d'espaces verts et construit sur les anciens champs d'épandages.
[modifier] Communications et transports
En dehors du petit port fluvial sur la Seine au Sud, à l'usage de la navigation de loisir, et rattaché au port autonome de Paris, la ville possède une zone portuaire à caractère industriel au Nord de la ville sur la boucle suivante de la Seine. Cette zone permet les échanges de matériaux pesants, notamment de construction, dont les coûts de transport sont très élevés et que seule la navigation fluviale permet d'acheminer en grande quantité pour Paris et sa couronne immédiate.
La ville est bien desservie par les transports publics, grâce à la gare d'Asnières-sur-Seine ( J L) dont les trains lient rapidement à la plus importante gare parisienne en terme de trafic de voyageurs, la Gare Saint-Lazare, et aux quartiers d'affaires de La Défense (qui s'étendent sur le Nord-Ouest de Paris, Courbevoie, Nanterre et Puteaux). Le quartier de la gare à Asnières est donc une zone convoitée car facile d’accès et très dynamique en terme d'activité commerciale.
Asnières est également desservie au Nord-Est par la C gare de Gennevilliers où passe le RER C, station qui couvre aussi une zone d'activité en bord de Seine au Nord-Est de la ville partagée avec celle de Gennevilliers. Le RER C permet de joindre Paris intra-muros (liaison vers le 16e arrondissement, la Tour Eiffel, les Invalides, le Quai d'Orsay puis la gare d'Austerlitz) et Pontoise.
Entre les deux, les station 13 Asnières — Gennevilliers — Les Courtilles, Les Agnettes et Gabriel Péri assurent une desserte rapide au principaux centres d'activité de Paris via aussi la gare Saint-Lazare depuis les quartiers résidentiels d'Asnières. La ville se situe en zone 2 de Carte orange pour le métro et est donc accessible au tarif de base pour les trajets vers la capitale en zone 1.
De nombreuses et fréquentes lignes de bus assurent la communication locale des principaux quartiers et les communes voisines du bord de Seine, ou vers d'autres quartiers de Paris. Un service spécial de transport public pour personnes handicapées est également disponible à domicile pour les Asniérois.
La desserte par le train et le bus est en zone 3 de carte orange et nécessite un complément modeste d'abonnement pour la correspondance parisienne ou à la Défense (qui est également en zone 3, sauf pour les stations de la ligne 1 du métro de Paris en zone 2, et qui donc ne nécessite pas de complément tarifaire d'abonnement depuis Asnières).
La circulation automobile à Asnières est difficile. L'essentiel du trafic se fait en bord de Seine autour de la ville. La traversée du pont d'Asnières est excessivement pénible aux heures de pointe. La Grand rue Charles de Gaulle puis l'avenue d'Argenteuil sont également difficilement praticables car desservant Bois-colombes et les communes du Nord. De plus la ville dispose de très peu de places de stationnement, et les garages et places de parkings privés sont très convoités, rares et chers.
[modifier] Étymologie
Son nom proviendrait des nombreux haras d'ânes (asinarioe, asnerioe en latin) présents sur son territoire, et ayant été employés à la construction de l'Abbaye de Saint-Denis voire des ânes utilisés pour transporter les sacs de farine, en provenance des moulins de Sannois et d'Argenteuil, à travers la plaine de Gennevilliers.
[modifier] Héraldique
Les armes d'Asnières se blasonnent ainsi : De gueules à la barque équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'or chargé de trois fleurs de chardon au naturel tigées et feuillées de sinople, au franc-quartier d'azur brochant, chargé de deux léopards couronnés d'or |
Par le dessin d'une barque à l'antique, le blason de la ville évoque sa vie fluviale. Des fleurs de chardon tigées et feuillées rappellent les ânes de temps révolus. Des léopards couronnés d'or sont empruntés aux armes du Marquis de Voyer d'Argenson, propriétaire du château d'Asnières. Le 27 mai 1952, la Croix de guerre est apposée au blason pour honorer les 772 victimes, militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.
[modifier] Histoire
C'est le 26 juin 1158 qu'une bulle du pape Adrien IV atteste de l'existence d'Asnières à cette époque.
