Économie de l'Inde
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L'Inde a eu une forte croissance économique depuis 1991 lorsque son gouvernement a renversé sa politique socialiste, inspiré par l'idée d'un secteur public important avec des partenariats étroits avec le secteur privé. Il a alors commencé à libéraliser l'économie. La libéralisation a débuté par de simples ajustements et s'est plus franchement amorcée depuis lors, principalement en raison de pressions politiques. Toutefois, l'économie a bien répondu : on observe des signes de croissance forte de beaucoup de secteurs. Ces changements de l'économie indienne ont suscité un certain mécontentement. Par exemple, un quart de la population est toujours trop pauvre pour pouvoir se permettre un régime alimentaire équilibré, des manques d'électricité sont toujours de fait dans beaucoup de régions et le secteur manufacturier a ralenti aux dépens des « qualifications douces ».
Avec un PIB de 785 milliards $ en 2005, l'Inde est la 12e plus grande économie du monde (et le 4e plus grand ajusté à la PPA). Cependant, vu la grande population, cela se traduit par un revenu per capita très bas. En 2003, la banque mondiale a classé l'Inde au 143e rang pour le revenu per capita ajusté à la PPA et au 160e rang pour la valeur réelle, parmi 208 pays et territoires. Environ 60% de la population dépend directement de l'agriculture. Les secteurs de l'industrie et des services se développent de façon importante, générant respectivement 25% et 51% du PIB, alors que l'agriculture contribue environ 25,6% de GDP. Plus de 25% de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, mais une grande et croissante bourgeoisie de 300 millions de personnes, pour laquelle une richesse vive est disponible, c'est-à-dire qu'elles ont des revenus pour des biens de consommation.
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[modifier] Réformes de l'économie indienne
Les structures du gouvernement indien se sont engagées dans une série de réformes économiques depuis 1991 en réaction à une crise monétaire et à un déficit commercial important. Ces réformes incluent la libéralisation des investissements étrangers, des réductions significatives des tarifs douaniers, la modernisation du secteur financier, et des ajustements dans les politiques monétaires et fiscales gouvernementales. Le processus de réforme a eu quelques effets bénéfiques sur l'économie indienne, y compris des taux de croissance plus élevés, la baisse de l'inflation, et l'augmentation des investissements étrangers. Le déficit commercial a été réduit à 1% en 2002-2003. Depuis 1991, la croissance indienne a été en moyenne de 5%, atteignant un record de 8,4% en 2004. elle a atteint 9.6 % en 2007
[modifier] Industries de pointe
Le secteur de l'informatique emploie un million de personnes en Inde en 2007[1]. Bangalore est l'un des foyers les plus actifs dans la production de logiciels et de matériel de pointe.
D'après Le Monde du 28 juin 2005, l'Inde attire toujours plus d'entreprises de haute technologie comme la société américaine IBM qui emploie 38 196 personnes dans le pays. Profitant des faibles coûts salariaux (un ingénieur indien coûterait 15 000 dollars par an contre 75 000 dollars pour un Américain), la firme informatique dispose de 16 sites d'activité en Inde, dont 5 à Hyderâbâd.
[modifier] Entreprises
[modifier] Statistiques
Rang mondial de l'Inde dans quelques secteurs économiques en 2005[2] :
- Millet : 1er (17 millions de tonnes)
- Riz : 2e (128 millions de tonnes)
- Blé : 2e (72 millions de tonnes)
- Charbon et lignite : 3e
Autres statistiques économiques[3] pour 2003 :
- Bovins : 1er
- Canne à sucre : 2e (289,6 millions de tonnes)
- Caoutchouc naturel : 3e (694 000 tonnes)
- Coton fibres : 3e (2,1 millions de tonnes)
- Ovins : 3e
- Fer : 4e (140 millions de tonnes)
- Acier : 8e (31,8 millions de tonnes)
Note : 1 crore=10 million.
- 56,82 roupies=1 € en date du 19 avril, 2007
- 45,3 roupies=1 $ en date du 19 avril, 2007.
- Le droit d'accise : 36.622
- Douanes : 25.205
- Impôt sur le revenu : 25.175
- Impôt sur les sociétés : 20.337
- revenu ou consommation de ménage par part de pourcentage
- le plus bas 10% : 3,5%
- le plus haut 10% : 33,5% (1997)
- l'électricité
- production : 547,2 TWh (2002)
- consommation : 510,1 TWh (2002)
- exportations : 0,35 TWh (2002)
- importations : 1,54 TWh (2002)
- l'électricité - production par source
- combustibles fossiles : 81,7%
- énergie hydraulique : 14,5%
- nucléaire : 3,4%
- autre : 0,3% (2001)
[modifier] Références
- ↑ Sylvie Kauffmann, « Bangalore souffre d'une pénurie d'ingénieurs et d'informaticiens », dans Le Monde du 11/04/2007, [lire en ligne]
- ↑ Bertrand Badie, Béatrice Didiot (dir.), L'état du monde 2007, Paris, La Découverte, 2006
- ↑ André Gamblin (dir.), Images économiques du monde 2005
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- ICRIER
- NCAER d'associations, de centres, de Conseils, d'instituts
- IGIDR de l'économie indien(CMIE)
- Economist.com
[modifier] Vidéos
- Démocratie et économie de mrché : La surprenante modernité indienne Conférence en ligne de Christophe Jaffrelot, spécialiste de l'Inde au CERI (IEP Paris), donnée en avril 2006.
- Chindia : The next Decade Pete Engardio, Responsable Asie de Business Week, compare les progrès de l'Inde et de la Chine dans cette conférence en ligne de mars 2006.
[modifier] Journaux
- Financial Express
- The Economic Times
- Business Standard
- Businness Today
- Businness World
- Outlook Money
- bourse des valeurs de Mumbai (BSE)
- bourse des valeurs nationale de de l'Inde (NSE)