En 1460, la population est de cinq feux (soit environ 25 âmes).
Le château d'Asnières-sur-Seine est construit en 1750 pour Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1722-1787), marquis de Paulmy puis d'Argenson (1757) par Mansart de Sagonne (petit-fils du célèbre Jules Hardouin-Mansart).
La première ligne de chemins de fer à Asnières-sur-Seine a été construite en 1837 et la reliait à Paris. En 1860, Louis Vuitton installe ses ateliers à Asnières. Ils y sont du reste encore aujourd'hui.
En 1873,Claude Monet (l'année d’impression, soleil levant) et Auguste Renoir (1879) peignent chacun la Seine à Asnières, Georges Seurat en 1883 Une baignade à Asnières, puis les néo-impressionnistes (Paul Signac…) posent leur palette sur les berges de la Seine : Van Gogh immortalise à son tour Le pont d'Asnières (1887).
En 1900, les compétitions de natation des jeux de la seconde Olympiade (Jeux Olympiques d'été de 1900) se déroulent à Asnières… dans la Seine. Le 60 m sous l'eau vaut à la France sa première médaille d'or. Afin d'éviter toute homonymie (avec Asnières dans l'Eure par exemple), il fut décidé en 1968 que Asnières s'appellerait désormais « Asnières-sur-Seine ».
- 1158 - (26 juin] Une bulle du pape Adrien IV : Ecclesiam de Asneriis cum cimiterio (église d'Asnières, avec cimetière) précise et atteste de l'existence d'Asnières à cette époque.
- 1224 - La seigneurie d'Asnières, impliquant le droit de haute justice, appartient dès avant 1224 à l'abbaye de Saint-Denis. Jusqu'à la fin du XIIIe siècle siècle, Gennevilliers dépend de la paroisse d'Asnières, et s'en sépare en 1302.
- 1248 - Guillaume de Marcouris, abbé de Saint-Denis, Seigneur d'Asnières, affranchit l'ensemble des habitants et tous ceux des villages voisins.
- 1460 - La commune dont la population a payé un lourd tribut à la guerre de Cent Ans est de cinq feux (environ 25 âmes).
- 1518 - Présence d'une ferme (propriété des l'abbaye de Saint-Denis), dont le fermier devait servir le port, fournir embarcations et acquitter son droit de fermage (112 livres-tournoi à cette époque) que venait recevoir le prévôt ou bailli, chaque année aux Rogations, en même temps qu'il rendait justice et restait à déjeuner.
- 1650 - La commune s'honore de la résidence d'illustres personnages tels que la Duchesse de Brunswick, du Prince Palatin Édouard de Bavière et de son épouse Anne de Gonzague de Clèves, Princesse de Mantoue.
- 1676 - (20 mars) Naissance de Pierre Boudou, chirurgien du roi et fondateur de la première école de filles du village d'Asnières. Il s'est rendu célèbre comme ophtalmologiste (opération d'une cataracte avec énucléation de l'œil) Chirurgien-chef de l'Hôtel Dieu. († Paris 25/11/1751)
- 1680 - (vers) L'abbé Antoine Lemoyne (Le Moyne ou Lemoine), Seigneur d'Asnières par usufruit du chapitre de Saint-Marcel, Docteur en Sorbonne, tente d'embellir le nom de la commune par "Asnières-Belle-Ile". Toutes ces tentatives resteront vaines.
- 1700 - (13 septembre) Bornage entre Asnières et Colombes pour la fixation des dîmes.
- 1704 - Asnières compte environ 80 feux (450 âmes ?).
- 1711 - (6 septembre) Consécration de l'église Sainte-Geneviève (Sainte protectrice d'Asnières)
- 1715 - (vers) Marie-Madeleine de Vieuville, comtesse de Parabère, possède une maison à Asnières, à l'emplacement du château construit ultérieurement. Elle est la favorite de Philippe d'Orléans (1674-1723), régent du royaume de 1715 à 1723.
- 1730 - (12 juillet) Décès de Mme de Brunswick, Duchesse douairière de Hanovre.
- 1750 - Construction du château de Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1722-1787), marquis de Paulmy puis d'Argenson (1757) par Mansard de Sagonne (petit-fils du célèbre Jules-Hardouin Mansard)
- 1752 - Mise au jour d'une importante nécropole, datant du IVe siècle après J-C, découverte lors dès travaux de construction du château. Le Comte de Caylus, consulté à cet effet, affirme avoir ouï dire qu'un roi Dagobert, de la "première race", avait une maison de campagne sur le terrain d'Asnières.
- 1790 - Pierre Dieudonné Delguèdre devient le premier maire d'Asnières, pour trois ans. Profession : paysan.
- 1812 - Premier plan cadastral. Asnières y trouve à peu près son territoire actuel.
- 1815 - Occupation du chateau d'Asnières par les troupes anglaises.
- 1826 - Premier pont routier. À péage certes, mais il signe le décollage économique et démographique du bourg.
- 1837 - Arrivée du chemin de fer (ligne Paris-Le Pecq en 45 minutes contre 4 ou 5 h auparavant).
- 1838 - Ligne de chemin de fer Asnières-Versailles Rive Droite.
- 1839 - Gaspard Marie Riche de Prony, meurt à Asnières. Cet ingénieur et mathématicien (né en 1755), premier directeur du bureau du cadastre, membre du bureau des longitudes, prend en charge la fabrication du kilogramme étalon et établit un jeu de tables trigonométriques en système métrique (quatorze décimales). Fait Baron et pair de France par Charles X
- 1848 - Les évènements, qui marqueront la chute de la monarchie de juillet, entrainent la destruction du pont. Il sera reconstruit par Benoît Paul Émile Clapeyron (1799-1864).
- 1848 - Le château d'Asnières est transformé en restaurant, l'endroit devient très à la mode.
- 1850 - (vers) Se crée un club de canotage qui deviendra l'un des symboles de la ville au XIXe siècle, attirant une telle foule que l'on compare Asnières à Palos de la Frontera, le port espagnol d'ou partit Christophe Colomb.
- 1852 - Ernest Gouin introduit en France la construction des ponts métalliques avec celui d'Asnières.
- 1857 - Inauguration de la première école maternelle de la ville.
- 1860 - Louis Vuitton installe ses ateliers à Asnières.
- 1861-1862 - Transfert du cimetière de l'avenue d'Argenteuil à la rue du Ménil.
- 1869 - L'éditeur d'art Adolphe Goupil installe ses ateliers photographiques.
- 1870 - Création d'un service d'omnibus entre la place Voltaire à Asnières et l'avenue de Clichy à Paris.
- 1870 - (septembre) Pendant l'occupation allemande le pont d'Asnières est totalement détruit, et une partie du pont de Clichy est endommagée. Les dégâts subis par les édifices publics furent considérables, la gare s'est écroulée sous les bombardements. (cf. Siège de Paris (1870))
- 1871 - (9 avril) Le général Ladislas Dombrowski, commandant de la Place de Paris, s'empare d'Asnières aux mains des Versaillais. Le 19 avril, nouveau combat entre les insurgés et les Versaillais commandés par le général Montaudon. (cf. Chronologie de la Commune de Paris (1871))
- 1871 - L'ouvrier imprimeur-lithographe Jean-Baptiste Girard (1821-1900) fonde la Bibliothèque populaire avec 3 000 ouvrages
- 1873 - Naissance d'Henri Barbusse († Moscou 1935). Son livre le plus célèbre, Le feu, journal d'une escouade obtient le prix Goncourt en 1917.
- 1873 - Claude Monet (l'année d'impression, soleil levant) et Auguste Renoir (1879) peignent chacun La Seine à Asnières, Georges Seurat en 1883 Une baignade à Asnières, puis les néo-impressionnistes (Paul Signac...) posent leur palette sur les berges de la Seine : Van Gogh immortalise à son tour Le pont d'Asnières (1887).
- 1873-1874 - Reconstruction des deux ponts (Asnières et Clichy) avec tabliers métalliques.
- 1874 - (1er mai) Ouverture du premier commissariat de police.
- 1875 - La ligne de tramways de Paris et du Département de la Seine arrive à la place Voltaire.
- 1879 - Sarah Bernhardt, la grande tragédienne, s'installe au 19 de la rue Magenta dans une propriété portant le nom de "chateau des brumes"
- 1880 - (vers) Les opérations d'épuration du préfet de police Camescasse à Paris font fuir les prostituées qui se réfugient en nombre à Asnières, dès lors surnommée poétiquement "Pouffiasses Ville"
- 1884 - le succès populaire des baignades et des guinguettes en bord de Seine attire de nombreux artistes qui ont peint ce lieu idyllique, comme Seurat, Une baignade à Asnières
- 1887 - Naissance de René Schwaller de Lubicz, dit Aor († Grasse 1961), égyptologue, hermétiste (il rejoint la Société théosophique en 1913, puis crée le groupe ou cercle des Veilleurs).
- 1891, la ligne de tramways Madeleine/Bourguignons est ouverte au public avant d'être prolongée jusqu'à Colombes quelques années plus tard (la traction animale est dès lors remplacée par la traction mécanique)
- 1892 - Le compositeur et organiste Joseph-Antonin Aulagnier lègue à la ville 370 000 frs pour la construction d'un hospice pour vieillards (17 places et seulement pour des hommes) qui sera inauguré sur les quais de Seine en 1898.
- 1893 - Achille Laviarde (1841-1902) alias Achille Ier, roi d'Araucanie, prince des Aucas, duc de Kialéon pose ses valises Villa des Cigales (il en repart en 1894).
- 1897 - (18 juin) Passage d'un cyclone qui entraine le décès de plusieurs personnes et de très nombreux dégâts.
- 1897 - (25 juillet) Début de la construction de l'hôtel de ville - l'un des plus beaux des Hauts-de-Seine.
- 1899 - Création du Cimetière des Chiens, première nécropole zoologique au monde, située sur l'ancienne Ile des Ravageurs, à côté du parc Robinson. On y trouve des tombes de chats, de chiens de chevaux, de singes, de colombes, perroquets, etc. mais aussi celle d'un mouton, de Rintintin et de Barry.
- 1899 - (15 octobre) Inauguration du tout nouvel Hôtel de Ville et sa superbe Salle des Mariages. (architecte : Emmanuel Garnier)
- 1900 - Les compétitions de natation des jeux de la seconde Olympiade (Jeux Olympiques d'été de 1900) se déroulent à Asnières... dans la Seine. Le 60 m sous l'eau vaut à la France sa première médaille d'or.
- 1901 - Ernest Daltroff (1870-1941) rachète la parfumerie Emilia qui prend ensuite le nom d'un acrobate en vogue : Caron. Il crée ses propres parfums dès 1904 (Royal Emilia, Royal Caron, Radiant) et s'installe en partie avenue de la Lauzière : donnant sur la voie ferrée.
- 1907
- - Naissance de Maurice Bonnet († 1994), inventeur du « procédé Bonnet » de photographie en relief.
- - Naissance du cinéaste Yves Allégret († 1987).
- 1910 - En janvier, Asnières est victime des crues de la Seine.
- 1912 - Naissance d'Hélène Perdrière († 1992) de la Comédie-Française, actrice (D'homme à hommes de Christian-jaque, Le Mystère de la chambre jaune d'Aisner, Topaze de Marcel Pagnol, Le Fantôme de la liberté de Luis Buñuel...)
- 1915 - En février, un Zeppelin bombarde la ville. Celui-ci détruit, notamment, l'ancienne résidence de Sarah Bernhardt
- 1927 - Albert Véchambre fonde la société Radialva en décembre.
- 1928 - L'association Léopold Bellan (Conseiller de Paris) ouvre une maison de retraite.
- 1933 - Découverte d'un mégalithe ou menhir en position verticale lors d'une fouille de sépultures dans un tumulus (visible dans le square du Maréchal Leclerc).
- 1935 - Inauguration du Centre Administratif et Social (architectes : Chevallier et Launay)
- 1939 - L'abbé Jean Glatz est vicaire à Saint-Joseph des Quatre-Routes pendant la guerre de 39-40
- 1944 - (15 mars) Le Conseil national de la Résistance (CNR) se réunit à Asnières et adopte un programme d'action qui jette les bases de la Sécurité sociale, des retraites généralisées, des grands services publics, des comités d'entreprises, des lois sociales agricoles, du droit à la culture pour tous...
- 1945 - Georges Colomb, dit Christophe, né le 25 Mai 1856 à Gleux-lès-lure, décède à Nyons (Drôme), est inhumé à Asnières. Il est l'auteur de : La Famille Fenouillard, Le Sapeur Camember, Le Savant Cosinus, Les Aventures de Plick et Plock.
- 1952 - (27 mai) La Croix de Guerre est apposée au blason de la commune pour honorer les 772 victimes militaires et civiles de la Seconde Guerre mondiale.
- 1959 - Michel Maurice-Bokanowski devient Maire. Ancien compagnon de la Libération, ancien ministre du Général de Gaulle. Il décède le 3 mai 2005.
- 1968 - Stop à l'homonymie ! Asnières s'appelle désormais « Asnières-sur-Seine ».
- 1969 - Transfert de l'hospice vers la rue Stephen, transformé en Maison de retraite mixte de 85 lits. Un nouveau bâtiment, doublant cette capacité, sera construit et inauguré en 1990, côté rue Auguste Bailly.
source : [2]
[modifier] Politique
Le système Aeschlimann est épinglé depuis plusieurs années par les médias. L’Express notamment parle de : "guérilla judiciaire", "esprit de famille", "occupation du terrain sans relâche" (par une communication outrancière), "discrédit des adversaires", communautarisme, mises en examen, condamnations pour diffamation, affaires de favoritisme...[1]. De nombreuses vidéos[2] montrent en effet les problèmes rencontrés lors des débats dans conseils municipaux, par exemple :
- les délibérations sont votées par lot au lieu de l’être une par une, ce qui empêche les élus d’opposition d’exprimer par leur vote l’approbation ou le refus de telle ou telle délibération, ce qui est encore plus pernicieux en matière budgétaire ;
- Le maire ouvre ou coupe le micro des élus de l’opposition selon ce qui l’arrange ;
- les élus privés de micro en viennent à utiliser un porte-voix pour se faire entendre (lors d’un précédent conseil municipal, la Brigade anti-criminalité de la police nationale est intervenue sur la demande du maire pour s’emparer de ce porte-voix) ;
La majorité a changé le 16 mars 2008 lors de la vague rose pour une coalition PS, Les Verts, Modem, Divers droite. Ces pratiques devraient donc faire partie du passé.
Si vous souhaitez vous informer sur la politique à Asnières visitez le site des jeunes asniérois
[modifier] Démographie
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[modifier] Administration
Asnières-sur-Seine est divisée en deux cantons :
- Le canton d'Asnières-sur-Seine-Nord compte 43 250 habitants ;
- Le canton d'Asnières-sur-Seine-Sud compte 32 384 habitants.
[modifier] Maires successifs
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[modifier] Lieux et monuments
- L'Alcazar : L’une des premières salles de banlieue consacrée au cinéma d’art.
- Le cimetière des chiens. Premier du genre, il fut créé en 1899 sur l'ancienne île des Ravageurs, à côté du pont de Clichy. On y trouve non seulement des chiens, des chats, des oiseaux mais aussi des chevaux, lions, singes, etc.
- Le château d'Asnières : Edifié de 1750 à 1752 pour le marquis d'Argenson, le château d'Asnières fut construit à l'emplacement d'un ancien château ayant appartenu à la comtesse de Parabère, maîtresse du Régent. Ce monument fut dessiné par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi. La décoration intérieure est due à Nicolas Pineau et Guillaume II Coustou. Acquis en 1991 par la mairie, la restauration intérieure est loin d'être achevée : seule la moitié du rez-de-chaussée est accessible au public. La statue centrale qui orne son fronton a été remplacée à l'identique de l'original par une association asnièroise.
- Église Sainte-Geneviève d'Asnières : Édifice consacré en 1711 à une époque où la ville ne comptait que quelques milliers d'habitants. La façade, la tribune et les bas cotés ont été reconstruits en 1929.
- La gare Lisch, plus connue sous le nom de Gare des Carbonnets : édifié en 1878, cet ancien embarcadère du Champ-de-Mars de Paris a été construit pour l'exposition universelle de 1878. Cette structure fut démontée en 1897 et transporté à Asnières ; quoique classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, ce bâtiment est très dégradé et aucune perspective de rénovation n'est actuellement envisagée.
- Le monument aux morts de la place Aristide Briand, l'un des onze subsistants dédiés à la mémoire des morts de la guerre de 1870. C'est une œuvre de l'architecte Cousteix et du sculpteur Auguste Maillard. En juillet 2006, le monument est déplacé pour être installé contre le flanc gauche de l'hôtel de ville, en raison d'un projet de parking stoppé à ce jour.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Pierre Boudou (1676) chirurgien du Roi.
- Anne Marie Victoire de Bourbon-Conde, Mademoiselle d'Enghien, décède à Asnières à l'âge de 25 ans (1700)
- Philippe Pinel (1745-1826) Médecin aliéniste - Premier médecin généraliste établi à Asnières. Faute de pharmacien à Asnières Il recevait 100 frs par an pour dispenser des médicaments aux pauvres.
- Edouard Cadol (1831-1898) acteur dramatique et ami de George Sand - Chevalier de la Légion d'honneur
- Achille Laviarde (1841-1902), dit Achille Ier, roi d'Araucanie, y vécut quelque temps.
- Achille Lemot (1846-1909), dit Uzès, dessinateur, y a vécu et y est mort.
- Réjane (1856-1920), y vécut 24, villa Davoust ("la maison de Réjane", cette "folie" du XIXe siècle, dans un beau parc, a été démolie en 1992 malgré l'avis défavorable à la démolition de l'Architecte des Bâtiments de France).
- Jean Lescure : écrivain (1912-2005)
- Édouard Zarifian (1941-2007), né dans la commune.
- Jean-Louis Florentz (1947) Il rejoint l'Académie des beaux arts en 1995.
- Christophe Barratier (1963) scénariste et réalisateur du film "Les choristes".
- Bourlem Guerdjou (1965) réalisateur, scénariste, dialoguiste.
- Les Poppys groupe d'enfants issus de la commune et vedettes de la chanson populaire et engagée française dans les années 1970.
- Frédéric Gorny, né le 6 septembre 1973, acteur.
- William Gallas, né le 17 août 1977, joueur de football.
[modifier] Industrie
Cosmétiques (L'Oréal, Procter and Gamble), Aéronautique (Lucas), Agro-alimentaire (Lesieur), Luxe (Louis Vuitton), Automobile (PSA), Santé (Medistore (VPC professionnel santé)), Matériel Médical (Medishop), Décoration ( ICI paints deco france )
[modifier] Divers
- Asnières fut rendue célèbre par le sketch de Fernand Raynaud, le 22 à Asnières.
- Vincent Van Gogh a peint Le restaurant de la sirène à Asnières.
- C'est la chorale des Petits Chanteurs d'Asnières qui donna naissance au groupe d'enfants stars des années 1970 Les Poppys (5 000 000 de disques vendus).
- Le film franco-béninois Djib (2000), de Jean Odoutan, fut en partie tourné à Asnières.
- Le film Peur sur la ville (1975), réalisé par Henri Verneuil, avec Jean-Paul Belmondo fut en partie tourné à Asnières.
- Le film "La Zizanie" avec Annie Girardot et Louis de Funès fut en partie tourné à Asnières et plus particulièrement dans la salle des mariages.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Asnières - J.-A Dulaure, A. Joanne et E. de Labedollière - Les éditions du Bastion - 1992
- Asnières et Bois-Colombes à la Belle Epoque - Lucienne JOUAN (Lauréate de l'Académie Française) - UNAL Asnières 1980
- Le guide municipal d'Asnières-sur-Seine - Edition 2007-2008
- Mémoire en image : Asnières-sur-Seine - F. Martin et M. Toulet - éditions Allan Sutton - 1996
- Le patrimoine des Communes des Hauts-de-Seine - Flohic Editions - 1994